Nouvelles réalistes et fantastiques des 4ème 3 Collège Bissy Année scolaire 2010-2011



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Transcription:

Nouvelles réalistes et fantastiques des 4ème 3 Collège Bissy Année scolaire 2010-2011

Une rencontre émouvante C'était le premier jour d'hiver, le vent était froid et les premiers flocons de neige commençaient à tomber. Comme tous les matins, je devais être au travail pour 8h30. Ce jour-là, je m'étais préparée rapidement et j'étais partie vers 7h45 après avoir posé les enfants à l'école. Paris était étrangement calme, j'étais calme, détendue. Mon bureau se trouvait à 20 minutes à pied de mon appartement et je partais souvent avant pour pouvoir prendre mon temps et admirer la ville dans laquelle je vivais. Normalement mon chemin ne passait pas par la place des Vosges, mais quand le neige commençait à tomber, je faisais un détour pour observer cette magnifique place. J'aimais faire les premier pas dans la neige dans la neige fraîche et voir les traces que laissaient mes bottes en cuir. Ce jour-là, comme il y avait déjà une fine couche de neige et que les flocons continuaient à tomber, je démarrais mon rituel de l'hiver, je passais par la place des Vosges. La neige crissait sous mes pas, j'enlevais mon gant pour faire une boule de neige. J'étais redevenue une enfant et la féerie de l'hiver revenait petit à petit, chaque hiver un peu plus. Je regardais ma montre et vis qu'il me restait environ 30 minutes, puisque ce matin, j'étais partie tôt. Comme j'avais du temps je m'assis dans la fine couche de neige encore fraîche et réfléchis. Je pensais à mes enfants, Justine et Loïc, qui étaient à l'école et qui, à la récréation, allaient faire un bonhomme de neige et seraient tellement fiers qu'ils demanderaient à la maîtresse de les prendre en photo à côté de leur œuvre. Puis le soir; ils me raconteraient leur journée. Je pensais aussi à mon mari, Patrick, qui devait partir en voiture et qui serait énervé au volant à cause des bouchons. Puis, je regardais autour de moi et je vis une personne SDF qui ne devait pas être là depuis longtemps. Je me levai et m'approchai de la personne. De plus près, je vis que c'était une jeune fille encore belle et propre, comme si elle avait été récemment ''mise à la porte''. Cette dernière me regarda, je lui souris et m'en alla, car il était 8h20 et il ne me restait plus que 10 minutes pour aller au bureau. J'arrivai au travail à l'heure, m'installai et commençai à réfléchir. Mais le visage de la jeune fille me revenait encore et encore et je ne pouvais pas m'en défaire, je n'arrivais pas à me concentrer. Je décidais donc, le soir même d'aller parler à la jeune femme. Après avoir pris cette décision, je pus me concentrer et la journée passa rapidement. En fin d'après-midi, je rangeai mes affaires et me mis en route pour rentrer à la maison, en oubliant presque ma décision du matin. Mais soudain je me souvins de mon idée, je passais donc dans une boulangerie et achetai un pain au chocolat pour la jeune fille. Arrivée place des Vosges, je me dirigeai directement vers la jeune femme et lui lança un ''bonjour'' sympathique auquel elle répondit poliment. Je demandais alors si je pouvais m'assoir à côté d'elle et elle accepta avec un sourire. Je m'assis donc et lui proposa le pain au chocolat qu'elle englouti en un rien de temps, après m'avoir remerciée. Je lui demandais son prénom, Lou, elle me demanda le mien, Sarah. Nous parlâmes pendant au moins 30 minutes pendant lesquelles elle m'expliqua comment elle s'était trouvée là. Elle me parlait comme si on se connaissait depuis toujours. Je regardai ma montre et bondis, car je devais récupérer Justine et Loïc qui m'attendaient à la sortie de

l'école. Elle me fit un signe de la main, et me remercia de l'avoir écouté. Le lendemain, je me préparai à revoir Lou, mais en arrivant place de Vosges, elle n'était pas là. Elle m'avait laissé un mot, là ou je l'avais laissé hier soir. Le mot disait : «Merci Sarah de m'avoir écoutée, cela m'a décidée, je vais essayer de refaire ma vie. Merci infiniment, je ne vous oublierai pas. Au revoir, Lou.» Je restai là quelques instants, serra ce mot contre mon cœur et partie travailler. C'était ça aussi la magie de Noël. De SURMONT Anna, 4ème3 Nouvelle réaliste.

Les gens qui avaient raison C'était en 1998. M. CHARBON, professeur de physique chimie, sortait de sa classe en se dirigeant vers sa voiture. Il était grand, mince, cheveux brun, aux yeux bleus, une trentaine d'années, vêtu d'un costard et un cartable à la main. Une journée relativement comme les autres. Il se lève à 7h00, prend sa douche à 7h10, boit son café à 7h30, se brosse les dents à 7h40et à 7h45, il part à son travail et arrive à 8h00 sur place. Le soir, il rentre à 18h15, soupe à 19h16, corrige ses copies de 19h45 à 20h00. Et ainsi de suite depuis 10 ans sans aucune exception. Il a une femme, un chien, un chat mais il n'a pas d'enfant. Le lendemain, M. CHARBON alla à, son travail remarquant dans sa voiture, au dessus de lui, le ciel couvert. La veille au soir, sa mère l'avait appelé et lui avait dit que, chez lui, le lendemain à Paris, il neigerait. Mais sa mère avait toujours eu tort. Il se dit: «Ce n'est pas parce qu'il y a des nuages gris qu'il va neiger.» Il arriva en classe quelque temps après. De la journée, il n'avait pas regardé une seul fenêtre. En sortant de l'établissement, à la fin de la journée, il n'en croyait pas ses yeux. Il neigeait, et sa mère avait raison. Il rentra chez lui, perturbé par quelque chose de son enfance à laquelle il n'avait jamais cru. Il se souvenait que, étant petit, en allant acheter du pain à la boulangerie du coin, un monsieur lui avait dit: «Si jamais, après les 80 ans de ta mère, elle vit encore et qu'elle dit quelque chose où elle a raison, il se passera quelque chose de très bizarre dans ta vie future.» A cette époque, il n'y croyait pas. Des mois passèrent, et il oublia cette conversation et il ne le revit plus jamais. M. CHARBON commençait désormais à y croire mais étant pas sûr car pour le moment, rien d'inhabituel se passait. Mais c'est après quelque mois que se passa une chose étrange... Un dimanche après midi, M. CHARBON alla se promener dans la forêt de Studine. La forêt était sombre malgré ce grand soleil élevé dans le ciel. Il sentait quelqu'un près de lui. Mais il avait beau se retourner, je ne sais combien de fois, il ne voyait jamais rien d'étrange. Les corbeaux croassaient à s'en arracher leurs poumons. Les craquements des brindilles ne s'arrêtaient pas. M. CHARBON chantonnait pour essayer de reprendre ses esprits et pour ne pas faire une crise de panique. Et tout d'un coup, la chanson se transforma en un hurlement terrible qui ressortait de la forêt. Les corbeaux s'envolèrent en de grands battements d'ailes. Il perdit connaissance... Il se réveilla le lendemain matin. Il rentra chez lui avec un affreux mal de tête. Sa femme était folle d'inquiétude. Elle ne remarqua pas la blessure qu'il avait au poignet. Il était déjà 9h00. M. CHARBON appela le lycée pour prévenir de son absence ce matin. La journée reprit son cours ainsi que les jours qui suivirent. Environ un mois après, c'était les vacances de la Toussaint. M. CHARBON proposa à sa femme de faire une randonnée de 2 jours où ils dormiraient dans une tente dans le champ de la ferme Musdi, à quelques kilomètres de là. Elle refusa, ayant crainte d'attraper une gastroentérite ou un rhume. Il parti seul. Il marcha pendant trois bonnes heures et arriva dans le champ. Il ne perdit pas de temps, voyant le soleil se coucher. Il monta sa tente en quelques minutes et installa son matelas et son duvet pour la nuit. Il fit un feu à deux mètres de la tente pour manger et se réchauffer. La lune était au plus haut dans le ciel étoilé. D'un seul coup, il frissonna, commença à avoir très froid. Il sentit quelque chose changer en lui. Quelques milliardièmes de secondes après, il vit ses mains se transformer, ensuite ses bras puis

ses pieds, ses jambes, son nez... Il venait de se transformer en loup garou... Jour de pleine lune et la lune au plus haut dans le ciel. M. CHARBON avait été mordu par un loup garou pendant sa promenade en forêt, mais ce loup était condamné à rester loup jusqu'à la fin de ses jours. A peine au lever du jour, ayant repris sa parure humaine, il remballa son équipement et rentra. Il fit beaucoup de recherches, mais malheureusement sans rien trouvé. Il ne pouvait plus sortir le soir lors des nuits de pleine lune. La transformation en loup garou lui donnait aussi des attitudes quelque peu bizarres quand il était sous forme humaine. Se gratter derrière l'oreille avec sa jambe, pousser des hurlements de loup. Un jour, sa femme commença à avoir peur et prit la décision d'emmener son mari à l'hôpital. Les médecins n'avaient pas d'autre diagnostic que de dire qu'il était fou. Mais c'est après plusieurs séances qu'ils remarquèrent la morsure au poignet. Un des médecins, Mme DISTAVE, avait trouvé quelque chose d'intéressant et voulait le garder un soir de pleine lune. Accroché sur une table par les pieds et les mains, elle attendit que le jour se couche. Les autres médecins ne croyaient pas à ces âneries, même Mme DISTAVE avait du mal à y croire, mais elle voulait en avoir le cœur net. La lune se leva doucement dans le ciel. Ils virent tous de leurs propres yeux la métamorphose de M. CHARBON en loup garou. Heureusement une injection avait déjà été créée au Canada pour enlever la salive de son sang. Ils le firent parvenir jusqu'à l'hôpital de Paris et le donnèrent à M. CHARBON. Il fut sauvé de cette métamorphose en loup garou les soirs de pleine lune. Il reprit une vie normale à la suite de ce phénomène étrange. JEANNIN-BERNOU Alix 4ème 3 Nouvelle fantastique

Gelure? Je regardais son corps, froid et immobile. Pourquoi la vie l'avait-elle subitement quittée? Sans sa présence j'étais seul et abandonné. Pourquoi une si belle et si gentille femme était morte? Pourquoi son cœur avait-il cessé de battre? J'étais triste. J'étais seul. J'étais désespéré. Qui l'avait tué? Qui? Je voulais savoir. Je voulais me venger. Je m'assis sur une chaise, la tête entre les mains. Un homme ne doit pas pleurer. Surtout pas en public! Me yeux humides laissèrent cependant couler sur mes joues pâles les larmes salées du chagrin. Le chef de la police voyant ma tristesse et mon désarroi me dit : «Ne vous inquiétez pas Monsieur. Nous éluciderons les causes de sa mort rapidement. Si vous le souhaitez nous vous ferons parvenir le compte rendu de nos recherches.» Je me levai pour partir lorsque l'enquêteur m'interpella : «Monsieur? Nous avons ramassé ceci au pied de l'arbre où nous l'avons retrouvé. Si cela peut vous aider à surmonter votre peine...» C'était un cahier. J'avais entre les mains le journal intime de mon amie. Oh comme j'étais heureux, j'allais découvrir tous ses secrets et en savoir davantage sur elle. J'ouvris le recueil. Je feuilletais l'ouvrage et commençais ma lecture le jour de sa disparition. Voici son contenu : Le trente novembre Aujou rd'hui c o m m e t ous les jours de la se maine, je suis allée au t ravail. J'ai c o i ffé des t ê tes e t c o upé des cheveu x t ou te la jou rnée. J'ai ensui te re t rouvé Gaël, m on m a ri à la m a ison. Le soir vers 20h00, j'ai qui t té l'appa r t e men t. Je m e suis rendue à m o n c ou rs de danse classique. La nui t é tai t noire. Après m a le çon la nui t é tai t en core plus so mbre. Mes pas claquaien t dans l'obs curi té. Malgré m es deu x pulls, l'air gla cial m e t r ansper çai t. Pressée de ren t rer dans m o n appa r t e men t chaud e t douille t je dé cidai d'e mp run ter un ra c c o u r ci. La lu mières des quelques la mpadaires du village é tai t invisible dans le passage. C'es t don c dans le noir le plus t o t al que j'avan çai. A m i-c he min, j'en tendis un b rui t dans m on dos. Je m e dis : «C'es t un cha t Elena. Ne t'inquiè te pas.» En e ffe t, c e ne son t pas les ani mau x e r ran ts qui m a nquen t dans c e t é t roi t c he min. Cependan t le m u r m u re c on tinuai t. J'avais l'é t range i mpression d'ê t re suivie. Mais cela n'é tai t poin t possible. Qui aurai t envie de so r tir par c e t t e t e m péra tu re néga tive e t à c e t t e heure aussi t a rdive? Qui? La ques tion résonnai t dans m a t ê te. Le dou x m u r m u re se t ransfo r ma en vro mbisse men t. J'é tais t é tanisée par la peur. Il ne fallai t pas que je mon t re mon m alaise à... A quoi? La chose? Une Bê te? Un ho m me? Une c réa tu re? J'ignorais c e qui m e suivai t... Pour m e rassurer je m e répé tais c e t t e phrase : «Si t u ne vois personne, personne ne peu x t e voir.» Mais c e la ne su ffisai t pas. Dans la nui t, t o u t es so r t es de bê tes pouvaien t rôder, m e sau ter à la gorge, m'é t rangler, m e... Je vivais le pire c au che mar qui puisse e xis ter e t il

se mblai t bien ê t re réel. J'é tais suivie. Déso r mais j'en é tais sûre. Mais par quoi? Le vro mbisse men t s'é tai t t ransfo r mé en rugisse men t. Le c ri avai t é cla té non loin de m o i. Je m'en tendis chu cho ter : «Au se cours...» D une voi x t e rrifiée. Malgré m oi je m e m i s à c ourir. La m ys térieuse c réa ture qui m e suivai t, é tai t a thlé tique. Elle dévorai t l'espa ce qui nous séparai t en un rien de t e mps. Avisan t un arbre, je m e pré cipi tai à l'assau t des bran ches so mbres. Une, puis deu x, une t r oisiè me e t en core une qua triè me. J'é tais ho rs de danger. Appare m men t «la Mo r t» ne savai t poin t es calader. La jeunesse se r t t o ujou rs. Je le savais m a in tenan t. La bran che où je m e t e nais é tai t froide. Ce t t e c ou rse poursui te m'avai t épuisé. Mais je ne pouvais redes cendre. En bas, m'a t t endai t l'in connu. Je l'en tendais sou ffler. Peu t-ê t re se reposai t-il? La t a che blan che é tai t t oujou rs présen te en c o n t rebas. J'avais peur. Je re mon tai m a ves te épaisse sur m e s épaules frêles, déposai m o n sa c à un endroi t large de la bran che e t m'allongeai t pour m e reposer. Avan t de do r mir, il m e se mbla que le fan tô me blan c s'é tai t rappro ché. J'ignorais c o m m en t. La présen ce n'avai t pas fai t un seul b rui t dans le silen ce de m o r t de la nui t. Malgré m a t e r reur g randissan te, je m'assoupis. Le journal s'arrêtait là. Je n'en saurai pas plus sur la disparition tragique d'elena, ma pauvre femme. Je m'aperçus alors que mes larmes avaient redoublé d'ampleur. Honteux, je regardais une dernière fois le cadavre de ma magnifique femme. En me dirigeant vers la porte, je me posais des milliers de questions. Qu'était-ce la chose? Je ne le saurai jamais. Elena avait-elle gelée? Je n'en doutais pas. Avec ce froid, comment auraitelle pu résister? Néanmoins un détail clochait. La vision d'elena s'était rapprochée. Pour quoi faire? Timidement, je m'approchai de nouveau du corps. Je l'embrassai fougueusement laissant sortir librement mes sanglots. J'entourai Elena de mes bras une dernière fois. C'est à ce moment que j'aperçus une petite particularité. Ma femme avait trois petites entailles dans le cou. Quoi ou qui pouvait laisser de telles marques? SILVIN Jade, Classe de 4 3, décembre 2010.

Les deux Frères et la relique maléfique C'était en l'an 1897, la famille DUPUIS emménageait dans une vieille bâtisse à Méry /s Hyères (Méry sur Hyères) au bord du Rhône. Le père Robert Dupuis était un vieil antiquaire. Sa passion pour les vieux objets lui faisait presque oublier qu'il avait une famille. La mère Nicole Dupuis était une artiste peintre, mais elle n'avait pas beaucoup de succès malgré tout le temps qu'elle y consacrait. Les deux Frères Loïc et Rémy passaient tout leur temps à faire des bêtises. La journée se passa bien pour les DUPUIS et quand ils eurent finit de déménager tous les meubles, les parents Robert et Nicole décidèrent de laisser leurs fils visiter «le coin», ce qui était une chose extrêmement rare car Robert et Nicole étaient des parents très stricts ou très protecteurs envers leurs enfants (ce qui ne les empêchait pas de faire des bêtises).! Les deux frères contents de cette autorisation soudaine dont ils n'avaient pas l'habitude visitèrent les environs. Quelques minutes plus tard, ils passèrent à côté d'une maison abandonnée et ils se demandèrent «Qu'est-ce que cela peut bien être?». Donc ils décidèrent d'aller demander au voisin Mr LAFAISSE. Mr LAFAISSE ouvrit la porte et dit: «Bonjour les enfants! -Bonjour monsieur, on vient d'emménager ici, on est la famille DUPUIS. -Ah oui! J'en ai entendu parler. Vous vous plaisez bien ici? -Oui, Oui très bien, Merci. Mais en fait, on est venu pour vous demander ce qu'était cette bâtisse? -Ah D'accord Ben en fait c'est une maison abandonnée depuis plus d'une décennie. -Et Pourquoi cela? -En fait IL y a plus de dix ans, les derniers habitants de cette maison vivaient tranquillement, leur vie était paisible. Mais on raconte qu'un jour, un malheur les a frappé. Un homme vêtu d'une cape entra dans la maison et les tua tous avec beaucoup de sang froid. Et on raconte aussi qu'il y avait mis quelque chose mais on ne sait pas quoi -COOL!!! disent en chœur les deux frères. -Riez Riez On verra bien...» Les deux frères rentrèrent chez eux dès que la nuit tomba. Cinq heures plus tard, Loïc l'aîné, réveilla Rémy en plein milieu de la nuit pour aller dans la «Maison Hantée». Une fois tout préparé, ils sortirent de leur maison sans faire de bruit pour ne pas réveiller «les vieux». Enfin sortis de la maison, ils se mirent à courir d'une vive allure pour atteindre la bâtisse le plus vite possible. Une fois atteint la maison, sans hésiter, ils entrèrent dans le jardin de cette «Maison Hantée» et se retrouvaient nez à nez avec la porte d'entrée. Le Benjamin Rémy hésita, eut peur avant d'entrer mais l'aîné Loïc qui soit disant n'avait peur de rien, entra dans la maison et Rémy le suivit mais à reculons. Loïc qui avait tout prévu, sortit une lampe de torche et l'alluma. Du premier œil, elle ne semblait pas hantée mais juste ordinaire. Elle avait juste besoin d'un gros coup de balai. Au centre, se trouvait un escalier en bois et à gauche et à droite se trouvaient deux portes. L'aîné décida d'abord d'aller visiter les deux pièces. Quand ils entrèrent dans la pièce de gauche, c'était la cuisine. Rémy s'éloigna un petit peu de son frère et ouvrit une porte qui se trouvait au fond de la pièce et rentra dans cette pièce. Affolé de ne plus voir son frère, Loïc chercha partout, sous les placards, dans ce qui reste du réfrigérateur et même sous l'évier mais c'était en vain Mais il aperçut la porte, l'ouvrit et il découvrit son frère en pleurs (C était une porte insonorisée et elle ne pouvait s'ouvrir que d'un côté). Loïc rappela à son frère d'un ton sévère qu'il ne devait s'éloigner sous aucun prétexte. Ensuite, à droite, ce n'était que le salon et rien ne s'y passait. Et enfin, il monta l'escalier quand soudain une planche de bois cassa et Rémy qui était audessus, tomba avec. C'était une pièce cachée... et Loïc cria: «Eh Fréro, ça va? -Ouais, Tranquille. -Bon maintenant, tu me colles. Tu fais que des bêtises. -Mais, je n'ai rien fait pff OH attends je sais ce que c'est... C'est une pièce cachée! Il y a une chose Là-bas. -Vas-y! Va voir!!

-Je vois... c'est une relique en DIAMANT, on est riche!!! -Ouais! Dépêche-toi de remonter! -OK.» (La relique est un crâne en Diamant enfermé dans une belle boîte vitrée, magnifique) Quand ils sortirent de la maison, le soleil se levait bientôt. Affolés (pour qu'ils ne soient pas là quand leurs parents se réveilleraient et qu'ils découvrent qu'ils n'étaient pas là cette nuit). Ils se dépêchèrent d'aller à la bijouterie qui se trouvait de l'autre côté du fleuve pour découvrir la valeur de cette relique. Quand ils arrivèrent sur le pont, Rémy qui portait la relique, avec la précipitation, tomba et la relique tomba dans le fleuve, elle était perdue Ensuite, Loïc se mit en colère contre son frère mais cela ne dura pas longtemps car ils devaient se dépêcher d'entrer chez eux pour ne pas se faire gronder par leurs parents. Ils rentrèrent chez eux dépités... Quand L Hiver arriva, tout se passa bien quand soudain une tempête de neige dévasta Méry /s Hyères... LA MALEDICTION DE LA RELIQUE!!!!! MATHIEUX Bastien 4ème 3

Les petits pois carotte Un matin de mars vers 9 heures à Paris Je sortais de la maison de retraite (et oui je suis âgée!) pour me diriger à la supérette d'à côté. Une fois rentrée, je pris un cadi et je me dirigeai dans le rayon fruits et légumes. Quelques secondes plus tard, j'y arrivais. Après avoir pris deux kilos de tomates et un sac de pommes de terre, j'essayais de prendre deux boites de conserve de petits pois carottes Bonduelle mais je n'y arrivais pas.alors je décidai de grimper sur les étagères mais à l'âge que j'avais je me le déconseillai. Et par tout hasard un homme vint et me donna les deux boites que je voulais.cet homme était brun, jeune et habillé d'un camaïeu de bleu comme les policiers. Il paraissait louche à mes yeux.trente cinq minutes plus tard, j'étais déjà passé par la caisse, je pus donc rentrer à la maison de retraite. J'avais fais une salade de tomates et mes petits pois carottes étaient tout chauds. Je savourais mon repas sans craintes. Tout à coup mon corps me gratta, je penchai ma tête pour me gratter et je vis 2 plaques roses.je pris peur donc j'appelai l'infirmière. Quand elle vit mes plaques elle me dit : «-Madame Pelatoche, vous avez été empoisonnée! -Non! Mais comment le savez-vous? -Madame je suis infirmière, je connais toute les sortes de maladies etc... -Mais alors que dois-je faire? Est -ce pour la vie? Ou non? -Je ne le sais pas encore, on va vous diffuser un liquide dans le corps qui va détecter tout le poison et le tuer. -Ah! C'est bon alors ce ne sera pas pour la vie! Je suis soulagée! -Madame, si le poison est fort et toxique je pense qu on vous enverra en quarantaine et malheureusement il n'y a pas d'antidotes pour vous guérir. -oh non! Je n'ai pas envie de mourir.s'il vous plait madame, ferez vous tout pour me guérir? -J'essayerai madame mais je ne le vous garantis pas car je suis infirmière et non médecin.» Je tombai dans les pommes et on m'emmena dans ma chambre qui resta en quarantaine pendant deux mois et demi. Je ne sais toujours pas qui m'a empoisonnée mais j'ai des doutes sur l'homme qui m'a gentiment aidé à prendre mes boites de petits pois carottes car j'ai vu aux informations qu'il était recherché par Interpol pour vente de drogue et empoisonnement avec petites puces électroniques. KHADRI Hafsia 4ème 3 Nouvelle réaliste

Notre histoire commença le 17 Décembre 2005.Comme tous les matins, Julie, 8 ans allait à l école. Elle habitait un petit village de Haute Savoie nommée Saint-Loup.Comme à son habitude Julie allait à l'école à pied, elle cueillait 2 ou 3 fleurs sur le chemin et allait caresser le chat de Madame Peluche, mais qui comme chaque fois répétait à Julie de ne pas caresser son chat car il était soit disant «maudit».après une journée remplie, c'est fatiguée que Julie passait devant la maison de Madame Peluche et caressait le vieux chat. Il était noir et très âgé car il avait 22 ans ; il passait ses journées sur le rebord de la fenêtre. Madame Peluche était une ermite, elle n'aimait pas les enfants. Sa maison se trouvait à 5 minutes de la maison de Julie. Julie arriva chez elle et vit sa mère en train de préparer le diner. Malheureusement son père n'était plus de ce monde depuis longtemps, Julie ne l avait pratiquement pas connu. La mère et sa fille vivaient dans une petite maison familiale. Le lendemain matin, comme s'abattait une pluie torrentielle, la mère emmena sa fille à l'école en voiture. Le soir, la pluie s'arrêta Julie rentra donc seule chez elle et passa devant la maison de Madame Peluche, elle caressa le chat mais fut surprise de ne pas voir Madame Peluche : où était telle? Julie en parla à sa mère qui ne s'inquiétait pas pensant que Madame Peluche était surement partie. Voilà une semaine que Madame Peluche avait disparu, le village entier s'inquiétait car elle n avait prévenue personne de sa «sortie». Le plus bizarre était que le chat était toujours présent chez madame Peluche, Julie décida de l'adopter en attendant le retour de sa maitresse. Des expéditions furent organisées pour retrouver Madame Peluche. Mais aucune trace d'elle. Mais le chat réagissait de façon étrange, il avait des comportements bizarres. En effet, il ne répondait pas à son nom mais à celui de Madame Peluche (Martine). Après avoir fouillé au millimètre près le village et ses alentours, les recherches n'avaient toujours pas abouti. Madame Peluche était introuvable, elle était surement morte, elle était peut être tombé dans le ravin. Tout le village était en deuil car même si c'était une vieille mégère que personne ne connaissait mais dont tout le village parlait. Pourtant Julie n'était pas si triste que ça. Elle était éblouie par son chat. Elle l'avait nommé «Bucéphale» il était normal de corpulence et n'aimait pas jouer il n'aimait pas les câlins et ne ronronnait pas ; il était vraiment bizarre il ne répondait toujours pas à son nom mais toujours à celui de «Martine».Mais Le corps de Madame Peluche venait d'être retrouvé Personne même l'hôpital ne voulait signaler la raison de sa mort. Comme si elle était morte sinistrement et de façon très étrange... Le 24 décembre la veille de Noël le rapport de la morgue tomba. Madame Peluche était morte ASSASSINEE. Elle avait été retrouvée le 22 Décembre et sur son corps des poils de chat avaient été retrouvés. Simple coïncidence ou Bucéphale a assassiné sa maitresse? Madame Peluche est-elle tout simplement morte de mort naturelle ou Bucéphale y est pour quelque chose... MANOUVRIER Jason 4ème3 Nouvelle fantastique

La forêt hantée Deux jeunes garçons, Tom et Jimmy, se dirigeaient vers la forêt en ce bel après midi de juillet. Tom était un garçon de taille moyenne ; il avait 12 ans et aimait l aventure. Jimmy était son meilleur ami.celui-ci était blond et âgé de 14 ans.le duo avait décidé d'aller jouer dans la forêt pour y construire une cabane. Cette forêt était sombre, sans lumière.un jour, on y avait découvert une grotte.c'est là qu 'ils avaient décidé de construire leur cabane.ils arrivaient donc vers la grotte. Comme ils étaient fatigués, ils décidèrent de faire un somme. A leur réveil, le ciel s'était assombrit de nuages gris et livides. Tom dit à son ami qu'ils devaient absolument rentrer à défaut de se faire tremper de la tête aux pieds.tout à coup, une pierre puis une deuxième dégringola de la paroi intérieur de la grotte.les enfants,pris de peur, se réfugièrent sous un arbre qui se cabra aussitôt (pourtant il n'y avait pas de vent).ils se dirent pour se rassurer que c'était l 'effet de la tempête.derrière eux un arbre se brisa aussi sec.ils entendirent des bruits de galop ; pourtant il n'y avait pas de cheval.le cheval invisible s'arrêta, souffla,assez fort pour que les enfants l'entendent : les enfants se mirent à crier en chœur. Un cri de peur, de désespoir, d'effroi.leurs cœurs battaient à tout rompre.soudain, on aurait dit que le cheval se cabra.il hennit et repartit.tout était calme à présent.les nuages noirs continuaient à s'amonceler Soudain une voix venue du fond de la grotte se fit entendre par un murmure sinistre : «pourquoi vous êtes vous aventuré dans la grotte sacrée?» Nous voulions juste construire une cabane, répondirent les enfants en chœur d'une voix saccadée par la peur. La grotte est sacrée, ceux qui y pénètrent seront maudits pour l'éternité. Les enfants prirent leurs jambes à leur cou pour sortir de la grotte.mais quelques secondes plus tard, un cerf leur barra la route.le cerf était normal,à l'exception de ses 2 yeux rouges et ses sabots rougis par du sang.le cervidé chargea sur le duo tétanisé.les enfants rebroussèrent chemin.un loup sauta alors par dessus la grotte.son hurlement sombre provoqua la pluie, les éclairs et le tonnerre.il sortit ses crocs brillants et saillants comme pour attaquer les enfants.c'est alors que l'esprit parla pour la deuxième fois avec sa voix sinistre qui lui était propre : «que choisissez vous : me servir à jamais comme ces pauvres animaux ou...la MORT? Je vous laisse le choix.» Il partit en laissant place à une bourrasque de vent. Quelques minutes plus tard, les enfants échangèrent des regards interloqués. Le loup et le cerf refermaient leur cercle vicieux.les deux enfants s'écrièrent : «on ne vous servira jamais»ils foncèrent droit vers le cerf.heureusement, le cerf s'écarta au dernier moment. Au lieu de renter chez eux, ils empruntèrent un chemin qu'ils ne connaissaient pas car le cheval invisible les poursuivait. Ils regardèrent derrière eux lorsque le sol se déroba sous leurs pieds.ils tombèrent dans le vide, lentement, lentement, doucement, doucement... «Louis réveille toi c'est 7 heures» En effet je devais aller à l'école pour mes derniers jours avant les vacances. Barnet Louis 4ème 3 Nouvelle fantastique

Dérapage Décembre 1996. Un jeune couple récemment marié rentrait chez lui, en voiture. Le mari, alors au volant, était grand et robuste. Il avait une tête ovale avec des petits yeux verts bien enfoncés dans leurs orbites. Son nez était recourbé et il avait des cheveux bruns. Sa femme, assise à coté de lui, somnolait. Elle avait de longs cheveux blonds qui lui tombaient sur les épaules. Son visage était fin et elle avait des yeux bleus. Elle portait ce jour-là un foulard bleu, blanc et rouge. La neige tombait à gros flocons sur la chaussée verglacée, bordée des deux côtés par des ravins vertigineux. Le conducteur pianotait sur son nouveau téléphone portable dernière technologie, un cadeau de mariage. Le mari, peu concentré sur sa conduite, roulait sur la ligne blanche qui séparait les deux files, à la limite du contre-sens. Il ne vit pas arriver en face de lui le camion qui roulait à vive allure. Un coup de klaxon retentit. La jeune femme, réveillée en sursaut, poussa un cri terrifié. Le conducteur, averti au dernier moment, fit une embardée sur la droite et évita de justesse le camion. La voiture, après avoir chassé sur quelques mètres, s immobilisa. La situation était critique : les roues arrière du véhicule étaient sur la chaussée alors que les roues avant pendaient dans le vide. Après de longues minutes d'attente, le couple se décida à tenter de sortir de la voiture. Mais au moment où ils commencèrent à bouger, un craquement se fit entendre. La voiture tomba dans l abîme. Quelques jours plus tard, le conducteur s'était remis du choc physique et mental qui l'avait frappé. Lui n'avait subi que de minimes blessures mais sa femme avait été tuée sur le coup. Sur volonté du mari, le foulard qu'elle portait lors de l'accident avait été déposé dans le cercueil. Le jeune homme, désormais veuf, était rongé par les remords et par sa culpabilité. «S'il avait été concentré sur la route, se disait-il, il aurait pu éviter la mort de sa femme.» Deux mois étaient passés depuis l accident. Le conducteur veuf, faisant preuve d'une grande force mentale, était désormais prêt à oublier et à refaire sa vie. Il se rendait ce jour-là entretenir la plante qu'il avait déposé la veille sur la tombe de sa femme. Il n'aimait pas ce cimetière. Il était grand et désert de visiteurs. Les tombes étaient dans l'ensemble mal entretenues. La tombe de sa femme était en revanche abondamment fleurie. L'homme étouffa un cri en découvrant sa plante renversée, le pot cassé et les fleurs fanées. En rentrant chez lui, pour réparer l'incident, l'homme voulait prendre une petite somme d'argent dans le coffre qui était dans une cachette dont seuls sa femme et lui connaissaient l existence. Il resta muet d'horreur et de stupéfaction en découvrant le coffre vide, sans aucune trace d effraction. Était-ce possible que l'âme de sa femme revienne et, rancunière, demandant une justice, s'acharne ainsi sur lui? «Impossible, se dit-il, une âme de mort de revient pas ainsi!» Quelques semaines passèrent, sans améliorations pour l homme. Les incidents se multipliaient : ses affaires disparaissaient mystérieusement, un mal de tête lui venait chaque fois qu'il prononçait le nom de sa défunte femme... L'homme devenait paranoïaque et mettait sur la responsabilité de l'âme de la morte tous les malheurs qui lui arrivaient. Ils faisaient aussi de terribles cauchemars sur l accident. Il voyait encore sa femme avec son foulard bleu, blanc et rouge. Il lui allait si bien De plus, il avait des visions et des hallucinations : il voyait sa femme de partout. Son état s'aggrava encore lorsque, persuadé de la présence de sa femme, il commença à lui parler. L'entourage du jeune homme remarqua sa folie et ses proches s'en inquiétèrent. Au bout de quelques temps, il fut interné dans un hôpital spécialisé. Un matin, en se réveillant dans sa chambre d'hôpital, il découvrit un foulard bleu, blanc et rouge. Après l'avoir minutieusement inspecté, il déclara aux médecins : «C'est bien le sien, celui qu'elle portait lors de l accident.» Folie ou réalité? DURAND Mathieu 4ème 3 Nouvelle fantastique

Hésitation Bonjour je me présente je m'appelle Awuna et demain je vais habiter dans une nouvelle maison à cause du métier de ma mère.et vu que je déménage je change de lycée, j'ai très peur d'y aller. Je me suis levée en retard donc j'ai raté mon bus. Ca commence bien! Arrivée en retard, je suis ensuite allée me présenter au principal M.Lukies, il m'a fait visiter le lycée avec ses deux grandes cours qui donnent sur la petite forêt. C'est dans la bibliothèque que j'ai cru entendre un cri étouffé mais comme le principal n'a pas réagi, j'ai pensé que c'était mon imagination... Voilà une semaine que je me sens à peu près bien dans ma classe. Seul un garçon isolé et à la mine déprimante me lance quelques menaces mais je ne l'écoute pas. Mais un soir l'une de ses menaces a été exécutée car je me suis retrouvée enfermée dans la bibliothèque où je révisais... Quelques instants plus tôt quelque chose m'avait attiré vers la fenêtre. J'ai d'abord cru que c'était un professeur trainant dans la cour. Mais en regardant mieux j'ai vu qu'il flottait au dessus du banc. J'ai crié de toutes mes forces et j'ai essayé de sortir mais la porte était bloquée. Alors j'ai cherché une autre sortie. Je me suis dirigée vers le fond de la pièce où se trouvait la réserve des livres anciens. Cette pièce était lugubre et sombre. Entre deux panneaux de bois j'ai aperçu une petite trappe qui donnait vers l'extérieur. Deux semaines après cette mésaventure j'étais assise avec mes camarade de classe lorsque j'ai revu cette forme mi-fantôme, mi-humain je lui ai couru après et je suis arrivée sous le lycée dans une sorte de labyrinthe avec d'étranges signes sur les murs. Je l'ai suivi et je suis arrivée en face d'une créature très terrifiante puis je pense que je me suis évanouie car quand je me suis réveillée j'étais attachée sur une chaise par des cordes. Quelques minutes après mon réveil le jeune homme qui avait une mine déprimante était devant une porte, les yeux pleins de sang en train de discuter avec deux personnes, un homme assez grand et plein d'assurance et une sorte de loup, quand la personne s'est tournée j'ai su que c'était le principal M.Luckies. J'ai réussi à m'évader quand j'ai demandé qu'il desserre la corde et j'ai réussi à saisir quelque chose de coupant dans sa poche et ai coupé mes cordes. Ensuite quand j'ai enfin réussi à sortir j'étais dans la forêt à ce que j'ai pu reconnaître. Par peur j'ai commencé à courir et j'ai trébuché de nombreuses fois sur les racines des arbres mais j'ai trouvé une maison de chasseur, j'ai appelé la police et après on a essayé de retrouvé le principal et le jeune homme mais en vain. Il n'y avait plus aucune trace d'eux... Deux mois après cette terrible histoire nous les avons retrouvés tous les deux, les yeux rouges, morts vers la maison du chasseur. Les inspecteurs pensent et ont quelques preuves que le coupable de toutes ces horreurs (enlèvement d élèves, meurtre, torture...) soit le principal car il se trouvait toujours dans les villes où avaient lieu un meurtre ou un enlèvement. Après cette histoire ma famille et moi somme parties de cette ville. Mais plus tard, nous avons appris que des disparitions continuaient. CHAVOUET Sandy 4ème 3 Nouvelle fantastique

L OCÉAN L'EMPORTA Cela aurait pu être une radieuse journée d'août; mais rien n allait se dérouler comme prévu. La famille Macfangen c'est à dire la mère : Jenn, son fils : Jonathan, en plus de John son meilleur ami. Ils étaient tous les trois en route pour la plage de Californie. Dans la voiture tapait déjà fort le soleil. 35 C parfait pour une petite journée au bord de l'océan ; se dit Jenn. Elle pensait déjà à la petite bronzette qu'elle allait faire en même tant que ses mots croisés de son magazine people. Les rires suraigus de John et Jonathan la firent tomber lourdement de ses douces rêveries. A l'arrière de la voiture; c'était la foire! Ils ouvraient la fenêtre et criaient des âneries à tue tête, dérangeaient au plus haut point les autres automobilistes. Les deux enfants faisaient des bonds spectaculaires! Bien entendu la mère Macfangen se mit à crier; elle était fâchée, mais au fond d'elle était pliée en quatre. Dans les yeux des enfants on pouvait lire une lueur d'espièglerie. Ces deux-là étaient comme deux frères, ils se correspondaient parfaitement. Les J&J comme ont les appelait avaient deux ressemblance, fin plutôt trois: John et Jonathan avaient le même comportement puéril, ils étaient frères de bêtise, toujours la même idée qui se tramait dans leur petite tête. Malgré leurs 7 ans, ils pouvaient tous les deux manger une pizza en moins de deux minutes. Les J&J avaient encore une autre ressemblance: tous deux, deux petits pieds potelés et rondelets avec des orteils minuscules et semblables à des mini saucisses. 15 minutes se sont écoulés, ils étaient maintenant 12H15 et la voiture était arrivée à bon port. Tous les trois avaient maintenant les pieds dans le sable fin et chaud. Une agréable sensation. Les J&J faisaient rire les personnes avec leur lunette en forme d'étoile et leur maillot de bain avec des cœurs et des ours sur un fond jaune pale. Ils n'en avaient que faire de ce que pensaient les gens; cela les faisaient rire c'était le plus important. Belle mentalité pour des jeunes tout de même. La mère installait le repas tandis que les deux amis commençaient déjà à mettre les pieds dans l'eau presque turquoise. Puis on les appela pour manger. En entrée: salade verte avec de la sauce; un petite sandwich au jambon accompagnée en dessert d'une pomme verte. Jenny, John, Jonathan avec leurs pique-niques soigneusement préparé. Avec le bruit de leur mastications, ils arrivaient à chaque fois à créer cette atmosphère: chaleureuse; joyeuse et familiale. Étendus sur le bord de mer regardaient le somptueux paysage qui s'offraient à eux: à leur gauche d'immenses rochers, en face la mer avec aucun nuage en vue et à leur droite le marchand de «donnuts» et l'interminable plage. Quelques minutes plus tard Après s'être mis de la crème solaire sur ordre de la maman, John et Jonathan partirent jouer sur les rochers. Et là tout alla très vite, Jonathan Macfangen fut le 1 er à sauter, il s'élança tout heureux de plonger du haut du rocher; sa mère avait pris une photo de son fils en plein mouvement. Le pauvre enfant atterrit en crash dans l'eau profonde. Sa mère et son meilleur ami virent la tragédie: quelques secondes passèrent et les deux personnes firent une mine déconfite; Jonathan n'était pas remonté à la surface. L'Océan Pacifique avait emporté le petit cœur avec lui; il avait sombré dans l'incontournable eau. La photo qu'avait prise la mère, elle ne le savait pas encore, mais ce fut les derniers instants vivants de son fils. BERISHA Vese 4ème 3 Nouvelle réaliste

Un mariage inoubliable Je m'appelle Johanna Dumas et j'ai deux sœurs, Mélanie 26 ans et Emma 20 ans et un frère, Nathan 17 ans. A l'époque j'avais 14 ans, j'étais en 3ème et j'habitais avec mon père Mike Dumas, avec ma mère Sarah Dumas et avec mon frère. Mélanie allait se marier dans quatre jours le 16 avril avec Kevin Jennckins. Pour ne pas vous mentir Kevin était très mignon, c'était un brun aux yeux bleus profonds et il était gentil, serviable et très drôle. Mes parents l'appréciaient beaucoup. Ils voulaient que ce mariage soit parfait. Ma mère avait tout préparé. Je me sentais à part mais j'acceptais cette situation car pour mon mariage je souhaitais que les gens s'impliquent autant. Et puis ça ne dure pas très longtemps un mariage. Plus les jours passaient plus on était excités. Nous voilà déjà à la veille de la cérémonie. Toutes les décorations dans la salle des fêtes étaient prêtes. Nous avons attendu ce jour avec impatience. Le matin du mariage tout le monde était agité et stressé. Je me dépêchais un peu pour me maquiller et pour m'habiller parce que tout le monde était déjà presque prêt. Mélanie enfilait sa splendide robe. Elle était vraiment magnifique. J'étais allé ensuite faire un tour pour voir où en étaient les garçons. Ils étaient eux aussi tous beaux! Quelques heures plus tard Nous voilà tous dans l'église. Mes petites cousines étaient les témoins. Mélanie était à gauche de Kevin et en face du prêtre. Puis le prêtre se mit à lire plusieurs versets religieux que les mariés se devaient de respecter. Ensuite il dit : -Monsieur Jennckins consentez-vous à prendre pour épouse mademoiselle Dumas? -Mademoiselle Dumas consentez-vous à prendre pour époux monsieur Jennckins? Les deux avaient répondu OUI! Puis ils ont signé le livret. On s'était tous levés puis on avait applaudi. On était sorti pour aller dans la salle des fêtes pour le vin d'honneur et le repas. En entrée on avait mangé des petits toasts, en plat de résistance un chapon accompagné d'un gratin. J'avais vu le gâteau arriver, il était immense et très beau. Les cuisiniers avaient posé le gâteau sur une table. Quand les mariés s'approchèrent pour le couper, le gâteau se mit à bouger, à vaciller et à s'ouvrir. Il essayait d'engloutir Mélanie. Il l'a tirait et elle essayait de résister et criait. Nous, on était sous le choc, on ne comprenait rien : c'était si étonnant et si étrange! Le gâteau engloutit ma sœur et disparut. Je hurlai et je voulus prendre mes jambes à mon cou. Mais par terre il y avait des morceaux de gâteau, je décidai donc de suivre les traces pour retrouver ma sœur. J'étais arrivée dans une salle. J'avais peur! Mais quand j'étais entré dans cette salle il y avait que ma sœur qui, pour s'en sortir, avait mangé le gâteau. J'étais tellement contente de retrouver Mélanie! Mais quelques jours plus tard Mélanie était hantée par ce gâteau car elle n'était plus du tout la même TRUC Lio 4ème 3 Nouvelle fantastique

Des Départs imprévisibles Cher journal (Lundi 15 novembre 2009) Je m'appelle Marie DUPOND et j'habite à Thouars dans les deux-sèvres (79). J'ai huit ans ce jour même. Ma passion, c'est l'équitation, Ma grand-mère, Georgette, m'a offert un cheval pour mon anniversaire. Il s'appelle Flamme et sa robe est alezane. J'aime beaucoup Flamme et ma grand-mère. Mes parents, ils les aiment moins. Je ne sais pas pourquoi, d'ailleurs, j'ignore beaucoup de choses sur eux. Pourquoi n'aiment-il pas que j'aille voir Mamie. Pourquoi ne voulaient-ils pas que je fasse de l équitation (c'est ma grand-mère qui les a suppliés), pourquoi ne viennent-ils jamais me voir avec Flamme et ils me forcent à manger cette viande rouge bizarre. Cher journal (Mardi 16 novembre 2009) Hier, c'était super! J'ai sauté un petit peu à l'obstacle avec Flamme et après, nous sommes partis en balade. A la fin, je lui ai donné plusieurs carottes, il était tout content. Lorsque j'en ai parlé à Papa et Maman, au dîner, ils n'ont pas eu l'air de m'écouter. Aucune réaction! Sauf quand je leur ai dit : «Karine (ma monitrice d'équitation) m'a félicité! Elle m'a dit que je faisais de gros progrès!» Là, Papa a froncé les sourcils et m'a dit de manger ma viande. Encore cette drôle de viande rouge que je déteste. Cher journal (Mercredi 17 novembre 2009) Mamie Georgette est tombée malade. Elle a été transportée à l'hôpital. Là-bas, c'est tout blanc et ça sent bizarre...et il ne faut surtout pas faire de bruit. Je suis rentrée dans une pièce et ma grand-mère y était. Elle m'a demandé si j'allais bien, si Flamme aussi et si je faisais des progrès. Je lui ai tout raconté: l'obstacle, la balade et même comme mon cheval était content après les pommes que je lui avais données. Elle me fit un sourire et me dit que c'était parfait. Puis tout d'un coup, elle m'a serré très fort la main. Elle était toute blanche, très blanche. Sa main est devenue glacée. Elle souriait plus. La machine à côté d'elle a fait un long bruit strident. Les médecins ont accouru. Ils nous ont demandés de sortir et je ne l'ai plus jamais revu. Cher journal (Jeudi 18 novembre 2009) Mamie Georgette est décédée. Maman n'a pas pleuré, Papa non plus. Moi, je ne suis pas allée à l'école. Maintenant, je vais chez un monsieur, un psychologue. Je ne comprends pas ce qu'il dit à mes parents. Tout à l'heure en rentrant à la maison, je faisais semblant d'aller dans ma chambre, mais j'étais cachée dans l'escalier, quand soudain, j'entendis Maman qui téléphonait à Béatrice, ma nounou «Béatrice, nous irons aux abattoirs hippophagiques demain vers 15h00, tu pourras nous garder Marie?». Je supposais que Béatrice avait dit «oui». Mais c'est quoi des abattoirs hippophagiques? Cher journal (Vendredi 19 novembre 2009) J'ai passé toute l'après-midi avec ma nounou et mes parents sont rentrés vers 20h00. Cher journal (Samedi 20 novembre 2009)

Aujourd'hui, Maman et Papa m'ont accompagnés au centre équestre. C'était la première fois. Béatrice et Karine pleuraient. Je leur demandais pourquoi, mais pour seule réponse, Karine me dit d'aller dire au revoir à Flamme. Je ne comprenais pas pourquoi mais j'y suis allée quand même. Là-bas, dans son box, je lui dis: «Ce n'est pas un adieu, mais juste un au revoir!». Je lui ai donné toutes mes carottes et même celles du club, Karine me l'avait permis. Elle ma dit de monter Cheyenne. Je l'aime bien, mais ce n'est pas Flamme. Soudain, un gros van est arrivé en klaxonnant. Cheyenne est très craintive et elle s'est cabrée. Du coup, je suis tombée. Mais je n'ai pas eu mal tellement j'étais intriguée par ce van. Oubliant les autres, je suis sortie du manège. Le chauffeur a appelé mes parents: «Y sont où mes sous?!»mes parents sont allés chercher Flamme. Arrivé devant le van, il a rué et s'est cabré. Là, le chauffeur a hurlé de rire en disant : «le plus marrant, c'est de les torturer!», il a pris un bâton et a frappé les membres de Flamme. J'ai hurlé. On a essayé de me retenir, je me suis débattue. Flamme m'a jeté un dernier regard avant de disparaître dans le camion. Tout le monde pleurait (comme par hasard pas mes parents), moi la première. Je compris l'expression «des abattoirs hippophagiques». Je ne revis plus jamais Flamme. Lucie AUGE 4ème 3 Nouvelle réaliste

Vacances étranges J'écarquillais les yeux devant ce paysage magnifique. Le bonheur, nous l'avions trouvé toutes les trois. Jessy et Amandine étaient mes deux meilleures amies. Plus jeunes nous nous étions fait la promesse de partir en voyage lors de nos dix-huit ans et toutes les trois nous l'avions tenue. Tour à tour, je les regardais, elles étaient devenues de belles jeunes femmes. Assises sur le doux sable blanc avec ses merveilleux palmiers, nous étions au paradis. Je faisais des études de photographie, et, cette mer bleue lagon qui contrastait avec l'écume était époustouflante. Cela aurait fait une belle photo, mais je restais là ébahie. Jessy criait de joie et faisait des pirouettes dans le sable. Ses longs cheveux châtains balayaient le sable et son sourire était toujours aussi éclatant, elle avait gardé ses fossettes. Quant à Amandine elle avait conservé son blond des blés et ses yeux bleus azurs. Petite, j'adorais planter mon regard dans le sien, c'était comme si je plongeais dans une piscine. Notre première semaine de vacances avait été comme des retrouvailles magiques. Cette nuit là, nous étions retournées à «la plage de sable blanc» pour voir le coucher se soleil. Je n'en avais jamais vu de tel! Plus la nuit tombait, plus mon inquiétude grandissait. Juste une torche nous éclairait. J'eus la mauvaise impression qu'une personne nous observait et je me retournais à plusieurs reprises mais je n apercevais rien. Un vent doux et chaud se mit à souffler et à faire frémir les feuilles des palmiers. Une atmosphère inquiétante s'installait. Soudain, un caillou jeté de derrière cassa notre peu de lumière et ce fut l'obscurité totale. Brusquement, autour de nous, un cercle de feu prit vie et le vent claquait sur nos joues. Jessy n'avait peur de rien mais eut quand même un air grave. Amandine et moi étions affolées. Le sol sous nos pieds se mit à trembler et le sable qui était à l'intérieur du cercle disparut. Toutes les trois nous nous prenions la main tandis qu en dessous de nous, une plaque de terre nous soutenait. Hormis, la masse de terre qui nous supportaient? À côté de nous des nuages d'un blanc éclatant s'étaient dessinés. La plate forme s'ouvrit en deux et mes amies et moi nous tombâmes dans ce trou nuageux. Notre chute fut amortie par des arbres trampolines. Amandine vit que le trou mystérieux se refermait. Je me levai et vis devant moi, un énorme papillon noir et velu. Avec ses yeux globuleux, il prononça : «Bienvenue dans le tableau ensorcelé du magicien Frigada! Vous êtes à présent des éléments du tableau. Si vous plait, humaines, aidez-nous a conjurez le sort et les forces du mal. De toute façon, si vous échouez la noirceur vous gagnera. Combattez le terrible magicien Fragada». Nous étions abasourdies, l'ignoble créature s'en alla en voletant dans le ciel. Mes amies et moi, nous étions donc tombées par hasard dans un tableau ensorcelé? C'était absolument impensable, pourtant il fallut se rendre à l'évidence. Ce tableau, plutôt ce monde parallèle était magique. Dans ce monde le ciel était un arc-en-ciel constant et l'herbe était sucrée et vert pomme. Une rivière de chocolat fondu coulait... Nous étions émerveillées mais pleines de craintes car ce monde merveilleux nous cachait surement des surprises et il nous tenait prisonnières du monde extérieur JACOB Anais 4ème3 Nouvelle fantastique

Le Leprechaun C'était une journée de grand soleil, j'avais école du matin jusqu'à l'après midi. Huit heurs après, j'étais à la maison pour préparer mes affaires, et oui, le lendemain je partais pour le camp des scouts avec mon ami Jean-Charles. Je pris mon beau costume de scout et tous mes sous vêtements. J'étais tellement excité que j'avais oublié de me laver les dents. Je me couchai comme d'habitude à 10 h 25. Le lendemain, j'étais parti, avec Jean-Charles et ma mère pour le camp des scouts. Dans la voiture de ma mère, on chantait des chants de scout. Une fois arrivés au camp, on s'installait avec Jean-Charles dans une tente verte. On avait une journée pour se reposer du voyage qui était très long. Le lendemain, le commandant des scouts nous proposa une balade en forêt pour se mettre en jambe. On avait tous un gros sac à dos qui pesait une tonne. Jean-Charles était déjà fatigué au bout du 13 km alors que moi je me sentais en pleine forme comme tout le monde. Jean-Charles était à 20 m derrière nous, donc moi, avec mon esprit amical, je décidai de le rejoindre. Mais au bout de quelques kilomètres, on avait perdu le groupe de vue. Une fois arrivés à l'embouchure principale, on ne savait pas s'il fallait prendre à droite ou à gauche. Avec Jean-Charles, on a décidé de prendre à droite, mais malheureusement il fallait prendre a gauche. -Et voilà Jean-Charles, on est perdu!!! -Mais non, on a juste à faire demi-tour et puis c'est tout. Et nous voilà repartis sur nos pas. Une demi-heure plus tard, on n'avait pas encore trouvé notre chemin. On savait bien que les autres scouts nous recherchaient, mais on n'avait aucun moyen de communiquer avec eux. La forêt était bien calme, le soleil se fit cacher par d'horribles nuages tout noirs. L'air était glacial et humide. Tout à coup, un buisson, au loin, se mit à bouger. Avec Jean-Charles, on se demandait ce qui se passait derrière ce buisson. Soudain, une créature verte et rousse sortit du buisson et se tenait, toute courbe, devant nous. Avec Jean-Charles on s'est mis à courir, courir, courir et de plus en plus vite. On en a même oublié qu'on était fatigué. Et là, Jean-Charles me dit: -STOP!!! Tous les deux, on s'arrêtait au beau milieu de la foret. L'être paranormal nous rattrapait et nous dit : -Bonjour je suis un leprechaun, et je m'appelle Rudolf, et je sais comment rentrer au camp des scouts. Venez, je vous y amène. En une heure, on se retrouvait au camp, mais, le leprechaun nous dit qu'il fallait ignorer sa connaissance. Tout deux, nous avons accepté ce marché avec fierté. MURI Louis 4eme3 Nouvelle fantastique