(Brunner and Ostfeld, 2008.) 1

Documents pareils
Tuberculose bovine. Situation actuelle

Protéger. son animal. la gamme FRONTLINE. grâce à la gamme. Contre les puces et les tiques. Efficace plusieurs semaines (1) Résistant à la pluie,

Les animaux vertébrés sont-ils réservoirs de rickettsies?

Parasites externes du chat et du chien

Qu est-ce que la peste?

ÉVALUATION DU TYPE DE DOMMAGE CAUSÉ PAR LA PUNAISE PENTATOMIDE VERTE, ACROSTERNUM HILARE (SAY) SELON LE DÉVELOPPEMENT DES FRUITS

LUTTE ANTI-VECTORIELLE EN ETABLISSEMENT DE SANTE

[Sondage France Lyme] Votre vécu de la maladie de Lyme

Les animaux en EHPAD : règles d hygiène

Diagnostic des Hépatites virales B et C. P. Trimoulet Laboratoire de Virologie, CHU de Bordeaux

INFORMATIONS pour le médecin qui contrôle et complète le formulaire

Arthralgies persistantes après une infection à chikungunya: évolution après plus d un an chez 88 patients adultes

4ème année. Les ectoparasites

Transmission des maladies infectieuses. «maladies transmissibles»

Infestation par Dipylidium caninum,

Les parasites externes du chien

Vaccination des voyageurs dont la sérologie VIH est positive.

Punaise de lits. Nuisance émergente. Cimex lectularius. Pascal DELAUNAY. CHU de Nice. Parasitologie-Mycologie. Pascal DELAUNAY

2.0 Interprétation des cotes d évaluation des risques relatifs aux produits

Chapitre III Le phénotype immunitaire au cours de la vie

Les conséquences pathologiques de la maladie de Lyme

Vaccins du futur Atelier «Croisière dans l archipel des nouveaux vaccins»

Cartographie du risque entomologique à haute résolution spatio-temporelle à l'aide de l'imagerie satellitaire

HEPATITES VIRALES 22/09/09. Infectieux. Mme Daumas

FIPROTEC, PIPETTES CONTRE PUCES ET TIQUES :

Résultats du monitoring de la grippe aviaire au cours de l année 2013

SURVEILLANCE DES SALARIES MANIPULANT DES DENREES ALIMENTAIRES

PREVENTION ASV. Partie réalisée par Aurélys ANTOINE. Le 09/05/2015

BILAN DE LA CAMPAGNE 2014

Marie Elisabeth Gengler Riphh Jeudi 9 avril Blaise la punaise et ses amis sont nos amis!

Direction des risques biologiques, environnementaux et occupationnels Institut national de santé publique du Québec

Service d ambulance. Normes. de soins aux patients. et de transport

Bijsluiter FR versie Collier Propoxur Halsband B. NOTICE 1/5

Programme international de formation

ENTENTE INTERDEPARTEMENTALE

Hépatite C une maladie silencieuse..

Les vers de nos compagnons

Apport de la biologie moléculaire au diagnostic des parasitoses

LES MALADIES DU GIBIER

Rendre les résultats d un test VIH, communiquer les messages pour refaire le test et fournir un conseil à l adulte

Vaccinations - Rédaction Dr BOUTON

CONTROVERSE : IDR OU QUANTIFERON LORS D'UN CONTAGE EN EHPAD?

Vaccinations pour les professionnels : actualités

A la découverte du Traitement. des signaux audio METISS. Inria Rennes - Bretagne Atlantique

Document de synthèse : Hépatite B et hépatite C. Sommaire :

Résultats du monitoring de la grippe aviaire au cours de l année 2014

MINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES DIRECTION GENERALE DE LA SANTE- DDASS DE SEINE MARITIME

Vivre en santé après le traitement pour un cancer pédiatrique

DEFINITION CLASSIFICATION

Interprétation de la sérologie TPHA/VDRL JRI 2012

Les maladies transmises par les animaux

Puceron rose et cécidomyie cidomyie du pommier: cycle de vie et moyens de lutte

La lutte contre la tuberculose est régie par l arrêté royal du 17 octobre 2002.

Savez-vous ce qu'est exactement un vaccin à part un produit qu'on injecte et qui protège contre une maladie?

Effets néfastes de l infestation par les puces

Frais de scolarité et de subsistance des étudiants à plein temps dans les universités et collèges du Canada qui confèrent des grades

Bonnes vacances! Je voyage avec mon chien ou mon chat

La reconnaissez- vous?

Les parasites externes

MISE À JOUR SUR L ÉVOLUTION DE LA SITUATION CONCERNANT

formations professionnelles fin 2014 / début 2015 hygiène alimentaire en restauration collective audit, conseil et formation professionnelle

Les Maladies Tropicales, la Société de Pathologie Exotique. et l Institut Pasteur

Séminaire du Pôle Santé

Prévenir... par la vaccination

Chasse sportive au Québec Saisons Calendrier préliminaire des périodes de chasse

Les méthodes de luttes : De la protection «systématique» à la Protection Intégrée (P.B.I.)

Je voyage avec mon chien ou mon chat. Conseils pratiques sur le site spécifique de l OVF

SAVAIS-TU QUE DANS MA COUR D ÉCOLE...

Annexe A Exigences par province ou territoire Agents et courtiers d assurances I.A.R.D.

Q & R: De nouvelles règles concernant les déplacements des animaux de compagnie et leur passeport

TEST DE DÉTECTION DE LA PRODUCTION D INTERFÉRON γ POUR LE DIAGNOSTIC DES INFECTIONS TUBERCULEUSES

Il est bien établi que le réseau d eau hospitalier peut

Les Infections Associées aux Soins

SEMINAIRE «CLIMAT ET SANTE» En partenariat avec le CRVOI

PEDICULOSES PARASITOSES. Hélène DALMAS

Résumé du suivi phytosanitaire du canola au Centre-du-Québec de 2009 à 2011

CROPSAV POITOU-CHARENTES. Section spécialisée domaine vétérinaire Tuberculose bovine

Marie-Thérèse Lussier MD, BSc, MSc, FCMFC Claude Richard PhD, MA Justin Gagnon, MA Jean François Payotte, MSc

UN VEAU PAR VACHE ET PAR AN

Projet de grossesse : informations, messages de prévention, examens à proposer

Mise en place de référents grippe au sein d un centre hospitalier

INCIDENCE DU COMMERCE EXTÉRIEUR SUR LE COMMERCE INTÉRIEUR : NOUVELLE ANALYSE DE LA COURBE EN «L» NOUVELLE ANALYSE DE LA COURBE EN «L»

Vue d ensemble : Office of Cellular, Tissue and Gene Therapies

A C T I V Méningites à pneumocoque de l Enfant en 2007

La gale d été arrive à grands pas que faire?

MICROBIOLOGIE. 1. Strep A et Urine Slide. 2. Coloration de Gram 3. Virologie (HCV, HBV, HIV)

Optimiser le dépistage et le diagnostic de l infection par le virus de l immunodéficience humaine

Voyager Bien informé!

Vaccination contre la grippe saisonnière

MÉDICAMENTS VÉTÉRINAIRES COMPTE RENDU PUBLIC DE LA COMMISSION NATIONALE DES MÉDICAMENTS VÉTÉRINAIRES. Réunion n 8 du 14 Février 2012.

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

Pandémie : pas de fermetures de classes Évaluation de la situation au 13 novembre 2009

Des Hôtes peu sympathiques!!!

Intrants médicamenteux en agriculture et en santé : les écosystèmes microbiens sont-ils un problème ou une solution?

1 er MASTER CONCEPT «UN MONDE UNE SANTE»

COLLOQUE ARY BORDES. Investir dans les ressources humaines pour reconstruire un système de santé performant. Bilkis Vissandjée, PhD 24 mars 2011

TITRE : On est tous séropositif!

Transcription:

(Brunner and Ostfeld, 2008.) 1

2 Mise à jour de l établissement de la tique Ixodes scapularis et de la maladie de Lyme Catherine Bouchard, DMV Candidate au PhD, GREZOSP, UdeM 19 avril, 2011

Plan de la présentation 1. Importance des maladies vectorielles en santé publique au Canada 2. Rappel - Maladie de Lyme 3. Rappel - Programmes de surveillance au Canada 4. Approche en médecine vétérinaire 5. Approche en médecine humaine 6. Ce qui devrait être su par les professionnels de la santé 3

1. Importance des maladies vectorielles en santé publique au Canada. 4

Maladies vectorielles Environnement Hôte Vecteur Nidus* de la transmission du pathogène. Pathogène (Reisen, 2010.) 5

Contexte - changements anthropogéniques: évolution de l importance des maladies vectorielles Évolution de l importance en santé publique: (Reisen, 2010.) 6

Maladies vectorielles - Canada Pression zoonotique mondiale: (Jones et al., 2008) Zoonoses: 60% des maladies infectieuses émergentes Maladies vectorielles: 23% des maladies infectieuses émergentes Maladies vectorielles au Canada? Maladies vectorielles d intérêts Babésiose, Anaplasmose Encéphalites arbovirales (VNO, EEE, ESL, La Crosse) Tularémie Maladie de Lyme Paludisme (Malaria) et dengue (internationale cycles locaux) Bartonellose et peste (puce) (Giguère et Gosselin, 2006) «Un environnement en constante évolution modifie l exposition et les risques» (Gérin et al. 2003) 7

Importance - maladies vectorielles Importance définit par: Fréquence (incidence/prévalence) Gravité de la maladie chez l homme Potentiel épidémique et/ou endémique Potentiel d expansion géographique Nature et grandeur des populations-cibles Impact socio-économique et sanitaire 8

2. Maladie de Lyme 9

Maladie de Lyme Maladie de Lyme: bactérie, complexe Borrelia Burgdorferi sensu lato Amérique du Nord (Mid-Ouest et Nord-Est): Ixodes scapularis est le vecteur de B.burgdorferi sensu stricto (B. burgdorferi) Réservoirs de la bactérie: Micromammifères, oiseaux Réservoir le plus commun (Amérique du Nord, Nord-Est): Souris à pattes blanches (Peromyscus leucopus) Hôtes de la tique: Micromammifères, chevreuils, oiseaux, reptiles, moufettes, ratons laveurs, coyotes, hommes ou femmes, etc. 10

Cycle de vie I. scapularis (2 ans 3 repas) 11

Transmission de B. burgdorferi Pas de transmission verticale (adultes œufs) Larves en quête sont non infectées Adultes se nourrissent surtout sur les cerfs Adultes en quête infectées adultes engorgées non infectées Ponte d œufs au printemps Transport/expansion géographique 12

Cycle de transmission B. burgdorferi (rongeurs) NQ i Transmission d une NQ i à un hôte réservoir NE i Survie de l hôte infecté et persistence de l infectivité LQ ni Transmission d un hôte infecté à une LQ ni LE i *inspiré (Tsao, 2009) 13

Cycle de transmission B. burgdorferi (rongeurs) NQ i Co-feeding LQ ni et NQ ni NE i Transmission d une NQ i à un hôte réservoir Survie de l hôte infecté et persistence de l infectivité LQ ni Transmission d un hôte infecté à une LQ ni LE i et NE i ***Risque = NQ i et AQ i *** LE i inspiré (Tsao, 2009) 14

Saisonnalité de la tique I. scapularis : impact sur le risque de transmission de B. burgdorferi Larvae Nymphes Adultes Activité: Quête d hôte Hiver Printemps Été Automne Hiver Printemps Été Automne Hiver *inspiré (Kurtenbach et al, 2006) 15

Saisonnalité de la tique I. scapularis : impact sur le risque de transmission de B. burgdorferi Larvae Nymphes Adultes Activité: Quête d hôte Cohorte de tiques Hiver Printemps Été Automne Hiver Printemps Été Automne Hiver Œufs Larves Nymphes Adultes *inspiré (Kurtenbach et al, 2006) 16

Saisonnalité de la tique I. scapularis : impact sur le risque de transmission de B. burgdorferi Larvae Nymphes Adultes Activité: Quête d hôte Cohorte de tiques Hiver Printemps Été Automne Hiver Printemps Été Automne Hiver Œufs Larves Nymphes Adultes *inspiré (Kurtenbach et al, 2006) 17

Importance de la Maladie de Lyme Fréquence (incidence/prévalence) Gravité de la maladie chez l homme Potentiel épidémique et/ou endémique Potentiel d expansion géographique Nature et grandeur des populations-cibles Impact socio-économique et sanitaire 18

3. Surveillance de la maladie de Lyme au Canada 19

Surveillance passive: Québec Données de la surveillance passive au Québec: tiques I. scapularis 1800 1600 Number of I. scapularis submitted 1400 1200 1000 800 600 400 200 Number of ticks submitted Number of participating clinics 0 1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008 Year (Trudel L, LSPQ, non-publiée) 20

Surveillance passive : Canada Table 1: Numbers, stages, and sources of ticks submitted from 2004 to 2008 Province MB NB NF NS ON PEI QC Total All ticks 338 388 45 1462 3679 244 4080 10236 Stage (n= 10236) Adults 253 362 45 1272 3305 244 3827 8775 Nymphs 6 10 0 39 88 0 37 167 Larvae 0 0 0 0 1 0 2 3 Various 79 16 0 151 288 0 21 119 Host (n=10236) Dogs 259 231 28 898 1942 169 2635 6162 Cats 34 47 10 254 321 61 1091 1818 Humans 25 107 7 287 1229 13 345 2013 Other + unknown sources 20 3 0 23 187 1 9 243 Stage of engorgement (n=9571) Unfed 47 43 3 182 856 5 267 1403 Partially-engorged 191 296 37 923 2327 200 3318 7292 Fully-engorged 22 28 5 59 134 39 345 633 Various 63 8 0 145 265 0 125 606 Année (n=10236) 2004 6 28 15 36 16 28 391 520 2005 32 36 3 210 18 22 396 717 2006 26 73 10 327 545 65 575 1621 2007 51 70 9 288 1435 57 867 2777 2008 223 181 8 601 1665 72 1851 4601 Submissions of multiple ticks Number of multiple 20 9 1 93 213 1 116 453 submissions Range of ticks per submissions 1-47 1-8 1-2 1-61 1-25 1-2 1-8 1-61 MB: Manitoba; NB: New Brunswick; NS: Nova Scotia; On: Ontario; PEI: Prince-Edward Island; QC: Quebec. Données LNM, ASPC. 21

Surveillance passive: Distribution au Canada Distribution des tiques I. scapularis soumises à l ASPC (LNM) par le public Transport par des oiseaux migrateurs (Ogden et al. 2006; Ogden et al. 2008)

Surveillance active au Sud-Ouest du Québec, 2007-2008: occurrence de la tique I. scapularis et de l agent B. burgdorferi 23

Surveillance active au Sud-Ouest du Québec, 2010 : occurrence de la tique I. scapularis et de l agent B. burgdorferi

Surveillance active au Sud-Ouest du Québec, 2007-2008-2010 : occurrence de la tique I. scapularis et de l agent B. burgdorferi 25

Surveillance active au Québec - 2011 26

4. Approche en médecine vétérinaire Anamnèse Signes cliniques Sérologie (et, si possible, analyse de la tique) Traitement et prévention 27

Diagnostic : Évaluation des symptômes cliniques Chiens et chats: Tableau varié et non spécifique (2-5 mois après la piqûre infectante) Anorexie Hyperthermie Boîterie = signe majeure (50-90%) Fatigue Lymphadénite Vaches: Boiterie et arthrite Animaux sauvages: Effet inconnu/asymptomatique 28

Diagnostic : confirmation à la sérologie Détection d anticorps Le test SNAP 3Dx /test SNAP 4Dx Elisa, : Se (90-100%), Sp (98-100%) Détection de l antigène C6 (protéine de surface) Le test C6 Quant Pas de réaction croisée (autres spirochètes, vaccin) Contrôle de l efficacité du traitement 29

Traitement et prévention Traitement chiens/chats? ATB si Titre + et signes cliniques présent Vaccin Cibler la clientèle : lieux d activités, voyages, etc. Efficacité du vaccin? LymeVax et Recombitek 30

5. Approche en médecine humaine Anamnèse Signes cliniques Sérologie (et, si possible, analyse de la tique) Traitement et prévention 31

Diagnostic : Évaluation des symptômes cliniques Chez l homme Asymptomatique dans 10% des cas Phase aigue localisée Signe caractéristique: érythème migratoire (3-30 jours après la piqûre et persiste jusqu à 8 semaines (> 5 cm de diamètre) 70% Phase précoce disséminée(jours à mois après la piqûre) Phase tardive persistante (> 8 semaines) Chronicité des symptômes

Diagnostic : confirmation à la sérologie 2 étapes: 1. Test de dépistage: test immunoenzymatique ELISA 1. Test de confirmation: Western Blot 33

CBC News Lyme disease tests wrong for 24 Canadians Posted: Feb 24, 2011 5:56 PM ET 25 février, 2011 Énoncé ASPC «Quand une personne montre des symptômes de la maladie de Lyme et qu elle a pu être exposée à des tiques qui peuvent en être porteuses, il est recommandé selon les directives que les médecins procèdent à un traitement pour la maladie de Lyme même si celle-ci n a pas été confirmée au moyen de tests effectués en laboratoire.» http://www.phac-aspc.gc.ca/id-mi/lyme-stat-fra.php 34

6. Ce qui devrait être su «Les tiques ne tombent pas des arbres!» -C. Bouchard 35

Connaissances pratiques Expansion géographique des tiques vectrices Connaître où sont les populations de tiques endémiques Identification d une tique : larves, nymphes et adultes Saisonnalité NQ i (Printemps: Mai-Juin) Saisonnalité AQ i (Automne: Septembre-Octobre) Risque Durée de la piqûre (>24h) Retrait d une tique 36

Prévention/Éducation de la maladie de Lyme Surveillance passive et active ciblée Éducation/sensibilisation ciblées Mise à jour: Professionnels de la santé Limites du diagnostic Choix de traité ou non Public 37

Doctorat Éco-épidémiologie de la maladie de Lyme dans le Sud-Ouest du Québec: étude des facteurs environnementaux associés à son établissement 1. Étude de l association tique-hôte et de la saisonnalité/synchronicité des tiques I. scapularis collectées sur les hôtes. 1. A study of associations between Ixodes scapularis ticks and small mammal hosts in a newly-endemic zone in southeastern Canada: implications for Borrelia burgdorferi transmission (Ticks and tick-borne diseases journal) 2. Étude des associations entre présence/absence du vecteur I. scapularis et facteurs environnementaux. 3. Étude des associations entre présence/absence de l agent B. burgdorferi et facteurs environnementaux. 38

MERCI Équipe Nicholas Ogden et Denise Bélanger Comité-conseil: F. Milord, A. Villeneuve Cartographes: Y. Pelcat, L. St-Onge, S. Brazeau Équipe-terrain: S. Nguon, A.-P. Gagnon, S. Fournier, A. Langlois et I. St-Amour Laboratoires: R. Lindsay et L. Trudel Collègues: C. Aenishaenslin, C. Ferrouillet, P. Leighton et J. Konan Koffi Financement: ASPC, INSPQ 39