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Transcription:

Chapitre 1

Expositions Nomades ULB: Inforsciences http://www.ulb.ac.be/inforsciences/index.html Informations pratiques: Inforsciences 02 650 50 24 inforsciences@ulb.ac.be Période d'exposition: novembre 2007, de janvier à avril 2008 Une participation financière sera demandée à l'école.

1.1 Atmosphère

Evolution verticale

Troposphère La troposphère est la couche atmosphérique la plus proche du sol terrestre. Son épaisseur est variable: 7 kilomètres de hauteur au-dessus des pôles, 18 kilomètres au-dessus de l'équateur. C'est dans cette couche qu'on retrouve la plus grande partie des phénomènes météorologiques. Au fur et à mesure qu'on s'élève dans la troposphère la température décroît de façon régulière d'environ 6 degrés Celsius tous les 1000 mètres pour atteindre -56 C à la tropopause (zone séparant la troposphère de la stratosphère) à la verticale des pôles et -80 C à la verticale de l équateur. Stratosphère C est une couche calme et très stable située en moyenne entre 10 et 50 km d altitude. La température s y stabilise puis y augente avec l altitude d environ -56 C à la base à 0 C au sommet, la stratopause. La stratopause sépare la stratosphère de la mésosphère. La stratosphère contient l ozonosphère.

Mésosphère La mésosphère est au-dessus de la stratosphère. Dans cette couche, la température recommence à décroître avec l'altitude pour atteindre -90 C à son sommet 90 km, appelé mésopause. Thermosphère Elle s étend de la mésopause à environ 500 km d altitude. Dans cette couche, la température augmente fortement avec l'altitude. Elle contient l essentiel de l ionosphère, couche complexe fortement ionisée par les rayonnements solaire et cosmique, les UV et les rayons X. C est la région où près des pôles se forment les aurores boréales et australes. Exosphère Cette couche réalise la transition entre l atmosphère et l espace libre. Sa limite inférieure est appelée exobase. Les molécules d air y deviennent indépendantes les unes des autres et la notion de température perd sa signification intuitive.

Variation de la température et de la pression

Variation de la pression Rappel: pression est la force par unité de surface (Newton par mètre carré N/m 2 = kg /ms 2 = Pa = Pascal) 1 hecto pascal = 1 hpa = 100 Pa = 1 millibar = 1 mb et 1 mmhg = 1,33 hpa En moyenne la pression décroît exponentiellement avec l altitude

Pourquoi? A la différence de l eau, l air est compressible. Une colonne d air est comme une colonne de coussins très légers. Vous pouvez avoir dix coussins dans la première couche et un seul dans la 8 ème même si chaque coussin a le même poids!

En équation! Rappel: Masse et Poids! La masse est directement reliée à la quantité de matière dans un objet. La masse est une propriété fondamentale de l objet. Le poids est la force que subit un objet placé dans le champ de gravitationnel de la Terre ou de la planète de votre choix. g = 9,81 m s 2. Revenons à la pression atmosphérique et prenons un volume élémentaire dans la colonne d air

La pression atmosphérique exerce une force vers le haut et vers le bas surface donc or masse volumique et donc constante gravitationnelle

Que vaut la masse volumique volume or masse molaire et nombre de moles donc et finalement

Masse molaire de l air? Estimation rapide 20% O 2 et 80% N 2 M= 0.0288 kg/mol Nous avons donc établi une relation qui décrit de quelle quantité dp la pression atmosphérique varie pour une petite variation dh de l altitude. Si l on désire des valeurs explicites de la pression, il va nous falloir intégrer! Ce qui nous donne, si l on considère la température comme constante pression au niveau de la mer= 1013 hpa

Altitude en mètres Température en degrés Centigrades ( C) Pression en hectopascals (HPa) 0 15 0 1 013 114 1 000 8 5 899 104 2 000 2 0 795 94 3 000-4 5 701 85 4 000-11 0 616 76 5 000-17 5 540 68 6 000-24 0 472 62 7 000-30 5 410 53 8 000-37 0 357 50 9 000-43 5 307 43 10 000-50 0 264 37 15 000-56 5 120 13 20 000-56 5 55 4 Décroissance de la pression pour 1000m d'altitude en HPa

Variation de la Température (beaucoup plus compliqué!) 1. Le soleil réchauffe la Terre. Au plus on s éloigne de cette source de chaleur au plus la température décroit. Ceci explique la décroissance de la température dans la troposphère. La température y décroît d environ 6 /km jusqu à approximativement -60 C. 2. Effet radiatif (directement lié à l absorption du rayonnement solaire par les gaz atmosphériques. A. Le rôle de l ozone dans le réchauffement de la stratosphère

Rappel: Spectroscopies : Absorption - émission Spectre électromagnétique

Champ électromagnétique Longueur d onde

L atome planétaire L atome quantique 1s 2s 2p 3s 3p 3d 4s 4p 4d 4f

Les états de l atome Ex 1: Ba 1s 2 2s 2 2p 6 3s 2 3p 6 3d 10 4s 2 4p 6 4d 10 5s 2 5p 6 6s 2 6s 6p 6s 2 Etat fondamental Ex 2: Pr 1s 2 2s 2 2p 6 3s 2 3p 6 3d 10 4s 2 4p 6 4d 10 5s 2 5p 6 6s 2 4f 3 Etats excités 4f 2 5d 4f 3 Configuration excitée Configuration fondamentale Etat fondamental

Excitation et désexcitation radiative E s hν = photon hν ΔE = hν = hc/ λ E i Spectre du mercure dans le visible 0.4 10-6 m 0.5 10-6 m 0.6 10-6 m 0.7 10-6 m

Qu est ce qu une photodissociation?

Retour à l ozone stratosphèrique Répartition du rayonnement solaire Le rayonnement UV est potentiellement nocif pour les êtres vivants du fait de sa haute énergie. On subdivise les UV émis par le soleil en trois classes en fonction de leur activité biologique et du pouvoir de pénétration dans la peau humaine. Les UV-A : 315-400 nm, responsables du bronzage immédiat et du vieillissement de la peau. Ils ont un effet cancérigène, longtemps ignoré, mais aujourd hui prouvé, qui reste toutefois très inférieur à celui des UV-B. Les UV-B : 315-280 nm, responsables du bronzage à retardement et des coups de soleil, ils favorisent également le vieillissement de la peau et l'apparition de cancers cutanés. Les UV-C : 280-200 nm. Ce sont les UV les plus énergétiques et les plus nocifs ; ils sont toutefois totalement filtrés par l atmosphère. Leur effet germicide est exploité pour stériliser des objets ou l eau.

Chimie de l ozone stratosphérique : cycle de Chapman (1) Les UV-C sont responsables pour les longueurs d onde inférieure à 242 nm de la réaction de photodissociation du dioxygène dont la contribution à l absorption des UV-C devient déterminante : O 2 + photon 2 O* si λ 242 nm (2) Notons que l oxygène produit est excité et très réactif. Ce sont les atomes d oxygène ainsi formés qui vont permettre la formation de l ozone stratosphérique par réaction sur le dioxygène : O 2 + O + M O 3 + M C est cette réaction qui est à l origine du réchauffement de la température dans la stratosphère! (3) Dans le cas de l ozone, l énergie requise pour la dissociation d une liaison covalente entre deux atomes d oxygène est de l ordre de 100 kj.mol -1. Cela correspond à un rayonnement de longueur d onde 1180 nm qui se situe dans l infrarouge. En pratique, l absorption est observée dès que la longueur d onde des photons incidents sur l ozone est inférieure à 1180 nm ce qui déclenche la réaction de dissociation suivante : O 3 + photon O 2 + O*

Le rayonnement UV étant de longueur d onde inférieure à 400 nm, il possède une énergie largement suffisante pour provoquer photodissociation de l ozone. Il faut signaler que dans le cas d une longueur d onde inférieure à 310 nm, la photodissociation libère à nouveau un atome d oxygène excité. Un tel atome est noté O* et on écrit la réaction de dissociation de deux façons différentes suivant la longueur d onde absorbée : (4) O 3 + photon O 2 + O si 310 λ 1180 nm (5) O 3 + photon O 2 + O* si λ 310 nm La photodissociation (4) est responsable de l absorption d une partie des UV-A et la réaction (5) explique l absorption de la quasi-totalité des UV-B dans la stratosphère. Enfin, ces atomes d oxygène peuvent également réagir sur l ozone pour former du dioxygène selon (6) : (6) O 3 + O* 2 O 2 L ozone est donc au cœur d un équilibre dynamique au sein duquel il est continuellement créé et détruit. C est le cycle de Chapman dont le bilan est l équilibre (7) : (7) 3 O 2 2 O 3

Le Cycle de Catalyse du Chlore! Les CFC (ChloroFluoroCarbones) font partie de la famille des haloalcanes. Ce sont des alcanes dont un ou plusieurs atomes d'hydrogène sont remplacés par des atomes d'halogène. Les gaz Fréon 11 et Fréon 12 sont parmi les CFCs les plus connus. trichlorofluorométhane, CCl 3 F dichlorodifluorométhane, CCl 2 F 2 Thomas Midgley (1889-1944), est un chimiste américain travaillant pour la multinationale General Motors. C est en 1928 qu il déposa le brevet des CFC, mais seulement en 1930 que sorti le premier CFC, le Fréon 12. Ce produit fût testé pendant plus d un an sans que personne ne trouve quelque chose à redire contre cette nouvelle substance qualifiée de miraculeuse. Et comme à son habitude, pour démontrer l intoxicité et l ininflammabilité de son nouveau produit devant la société chimique américaine, il inhala, devant des yeux ébahit, et exhala le gaz sur une bougie qui s éteignit aussitôt dans un tonnerre d applaudissements. Les temps des CFC étaient venus! Un historien écrivit de lui «he had more impact on the atmosphere than any other single organism in earth history»

Remarque: avant les CFCs, les gaz utilisés étaient soit toxiques soit hautement inflammables NH 3 CH 4 CH 3 Cl SO 2 et ont été à l origine de très nombreux accidents mortels! Exemple de mécanisme de chlorination du méthane Cl-Cl 2 Cl. Cl. + CH 3 -H CH 3. + H-Cl CH 3. + Cl-Cl CH 3 -Cl + Cl. CH 3. + Cl. CH 3 -Cl Initiation Propagation Terminaison CH 3. + CH 3. CH 3 -CH 3 Cl. + Cl. Cl-Cl Dans les années 80, les CFC étaient utilisés dans plusieurs secteurs industriels : 1) l industrie du froid ; 2) l industrie des nettoyants industriels ; 3) l industrie des propulseurs ; 4) l industrie des mousses isolantes.

Ces réservoirs sont stables jusqu à un certain point Les CFCs sont des gaz inertes. Ils sont produits dans la troposphère mais peuvent atteindre la stratosphère. On estime que les temps de demi vie des Fréon 11 et 12 dans l atmosphère sont de 75 et 140 ans, respectivement. Dans la stratosphère, ces molécules peuvent se photodissocier sous l action des rayons solaires CFC + photon Cl. + CFC(-Cl) L ion peut soit directement attaquer l ozone Cl. + O 3 ClO. + O 2 soit s associer à l atome d oxygène excité O* + ClO. Cl. + O 2 Chaque ion de chlore peut détruire des millier de molécules d ozone! Pourquoi reste-t-il de l ozone stratosphérique? Les réactions réservoirs!! Il existe des réactions qui stabilise l ion chlore ClO. + NO 2 + M ClONO 2 + M Cl. + CH 4 HCl + CH 3.

En effet, aux températures très basses, lorsque de la glace peut se former dans la stratosphère, les deux réservoirs peuvent interagir ClONO 2 + HCl Cl 2 + HNO 3 HNO 3 se condense et avec l eau et forme les PSC (Polar Stratospheric Clouds). Une série de réactions interviennent à ce stade mais qui conduit clairement à la formation de ClOOCl. Lors de l arrivé du printemps, les rayons solaires sont assez énergétiques pour photodissocier ce dimère ClOOCl + photon Cl. + ClO 2 et ClO 2 Cl. + O 2!!!!!

Christian Friedrich Schönbein identifie l ozone à partir de son odeur lors de décharges électriques dans l air (1840). Gordon M. B. Dobson développe une méthode spectroscopique permettant de mesurer la colonne d ozone atmosphérique (dans les années 1920). Sidney Chapman propose le cycle de formation et de destruction de l ozone impliquant essentiellement l oxygène (1929). Paul Crutzen, Sherwood Rowland and Mario Molina mettent en évidence le rôle des catalyseurs dans la destruction de l ozone. Ils reçoivent le Prix Nobel de chimie en 1995.

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