mai 2014 Spielberg & Williams... vendredi 23 20.00 Lille Nouveau Siècle samedi 24 18.30 Lille Nouveau Siècle dimanche 25 16.00 Lille Nouveau Siècle... Extraits et photos de films de Steven Spielberg + Medley de bandes originales de John Williams John Williams (né en 1932) Jurassic Park (1993) : Thèmes Les Dents de la mer (1975) : Thème du requin En mer et Fugue de la cage du requin Cheval de guerre (2011) : Dartmoor, 1912 La Liste de Schindler (1993) : Ville juive / Thème Indiana Jones et le Royaume du crâne de cristal (2008) : Swashbuckler! (Les aventures de Mutt) The Crystal Spell Un tourbillon à travers Academe Les Aventuriers de l arche perdue (1981) : La Marche des aventuriers entracte Hook ou la revanche du capitaine Crochet (1991) : Vol vers le Pays imaginaire La Guerre des mondes (2005) : Suite Rencontres du troisième type (1977) : Extraits Le Terminal (2004) : L histoire de Viktor Navorski E.T. l extra-terrestre (1982) : Aventures sur Terre Direction Frank Strobel Violon solo Fernand Iaciu... Diffusion sur France Bleu Nord le samedi 21 juin à 20h dans le cadre de la Fête de la Musique Nous vous demandons de bien vouloir respecter le plus grand silence pendant le concert notamment en éteignant vos portables. Merci également de ne pas prendre de photographies et de ne pas filmer.
FILMPHILHARMONIC EDITION GREAT DIRECTORS AND THEIR COMPOSERS : STEVEN SPIELBERG & JOHN WILLIAMS is a production of the EUROPEAN FILMPHILHARMONIC. Music by a courtesy of John Williams, Film by courtesy of Universal Pictures, Sony Pictures Entertainment, Paramount Home Entertainment, LucasFilm Ltd. The production team of the EUROPEAN FILMPHILHARMONIC : project management : Florence Tellier concept : Frank Strobel; Ulrich Wünschel clip editing / rights clearance : Florence Tellier clip presentation : Gerrit Bogdahn design of lighting : Joachim Hübner projection : Johannes Bernstein, Big Cinema GmbH
La marche vers Hollywood Né en 1932 à New York, John Williams est initié à la musique dès sa plus tendre enfance. C est à l âge de six ans que le garçonnet pousse pour la première fois la porte d un grand studio de cinéma, accompagnant à la 20th Century Fox son père, percussionniste pour CBS Radio, et le Raymond Scott Quintet, à l enregistrement de la bande originale d une comédie d Allan Dwan, Rebecca of Sunnybrook Farm. Le jeune Johnny joue déjà de la trompette, du trombone et du piano. À quinze ans, il dirige son propre groupe de jazz, dont il écrit la plupart des arrangements, et compose des pièces pour piano. Il étudie l orchestration et la composition à Los Angeles puis le piano à la Julliard School de New York, et passe trois ans dans l US Air Force où il est en charge de la direction d orchestre. Ne vivant que pour la musique, il songe à devenir pianiste concertiste, pensant qu il ne pourra jamais gagner sa vie en tant que compositeur... En 1955, la Columbia lui permet de faire ses premiers pas dans le monde du cinéma, en l engageant comme pianiste dans l orchestre du Studio. Remarqué par Morris Stoloff, alors chargé du département musical, Williams est sollicité pour ses talents d arrangeur. Très vite, il travaille pour d autres majors hollywoodiennes, et collabore avec des grands noms de la musique de film, comme Alfred Newman ou Jerry Goldsmith. Il se lie également d amitié avec Bernard Hermann, le double musical d Alfred Hitchcock. La carrière du musicien est lancée, et on retrouve son nom aux côtés de ceux de Fred Astaire, Frank Sinatra et Audrey Hepburn. Avec la série Perdus dans l espace en 1965, le compositeur plonge dans l univers de la science-fiction et affine ce qui deviendra le style Williams, un mélange de sons électroniques associés à la sonorité d un grand orchestre classique, et une juxtaposition d éléments tonaux et dissonants. Adoubé par le tout Hollywood, son adaptation, en 1971, de la partition originale d Un Violon sur le toit lui vaut le premier de ses cinq oscars. Parallèlement, il compose des œuvres symphoniques de concert et dirige régulièrement le Boston Pops Orchestra. En 1974, il écrit la musique du fameux film catastrophe La Tour infernale. Mais cette année est aussi, et surtout, l année de la rencontre du compositeur avec un jeune réalisateur à l avenir prometteur : Steven Spielberg. Rencontre du deuxième type Contrairement à Coppola, Scorsese ou Brian de Palma, Steven Spielberg, né en 1946 dans l Ohio au sein d une famille aisée, n a pas suivi les cours d une grande école de cinéma. Il découvre par lui-même, à la télévision, les dessins animés de Walt Disney, les
shows de Jerry Lewis aussi bien que l univers d Alfred Hitchcock ou de Stanley Kubrick. À douze ans, il tourne ses premiers films amateurs. En 1971, son téléfilm Duel remporte un tel succès qu il est immédiatement diffusé sur grand écran. Lors de sa rencontre avec John Williams en 1974, le jeune réalisateur parle avec fougue de l importance que revêt pour lui la musique dans la création cinématographique. Williams, surpris et charmé par l engouement du jeune homme, accepte de mettre en musique son premier long métrage, The Sugarland Express, road movie tourné en décors naturels, que le musicien illustrera par les sons mélancoliques d un harmonica. C est le début d une longue amitié et de l une des plus fructueuses collaborations du cinéma. La victoire des étoiles L année suivante, Spielberg et Williams se lancent ensemble dans l aventure d un deuxième long métrage. Lorsque Williams visionne le montage du film, il s installe, comme à son habitude, au piano et se met à jouer un ostinato de deux notes, angoissant autant qu inattendu. Spielberg est surpris de prime abord mais comprend vite que ce thème lancinant sera le parfait contrepoint aux images de son film. Succès planétaire, Les Dents de la mer obtiendront l Oscar de la meilleure musique et Spielberg sera propulsé au firmament des cinéastes vedettes. Les deux artistes depuis lors ne cessent d enchaîner les succès, pulvérisant le box-office à de nombreuses reprises. Qui, petit ou grand, n a pas dans la tête les célébrissimes thèmes d Indiana Jones ou d E.T.? Le cinéma de Steven Spielberg et John Williams est multiple et complexe. Bien sûr, il y a le divertissement, le grand spectacle, où les dinosaures effrayent et les extra-terrestres émeuvent, mais l art des deux acolytes ne s arrête pas là. Il se fait plus sombre, ose décrire les horreurs de l histoire (La Liste de Schindler, Cheval de guerre), la barbarie imaginaire et cependant prémonitoire de H.G. Wells (La Guerre des mondes) ou le délicat sujet d un refugié aux États-Unis (Le Terminal), en gardant toujours un regard bienveillant, une âme d enfant et un langage d une poésie incomparable. Comment oublier cette admirable scène de Rencontres du troisième type, où l homme dialogue avec cet autre venu d ailleurs, cet étranger absolu par le biais d un clavier et de quelques notes de musique? Laure Lalo
Frank Strobel Direction Fort d une musicalité, d une souplesse et d une expérience technique exceptionnelles, Frank Strobel s est imposé comme un chef éminent dans le domaine de la musique de film. Éditant et dirigeant la musique de films muets et de classiques, il a travaillé à des œuvres comme Le Cuirassé Potemkine de Sergueï Eisenstein, Le Docteur Mabuse et Metropolis de Fritz Lang ou encore La Ruée vers l or et Les Temps modernes de Charlie Chaplin. En 2003, il édite la reconstitution de la musique originale de Prokofiev pour Alexandre Nevski d Eisenstein, dont l enregistrement remporte le Prix de la critique de disques allemande en 2004. Il tisse des relations particulièrement étroites avec l Orchestre Symphonique de la Radio de Berlin, l Orchestre Philharmonique de Radio France et l Orchestre Symphonique de Sydney. Depuis une dizaine d années, il dirige chaque saison l Orchestre National de Lyon. Au cours de la saison dernière, il fait ses débuts au Barbican Centre avec l Orchestre Symphonique de Londres (LSO) dans un programme d hommage à John Williams. Il retrouve le LSO en 2013-2014 pour la célébration du soixantième anniversaire de Patrick Doyle. Il dirige également cette saison l Orchestre National de Lyon dans un ciné-concert autour de Fantasia de Disney à la Salle Pleyel et se produit pour la 1 ère fois au cinéma Le Grand Rex à Paris dans le programme John Williams. Thomas Rabsch
orchestre national de lille Depuis sa création en 1976, grâce au projet ambitieux de son directeur Jean-Claude Casadesus, l orchestre national de lille s est imposé comme un orchestre de référence ouvert à tous les publics avec la volonté de porter la musique partout où elle peut être reçue. Il se produit chaque année dans l auditorium du Nouveau Siècle à Lille (entièrement rénové et inauguré en 2013), en région Nord-Pas de Calais, en France et à l étranger. Il prépare sa troisième tournée en Chine (septembre 2014). Fidèle à sa mission de diffusion, l orchestre interprète le grand répertoire symphonique, l opéra mais aussi la musique de notre temps grâce notamment à l accueil de compositeurs en résidence (Yann Robin très prochainement). Parallèlement, il innove avec des événements comme un cycle ciné-concerts live, des concerts Must du Classique, des concerts flash 12h30 et lille piano(s) festival. Dans toutes les facettes de sa programmation, l orchestre invite des chefs et solistes internationaux confirmés ainsi que des jeunes talents à promouvoir. Il place également le jeune public au centre de son projet en développant une large palette d actions participatives. Au fil des années, l orchestre a enregistré une trentaine de disques salués par la critique et récompensés par de nombreux prix. Ugo Ponte / o.n.l.
les musiciens de l orchestre national de lille Violon solo Fernand Iaciu Violons Stefan Stalanowski / Lucyna Janeczek / Marc Crenne / Waldemar Kurkowiak François Cantault / Alexandre Diaconu Bernard Bodiou / Sylvaine Bouin Benjamin Boursier / Bruno Caisse / Anne Cousu / Noël Cousu / Delphine Der Avedisyan Asako Fujibayashi / Hélène Gaudfroy / Inès Greliak / Xin Guérinet / Thierry Koehl Olivier Lentieul / Marie Lesage / Brigitte Loisemant / Catherine Mabile Filippo Marano / Sylvie Nowacki / Stéphane Pechereau / Pierre-Alexandre Pheulpin Franck Pollet / Ken Sugita / Thierry Van Engelandt / Bruno Van Roy / Françoise Vernay Altos Philippe Loisemant / Paul Mayes Jean-Marc Lachkar Cristina Blanco-Amavisca Jean-Paul Blondeau / Véronique Boddaert / Benjamin Bricout / David Corselle François Cousin / Anne Le Chevalier / Thierry Paumier / Mireille Viaud Violoncelles Jean-Michel Moulin / Gregorio Robino N. Sophie Broïon Edwige Della Valle / Dominique Magnier / Claire Martin / Alexei Milovanov Johanna Ollé / Jacek Smolarski Contrebasses Gilbert Dinaut / Mathieu Petit Pierre-Emmanuel de Maistre Lucas Henri Yi Ching Ho / Kevin Lopata / Julia Petitjean / Christian Pottiez Flûtes Chrystel Delaval / Christine Vienet Pascal Langlet / Catherine Roux (piccolo) Hautbois Baptiste Gibier / Cyril Ciabaud Daniel Schirrer / Philippe Gérard (cor anglais) Clarinettes Claude Faucomprez / Christian Gossart Jacques Merrer (petite clarinette) Raymond Maton (clarinette basse) Bassons Clélia Goldings / Jean-Nicolas Hoebeke Henri Bour / Jean-François Morel (contrebasson) Cors Sébastien Tuytten / Alexandre Collard Christophe Danel / Frédéric Hasbroucq Éric Lorillard / Katia Melleret Trompettes Denis Hu / Cédric Dreger Fabrice Rocroy (cornet solo) Frédéric Broucke (cornet) Trombones Romain Simon / Jean-Philippe Navrez Christian Briez / Yves Bauer (trombone basse) Tuba Hervé Brisse Timbales Laurent Fraiche Percussions Romain Robine Christophe Maréchal / Dominique Del Gallo / Aïko Miyamoto Harpe Anne Le Roy... orchestre national de lille Ivan Renar Président association subventionnée par : le Conseil régional Nord-Pas de Calais, le Ministère de la Culture et de la Communication, Lille Métropole et la Ville de Lille.