Psychologie de l adolescence Option L2 S4 Lyda Lannegrand-Willems Puberté, changements physiques, physiologiques, neuro-anatomiques
La maturation pubertaire Puberté = «activation de la fonction hypothalamo-hypophyso-gonadique, aboutissant au développement complet des caractères sexuels, à l acquisition de la taille définitive, de la fonction de reproduction et de la fertilité» (Cannard, 2010, p. 37)
La maturation pubertaire 3 Indicateurs : poussée staturale appareil reproducteur et les caractères sexuels secondaires
(tiré de Cannard, 2010)
La maturation pubertaire Indicateurs : poussée staturale appareil reproducteur et les caractères sexuels secondaires apparition de la ménarche chez les filles / mue de la voix chez les garçons
CHRONOLOGIE DU DEVELOPPEMENT PUBERTAIRE Limites d'âge normales du développement pubertaire GARCON AGE MOYEN LIMITES NORMALES Stade G2 11 ½ 9-14 Début poussée de croissance 12 ½ 10 ½ - 16 Stade P2 12 ½ 10-15 Début de croissance Pénis (G3) 13 11-14 ½ Début mue voix 13 ½ 11-16 Début pilosité axillaire 14 Début moustache 14 G5 P5 15 ½ 14-18
CHRONOLOGIE DU DEVELOPPEMENT PUBERTAIRE Limites d'âge normales du développement pubertaire FILLES AGE MOYEN LIMITES NORMALES Début poussée de croissance 10 ½ 8-12 ½ S2 11 8-13 P2 11 ½ 8-14 Début pilosité axillaire 12 Ménarche 13 10-16 ½ S5 P5 (fin puberté) 15 12-18
Problématique du corps Modification de l image du corps «En quelques mois, la gamine que j étais devint une jeune femme. Ce fut une période de laideur sans cesse renouvelée. Tout d abord, je grandis de 18 cm. Ma tête changea. Mon œil droit grossit, talonné par mon menton. Ma main droite devint énorme puis mon pied gauche. Mon nez tripla de volume. Ma poitrine se décupla, mes fesses apparurent rétablissant ainsi mon centre de gravité. Et pour finir, un énorme grain de beauté décora mon nez. Pffffff» (Persépolis, livre et film de Marjane Satrapi, 2007 cité par Cannard, 2010)
Image de soi et poids (étude «la santé des collégiens 2010») Godeau E., Navarro F., Arnaud C. (dir.) (2012). La santé des collégiens en France / 2010. Données françaises de l enquête internationale Health Behaviour in Schoolaged Children (HBSC). Saint-Denis : Inpes, coll. Études santé. 39 pays participants, la plupart européens
Image de soi et poids (étude «la santé des collégiens 2010) Méthode : environ 10 000 jeunes de la 6ième à la 3ième Questions : leur poids et leur taille (permettant le calcul de leur IMC) surpoids : IMC >= à 25 obésité : IMC>= à 30 maigreur : IMC<=à 17 la perception de leur corps étudiée par la question suivante : «penses-tu que ton corps est : beaucoup trop maigre / un peu trop maigre / a peu près au bon poids / un peu trop gros / beaucoup trop gros». La pratique du régime ou du contrôle de poids, grâce à la question suivante : «pour le moment, fais-tu un régime ou autre chose pour perdre du poids? Non, mon poids est bon / Non, mais j ai besoin de perdre du poids / Non, parce que j ai besoin de grossir / Oui.»
Image de soi et poids (étude «la santé des collégiens 2010) Résultats - 1) Perception du corps
Image de soi et poids (étude «la santé des collégiens 2010) Résultats 2) Contrôle du poids : Environ 30% des jeunes déclarent faire un régime ou avoir besoin de contrôler leur poids 3) Données sur la corpulence à partir de l IMC surpoids : 10,6% des collégiens (obésité incluse) obésité : 1,4% insuffisance pondérale : 4,7%
Image de soi et poids (étude «la santé des collégiens 2010) Résultats 4) Concordance Image corpulence : Bonne concordance globale : 74,3% des ados en surpoids se trouvent «un peu» ou «beaucoup trop gros». MAIS : près de ¼ (23%) des ados dont le poids est normal ou insuffisant expriment une insatisfaction par rapport à leur corps, en se trouvant «un peu» ou beaucoup trop gros».
Image de soi et poids (étude «la santé des collégiens 2010) Résultats 5) Concordance contrôle du poids corpulence : Concordance observée Mais : parmi les jeunes ayant un poids normal : 23,4% déclarent faire un régime ou avoir besoin de perdre du poids
Image de soi et poids (étude «la santé des collégiens 2010) EN SOMME : Chiffres clés HBSC 2010 France : - 58% des adolescents estiment être à peu près au bon poids. - 30% des jeunes déclarent faire un régime ou avoir besoin de maigrir. - 23% des jeunes de poids normal s estiment un peu ou trop gros. - La France figure parmi les pays où les taux de surpoids sont les plus faibles. - Une perception plus négative de l image du corps pour les filles. - Le contrôle du poids est une préoccupation déjà existante au collège.
Image du corps Rôle du contexte socioculturel «Alors que l idéal des siècles passés mettait l accent sur un certain embonpoint la maigreur évoquait la pauvreté et la maladie celui d aujourd hui valorise une minceur malsaine, dénoncée depuis peu. ( ) Les pressions s exercent de manière plus ou moins directe, au travers des camarades, des medias et de la publicité fortement axée sur les régimes, l exercice, et la minceur, présentés comme synonymes de beauté, de santé et de bonheur» (Dumas, 2013, p. 589).
(tiré de DUMAS, 2013)
Nutrition et problèmes de nutrition Obésité Troubles du comportement alimentaire : anorexie boulimie
Nutrition et problèmes de nutrition Anorexie mentale 3 caractéristiques majeures : refus de maintenir un poids normal peur intense de grossir (alors que le poids est inférieur à la normale) et estime de soi étroitement liée au poids perturbations significatives de la perception de la forme et du poids de son propre corps.
Nutrition et problèmes de nutrition Boulimie 3 caractéristiques majeures : crises régulières de boulimie comportements compensatoires inappropriés qui visent à prévenir la prise de poids peur intense de grossir et estime de soi étroitement liée à la forme et au poids du corps.
Le sommeil Rôle essentiel sur la santé, le bien-être et l équilibre psychologique et émotionnel. Enquête sur le sommeil des adolescents de collège (HBSC, 2010)
Le sommeil Méthode : questions sur: le temps de sommeil total (TST), déclaré: pour les jours avec classe le lendemain (TSTC) et pour les jours sans classe le lendemain (non classe : TSTN), TST calculé en faisant la différence entre de l heure de coucher et l heure de réveil. Ces informations permettent de dégager : le % de sujets avec un sommeil trop court (TSTC< 7h) le % de sujets présentant une dette de sommeil (TSTN-TSTC> 2h) Les troubles d endormissement (difficultés à s endormir calculé en temps) et la prise de médicaments pour dormir au cours du dernier mois Activités dans la chambre juste avant le sommeil
(La santé des collégiens 2010 HBSC)
(La santé des collégiens 2010 HBSC)
La maturation cérébrale Etude de la structure cérébrale, de l activité cérébrale, et de leur évolution a progressé grâce à la technique de l imagerie cérébrale.
La maturation cérébrale Sarah-Jayne Blakemore : les rouages mystérieux du cerveau adolescent Professor of Cognitive Neuroscience - University College London http://www.ted.com/talks/lang/fr/sarah_jayne_ blakemore_the_mysterious_workings_of_the _adolescent_brain.html
La maturation cérébrale Observations comportementales à travers une tâche consistant à adapter notre comportement en tenant compte du point de vue d autrui
La maturation cérébrale Observations comportementales à travers une tâche consistant à adapter notre comportement en tenant compte du point de vue d autrui
La maturation cérébrale Observations comportementales à travers une tâche consistant à adapter notre comportement en tenant compte du point de vue d autrui