Devoir n 9 : Cours sur la doctrine des baptêmes Question 1 : Un proche vous aborde avec cette inquiétude. "Le pasteur de ma communauté me demande de me faire baptiser de nouveau alors que j'ai déjà été baptisé par aspersion quand j étais bébé. Je ne comprends pas". Que lui répondez-vous Ma réponse : «Pour être baptisé tu dois connaître la vérité, croire en Jésus-Christ avant de décider d'être baptisé sois même, le baptême n'est pas quelque chose qu'il faut faire à la place de quelqu'un mais c'est la personne qui doit lui-même décidé de le faire après avoir cru à la parole, après avoir reçu Jésus-Christ comme son sauveur. Un enfant n'a pas encore cette capacité de décision ce qui fait qu'un baptême étant enfant ne vaut rien, c'est pour ceux qui sont près a laissé leur vie passé, a prendre leur croix et suivre Jésus-Christ. Dans acte 8 v 26 à 38 Dieu a envoyé Philippe rencontré un éthiopien avant de baptisé l'éthiopien il lui parle d'abord de Jésus-Christ et c'est quand l'homme à compris et à cru que Philippe l'a baptisé, dans le verset 36 l'éthiopien demande a Philippe de le baptisé et dans le verset 37 " Philippe dit: Si tu crois de tout ton cœur, cela est possible. L'eunuque répondit: je crois que Jésus-Christ est le fils de Dieu Cette partie nous montre clairement que le baptême n'est pas possible s'il n'avait pas cru, étant enfant on n a pas encore la capacité de faire la différence entre le bien et le mal. Dans Acte 8 v 12 la bible dit MAIS, quand ils eurent cru à Philippe, qui leur annonçait la bonne nouvelle du royaume de Dieu et du nom Jésus-Christ homme femmes se firent baptiser.
Le MAIS au début de se verset montre que sans la condition de croyance rempli le baptême ne peut être faite, ce qui demande une maturité humaine ce qui n'est pas le cas pour un enfant. Et pour ajouter au proche je lui dirai que le baptême n'est pas par aspersion mais par immersion Jésus même nous a donné l'exemple» Commentaires de l enseignante : Vous avez bien abordé le fondement biblique de la foi qui doit précéder le baptême ainsi que sa signification et ses implications. Très bien!! Corrigé : Dans le cas de la personne en question, il y a deux problèmes majeurs : - Premièrement, il a reçu un baptême. qui n en n est pas un, notamment un baptême par aspersion (ou baptême par effusion si on veut utiliser le terme le plus juste, qui consiste à verser de l eau sur le front de la personne) - Deuxièmement il a reçu ce baptême sans avoir cru en Jésus car c était durant sa petite enfance Concernant le premier problème : le mot baptiser vient du grec «baptizo» qui veut dire «immerger, plonger» (strong grec 907). Cela nous montre qu on ne peut parler de baptême que s il y a immersion. Il est écrit que «Jean baptisait à Enon, près de Salim, parce qu'il y avait là beaucoup d'eau; et on y venait pour être baptisé» (Jean 3/23). L immersion dans l eau était donc indispensable au point que les gens se déplaçait là où il y a beaucoup d eau, cette immersion symbolisant l ensevelissement de notre être, la mort de notre vie passée et le passage dans une nouveauté de vie (Colossiens 2/12). Concernant le deuxième problème : Il nécessite d avoir la foi avant d être baptiser car il est écrit que celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé. Ce n est pas le
baptême qui sauve, mais c est la foi manifestée entre autres par le baptême qui sauve. Le baptême est une manifestation de notre foi et un engagement de bonne conscience envers Dieu (1 Pierre 3/21). Un «baptême» sans la foi n a donc aucun sens. Or, nous savons qu un bébé n a pas encore toute la faculté d avoir la foi, ni même d entendre l évangile de Jésus, le comprendre et y croire. Car la foi vient de ce que l on entend et ce que l on entend vient de la parole de Christ. Il faut donc que l on entende d abord la parole de l évangile,, que l on y croit pour être baptiser. Un enfant ne peut aussi s engager avec Dieu, et nul ne peut s engager pour autrui car nous serons responsables individuellement devant Dieu. Question 2 : Quelles différences faites-vous entre le baptême du Saint- Esprit et la nouvelle naissance? Ma réponse : Être baptisé du Saint-Esprit est d'être rempli du Saint-Esprit, être revêtu de la puissance pour annoncer l'évangile avec assurance, nous pouvons le voir dans la vie des apôtres dans Actes 4 v 31" quand ils eurent prié, le lieu où ils étaient assemblés trembla; ils furent tous remplis du Saint-Esprit, et ils annonçaient la parole de Dieu avec assurance" alors que la nouvelle naissance vient quand tu écoutes la parole tu croix et tu acceptes Jésus-Christ dans ta vie. Et maintenant c'est après la nouvelle naissance que vient le baptême du Saint-Esprit Commentaires de l enseignante : Vous avez bien fait la nuance entre les deux éléments. Vous avez bien montré que le baptême de l Esprit permet d être revêtu de la puissance de Dieu pour l évangile mais vous avez juste omis de préciser que la nouvelle naissance a pour but de nous fait devenir des enfants de Dieu. Dans l expression «nouvelle naissance» il y a «naissance» donc il y a la notion d enfant.
Corrigé : la nouvelle naissance consiste à être né de Dieu, à devenir enfant de Dieu. Cela se produit lorsque nous recevons la parole de Christ et que nous acceptons Christ comme Seigneur et sauveur. C est ainsi que nous sommes nés de l Esprit et nous devenons sa demeure. Par la suite, ou dans l immédiat selon les cas (certains peuvent être baptisés du Saint-Esprit immédiatement pendant qu ils reçoivent l Evangile ; voir Actes 10/44-46), l Esprit nous remplit de sa personne et son onction déborde sur nous. Nous sommes revêtus de sa puissance pour devenir des témoins de Jésus (Actes 1/8). Le mot baptiser veut dire immerger, plonger. Ainsi, être baptisé du Saint-Esprit c est littéralement être immergé dans l Esprit pour en être rempli à l intérieur de nous et en déborder sur nous. Lorsqu on plonge un verre dans de l eau, cette eau le remplit et déborde l extérieur. L image illustre bien ce qu il se produit dans le baptême de l Esprit. Nous sommes remplis de l Esprit à l intérieur et nous sommes revêtu de sa puissance à l extérieur. Ainsi, la nouvelle naissance fait de nous des enfants de Dieu tandis que le baptême du Saint-Esprit fait de nous des témoins de Christ, en nous donnant la puissance d agir comme Christ à travers des miracles des signes et des prodiges. Si nous prenons l exemple de Jésus, il était enfant de Dieu dès sa naissance, mais c est seulement à l âge de 30 ans, après son baptême au Jourdain (Luc 3/22), qu il fut remplit du Saint-Esprit (Luc 4/1) et revêtu de sa puissance (Luc 4/14). Question 3 : Un frère dit :"je cherche le baptême du Saint-Esprit pour pouvoir moi aussi parler en langues comme les autres" Est-ce là le but du baptême du Saint-Esprit?
Ma réponse : Le but du baptême du Saint-Esprit n'est pas de parler en langue mais être revêtu de la puissance pour annoncer l'évangile Actes 1 v 8 " Mais vous recevrez une puissance, le Saint-Esprit survenant sur vous, et vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée, dans la Samarie, et jusqu'aux extrémités de la terre". Le parler en langue est juste un signe et non le but du baptême du Saint-Esprit Commentaires de l enseignante : C est exact!! Vous avez dit le verset (Actes 1/8) qui montre clairement que le but du baptême du Saint-Esprit c est de faire de nous des témoins. Un autre passage aussi le montre, c est Jean 15/26-27. Corrigé : Le parler en langues est un signe du baptême de l Esprit qui accompagne le croyant tout comme les guérisons, les miracles, etc (Marc 16/17), mais ce n est pas un but en soi. Le vrai but du baptême de l Esprit c est de faire de nous des témoins de Jésus pour le salut des âmes. Actes 1/8 dit «vous recevrez une puissance ( ) et vous serez mes témoins». Cela s est vu au jour de la pentecôte, ils furent tous remplis du Saint-Esprit et la bonne nouvelle a été annoncée avec puissance au point que le nombre des disciples augmenta d environ 3000 âmes (Actes 2/41) Le parler en langues étant un don spirituel, il est bon d y aspirer (1Corinthiens 14/1). Mais nous devons comprendre que ces aspirations doivent être pour l édification des autres et non pour notre propre gloire ou notre satisfaction personnelle (1 Corinthiens 14/12). Cela peut être un frein majeur pour recevoir ce baptême car il est écrit «vous demandez et vous ne recevez pas, car vous demandez dans le but de satisfaire vos passions» (Jacques 4/3). Celui qui cherche donc ce baptême pour satisfaire ses passions et non pour le zèle de l évangile, le salut des âmes et leur édification, s éloigne de la vérité. Et même si l on reçoit ce don mais
sans s attacher à l amour des âmes, on est simplement une cymbale qui retentit lorsqu on parle en langues (1 Corinthiens 13/1). Question 4 : Vous abordez la question du baptême de la souffrance du chrétien avec une sœur en Christ. Et elle vous demande: "Christ a déjà souffert pour nous sur la croix. Pourquoi doit-on encore souffrir?" Que lui répondez-vous? Ma réponse : Jésus à dit dans Matthieu 16 v 24 que si quelqu'un veut venir après lui, qu'il renonce à lui même, qu'il se charge de sa croix, et qu'il me suive, alors le fait même de renoncé à soit et chercher a faire la volonté de Dieu nous donne déjà accès a ce baptême, car celui qui ne le fait pas, fait sa volonté hors c'est en faisant la volonté de Dieu que nous pouvons bénéficié du royaume des cieux et aussi le fait de décider de suivre Jésus-Christ que les autres sont entrain de nier nous donne accès déjà a ce baptême. La souffrance nous donne accès au royaume des cieux et l'esprit de Dieu est l'a pour nous soutenir Commentaires de l enseignante : Vous avez abordé la souffrance comme étant une part à avoir lorsqu on suit Jésus et cela est exact. Vous l avez aussi mentionné même comme une condition pour pouvoir rentrer dans le royaume, ce qui est aussi vrai dans la pratique. Malheureusement l évangile qui est prêché de nos jours aux gens, leur donne l impression que lorsqu ils viendront en Jésus la vie sera rose, alors que c est même là que les souffrances sont multipliées. Corrigé : 1 Pierre 2/21 dit que nous avons été appelés à la souffrance, Christ ayant souffert pour nous, en nous laissant un exemple afin que nous suivions ses traces. Jésus nous a averti que si nous le suivons nous recevrons qau centuple ce
que nous avons quitté mais avec des persécutions (Marc 10/30). En effet, «c'est par beaucoup de tribulations qu'il nous faut entrer dans le royaume de Dieu» (Actes 14/22). Nous devons donc avoir part aux souffrances de Christ en qualité de ses disciples, selon qu il est écrit dans 2 Corinthiens 1/7 «si vous avez part aux souffrances, vous avez part aussi à la consolation». Le Saint-Esprit est appelé «consolateur». S il nous a été envoyé, c est bien pour nous consoler dans nos souffrances en attendant notre rencontre avec le Seigneur. Jésus a dit «Heureux les affligés car ils seront consolés» (Matthieu 5/4). La souffrance n a pas pour but de nous anéantir mais bien de nous perfectionner. Hébreux 2/10 dit que Dieu élevât à la perfection Jésus, par les souffrances. Hébreux 5/8 dit qu il a appris l obéissance par les choses qu il a souffertes. De même, nous aussi, 1 Pierre 5/10 dit de nous que «le Dieu de toute grâce, ( ) après que nous aurions souffert un peu de temps, nous perfectionnera lui-même». On voit donc à travers tous ces versets que la souffrance a pour but de nous perfectionner pour que nous soyons prêts pour le jour de Christ, car Christ n enlèvera pas tous les chrétiens mais plutôt une Eglise sans taches, ni rides ni rien de semblable (Ephésiens 5/27) Les souffrances dont on parle ici sont des souffrances en tant que chrétien, des souffrances pour le nom de Jésus, ou des souffrances liées à l injustice. Ce sont ces genres de souffrance qui sont une grâce car elles vont produire pour nous un poids éternel de gloire (2 Corinthiens 4/17) Tandis que les souffrances liées à nos erreurs, à nos mauvais choix, à nos désobéissances ou au manque de sagesse, et autres ne sont que des conséquences normales. C est pourquoi la Bible dit: «Que nul de vous, en effet, ne souffre comme meurtrier, ou voleur, ou malfaiteur, ou comme s'ingérant dans les affaires d'autrui. Mais si quelqu'un souffre comme chrétien, qu'il n'en ait point honte, et que plutôt il glorifie Dieu à cause de ce nom» (1 Pierre 1/14-16). Il faut donc de bien distinguer les souffrances pour le nom de Christ et pour la justice, des souffrances liées aux conséquences de nos mauvais agissements. L apôtre Pierre dira : «En effet, quelle gloire y a-t-il à supporter de mauvais traitements pour avoir commis des fautes? Mais si vous supportez la
souffrance lorsque vous faites ce qui est bien, c'est une grâce devant Dieu» (1 Pierre 2/20).