CONDUITE DES PRÈTRES



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Transcription:

DOCUMENTS INÉDITS SUR LA RÉVOLUTION DANS LA LOIRE-INFERIEURE CONDUITE DES PRÈTRES Internés au Grand-Séminaire d'angers A NANTES, PAR LES GARDES NATIONAUX ANGEVINS (SEPTEMJ3I4E 1792) «Pour mnpéeher cette guerre, on crut nécessaire de faire arrêter tes prêtres réfractaires qui furent, détenus au grand séminaire; il n'y eut plus de moyens qu 'ils n'employassent pour correspondre avec les habilans, malgré la surveillance d'un poste nombreux de gardes nationales. Plusieurs faux frères se chargeaient de remettre leurs lettres. Enfin il vint un ordre do les conduire, à Nantes pour les déporter par mer en Espagne'. Les vieillards furent seuls exceptés, ils restèrent détenus à la Rosignolerie'. Je faisais partie de ce bataillon, comme adjudant-major; la municipalité me fit donner un cheval, selon cc gracie. Nous avions avec nous deux pièces de Ces très j itéressants renseignements sont extraits do manuscrit 0 0' p. 15-57, de ta I3ibtiotlièqtic d'angers, intitulé Histoire et faits d'as-mes de ta gardé 'nationate d'angers dans le cours de la Rivoution depuis 1780 jusqu'en 1817, par J. A. Berthe, ancien relieur,,slio. - Berthe (Jacqoes-André naquit. dit M. C. Port. Jasas le Dict. hist. de if-et-l., t. 1, p. 33o, le '4 mars 1765, fit son tour do Fi-once en qualité d'apprenti relieur, s'arrfla à Genève, puis à Besançon où il s'engagea dans le,sr régimon t d'in(anlerie de ligne il achela un congé définitif, fut iroininé seigont instructeur clans la garde nationale, et se trouva avec sept camarades h défendre la porte Saint-Michel contre Piresurrection (les perreyeo rs (0 septembi'e '790). Il fi, t nominé, malgré Sors refus, aux élections suivantes, adjudant-major. Voir dans la Renne de l'anjou de.nai-ji.in-joil]et-aoùt i88, le travail de M. E. Queruau-Lanrorie, intitulé la Rossignolerie pendant la Révolution. Document D II I Il II II 01111111 II III D 0000005526178

CONDUITE DES PRÊTRES canon'. Arrivés à Ingrandes, les prêtres furent logés dans l'ancien grenier à sel et à la garde nationale, par billet de logement2. Pour moi, je fus logé chez une veuve, marchande, qui n'avait avec elle que deux filles de 15 à rg ans. o Cette femme m'accueillit très bien, m'engagea à souper avec elles et sans parler d'opinion une franche cordialité en fit les frais, je fus même très flaté de sen amabilité. «Sur les neuf heures edemies du soir, je sortis un instant pour surveiller le service je fus au corps (le garde où je trouvai tout en bon ordre. - «Pour ne pas me faite attendre à mon logement, je ne fils pas une demi-heure absent en rentrant, je vis huit à dix gardes nationaux qui remplissaient la boutique, la mère et les deux tilles en pleurs. Je demandai le motif de leurs démarches, ils me dirent que la mère était la plus mauvaise aristocrate du pays, au raport de plusieurs habitants de lendroit, et qu'ils étaient venus pour lui coupper les cheveux ainsi qu'à ses deux filles. Jø leur dis, avec fermeté, que j'étais logé dans cette maison, que je ne souffrirais pas qu'on fit une telle dégradation, en ma présence, à des personnes desquelles je n'avais reçu que des honnêtetés. Puis, prenant le ton de la persuasion, je leur dis que j'étais surpris que des gardes nationaux du même département et d'une ville voisine se dégradassent au point de faire les fonctions de boureau, d'après de simples rapports faits, sans doute, dans un cabaret. «Ces hommes se retirèrent tous honteux, sans en vouloir entendre davantage. Je consolai, de mon mieux, ces trois personnes, qui ne savaient, comment me témoigner leur reconnaissance. ce départ eut lie,, le mercredi za septembre. Les pr*es angevins étaient ai' nombre de deux cent soixante-quatre. Cent quarante-quatre manceaux leu, furent adjoints. Beaucoup d'entre eux tirent le trajet «n voiture, les autres partirent ii pied. Soixante-dix charrettes suivaient. Quatre à cinq cents gardes nationaux et gendarmes escortaient le convoi, tambour en tête. (C. Port, ta Vendée Angevine, t. n, 1'- 293O.) Voir, dans le Champ des Martyrs, par Godard-Faullrier, la lettre IX de cet ouvrage ainsi que les listes dos prêtres angevins oaibarqués à limites sur tes vaisseaux la Bidon et le Français. Voir aussi, dans la Revue de l'anjou, 1" Série, 1853, p. Sur et suiv.,et,85t,, t. r, p. iàa etsuiv., le travaitde M. P. Marchegay. - Voir D. P. PleUra, Histoire (le I'Eglise du Maris durant ta Révolution. - D. chamd, tes Saints ;erson nages de l'anjou. Guillon, - L'ablé z Martyrs (I.e la Foi.

INTERNÉS AU GRAND-SÉMINAIRE DANGERS «Le surlendemain, nous continuâmes notre route pour Ancenis', où nous fumes logés. L'abbé Lancelot' était attaché par le milieu du corps et marchait à pied, derrière une pièce de canon auquel il était amaré. u Je m'informai aux canonniers quel était cet honime, en robe de chambre, ainsi attaché, on me dit que c'était un prêtre arrêté depuis peu de jours, à Angers, qui vendait, en cachette, de petites fioles d'eau bénite; qu'il était généralement méprisé de ses confrères; qu'étant curé de 13éhuard, il faisaitjourneilement la contrebande du sel et que les plus respectables d'cntreux avaient demandé qu'il fût conduit séparément. u Effectivement, cet homme, à son retour d'espagne, a été curé à Serges et il continuellement mésestimé, même clans la vieillesse. o Dans ce voyage, quelques prêtres infirmes étaient en voiture, et les autres à pied. «Le troisième jour, nous partons d'ancenis punir nous rendre à Nantes' ; nons finies halte à la Maison Blanché on fit entrer les Voir, sur Ancenis et ses environs, b l'époque de la Révolution, le manuscrit sur l'arrondissement daiscenis déposé ala Bibliothèque de Nantes. - Administrateurs du district d'ancenis Bourget, pt, Terrier, Gicqueaux, Rezé, Bregeon, Héard, Dupont, Prot, Martin, David fils, Mm: Jousselin, p r syndic, Beraud, secrétaire, Palierne, trésorier. - L'abbé Pierre Lancelot fut chapelain de la chapellenie, des Jobeaux, village, commune tic nouée, ii l'extrémité tic la grande île dont le centre Conne la commune de Saint-Jean-de-la.Croix, de usa 1791. «Il passait pour faire la contrebande du sel et dit tabac. li refusa le serment et resta dans le pays, réfugié ii Souvigné, d'oit il envoyait sou chien dans les villages, avec une sonnette attachée à soit pour annoncer les messes.» A son retour d'espagne, il fut curé de ljeauvau en t'a,' Xi. (fiel. Aise. de Maine-et-Loire, L. ai, p. 4o8). la mais il ne fut curé de Bél,uard. puis de Sorgos. - Lancelot, lois de sa déportalion en Espagne, avait été embarqué sur le vaisseau te.f'ançais. 3 La persécution sévissait également dans la Loire-Inférieure, contre le clergé, depuis l'année précédente ( ig '). (Voir, dans le District de Machecoul, 1788-1793, le chapitre Vil, intitulé le Refus de Serment.) Elle s'aggrava en (Voir, dans le même ouvrage, le chapitre IX, intitulé Proscription du clergé.) On sait que le u? mal 1992 un décret avait été porté au sujet do la déportation des pr&res. Le 5juin de la même aimée, le nombre des prêtres non assermentés qui étaient en surveillance li Nantes, s'élevait 'o quatre cents. Ceux qui étaient arrêtés devaient être incarcérés ii la maison do Saint-clément. On choisit le chê. teau comme un lion de détention plus sûr. Déjà les prêtres de la Loire-lnférieurô le remplissaient an grande partie.

G COxIMJ1TE DES P!1.ÊTIIES prêtres dans un petit pré entouré (le sentinelles les deux pièces de canon étaient surin grande rouie, en face de deux a iiheres, afin de se procurer, ainsi que les praires, ce dont ils avaient besoin «Tout à coup, on apperçoil, sur la route, venant de Nantes, un Corps de cavalerie qui marchait à volonté et sans ordre aussitôt le commandant, le econd et moi, nous marchons en avant et à pied pour reconnaître coque c'était ; on donna ordre de rassembler le bataillon. En approchant d'eux, nous reconnçjtnes (lue c'était des gendarmes, ils tirèrent tous leurs sabres et criaient V faut tous les sabrer et n'en pas laisse,' un. Nous tirâmes missl nos sahi'es, que nous tenions de nos cieux mains, comme pour leur barrer la route, afin d'avoir une explication. Nous nous adressâmes?, un ancien brigadier, eui chef conducteur, qui marchait A leur tête; il nous dit que c'était deux cents gendarmes, détachés de toute la Bretagne, qui s'étaient réunis dans un seul corps polir marcher à l'armée du Rhin. Nous fumes bientôt entourés par ces têtes, mécontentes de partir, et, pour la plupart. abandonner femmes et enfans. Ils nous dirent qu'ils voulaient sabre,- lotis ces prh-ex qui, par leur prédications, étaient, en quelque façon, la cause qu'ils partaient pou?' les frontières: e Nous répondîmes qu'étant chargés de les conduire à Nantes, pourêtre déportés en Espagne', nous ne souffririons pas qu'il leur fut fait aucun mal. Qu'cux inesmes, lorsqu ils sont chargés de conduire des détenus, ne souffriraient pas, non plis, qu'ils fussent maltraités. Enfin, après tous les moyens de persuasion, nous obtînmes, quoique difficilement, qu'ils continueraient tranquillement leur route. On se mit en bataille, ils se rangèrent en ordre et passrent devant nous; on se souhaita de part et d'autre, un bon voyage. e Quand nous fûmes près des faubourgs de Nantes, une partie de la garde-nationale, tant h pied qu'à cheval, vinrent nous faire les honneurs de ]a guerre. Nous entrâmes dans la ville au milieu d'une population immense, nous conduisiines les pnêtres clans le lieu qui nous fut indiqué ; on nous donna des billets de logement où Le 9 sep Leiniire, lui mare! é ilvait. tu' passé per le Département avec p [u si et' rs coisi lai nos «po''. conduire en Espi gi e tes ecclésiastiques qui ni peuventl invoquer l'exception fi,,, déc sur leur r. p-e u leurs 11,11 mi tés.,, (11m i.-- cl). IX p 265.) - Voir an ni te registre du Conseil du D"-partemeitt, P 59 et Gr.,

INTERNÉS AU (]IRND-SÉ\JJNAIRE D'ANGERS nous fumes généralement bien reçus'. Nous y fîmes séjour et revitames à Angers dans le mènie ordre...... I) Pour copie conforme ANDRÉ JousEnt. L'abbé Btanvjllain se [une ' le soir séjour il 2Ça,rtos. - les ijrtres 91)1 no furent pas embarqués nés fi Irant «xéparlis en différentes maisons et vécuren (misérabterneic L jusqu'au j o ur où Carrier dépeupla les prisons.» (Ibid.. p. 265.) Les aubes, au nombre (le cieux cent rtualro_viiigl.n n, passôreir L sur la Didon soixante sur le Français; Je resl.r des manceaux sur l'aurore. Les embarquemonts curent lieu les J9 et 21 septembre, Le départ selîect,,a le 2 octobre soutemen t, h cause du rn',r vais temps; tprès ii se traversée horrible, la Didorc aborda 10 ri octobre à SarArut[or et le Fiançais à la Corogne (C. Port, ibid.).