La caverne du Dragon I) Présentation La caverne du dragon(«drachenhöle» en allemand) est située dans l Aisne, sur le Chemin des Dames. Cette «creute» qui avant la guerre était une carrière de craie, servait non seulement d abris aux soldats mais aussi de cantonnement, de dortoir, d hôpital etc. Elle doit son nom aux sept entrées que les hommes gardaient avec des mitrailleuses, qui faisaient penser aux sept têtes d un dragon crachant du feu. Caverne du Dragon vue de l extérieur Plan de la Caverne du Dragon
II) Un enjeu militaire stratégique La caverne du dragon fut un enjeu militaire stratégique car elle permet différentes offensives, et l attaque de l ennemi par surprise. C est pour cela que français et allemands se l arrachent. La caverne fut comme un refuge pour les soldats, d abord allemand puis français. Ils cohabitèrent pendant un certain temps séparés par des frontières intérieures appelées «no man s land». A quelques mètres les uns sous les autres, ils restaient chacun dans leur secteur, gardaient leurs distances et faisaient la garde, prêts pour toutes sortes d attaques. No man s land III) Entrée de la caverne A l entrée de la caverne du Dragon, on peut voir des armes comme les «faucheuses d hommes»(surnom donné à une des mitrailleuses) ou les crapouillots (petits mortiers français). Les conditions de vie y étaient très dures car il n y avait pas d hygiène. Reconstitution d une tranchée
Bas relief Feuille d acacia IV) carrière de craie Vers l entrée de la caverne du dragon, on peut apercevoir des dessins au plafond. Les soldats ont fait la même découverte que nous: on peut voir les traces laissées par les anciens carriers, avant la guerre 14-18 comme une feuille d acacia (symbole protecteur des carriers), ou une sculpture en basrelief(voir dessins ci-dessus).
V) Un aménagement difficile Les soldats avaient essayé d aménager la caverne pour y être le plus a l aise possible même si les conditions de vie étaient déplorables. Ainsi, chaque camp avait son dortoir de fortune où l on pouvait dormir à même le sol, et où les rats, la boue, l humidité et la pourriture étaient le quotidien des soldats. Ils avaient aussi des cuisines et des éclairages grâce à un réseau électrique et quelques points d eau. Cela permettait quand même un minimum d hygiène, et un poste de commandement où les attaques et les combats du lendemain devaient se préparer. Poste de commandement Évocation des dortoirs
VI) L hôpital Grâce à un puits, qui autorisait un minimum d hygiène, les soldats ont pu aménager un poste de secours pour les grands blessés. On amputait, on soignait, mais on voyait arriver trop de blessés pour le peu de médecins et d infirmiers qu il y avait. Le personnel médical ne pouvait faire que 100 opérations avec les médicaments et les ustensiles qu ils avaient mais il voyait arriver 300 blessés. Certains soldats, se mutilaient intentionnellement pour pouvoir partir du front (ex : se couper le doigt pour ne plus pouvoir tirer). On appelle ça des mutineries. Elles ont été fortement réprimandé par des fusillades, ou condamnations, puis on commença à prendre en compte les doléances des soldats. Puits
VII) Les flambeaux La salle des flambeaux se trouve vers les milieu de la caverne. Elle comporte des figures géométriques illuminées au sol ainsi que des flambeaux pour rendre un hommage aux soldats morts aux combat. Salle des flambeaux VIII) La chapelle Cette pièce est une chapelle où les soldats se réunissaient notamment pour célébrer Noël. Des stèles de tombes de soldats et des croix sont restés dans cette chapelle. La chapelle IX) L artisanat de tranchée Pour s occuper, les soldats les plus doués fabriquaient des objet divers. Ils utilisaient alors les munitions de leurs armes qu ils fondaient pour obtenir des coupes, des bijoux, des bibelots,des boîtes, etc. Œuvre d un soldat
Le plateau de Californie Le plateau de Californie fut le lieu d'affrontement franco-allemand durant la première guerre mondiale il est situé sur le site du chemin des dames dominant ainsi le village de Craonne. Le plateau de Californie était un lieu stratégique jusqu'en 1917, il était traversé par des tunnels ayant sortie sur des cavernes telle que la caverne du Dragon. Le chemin des dames et la caverne du dragon ont été associés à l'échec de l'offensive de Nivelle du 16 Avril 1917 et aux mutineries de Craonne qui ont suivi, ce village est connu par la «chanson de Craonne». La zone fut classée en zone rouge à cause des obus qui n'ont pas explosés et qui pourraient causer des dégâts. En 1988 une sculpture a été dressé sur le plateau, elle a été réalisé par le sculpteur français haîm Kern, pour célébrer le quatre-vingtième anniversaire de l'armistice de 1918. C'est Lionel Jospin le premier ministre à l'époque qui inaugure le monument le 5 Novembre 1998. Lors de l'attaque les troupes françaises commencèrent par un bombardement d'artillerie sur les premières lignes allemandes puis les soldats s'élanceront. Par malheur les conditions météorologiques étaient si mauvaises que les cibles soient peu touchées. De plus les soldats Sénégalais ne sont pas habitués à un tel froid. La bataille dura plus de 10 heures et en fin de journée il n'y eut aucune avancée.
Le village de Craonne 1. Introduction Avant 1914, le village de Craonne avait une forme triangulaire correspondant aux trois rues principales et il s'étendait sur les pentes du plateau du Chemin des Dames, d'où le nom «plateau de Craonne». En 1814, Craonne entre dans l'histoire nationale. C'est cette année là que Napoléon Ier remporte l'une de ses dernières victoires.. L'hôtel de ville de Craonne en 1913
2. Craonne 1914-1918 En 1914, après la première bataille de l'aisne, le village est occupé et les habitants sont déplacés. Le village se situe sur la ligne de front. Avec l'offensive Nivelle, le village fut entièrement détruit au printemps 1917 par les bombardements ; 5 millions d'obus sont tombés sur le Chemin des Dames entre le 6 et 16 avril 1917. Les combats y sont terribles lors de cette offensive, la 1ère division d'infanterie qui monte à l'assaut se trouve bloquée au niveau des caves de Craonne. Le 4 mai, une seconde offensive est lancée par la 36e division d'infanterie qui aboutit à la reprise de Craonne. Après l'échec de cette offensive et les pertes graves subies, des pertes de plus de 130 000 hommes en 10 jours, l'armée française doit faire face à de nombreux actes d'insoumission concernant plus de 150 unités, on parle alors de mutineries évoquées par la «chanson de Craonne».
3. Reconstruction de Craonne Le nouveau village a été installé dans la vallée, au sud-ouest de l'ancien village. Pour un espace mieux adapté à l'agriculture moderne. Craonne ne pouvait être reconstruit au même endroit parce qu'il était en zone rouge (zone dangereuse où il reste des obus non éclatés) et devait donc être déplacé. Nouveau village de Craonne Plateau de Californie Ancien Craonne Nouveau Craonne
4. Conditions de la visite Nous sommes venu à l'ancien village de Craonne en bus à l'heure du déjeuné.nous avons pique-niqué dans les vestiges de l'ancien village détruit. Il faisait beau. Nous sommes ensuite repartis en bus après avoir mangé pour poursuivre la visite. Eglise de Craonne avant la guerre
5. Intérêt de la visite Cette visite était en rapport avec notre programme d'histoire-géographie de 3ème retraçant la première guerre mondiale. Le village se trouvant sur la ligne de front, a été détruit pendant cette guerre puis reconstruit. Il était intéressant de manger sur ces lieux historiques, au cœur même des vestiges. En effet, on pouvait se faire une idée des conséquences des bombardements dans cette zone, notamment de l impact de la guerre sur la population civile. Cette visite nous permet aussi de garder en mémoire la dureté des combats et la souffrance des combattants.
Ils n'ont pas choisi leur sépulture
Ce monument qui rend hommage à tous les soldats tombés au Chemin des Dames en 14-18 se situe sur le plateau de Californie, près de Craonne dans l'aisne. Cette sculpture est une commande de l'état. Elle a été réalisée par Haim Kern et a été inaugurée le 5 novembre 1998 par le Premier ministre,lionel Jospin, Cette œuvre est l'une des cinq commandes de l État effectuées afin de commémorer le 80e anniversaire de l armistice du 11 novembre 1918.
Cette œuvre intitulée «Ils n'ont pas choisi leur sépulture» se matérialise par un maillage enserrant,des visages de soldats toujours les mêmes, qui sont placées à des hauteurs et à des angles différents. Ce sont les souffrances et les conditions de la mort des soldats de la Grande Guerre qui ont ému l artiste, et, particulièrement, la multiplication des soldats rendus inconnus, déchiquetés par la puissance inouïe de l artillerie. Le monument rend hommage dont leur corps n'a pas reçu de sépulture. Cette sculpture est en bronze et mesure près de 4 mètres de haut. C'est une sculpture monumentale. Tête d'un soldat
Quand on est allé voir la statue, on était dehors, il pleuvait. On était tous autour de la statue pour regarder comment elle était. Pour arriver à la statue, on a du marcher pendant un moment on est passé dans une forêt avec des vestiges de bataille : tranchées, trous d'obus.
Constellation de la douleur
«constellation de la douleur» est une œuvre de Christian Lapie, elle date du 22 Septembre 2007. Elle a été commandée par le Conseil Général de l'aisne. Cette œuvre représente 9 soldats africains et sénégalais. Elles sont faites en bois calciné tous en longueur dressées vers le ciel.
Pour quelle raison cette oeuvre a été réalisée? Cette œuvre a été réalisée pour rendre hommage a des milliers d'hommes africains qui sont venus aidés les Européens a faire la guerre avec eux. Et aussi dans le cadre des commémorations du 90ème anniversaire des batailles du Chemin de Dames. Ce qu'il a voulu montré Avec cette œuvre Christian Lapie a voulu montrer la souffrance, la douleur, c'est pour cela aussi qu'il a choisi de le faire en bois calciné. Il a espacé les statues pour qu'on voient un déchirement.
Les conditions de la visite On est arrivé au Chemin des Dames. Les statues étaient a l'extérieur et les 3emeA ont été visiter la Caverne du Dragon et nous nous somme restés dehors pour étudier «constellation de la douleur»..
Le Chemin des Dames : Ses cimetières Lors de notre visite du Chemin des Dames nous nous sommes rendus dans deux cimetières. Le cimetière français et le cimetière allemands. Cette visite nous a permis de savoir comment et dans quelles conditions les soldats étaient enterrés. Cela nous a également permis de voir la différence du nombre de mort pour chaque pays. Photographie du cimetière français Photographie du cimetière allemand
le nombre de morts dans chaque cimetière Cimetière français 6000 Cimetière allemand 5150 8000 7519 5000 7000 4000 3000 2764 2386 tombes individuelles ossuaire total 6000 5000 4000 3531 3988 tombes individuelles ossuaire total 2000 3000 1000 2000 1000 0 0
Cimetière Français Les tombes françaises sont en formes de croix blanches, elles sont accompagnées de fleurs, de plantes. Sur les tombes figurent plusieurs informations : le nom du soldat, son grade, sa date de mort. Dans le cimetière Français il y a aussi des tombes de musulmans, ces tombes sont différentes des tombes françaises. Le cimetière français a été aménagé de 1919 à 1925 et il a été totalement restauré en 1972. C'est une nécropole de 13 515m2 qui abrite 5150 combattants français et 54 combattants russes. Parmi les sépultures françaises 2764 corps sont en tombes individuelles et collectives et 2386 corps sont en ossuaire. Ce cimetière a reçut les corps des combattants des plateaux de Vauclerc, de Vendresse et de Troyon. Il a aussi reçu les corps inhumés sur le territoire des communes de Beaulne, de Paissy etc... Tombes françaises :
Les tombes allemandes sont en formes de croix plus larges que celles des français. Elles sont de couleur grise. Il y a deux noms par pierre tombale. Les informations inscrites sur les tombes sont : La date de mort du soldat, Et son grade. Dans le cimetière allemand il y a aussi des tombes juives, qui elles sont arrondis. Le cimetière allemand a été édifié par les autorités françaises à partir de 1919. Des cimetières et des tombes ont été repartis dans une centaines de communes dans le secteur du Chemin des Dames. Dans un premier temps ce cimetière regroupé 5125 tombes puis il a été agrandis dans les années 1924-1925 avec le transfert de tombes qui venaient du même secteur. En ce jour cette nécropole contient 7526 corps. 3533 de ces corps reposent dans des tombes individuelles et collectives (dont 46 non identifiés). Et 3993 reposent dans l'ossuaire (dont 3080 non identifiés). Le cimetière allemand tombes allemandes dont celle d un soldat juif
Mémorial de Cerny-en-Laonnois A cet endroit et depuis le milieu du XIXe siècle s élevait une sucrerie qui ne fonctionnait déjà plus en 1914. Au mois de septembre 1914, la position allemande de la sucrerie fut le lieu d intenses et vaines attaques par les troupes britanniques. Chaque année en avril-mai, une imposante cérémonie religieuse et militaire est organisée pour les commémorations des combats de 1917.
L intérieur Plaque commémorative pour des soldats enterrés au cimetière. À l intérieur de la chapelle le mur est couverts de petites plaques commémoratives et de lettres des personnes qui connaissaient les soldats qui sont enterrés dans le cimetière.
L extérieur Le mémorial du cimetière de Cerny-en-Laonnois est une chapelle située à côté du cimetière. Elle fut construite en 1950 par l union nationale des combattants en mémoire des morts du chemins des Dames. En face d elle se trouve une lanterne des morts. Mémorial du cimentière de Cerny-en-Laonnois Lanterne des morts