CM NS 4:Mise en page 1 10/04/11 20:02 Page27 Les Cahiers Magellanes, NS, N o 4, juin 2011 23 Révision du sous-genre Ochropyga Aurivillius, 1913 (Coleoptera, Cerambycidae, Lamiinae, Prosopocerini) Carlo Vitali via S. Giorgio 5 I 23010 Postalesio (Sondrio), Italie carlo.vitali38@teletu.it et Francesco Vitali 7a, rue Jean-Pierre Huberty L 1742 Luxembourg, Luxembourg vitalfranz@yahoo.de Resumé Le sous-genre Ochropyga Aurivillius, 1913 est révisé. Prosopocera glaucina (Westwood, 1845) est désignée comme synonyme senior de Ochropyga lepesmei Villiers in Lepesme & Villiers, 1941 n. syn. Prosopocera ceciliae n. sp. de Cameroun est décrite. Des clarifications sur les localités originelles et des nouvelles données faunistiques pour les autres espèces du sousgenre sont ajoutées. Summary The subgenus Ochropyga Aurivillius, 1913 is revised. Prosopocera glaucina (Westwood, 1845) is considered as a senior synonym of Ochropyga lepesmei Villiers in Lepesme & Villiers, 1941 n. syn. Prosopocera ceciliae n. sp. from Cameroon is described. Explanations concerning the typical localities and further faunistic data about the other species of this subgenus are provided. Key words Cerambycidae, Lamiinae, Prosopocerini, Prosopocera, Ochropyga, taxonomy, distribution, new species. Introduction Ochropyga a été proposé par Aurivillius (1913) comme genre pour Lamia glaucina Westwood, 1845, à cette époque classé dans le genre Tragocephala (Gemminger & Harold, 1873). Ce nouveau taxon était comparé à Prosopocera, dont il différait pour les joues plus courtes, le scape plus long, un peu plus court que le 3 e article, celui-ci bien plus long que le 4 e, et les élytres prolongés par une épine apicale.
CM NS 4:Mise en page 1 10/04/11 20:02 Page28 Les Cahiers Magellanes, NS, N o 4, juin 2011 24 Ce genre comprenait également O. assimilis, une nouvelle espèce considérée par Aurivillius comme étant peut-être une variété de la précédente, mais qui est en réalité un synonyme de Lamia lucia Newman, 1839. Cette dernière, figurant elle aussi parmi les Tragocephala, était ensuite reconnue comme Ochropyga par Aurivillius (1921) mais pas comme étant identique avec l espèce précédente. Dans sa révision des Prosopocerini, Breuning (1936) a déclassé Ochropyga comme sousgenre de Prosopocera et reconnu la synonymie entre lucia et assimilis. Enfin, Villiers (Lepesme & Villiers, 1941) décrivit une nouvelle espèce du Congo en réhabilitant, sans le justifier, l état générique d Ochropyga. Les espèces de ce taxon sont plutôt rares (aucune provenance est même connue pour Lamia glaucina). Toutefois le premier auteur a eu l opportunité d acquérir plusieurs exemplaires de toutes les espèces. Ces nouvelles données laissent paraître la nécessité de réviser Ochropyga en clarifiant sa taxonomie et sa distribution et amènent à la description d une espèce nouvelle pour la science. Prosopocera subgenus Ochropyga Aurivillius, 1913 Ochropyga Aurivillius, 1913 : 14; 1921 : 157. Prospocera (Ochropyga) (Aurivillius) Breuning, 1936 : 221. Ochropyga (Aurivillius) Lepesme & Villiers, 1941 : 77. Espèce type. Lamia glaucina Westwood, 1845. Description. Même caractères généraux de Prosopocera, dont il se distingue par : Front à peine convexe; lobes inférieurs des yeux quatre fois plus longs que les joues. Antennes non frangées en dessous, aussi longues ou plus courtes que le corps chez les mâles, atteignant deux tiers de la longueur du corps chez les femelles. Scape robuste, un peu plus long que le 4 e antennomère; 3 e antennomere une fois et demie plus long que le 4 e. Pronotum pourvu d une petite épine latérale émoussée. Le disque porte un sillon apical transversal peu marqué et sinué ainsi que deux sillons basaux transversaux, dont l antérieur est plus profond. Elytres peu convexes, parallèles, arrondies à l apex. Le tiers basal est couvert d une granulation plus ou moins forte et éparse, presque entièrement cachée par la pubescence Distribution. Cameroun, République Centrafricaine, République Populaire du Congo, République Démocratique du Congo, Gabon. Biologie. Du fait de sa rareté, on ne connaît que très peu sur la biologie de ce sous-genre, mais les yeux grossièrement facettés, caractéristiques des Prosopocerini, indiquent une phénologie franchement nocturne, comme semble le confirmer la capture à la lumière du paratype de Prosopocera ceciliae n. sp. La seule plante hôte connue est Coffea canephora Pierre ex Fröhne, 1897, indiquée (sub Coffea robusta) comme hôte de Ochropyga lepesmei par Lepesme & Villiers (1941).
CM NS 4:Mise en page 1 10/04/11 20:02 Page29 Les Cahiers Magellanes, NS, N o 4, juin 2011 25 Prosopocera glaucina (Westwood, 1845) (Ph. 1-2) Tragocephala glucina Dejean, 1833 : 342 (Afrique) nomen nudum. Lamia (Tragocephala?) glaucina (Dej.) Westwood, 1845 : 157, Tab. 84, Fig. 3 (localité inconnue, probablement Gabon ou Congo-Brazzaville, BM). Tragocephala glaucina (Westwood) Gemminger & Harold, 1873 : 3050. Ochropyga glaucina (Westwood) Aurivillius, 1913 : 14; 1921 : 157. Prosopocera (Ochropyga) glaucina (Westwood) Breuning, 1936 : 221, fig. 360. Ochropyga glaucina (Westwood) Lepesme & Villiers, 1941 : 77. Ochropyga lepesmei Villiers in Lepesme & Villiers, 1941 : 77 (République Centre Africaine, Salo, MNHN) syn. nov. Matériel examiné. Cameroun : région Centre, Nyong-et-Soo, Mbalunyo, Ebogo, X- 2010, B. Evouna leg., 1, in coll. C. Vitali. République Populaire du Congo : région de Kouilou, Kimanga, XI-1998, 1, in coll. C. Vitali; même provenance, 17-XI-1998, 1 exemplaire, in coll. T. Garnier. Gabon : province de Ngounié, Vallée de la Mbei, Kinguélé, 1, in coll. P. Oremans; province de Woleu-Ntem, monts de Cristal, 19-XII-1993, 1 exemplaire, in coll. T. Garnier. Description. Longueur : 21 mm, 24-30 mm. Corps brun clair, densément couvert d une pubescence couchée. Tête brune. Antennes à peine plus longues que le corps chez le mâle, de deux tiers de la longueur du corps chez la femelle, recouvertes de pubescence brune. Pronotum transverse, revêtu d une dense pubescence jaune et portant deux bandes assez larges de pubescence brune, plus ou moins convergentes vers l apex et la base, délimitant ainsi une aire ovale allongée ouverte aux extrémités. Ecusson arrondi. Elytres arrondies à l apex et sans épine suturale, avec une granulation fine et éparse sur le tiers basal du disque qui n est pas complètement cachée par la pubescence. Surface revêtue de pubescence jaune verdâtre, sauf, autour de l écusson, une aire triangulaire allongée qui atteint le tiers basal sutural, et une bande brune ondulée le long de la marge latérale. Cette bande est plus épaisse sous les épaules, amincie le long du tiers médian, élargie le long du tiers apical et enfin amincie à l extrémité où elle atteint la suture. Face ventrale revêtue de pubescence brun clair excepté une bande jaune clair très nette le long de la marge latérale du mesosternum et du metasternum. Pattes complètement recouvertes de pubescence brun clair. Distribution. Cameroun*, République Centrafricaine, République Populaire du Congo*, Gabon* (localités nouvelles*). Remarques. Lamia glaucina a été décrite sur un spécimen de provenance inconnue de la collection Chevrolat, appartenant auparavant à Olivier (Westwood, 1845). Curieusement, cet auteur n a jamais décrit cette espèce, qui, en effet, révèle une histoire assez complexe.
CM NS 4:Mise en page 1 10/04/11 20:02 Page30 Les Cahiers Magellanes, NS, N o 4, juin 2011 26 Tragocephala glaucina apparaît déjà dans un catalogue de la collection de Dejean (1833), qui a dû la récupérer après la mort d Olivier (1814). Ce spécimen n est donc passé dans les mains de Chevrolat qu après la mort de Dejean (1845), année de la description de l espèce ce qui n est évidemment pas un hasard. Olivier devait avoir récupéré cet exemplaire seulement après l édition de son œuvre sur les Cerambycidés (1795), donc sans pouvoir en donner une description. De toute façon, le type de T. glaucina fut capturé à une époque bien antérieure à la colonisation française d Afrique, selon toute probabilité dans les aires côtières du Gabon et du Congo-Brazzaville reliées au commerce avec la France. Breuning (1936) mentionne «un individu également sans indication de provenance au Muséum Britannique» et selon Villiers & Lepesme (1941), l espèce ne serait connue que «seulement par deux exemplaires sans provenance». En réalité il s agit toujours de l holotype, du moment que la collection Chevrolat, dispersée après sa mort (1884), fut partiellement achetée par le Muséum Britannique, tandis que de rien n indique que le type soit conservé à Paris. Ochropyga lepesmei a été décrite sur une seule femelle provenant de Salo (Moyen Congo) Cette localité est un village près du fleuve Sangha (Lepesme, 1950), qui aujourd hui fait partie de la République Centrafricaine. La description de Villiers est parfaitement superposable à celle de Prosopocera glaucina; couleur, dessins elytral, bande jaune clair du-dessous sont identiques. En effet, selon l auteur, lepesmei se sépare de glaucina seulement par ses bandes du pronotum convergentes vers la base au lieu que parallèles. L emploi de cet unique critère pour séparer les deux espèces est peu convaincant : selon les exemplaires ces bandes convergent vers la base du pronotum d une façon assez variable, de même que vers son apex. Ceci correspond exactement au dessin original de Lamia glaucina, mais pas à la description qu en a donnée Breuning (1936), sur laquelle Villiers a évidemment basé sa description. Par conséquence nous considérons Ochropyga lepesmei comme simple synonyme de P. glaucina. Prosopocera lucia (Newman, 1839) (Ph. 3-4) Lamia lucia Newman, 1839 : 147 (République Populaire du Congo, Bas Congo, BM). Tragocephala lucia (Newman) Gemminger & Harold, 1873 : 3050. Ochropyga assimilis Aurivillius, 1913 : 15 (République Démocratique du Congo, Bas Congo, Zambi, IRSNB, disparu) nec Gahan, 1898 (homonymie secondaire). Ochropyga lucia (Newman) Aurivillius, 1921 : 157. Phosphorus chamaultei Portevin, 1928 : 179, fig. 1 (Cameroun, Edea, MNHN) Prosopocera (Ochropyga) lucia (Aurivillius) Breuning, 1936 : 221, fig. 359. Ochropyga lucia (Aurivillius) Lepesme & Villiers, 1941 : 77. Matériel examiné. Cameroun : région Centre, Nyong-et-Soo, Obout, IX-2009, B. Evouna leg., 1, in coll. C. Vitali ; même provenance, 12-IV-1993, 1 exemplaire in coll. T. Garnier; même provenance, 28-VI-2008, 1 exempalire, in coll. T. Garnier; région Centre, Nyong-et-Soo, Mbalunyo, Ebogo, IX-2010, B. Evouna leg. 1, in coll. C. Vitali; même pro-
CM NS 4:Mise en page 1 10/04/11 20:02 Page31 Les Cahiers Magellanes, NS, N o 4, juin 2011 27 venance, 1, 1, in coll. L. Berder; même provenance, 11-VII-2010, 1 exemplaire, in coll. T. Garnier; région Sud, Longji, 20-XI-1992, 1 exemplaire, in coll. T. Garnier. République Démocratique du Congo : environs de Kinshasa, 1980, 1, in coll. P. Oremans. République populaire du Congo : région de la Cuvette, Owando, 15-XI-2009, 1 exemplaire, in coll. T. Garnier; région des Plateaux, Lesio-Louna, 10-X-2009, 5 exemplaires, in coll. T. Garnier; région des Plateaux, Léfini Réserve, mont Abio, 22-XII-2009, 1 exemplaire, in coll. T. Garnier; région de Kouilou, Mabulu, 24-III-2009, 1 exemplaire, in coll. T. Garnier. Gabon : province de Ngounié, Vallée de la Mbei, IX-2009, 2, in coll. P. Oremans. Description. Longueur: 26-34 mm. Corps de couleur brun foncé caché par une dense pubescence couchée. Tête brune à brune foncé. Antennes relativement courtes, atteignant le deux tiers la longueur du corps dans les deux sexes, et revêtues de pubescence brune à noire, plus claires vers l apex. Pronotum recouvert d un duvet jaune soufre. Parcouru par deux assez larges bandes brun foncé à noir de chaque côté du disque, qui convergent vers l apex et la base où elles se confondent, en formant sur le disque un ovale jaune allongé. Les bandes comme les taches élytrales sont constituées de pubescence dense brun foncé. Ecusson arrondi à l apex et recouvert de pubescence brun foncé. Elytres complètement revêtus d une pubescence jaune soufre, sauf, autour de l écusson, une aire pentagonale transverse, qui est brun foncé chez le mâle, plus claire chez la femelle, et une bande identique le long de la marge latérale, plus large sous l épaule, s amincissant, puis s élargissant au niveau au tiers apical, sans atteindre l apex des élytres. Face ventrale brune couverte de pubescence brun clair épaisse. Pattes revêtues d une dense pubescence brune. Distribution. Cameroun, République Démocratique du Congo, République Populaire du Congo*, Gabon* (localités nouvelles*). Remarques. Il s agit d un bel insecte avec une éclatante coloration jaune, les élytres arrondis à l apex et armées d une petite épine à l angle sutural. Très proche à l espèce précédente, mais de taille globalement plus avantageuse et au faciès un peu plus allongé. Lamia lucia a été décrite par Newman (1839) dans le «Magazine of Natural History» et non pas dans «The Annals (or Magazine) of Natural History», comme certaines auteurs (Gemminger & Harold, 1873; Aurivillius, 1921; Breuning, 1936) l ont reporté par erreur. L espèce est aussi communément mentionnée comme provenant du Congo, mais l auteur nous informe qu elle avait été collectée par l expédition de James Hingston Tuckey. Cette expédition, qui se déroula entre février et octobre 1816 à la recherche des sources du Congo, s arrêta aux rapides de l Inga à proximité de la ville de Matadi (Bas Congo, Congo-Kinshasa). L exemplaire faisait donc partie des 36 insectes mentionnés par Tuckey & Smith (1818 : 418) que John Cranch avait réussi à envoyer en Angleterre. On ne sait plus où ce spécimen a été capturé, mais cela devait de toute façon, être dans la province du Bas Congo. Aurivillius (1913) nous informe que Ochropyga assimilis fut collectée par Ch. Haas à Zambi (Congogebiet). Cette localité corresponde à la Station agricole tropicale de Zambi, près de Boma, dans la province du Bas Congo. L exemplaire, appartenant au Muséum de
CM NS 4:Mise en page 1 10/04/11 20:02 Page32 Les Cahiers Magellanes, NS, N o 4, juin 2011 28 Bruxelles, n est pas mentionné dans le catalogue des types (Cools, 1993) et, en effet, il semble avoir disparu de la collection (Drumont, in litt.). Une recherche ultérieure auprès du Muséum de Tervuren n a amené à aucun résultat (De Meyer. in litt.). Cette espèce, déjà reconnue comme un synonyme de P. lucia par Breuning (1936), est aussi un homonyme secondaire de Alphitopola assimilis Gahan, 1898. Prosopocera ceciliae n. sp. (Ph. 5-6) Matériel typique. Holotype, Cameroun, région Centre, Mbingam, X-2010, B. Evouna leg., in coll. C. Vitali, Postalesio (Sondrio). Paratype : 1, Cameroun, région Est, Haut-Nyong, Somalomo, Grande forêt de la réserve de Dja, à la lumière, G. Ayizoa leg., in coll. C. Vitali. Description. Longueur : 24-26 mm (respectivement paratype et holotype). Corps de couleur brun foncé et complètement revêtu d une et courte et dense pubescence couchée brun verdâtre, qui couvre uniformément les antennes, les pattes et tout le dessous. Antennes courtes, de deux tiers de la longueur du corps. Pronotum faiblement transverse avec une petite épine latérale. Ecusson arrondi. Elytres parallèles, peu convexes, arrondies à l apex et sans épine suturale, avec une granulation assez forte et dense sur le tiers basal du disque, qui n est pas complètement cachée par la pubescence au niveau des épaules. Distribution. Cameroun. Remarques. L aspect général de cette nouvelle espèce est typiquement celui du sousgenre Ochropyga : front à peine convexe, lobes inférieurs des yeux quatre fois aussi longues que les joues, antennes mesurant deux tiers de la longueur du corps. Scape robuste, un peu plus long que le 4 e antennomère; 3 e antennomère une fois et demie plus long que le 4 e. Pourtant, le dessin ne correspond à aucune des espèces déjà décrites, bien que la nuance de la couleur rappelle le brun des autres espèces. Les élytres sans épines apicales rapprochent cette nouvelle espèce de P. glaucina dont elle diffère, au delà de la coloration, par la granulation de la base elytrale plus forte et plus dense. Etymologie. Nous dédions cette nouvelle espèce à Cecilia Vitali, fille cadette de Carlo. Remerciements Nous remercions Loic Berder (Brest, France), Mickaël Francois (Bar-sur-Aube, France), Thierry Garnier (Montpellier, France) et Philippe Oremans (Montigny le Tilleul, Belgique), pour les données qu ils ont nous fournies, Alain Drumont, Institut Royal de Sciences Naturelles, Bruxelles (Belgique) et Marc De Meyer, Koninklijk Museum voor Midden-Afrika, Tervuren (Belgique), pour leur aide dans la recherche du type d Ochropyga assimilis Aurivillius, et notre ami Pierre Haller (Essert-Le Mouret, Suisse), pour avoir bien voulu relire ce manuscrit.
CM NS 4:Mise en page 1 10/04/11 20:02 Page33 Les Cahiers Magellanes, No4, juin 2011 29 1 2 3 4 5 6 1-2. Prosopocera (Ochropyga) glaucina (Westwood, 1845) : 1, mâle; 2, femelle. 3-4. Prosopocera (Ochropyga) lucia (Newman, 1839) : 3, mâle; 4, femelle. 5-6. Prosopocera (Ochropyga) ceciliae n. sp. : 5, Holotype; 6, Paratype.
CM NS 4:Mise en page 1 10/04/11 20:02 Page34 Les Cahiers Magellanes, NS, N o 4, juin 2011 30 Références Aurivillius (C.), 1913. Neue oder wenig bekannte Coleoptera Longicornia. 13. Arkiv för Zoologie, 8(22) : 1-35. Aurivillius (C.), 1921. Coleopterorum Catalogus 73. Cerambycidae, Cerambycinae, Lamiinae I. Schenkling S. ed., Berlin : 704 pp. Breuning (S.) Von, 1936. Troisième Tribu : Prosopocerini Thomson. Novitates Entomologicae, 3 e Suppl., Fasc. 21-29 : 157-230. Cools (J.), 1993. Liste du matériel typique conservé dans les collections entomologiques de l'institut royal des Sciences naturelles de Belgique. Coleoptera, Cerambycoidea, Cerambycidae VIII. Sous-famille des Lamiinae. Documents de travail de l'i.r.s.b.n., Brussels, 74 : 1-115. Dejean (P. F. M. A.), 1833. Catalogue des Coléoptères de la collection de M. le Comte Dejean. Méquignon-Marvis père et fils, Paris : 443 pp. Gemminger (M.) & Harold (E.) Von, 1873. Catalogous Coleopterorum hucusque descriptorum synonymicus et systematicus, X : Cerambycidae (Lamiini), Bruchidae. München : 266 pp. Lepesme (P.), 1950. Sur quelques localités de l ouest africain riches en longicornes. Longicornia I, Lechevalier P., Paris: 581-585 + 1 Tab. Lepesme (P.) & Villiers (A.), 1941. Cérambycidés récoltés par P. Lepesme, sur Caféier, en A. E. F. et au Cameroun. Bulletin de la Société entomologique de France, 46 : 74-79. Newman (E.), 1839. Description of a new species of Lamia. Magazine of natural history, 3 : 147-148. Olivier (G. A.), 1795. Entomologie ou Histoire naturelle des insectes. Coléoptères, IV. Imprimerie de Linneau, Paris : 534 pp. Portevin (G.), 1928. Une nouvelle espèce de Phosphorus du Cameroun. Encyclopédie Entomologique, Série B, I. Coleoptera, 3(4) : 179. Tuckey (J. H.) & Smith (C.), 1818. Narrative of an expedition to explore the river Zaire, usually called the Congo, in South Africa. Murray J., London : 498 pp. Westwood (J. O.), 1845. Arcana entomologica, or, Illustrations of new, rare, and interesting insects, II. Smith W., London : 192 pp.