FICHE RADIONUCLÉIDE 3DOODGLXP et environnement



Documents pareils
L échelle du ph est logarithmique, c està-dire

EXERCICE II. SYNTHÈSE D UN ANESTHÉSIQUE : LA BENZOCAÏNE (9 points)

Le ph, c est c compliqué! Gilbert Bilodeau, agr., M.Sc.

Energie nucléaire. Quelques éléments de physique

Titre alcalimétrique et titre alcalimétrique complet

L IRSN et la surveillance de l environnement. Etat des lieux et perspectives

Rapport annuel de monitoring automatisé de la qualité de l eau

Abschlusskonferenz OUI Biomasse / Conférence de clôture OUI Biomasse

Grilles de lecture données environnement 2013 Tableau de bord de suivi des opérations de démantèlement

THE SEPARATION OF A TRACER FOR THE RADIOCHEM1CAL ANALYSIS OF RADIUM 226.

Chapitre 5 : Noyaux, masse et énergie

Enseignement secondaire

BICNanoCat. Bombardement Ionique pour la Création de Nano Catalyseurs. Denis Busardo Directeur Scientifique, Quertech

Quel avenir pour l énergie énergie nucléaire?

Actinides et stockage des déchets. Chimie des actinides pour la gestion de déchets radioactifs

La physique nucléaire et ses applications

K W = [H 3 O + ] [OH - ] = = K a K b à 25 C. [H 3 O + ] = [OH - ] = 10-7 M Solution neutre. [H 3 O + ] > [OH - ] Solution acide

BAC BLANC SCIENCES PHYSIQUES. Durée : 3 heures 30

Demande chimique en oxygène

EXERCICES SUPPLÉMENTAIRES

LA A RESPIRATION CELLULAIRE

1. GES 5 : Production de céramiques pour l'électronique et de céramiques à fonctionnement thermique contenant du Ni

Chapitre n 6 MASSE ET ÉNERGIE DES NOYAUX

(Ordonnance sur le Livre des aliments pour animaux, OLALA) Le Département fédéral de l économie (DFE) arrête:

8/10/10. Les réactions nucléaires

Parcours de visite, lycée Exposition: LA RADIOACTIVITÉ De Homer à oppenheimer

TS1 TS2 02/02/2010 Enseignement obligatoire. DST N 4 - Durée 3h30 - Calculatrice autorisée

A retenir : A Z m n. m noyau MASSE ET ÉNERGIE RÉACTIONS NUCLÉAIRES I) EQUIVALENCE MASSE-ÉNERGIE

Matériels de Formation du GCE Inventaires Nationaux de Gaz à Effet de Serre. Secteur de l'energie Combustion de Combustibles

C3. Produire de l électricité

Le compost. Un petit écosystème au jardin

Rotations dans la culture de pomme de terre : bilans humiques et logiciel de calcul

Analyse critique des méthodologies pour la détermination et l application de normes de qualité environnementale pour les métaux

FICHE DE DONNEES DE SECURITE

Présentations GTF. Point de vue d un utilisateur final. Durée de vie des ouvrages : Approche Prédictive, PerformantielLE et probabiliste

Impacts de l'informatique : ressources, énergie, déchets ; que nous révèlent les analyses de cycle de vie?

Chapitre 11: Réactions nucléaires, radioactivité et fission

UTILISATION DES SÉDIMENTS VALORISÉS : exemple de la plate-forme expérimentale SOLINDUS pour le pré-traitement des produits de dragage

Calcaire ou eau agressive en AEP : comment y remédier?

Production mondiale d énergie

I. Introduction: L énergie consommée par les appareils de nos foyers est sous forme d énergie électrique, facilement transportable.

20 ans après l accident nucléaire de Tchernobyl: Les conséquences en Suisse

Baccalauréat STI2D et STL spécialité SPCL Épreuve de physique chimie Corrigé Session de juin 2014 en Polynésie. 15/06/2014

CONCEPT H 2 ZERO ENERGY ZERO EMISSION

lire les Étiquettes et trouver les sucres cachés

10 en agronomie. Domaine. Les engrais minéraux. Livret d autoformation ~ corrigés. technologique et professionnel

FUSION PAR CONFINEMENT MAGNÉTIQUE

SOLUTIONS TECHNOLOGIQUES D AVENIR

Annexe III du Protocole au Traité sur l'antarctique, relatif à la protection de l'environnement Elimination et gestion des déchets

ICOS BELGIUM CONSORTIUM STUDY DAY

COMMENTAiRES/ DECISIONS

Le monde nano et ses perspectives très prometteuses.

Les émissions de GES au quotidien et les gains possibles

ACIDES BASES. Chap.5 SPIESS

Anne Vanasse, agr., Ph.D. Université Laval. Le chapitre 3. Les rédacteurs

RAID PIEGES ANTI-FOURMIS x 2 1/5 Date de création/révision: 25/10/1998 FICHE DE DONNEES DE SECURITE NON CLASSE

Professeur Eva PEBAY-PEYROULA

Energie Nucléaire. Principes, Applications & Enjeux. 6 ème /2015

L ENERGIE CORRECTION

AIDE-MÉMOIRE LA THERMOCHIMIE TABLE DES MATIERES

Plate forme de modélisation en vue de la prédiction de la durée de vie des bétons vis-à-vis de la pénétration d agents agressifs

Responsabilité sociale et environnementale POLITIQUE SECTORIELLE PRODUCTION D ELECTRICITE A PARTIR DU CHARBON

SECTION 1: Identification de la substance/du mélange et de la société/l entreprise

par Maxime Lalonde-Filion

T4 Pourquoi éteindre les phares d une voiture quand le moteur est arrêté? Comment fabriquer une pile? un accumulateur?

Mobilité et biodisponibilité des Éléments Trace Métalliques (ETM) du Sol : Approches physicochimiques

Stockage de chaleur solaire par sorption : Analyse et contrôle du système à partir de sa simulation dynamique

Principe de fonctionnement des batteries au lithium

LABORATOIRES DE CHIMIE Techniques de dosage

A) Les réactions de fusion nucléaire dans les étoiles comme le Soleil.


Épreuve collaborative

L ÉNERGIE C EST QUOI?

NOTIONS FONDAMENTALES SUR LES ENERGIES

DOSSIER DE PRESSE. L IRSN présente sa stratégie de surveillance de la radioactivité dans l environnement de la Vallée du Rhône.

Comment utilisons-nous notre argent?

Chapitre 6. Réactions nucléaires. 6.1 Généralités Définitions Lois de conservation

Poste: 62 MCF 209. Profil court : Ingénierie environnementale, caractérisation et traitement des déchets, boues, sédiments et sols pollués

Allégations relatives à la teneur nutritive

LISTE V AU PROTOCOLE A MAROC. Description des produits

Correction ex feuille Etoiles-Spectres.

LA MESURE DE MASSE POUR LA DÉTERMINATION DE PÉRIODES RADIOACTIVES

FICHE DE DONNÉES DE SÉCURITÉ conformément au Règlement (CE) nº1907/2006 REACH Nom : KR-G KR-G

Chapitre 02. La lumière des étoiles. Exercices :

Acides et bases. Acides et bases Page 1 sur 6

Fiche de données de sécurité selon 1907/2006/CE, Article 31

Bilan de l état radiologique de l environnement français en 2009

Une conférence-débat proposée par l Institut National de la Recherche Agronomique

DM 10 : La fusion nucléaire, l énergie de l avenir? CORRECTION

Quels matériaux biosourcés pour l automobile d aujourd hui et celle de demain? Dr Stéphane DELALANDE Direction des Matériaux et Procédés Innovation

4. Conditionnement et conservation de l échantillon

Fiche de données de sécurité selon 1907/2006/CE, Article 31

Traitement des sols fins compactés : contribution à la reconnaissance des conditions défavorables

LES CRÉDITS CARBONE, MEILLEURS AVANT JANVIER 2015 COHABITATION DU MARCHÉ VOLONTAIRE ET DU MARCHÉ RÉGLEMENTÉ DU CARBONE

Vulcano Pièges Fourmis

SECTION 3: Composition/informations sur les composants 3.2. Mélanges % CAS # (EC) No 1272/ /45/EC Deuterium oxide 99.

Autorisation pour le négoce ou le courtage de déchets. Informations pour remplir le formulaire de demande

Origine du courant électrique Constitution d un atome

GUIDE DE BONNES PRATIQUES POUR LA COLLECTE DE PILES ET ACCUMULATEURS AU LUXEMBOURG

Réalisation d un avis d experts : «Bruit de fond» des polluants dans l environnement

Transcription:

3G FICHE RADIONUCLÉIDE 3DOODGLXP et environnement Cette fiche résume le comportement de l'élément chimique dans les principaux compartiments des écosystèmes terrestres et aquatiques, sous les deux hypothèses suivantes. La discrimination isotopique est négligeable, ce qui est vérifié pour la plupart des éléments traités. Lorsque l élément possède des isotopes stables, l'analogie de comportement entre ses isotopes stables et radioactifs est admise implicitement, sachant toutefois que pour les éléments existant à l'état naturel, la forme chimique et le milieu d'émission des rejets anthropiques sont susceptibles d'impliquer des voies et processus de transfert autres que ceux identifiés pour l'élément stable naturel. Le ou les isotopes radioactifs désignés dans l'intitulé de la fiche correspondent aux radionucléides d'importance radioécologique majeure, au sens des quantités et de la rémanence dans l'environnement, d'autres isotopes, radioactifs ou stables, pouvant être cités à titre complémentaire. Les informations, volontairement simplifiées, sont destinées à refléter l'état des connaissances sur le sujet à la date de mise à jour et à proposer des valeurs pour les principaux paramètres radioécologiques usuels permettant une estimation des transferts dans l'environnement et plus particulièrement au sein de la chaîne alimentaire. 5pGDFWLRQ-&*DULHO 9pULILFDWLRQ.%HDXJHOLQ6HLOOHU 'DWHGHUpGDFWLRQ 'LUHFWLRQGHO HQYLURQQHPHQWHWGHO LQWHUYHQWLRQ6HUYLFHG pwxghgx FRPSRUWHPHQWGHVUDGLRQXFOpLGHVGDQVOHVpFRV\VWqPHV

Caractéristiques &KLPLTXHV Le palladium est un métal appartenant à la famille des platinoïdes (Platinum Group Metal : PGM) qui comprend le platine, le palladium, le ruthénium, le rhodium, l iridium et l osmium. Ce métal blanc acier est le moins dense de ce groupe. Il est attaqué par les acides nitrique et sulfurique et a la propriété d absorber jusqu à 900 fois son volume en hydrogène en formant du Pd 2 H. L hydrogène diffuse à travers le palladium chauffé, ce qui est un moyen de le purifier. Lorsqu il est finement divisé, le palladium est un bon catalyseur ; il est utilisé pour des réactions d hydrogénation et de déshydrogénation. De manière générale, les éléments du groupe platine, sont utilisés comme convertisseur catalytique pour contrôler et limiter les polluants tels que le CO, le NO 2 et les hydrocarbones dans les gaz d échappements des véhicules (pots catalytiques). Le palladium est aussi utilisé dans l électronique (contacts et relais), comme catalyseur dans l industrie pétrochimique et en dentisterie Le palladium existe dans les états d oxydation +II et +IV, l état +II étant prédominant (Cotton et Wilkinson, 1980). Le comportement du palladium en solution aqueuse est similaire à celui du nickel. 1XFOpDLUHV Le palladium possède 42 isotopes dont 6 sont stables (102, 104, 105, 106, 108, 110). Parmi les 36 isotopes radioactifs, seul le palladium-107 est susceptible d être détecté dans l environnement en raison de son importante période physique. 3G Période radioactive 6,5 10 6 ans Activité massique 1,90 10 7 Bq.g -1 Émission(s) principale(s) par désintégration (rendement d émission %) E E max = 30 kev (100 %) (Nuclides 2000, 1999)

Origines 1DWXUHOOH Le palladium est un métal très rare présent à l état de traces dans la croûte terrestre (Wedepohl, 1995). Il existe des gisements de palladium qui se trouve, dans ce cas, associé avec les autres éléments du groupe des métalloïdes. Il peut aussi être trouvé en association avec des dépôts de nickel et de cuivre. Le 107 Pd n existe pas à l état naturel. $UWLILFLHOOH Le palladium 107 est généré au sein des réacteurs nucléaires. Il est produit durant la réaction de fission avec un rendement de 0,14 %. C est l un des plus importants métaux de transition parmi les produits de fission dans le combustible usagé. La concentration en 107 Pd dans le combustible irradié de référence (UO 2 enrichi à 3,5 % - 33 000 MWj.t -1 gaine zircalloy 3 ans après déchargement) est de 200 g.t -1.

Concentrations dans l environnement et métrologie La concentration du palladium dans la croûte continentale est extrêmement faible, de l ordre de 0,4 µg.kg -1 (Wedepohl, 1995). Dans les sols, les concentrations varient de 0,4 à 1,6 µg.kg -1 (Schäfer et Puchelt, 1998). Dans l eau de mer, la concentration en palladium est de l ordre de 0,02 ng.l -1 (Schäfer et Puchelt, 1998). Les connaissances relatives au comportement du palladium sont essentiellement liées à l étude de l impact des rejets des pots catalytiques sur l environnement (WHO, 2002). En ce qui concerne spécifiquement le 107 Pd, aucune mesure de concentration dans l environnement n est disponible.

Mobilité et biodisponibilité en milieu terrestre 6ROV La nature chimique et la thermodynamique du palladium sous forme solide et en solution suggèrent qu il est mobile sous forme de complexes hydroxydes, chlorures et bisulfates, selon le ph, la concentration en ligand et la température. Les complexes hydroxydes prédominent sur les complexes chlorures aux ph neutre à basique. Les données montrent que les formes inorganiques prédominantes du palladium dans les eaux douces sont les espèces hydroxydes. Les complexes bisulfates ((Pd(HS) 4 ) 2- ) et les complexes mixtes bisulfateshydroxydes peuvent aussi être importants sous des conditions de ph similaires. Les complexes du palladium avec les carbonates, les bicarbonates, les phosphates et les sulfates sont probablement faibles (Mountain et Wood, 1987, 1988). En ce qui concerne le palladium stable, il a été montré que le palladium originel peut être remobilisé chimiquement dans les sols (Cook HWDO., 1992). Par ailleurs, des expériences de solubilité ont montré que la présence de phtalates, d acétates, de salicylates et d acides fulviques augmentait la solubilité de Pd(OH) 2 dans une grande gamme de ph selon le ligand (Wood, 1996). 9pJpWDX[ Fuchs et Rose (1974) ont étudié le comportement géochimique du palladium dans quatre types de sol. De cette étude, il ressort que du palladium se retrouve dans la fraction argileuse et la composante organique des sols. Ayant mis par ailleurs en évidence de fortes concentrations en palladium dans des pins (3LQXV IOH[LOLV), ils concluent que le palladium est mobile dans le cycle de la matière organique. En présence de fortes concentrations en chlorures, une forme anionique PdCl 2-4 peut exister mais cela n a pas été considéré dans les études de sorption. Il existe une seule valeur de coefficient de sorption, déterminée pour le granite et égale à 6 ml.g -1 (Vandergraaf et Ticknor, 1994). Aucune donnée concernant la rétention sur matériaux argileux n a été trouvée. La valeur donnée pour le granite n est pas extrapolable car bien trop faible pour être représentative de la rétention d un élément divalent sur une argile (CEA, 2000). En ce qui concerne le transfert aux plantes, les seules données disponibles concernent le transfert d éléments du groupe platine émis sous forme de particules par les pots catalytiques. Ces quelques études (Lustig HWDO., 1996, Schäfer HWDO., 1998) ont permis de montrer que les taux de transfert aux plantes suivaient l ordre décroissant suivant : Pd > Pt > Rh. Typiquement, les coefficients de transfert aux plantes déterminés expérimentalement pour le palladium sont compris entre 0,004 et 0,3 (Lustig HWDO., 1996, Hees HWDO., 1998, Schäfer HWDO., 1998).

Mobilité et biodisponibilité dans les écosystèmes dulçaquicoles Les seules études disponibles concernant la mobilité et la biodisponibilité du palladium en milieu aquatique continental ont pour objet d étudier la bioaccumulation d éléments du groupe platine (Pt, Pd et Rh) émis, sous forme de particules, par les pots catalytiques. De manière générale, on observe que, de la même manière que dans les milieux terrestres, le palladium et le ruthénium sont plus mobiles que le platine dans l environnement aquatique (Rauch HWDO., 2000). Moldovan HW DO. (2001) ont montré que les platinoïdes Pd, Pt et Rh étaient mesurables dans l isopode $VHOOXV DTXDWLFXV d une rivière urbaine. La même espèce, soumise en laboratoire à une exposition à ces trois éléments, a permis de montrer que les facteurs de bio-accumulation variaient selon l élément considéré : 150 g.l -1 pour le palladium, 85 g.l -1 pour le platine et 7 g.l -1 pour le ruthénium. Sures et al. (2001) ont exposé des anguilles ($QJXLOOD DQJXLOOD) à une solution contenant des poussières de palladium. Cet élément a été retrouvé à des concentrations mesurables uniquement dans le foie, ce qui laisserait supposer que le palladium a été absorbé sous forme ionique via les branchies.

En résumé Le palladium-107 n a jamais pas étudié du point de vue de la radioécologie. Il n existe donc pas de données spécifiques au comportement du palladium-107 dans les écosystèmes continentaux. La grande majorité des résultats concernant le palladium stable est issue des travaux menés sur les rejets des pots catalytiques des automobiles. De ces études il apparaît que le palladium est le plus mobile des éléments du groupe des platinoïdes. En ce qui concerne les paramètres radioécologiques, il est important de noter qu ils ne proviennent pas d expérimentations mais d analogies avec d autres radionucléides.

Paramètres radioécologiques usuels : milieu terrestre &RHIILFLHQWGHGLVWULEXWLRQHDXVRO.G%TNJ GHVROVHFSDU%TO G HDX Sol sableux et/ou acide 55 Sol argileux 270 Sol limoneux ou texture moyenne 180 Sol organique (> 30 % de M.O.) 670 (IAEA, 1994) )DFWHXUGHWUDQVIHUWIROLDLUH%TNJ GHYpJpWDOVHFSDU%TP $XFXQHYDOHXU )DFWHXUGHWUDQVIHUWUDFLQDLUH%TNJ GHYpJpWDOVHFSDU%TNJ GHVROVHF Céréales (grain) 1,7 10-1 Légumes feuilles 1,7 10-1 Légumes fruits (pois,haricots) 1,7 10-1 Légumes racines (betterave, radis) 6,0 10-2 Tubercules (pomme de terre) 6,0 10-2 Herbe 1,7 10-1 (Ashton et Sumerling, 1988) )DFWHXUGHWUDQVIHUWDX[SURGXLWVG RULJLQHDQLPDOHMNJ RXMO Lait de vache 2,5 10-4 Viande de bœuf 7,0 10-5 Viande d ovin 1,0 10-4 Viande de porc 3,6 10-5 Viande de volaille 1,4 10-3 Œufs (partie consommable) 1,4 10-3 (Ashton et Sumerling, 1988)

Paramètres radioécologiques usuels : eaux douces &RHIILFLHQWGHGLVWULEXWLRQHDX0(6.G%TNJ GHVROLGHVHFSDU%TO G HDX Valeur générale 2 10 3 (Ashton et Sumerling, 1988) )DFWHXUGHFRQFHQWUDWLRQDX[YpJpWDX[%TNJ GHYpJpWDOIUDLVSDU%TO G HDX Plantes supérieures en général 2 10 2 )DFWHXUGHFRQFHQWUDWLRQDX[DQLPDX[%TNJ G DQLPDOIUDLVSDU%TO G HDX Invertébrés en général 3 10 2 Poissons en général 1 10 1 (Thomson et Quinn, 1968)

Bibliographie succincte AIEA (1994). +DQGERRN RI SDUDPHWHU YDOXHV IRU UDGLRQXFOLGH WUDQVIHUV LQ WHPSHUDWH HQYLURQPHQW. Technical report series N 364, Vienne, Autriche. Ashton J et Summerling TJ (1988). %LRVSKHUH GDWDEDVH IRU DVVHVVPHQWV RI UDGLRDFWLYH ZDVWHGLVSRVDOHGLWLRQ, Department of Energy report N : DOE/RW/88.083. CEA (2000). %DVH GH GRQQpHV VXU OHV UDGLRQXFOpLGHV j YLH ORQJXH 519/. Rapport CEA/DCC N 00-965. Cook NJ, Wood SA et Zhang Y (1992). Transport and fixation of Au, Pt, and Pd around the Lac Sheen Cu-Ni-PGE occurrence in Quebec, &DQ-*HRFKHP([S, 46: 187-228. Cotton FA et Wilkinson G (1980). $GYDQFHG,QRUJDQLF&KHPLVWU\. Fourth Edition. John Wiley and Sons, Toronto. Fuchs WA et Rose AW (1974). The geochemical behavior of platinum and palladium in the weathering cycle in the Stillwater complex, Montana. (FRQ*HRO, 69: 332-346. Hees T, Wenclaviak B, Lustig S, Schramel P, Schwarzer M, Schuster M, Verstaete D, Dams R et Helmers E (1998). Distribution of Platinum Group Elements (Pt,Pd, Rh) in environmental and clinical matrices: composition, analytical techniques and scientific outlook. (QYLURQ6FL3ROOXW5HV, 5(2): 105-111. Lustig S, Zang S, Michalke B, Schramel P et Beck W (1996). Transformation behavior of different platinum compounds in a clay-like humic soil: speciation investigations. 6FL 7RW (QYLURQ, 188: 195-204. Moldovan M, Rauch S, Gomez M, Palacios A et Morrison GM (2001). Bioaccumulation of Palladium, Paltinum and Rhodium from urban particulates and sediments by the freshwater isopod $VHOOXV$TXDWLFXV. :DW5HV, 35(17): 4175-4183. Mountain BW et Wood SA (1987). 6ROXELOLW\ DQG WUDQVSRUW RI SODWLQXPJURXS HOHPHQWV LQ K\GURWKHUPDOVROXWLRQ7KHUPRG\QDPLFDQGSK\VLFDOFKHPLFDOFRQVWUDLQWV.,Q: Prichard HM, Bowles JFW, Cribb SJ (Eds). *HR3ODWLQXP, Milton Keynes, United Kingdom, 22-23 April 1987. Elsevier Applied Science London, pp 57-82. Mountain BW et Wood SA (1988). Chemical controls on the solubility, transport, and deposition of platinum and palladium in hydrothermal solution: A thermodynamic approach. (FRQ*HRO, 83: 492-510. Nuclides 2000 (1999). $Q HOHFWURQLF FKDUW RI WKH QXFOLGHV. Institute for Transuranium Elements, Joint research center, European commission. Rauch S, Morrison GM, Motelica-Heino M, Donard O et Muris M (2000). Elemental associations and fingerprinting of traffic-relatd metals in road sediments. (QYLURQ 6FL 7HFKQRO, 34: 3119-3123. Schäfer J. and H. Puchelt (1998). Platinium-Group-Metals emitted from automobile catalytic converters and their distribution in roadside soils. -*HRFKHP([SORU, 64: 307-314. Schäfer J, Hannker D, Eckardt JD et Stüben D (1998). Uptake of traffic-related heavy metals and platinum group elements (PGE) by plants. 6FL7RW(QYLURQ, 215(1-2) : 59-67.

Sures B, Zimmermann S, Messerschmidt J, von Bohlen A et Alt F (2001). First report on the uptake of automobile catalyst emitted palladium by European eels ($QJXLOOD DQJXLOOD) following experimental exposure to raod dust. (QY3ROOXW, 113: 341-345. Thompson SE et Quinn CA (1968). &RQFHQWUDWLRQ IDFWRUV RI FKHPLFDO HOHPHQWV LQ HGLEOH DTXDWLFRUJDQLVPV. Report UCRL-50564. Vandergraaf TT et Ticknor KV (1994). $FRPSLODWLRQDQGHYDOXDWLRQRIVRUSWLRQFRHIILFLHQWV XVHGLQWKHJHRVSKHUHPRGHORI6<9$&IRUWKHDVVHVVPHQWRIWKH:KLWHVKHOOUHVHDUFK DUHD. AECL Research report N AECL-10546, COG-92-59. Wedepohl KH (1995). The composition of the continental crust. *HRFKLP&RVPRFKLP$F, 59(7): 1217-1232. WHO (2002) Environmental Health Criteria 226: Palladium. World Health Organisation report, Genève, 201 p. Wood SA (1996). The role of humic substances in the transport and fixation of metals of economic interest (Au, Pt, Pd, U, V). 2UH*HRO5HY, 11: 1-31.