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TÉMOIGNAGE 8 Windows Server 2012 pour entreprises à 7 EXPÉRIENCE Downgrader Windows 8 c est possible GUIDE 06/2013 MAGAZINE TACTILE POUR INFORMATIQUE AGILE Office 365 Zoom sur le successeur d Office

éditorial Version 2.0 Bienvenue dans ce numéro inaugural Pari insensé que de lancer un magazine informatique en 2013? C est surtout la manifestation la plus flagrante d une confiance absolue dans les nouvelles technologies dans ce qu elles ont de plus positif : la capacité de changer le monde, ce qu elles prouvent année après année. À condition de s adapter, d évoluer et d innover pour être en phase avec les technologies notre cœur de métier. Ce qui nous anime c'est aussi l innovation. Nous avons la ferme conviction qu en matière de médias, tout est loin d être dit. La formulation et le contenu de ce magazine sont le fruit d une concertation de plusieurs mois avec vous, acteurs et utilisateurs de l industrie, que nous avons rencontrés. Et qui nous avez manifesté votre soutien indéfectible! En cela, soyez remerciés. Votre confiance nous a aidés à garder foi dans ce nouveau projet. PC Expert, c est aussi une histoire de lecteurs, ayant parfois intégré l équipe du magazine. Toujours animés d un réel intérêt et parfois même de passion pour la technique, et concernés par ses répercussions au travers d une offre produits qui a changé de nature, mais qui reste complexe à appréhender. En cela, notre profession de foi reste fidèle à l ADN qui a animé cette marque depuis sa création. Décrypter pour mieux choisir et utiliser les nouvelles technologies dans un contexte professionnel. Cloud, Big Data, SaaS, IaaS, PaaS, nous voilà ;) Bonne lecture! LA RÉDACTION

sommaire WINDOWS SERVER 2012 NAS Lequel choisir pour votre entreprise Plan de reprise d activité, comment ça marche? DATA Stockage Tendances online Apps du mois Les chiffres du mois Zoom voiture connectée Les 8 gadgets essentiels pour Windows 8 PREMIERS ESSAIS Maximus 2 Office 365 Lenovo Thinkpad Tablet 2 Acer Iconia W700 Dell Latitude 10 Microsoft Surface Pro HP Envy X2 Mindview 5 Business Philips Brilliance 298P4QJEB HP Laserjet Pro 200 Dell B3465dnf Brother MFC-8950DW AOC I2360PHU Montez votre premier serveur VMware Downgradez à Windows 7 Ajoutez les boutons de veille à Metro 10 choses à savoir sur Office 365 Installez un antivol sur votre Android 10 astuces hotspots wifi Chroniques Thierry Derouet Marc Devillard Jean-Baptiste Su

chronique Quand une Surface manque d espace Pas simple de réinventer le PC (Personal Computer) selon sa définition première. D ailleurs sommes-nous réellement entrés dans l ère de cet après PC? Un «après» suggéré il y a presque une éternité trois petites années par Steve Jobs lors de la présentation de l ipad premier du nom. Après tout, smartphones et autres tablettes ne sont-ils pas des «PC» comme les autres? Quand je compare le PC tel qu il se définissait en 1992 lors du lancement du premier numéro du magazine PC Expert à mon iphone, franchement de quoi parlons-nous? Opposer ordinateurs, smartphones et tablettes n est pour moi qu une facétie comptable. Mais pas une réalité traduisant notre activité humaine. C'est l'homme numérique qui évolue dans ses usages et qui passe d'un état d'utilisateur numérique connecté sédentaire à un état d'utilisateur numérique connecté nomade. Bref, comme toujours l'homo sapiens s'adapte aux possibles. Mais réinventer le PC est pour Microsoft un passage obligé. Et toute la stratégie autour de Windows 8 et au-delà (la 8.1) s'inscrit dans cette lourde tâche. Surface est au cœur de cette réinterprétation. Mais Sur- Thierry Derouet

chronique face est une marque générique qui se décline en table de salon, en tablette Windows 8 RT et en tablette Windows 8. Le «hic» c est quand vous mettez côte à côte une Surface et une Surface Pro. Rien ne distingue réellement ces deux réinventions de l'ordi à la sauce Microsoft. La Pro est légèrement plus épaisse, à peine plus lourde, 30 % plus onéreuse. La «pas Pro» embarque sans bourse délier Word, Excel et PowerPoint mais pas la Pro. La Pro est pourtant idéale pour les gamers donc les étudiants, mais pas la «pas Pro». La Pro dépasse à peine les 5 heures d'autonomie là où la «pas Pro» chatouille les 8 heures... Avec Surface RT, Microsoft ne conserve que quelques rares avantages du fameux poids de l'existant logiciel et matériel. Autrement dit, jetez tout mais n espérez rien d autre que ce que vous avez dans la boîte. Pas d Outlook, pas de Photoshop, pas de jeux de type Diablo Vite mes cachets ;-) Je ne sais pas vous, mais moi ce que je raconte là me fait mal au crâne. Et je plains ceux qui chez Microsoft s'évertuent à positionner ces deux appareils auprès de nous pauvres consommateurs. Le poids de l'héritage a toujours été un atout décisif pour Microsoft. Avec Surface RT, Microsoft ne conserve que quelques rares avantages du fameux poids de l'existant logiciel et matériel. Autrement dit, jetez tout mais n espérez rien d autre que ce que vous avez dans la boîte. Pas d Outlook, pas de Photoshop, pas de jeux de type Diablo Que des applications souvent minimalistes identiques dans le meilleur des cas à ce que nous connaissons chez Apple et Google. Surface Pro, même avec ses quelques petits défauts de jeunesse actuels (autonomie moindre, dissipation thermique ressentie, poids augmenté, ergonomie du bureau pas très adaptée à un environnement tactile), est pour beaucoup d entre nous ce que nous attendions : un PC au sens WinTel du terme, un PC puissant et pas bridé. L architecture x86 indissociable du PC? Mais pour combien de temps encore? Cette chronique saisie depuis un ipad presque aussi confortablement que depuis mon imac sous Windows 8 et relue entre temps sur mon iphone témoigne de la profusion des genres. Que doit faire Microsoft dans les mois à venir? Penser usages et positionner ses réinventions par typologies d'utilisateurs? Ou continuer à positionner Surface comme une tablette et Surface Pro comme un PC? Pas simple! Microsoft ne trouvera la clé que le jour où l'architecture x86 offrira les mêmes bénéfices que l'architecture ARM. Et tuera enfin Surface pour ne laisser que Surface Pro. Car à y regarder de près, je ne suis pas certain qu il y ait de la place pour autant de Surfaces. 20 ans de presse (PC Expert, L Ordinateur Individuel, Micro Hebdo, SVM, SVM Mac, Windows news ) et 10 ans d Internet (01net, 01men) sur un sujet qui lui tient à cœur les «nouvelles technologies», les startups et le numérique n arrivent pas à blaser notre chroniqueur persuadé encore aujourd hui que la révolution des usages n a qu à peine commencé.

chronique N enterrez pas encore les DSI Les DSI ont dû vivre des mutations profondes de leur rôle dans les 10 dernières années. En 2003, c'était le décollage de la Business Intelligence, c'était XML qui entrait sous le capot de Microsoft Office. Les grands défis de l'époque étaient la mise en place d'annuaires d'entreprises, l'accès aux données à distance, la mobilité téléphonique sans se ruiner et avec une garantie sur la continuité de service. Certains de ces défis sont toujours d'actualité, mais surtout, depuis cette époque, la pression sur les DSI s'est considérablement accrue. En premier lieu, la pression sur les coûts les budgets sont en baisse, il faut faire tous les ans mieux avec moins de moyens. En parallèle, la sécurité et la mobilité deviennent des exigences incontournables, malheureusement souvent contradictoires. Enfin les utilisateurs s'attendent désormais à retrouver le même confort et la même liberté qu'à la maison : bande passante large, accès non bridé à Internet, outils de recherche puissants et pertinents, outils de communication fiables et efficaces... Marc Devillard

chronique Le DSI, c'est celui qui passe son temps à ajouter de nouveaux mots de passe parce que le SSO c'est trop compliqué, garantissant ainsi que toute la sécurité de l'organisation repose sur des notes adhésives collées sous les claviers ou sous le pot à crayons. Avec des moyens réduits, le DSI devient de plus en plus maître d'ouvrage, déléguant la réalisation à l'externe et acquérant des compétences d'acheteur. Appliqué à exécuter, il disparaît de plus en plus des comités de direction où son existence n'est évoquée que pour mentionner de nouvelles coupes budgétaires ou une défaillance inopinée du réseau ou de la messagerie. Vu par les utilisateurs, le DSI est l'empêcheur de tourner en rond. Réputé incapable de comprendre les problématiques métier, il est celui qui va faire perdre six mois dans l'adoption d'un produit parce qu'il faut en tester la compatibilité délai qui peut aller à plusieurs années pour le choix d'un navigateur web. Le DSI, c'est celui qui passe son temps à ajouter de nouveaux mots de passe parce que le SSO c'est trop compliqué, garantissant ainsi que toute la sécurité de l'organisation repose sur des notes adhésives collées sous les claviers ou sous le pot à crayons. C'est celui qui bloque l'accès à businessexchange.com parce qu'avec le mot «sex» dans l'url c'est sûrement sale. C'est celui qui explique que la synchronisation de l'email sur le PC portable à l'extérieur du bureau c'est trop risqué, avec comme résultat naturel des redirections sauvages vers hotmail et gmail. C'est celui qui explique que ça va prendre du temps, poussant les patrons métier à s'équiper de logiciels en mode SaaS le constat ultime de l'échec des DSI à être moteurs dans leur organisation. Pour éviter les coups, le DSI se replie souvent dans une crispation identitaire, rêve d'une époque où l'informatique tournait sur un gros congélateur ronronnant dans la cave, où les utilisateurs, triés sur le volet, devaient demander la permission et faire la queue avant de s'asseoir devant un terminal ambre ou vert. Ah, c'était le bon vieux temps (soupir de nostalgie). Alors la DSI a-t-elle désormais autant d'importance stratégique que les moyens généraux : achat des fournitures de bureau / des PC, réparation de la climatisation / de l'accès réseau, nettoyage des locaux / mise à jour de l'antivirus? Le DSI est-il devenu une poupée qui dit non? En fait il existe au moins deux sujets sur lequel la DSI peut reprendre le leadership qu'elle a progressivement perdu : il s'agit de l'innovation et du travail collaboratif. Quelques constats pour commencer... Tout d'abord, l'email est notoirement inadapté au travail en équipe : il permet de passer des annonces générales ou d'échanger avec un interlocuteur, pas de travailler à plusieurs sur un document commun. Il manque le suivi des versions, la capacité à fusionner des modifications ayant plusieurs origines, la conservation de documents de référence, la gestion des permissions.

chronique Les directeurs en charge de ces impératifs se sentent rapidement très isolés dans leur bureau s'ils considèrent qu'ils sont seuls en charge de faire évoluer les choses ; or leurs sujets se prêtent éminemment à un effort collectif. Ensuite, l'innovation en tant que tâche d'un département spécialisé la R&D est une vision aussi réductrice que la qualité, la satisfaction client ou le développement durable dévolus à quelques spécialistes. Ces exigences sont stratégiques pour l'organisation, et elles reposent toutes sur un effort collectif et permanent, sur une mobilisation de toutes les énergies. Les directeurs en charge de ces impératifs se sentent rapidement très isolés dans leur bureau s'ils considèrent qu'ils sont seuls en charge de faire évoluer les choses ; or leurs sujets se prêtent éminemment à un effort collectif. Cependant avec une infrastructure traditionnelle le travail collaboratif est bridé, et on retombe sur le fameux pentagone magique du management moderne, la recette qui sert de réponse automatique à toutes les questions quand on ne sait pas quoi faire : indicateurs de performance, équipes projet, formation interne, communication interne, refonte des processus. Regardez bien, ces cinq outils sont devenus la réponse universelle à tous les sujets. Il y manque notoirement un aspect «outil», parce qu'il n'est pas ou plus attendu. Enfin, la DSI joue donc un rôle fondamental : en proposant des outils et une démarche favorisant ou au moins autorisant le travail collaboratif, elle devient un «enabler» pour toutes ces initiatives stratégiques. Elle peut et doit non seulement fournir les outils pour avancer, mais aussi les promouvoir. Et elle est d'autant mieux armée pour le faire que les informaticiens sont sociologiquement la population de l'entreprise qui comprend le mieux ce qu'est le travail collaboratif : les informaticiens ont été formés par le travail collaboratif, ils ont appris une grande partie de leur métier sur les forums d'échange et présentent la caractéristique unique de reconnaître facilement qu'ils ont des problèmes, et surtout des problèmes qu'ils ne savent pas résoudre tout seuls : allez chercher ce comportement ailleurs dans l'organisation En conclusion : les DSI ont évidemment un rôle stratégique à jouer. Place à l'informaticien qui met son talent au service des individus et des organisations, qui accélère la performance à tous les usages en simplifiant, en fluidifiant, en mettant en contact les personnes et les connaissances. Au travail, les DSI, il est temps d'apporter un peu de bonheur dans ce monde de brutes. Diplômé de Polytechnique, Ponts et Insead, Marc Devillard débute sa carrière chez McKinsey puis rejoint le groupe BIC, avant de diriger en 2000 sa première entreprise (conception et fabrication d'un livre électronique). En 2003, il intègre Microsoft en tant que responsable des produits Office pour la France et des opérations marketing pour l'europe de l'ouest. De 2008 à 2010, il est directeur d'investissement chez Crédit agricole Private Equity. Fort d'un goût marqué pour la création et la reprise d'entreprise, il reprend Motivation Factory en 2011.

stockage T É L E X OPENSTACK : LA CONSÉCRATION Développé par la Nasa (projet Nebula) et RackSpace (Cloud Files), OpenStack a connu un taux d adoption sans précédent de la part d acteurs significatifs du Cloud (OVH, CloudWatt, CERN, enovance ) mais vient d être «embraced» (comprenez adopté et soutenu) par IBM. Ce moteur de stockage Cloud open source de type IaaS est écrit en Python sous licence Apache et s'appuie sur la norme WSGI (Web Server Gateway Interface) pour exposer ses API. Même si les frameworks pour exploiter les API sont encore en compétition (Falcon et Pecan notamment), la modularité et la maturité d OpenStack en matière fonctionnelle (caching, queuing, load balancing), de sécurité et de performances conjuguées au leadership d IBM achèvent d en faire le standard pour le stockage Cloud. openstack.fr Overland et Tandberg Data : l union Voilà à peine dix ans, ces deux acteurs en difficulté étaient des géants du stockage, spécialisés en équipement et infrastructures de stockage SAN et iscsi sur bande. Or le stockage sur bande a fortement souffert compte tenu de l adoption massive des NAS à base de disques durs. Une fusion est en cours de négociation, aux termes de laquelle les actionnaires d Overland possèderont 50 % de Tandberg Data et vice-versa. Cette consolidation prend donc des allures de planche de survie pour les deux acteurs, qui Stockage haute densité : SSD en tête Les datacenters ne sont pas les seuls à réclamer plus d espace de stockage. Les entreprises de toute taille ont des besoins grandissants. Et la capacité n est plus le seul étalon dans ce domaine. En matière d IOPS (performance en nombre d opérations d entrée/sortie par seconde), le SSD est champion avec des solutions d entreprise dépassant le million d IOPS. Et son format 2,5 pouces offre un ratio capacité / encombrement / consommation supérieur aux solutions à base de disques mécaniques. Selon Dani Golan, analyste chez IDC, les SSD espèrent profiter d un effet de synergie. Cependant, au vu de leurs performances financières (environ 60 millions de $ de résultat pour chacun en 2012) des doutes subsistent, malgré une diversification vers le NAS. overlandstorage.com d entreprise sont sortis de leur niche et devraient envahir le marché, grâce à leur coût divisé par 3 depuis 2010 (9 à 3 $ par Go). Côté équipements, les spécialistes SuperMicro et Chenbro proposent des racks haute densité (jusqu à 88x sur 4U) à leur catalogue. www.theiostorm.com/tag/idc/ DATA

tendances online clipboard.com social.com buddy media radian 6 SALESFORCE PLUS SOCIAL. Après avoir procédé à l acquisition de Social.com en avril, le spécialiste de la relation client vient d acquérir Clipboard.com pour la somme (non confirmée) de 12 millions de dollars. Clipboard représente 140000 utilisateurs inscrits ayant «clippé» (partagé) plus de 3 millions de contenus (vidéos, articles, photos). Ces deux rachats, véritables symboles de la dimension sociale du web, complètent la stratégie de Salesforce. Ces rachats succèdent à ceux de Buddy Media et de Radian 6 en 2011, et visaient déjà pour Salesforce à prendre pied dans le secteur des RSE. Reste à savoir si Salesforce conservera l audience de Clipboard.com, lequel fermera ses portes le 30 juin prochain, affiche «It s time to say goodbye» à ses utilisateurs et les invite, dans sa FAQ, à sauvegarder leurs données chez un concurrent, MammothHQ.com! DATA

YAHOO PARIE SUR TUMBLR, TUMBLR CACHE SA JOIE Faute d avoir pu racheter Dailymotion, c est Tumblr qui vient de tomber dans le giron de Yahoo! pour la somme de 1,1 milliard de $. Pour une audience de 117 millions de visiteurs actifs sur près de 108 millions de blogs recensant, selon les dirigeants de Tumblr, plus de 50 milliards d articles postés. Le montant de l investissement est supérieur à la valorisation en bourse de Tumblr (800 millions), et très supérieur à son résultat de 13 millions en 2012. Un investissement disproportionné, selon l analyste Trip Chowdhry, du cabinet Global Equity Research. Reste à réaliser le plus dur, l intégration réussie de Tumblr au sein de la galaxie Yahoo! et calmer les membres de Tumblr, qui ne se voient pas chez Yahoo! Un pari coûteux sur l avenir. tendances online IBM donne du sens au Big Data en développant Social Media Analytics, un outil d analyse qui s appuie sur les opinions publiques émises par les utilisateurs de réseaux sociaux au niveau mondial. Cet outil permet de détecter une multitude de signaux faibles pour les corréler et établir si c est une tendance en devenir ; prédire (!) le comportement d une population donnée, et prévoir des actions en conséquence, utile notamment en matière de gestion de l e-réputation ; ou encore guider la création de campagnes marketing en ligne en cohérence avec le sentiment général détecté. Selon Eric Martin, responsable Europe, ce moteur est capable de traiter des millions de posts et tweets, mais aussi d interpréter les smileys. La seule limite : impossible de détecter les mensonges. Pour l instant DATA

les apps du mois Cisco Systems, Inc Cisco WebEx Meetings Fonctionnant sur ios et Android, l application WebEx Meeting de Cisco vous permettra de rejoindre une session de conférence Web où que vous soyez. Comme sur la version PC, il est également possible de suivre des présentations et d intervenir à tout moment. Pour plus de précision, vous pourrez zoomer sur les documents et les annoter. En outre, l application fonctionne aussi bien en 3G qu en wifi. Seule restriction de cette version gratuite : vous ne pourrez pas créer vos conférences. La dernière version à l avantage de prendre en charge les documents provenant d un compte Dropbox. Prix Gratuit Plateforme ios / Android / Blackberry Dataviz Documents To Go 3.0 Dans sa version gratuite, Documents To Go vous donne accès à tous les documents compatibles avec la suite office (Word, Excel, Powerpoint) et au PDF. Dans sa version payante, vous pourrez en plus les modifier. Parmi les nouveautés, on apprécie de pouvoir lui associer Google Drive afin de partager ses documents. Dommage que les autres services soient exclus (Dropbox et Sugar Sync notamment). De même, l interface présente toujours quelques défauts d ergonomie. Bref, complète, mais pas sans faille Evernote Corporation Evernote Si vous pensiez qu'evernote était déjà au top en terme de prise de notes et d organisation de vos idées, jetez un œil à cette cinquième version sur Android. Ici, l utilisation de l appareil photo a été améliorée. On peut également créer des raccourcis vers des notes fréquemment consultées, des étiquettes, et même enregistrer des termes de recherche. On peut également utiliser Evernote, comme un bloc papier afin de réaliser des croquis. Une fois que le tout est enregistré, vous retrouverez vos contenus sur tous les appareils connectés à Evernote (tablette, ordinateur, mobile, etc.). Prix 11,45 Plateforme Android Prix Gratuit Plateforme Android DATA

les chiffres du mois +1,9% Hausse en unités vendues de serveurs dans le monde au dernier trimestre 2012. Source : Gartner, février 2013 Cette première hausse sur ce marché depuis cinq trimestres est à mettre au compte de la consommation effrénée de matériel pour équiper les datacenters et satisfaire les besoins Cloud et virtualisation croissants. Un marché total évalué à 14,6 milliards de dollars, soit à peine le niveau de revenus de fin 2010. Cette augmentation est à relativiser dans la mesure où les ventes en volume ont connu une croissance ininterrompue depuis 2010, mais surtout en serveurs rack, moins onéreux. -20,5% Baisse sur le 1 er trimestre entre 2012 et 2013 sur le marché du PC en Europe de l ouest. Source : Gartner, mai 2013 Un marché en crise malgré l arrivée d une nouvelle version de Windows qui peine à convaincre. Aucun segment n est épargné : les ventes de PC portables (-24,6 %) et de PC de bureau (-13,8 %) ont poursuivi une baisse qui ne parvient pas à être enrayée. Avec des ultrabooks encore trop onéreux pour connaître une évolution favorable de leurs chiffres de vente et en l absence de produit attractif en volume, ce marché ne devrait pas connaître d éclaircie sur le second trimestre. +4,1% Hausse projetée en revenus des ventes en services et équipements Cloud sur 2013. Source : Gartner Spending forecast, Q1 2013 C est mécanique. Les entreprises consacrent leurs investissements aux services Cloud. L estimation se situe à environ 3 200 milliards de dollars au niveau mondial, avec une hausse globale de 4,1 % par rapport à l année dernière. Sur les segments sur lesquels sont répartis ces investissements (télécoms, équipements, services, logiciels et datacenters) ce sont les services (consulting, développement, infogérance) qui devraient connaître la hausse la plus forte jusqu en 2017. DATA

EN COUVERTURE WINDOWS SERVER 2012 ENFIN PRÊT POUR LES PME ET TPE?

EN COUVERTURE Windows Server 2012 Les solutions adoptées jadis n ont plus du tout le même sens dans un monde où les employés sont extrêmement nomades et où les alternatives Cloud prennent le pas sur les logiciels classiques. Les usages Cloud, rendus possibles à la fois par la généralisation du haut-débit et la variété des services hébergés, changent profondément la donne. Les vérités d un jour ne sont pas celles du lendemain. Un adage particulièrement vrai en informatique où l évolution des technologies et des usages ne cesse de bouleverser les certitudes et d ouvrir de nouvelles opportunités et de nouveaux horizons. Des évolutions qui peuvent se transformer en véritable casse-tête lorsqu elles touchent l infrastructure des entreprises. C est particulièrement vrai pour les petites entreprises confrontées à l obsolescence de leur serveur et plus particulièrement de leur Windows Small Business Server. Les solutions adoptées jadis n ont plus du tout le même sens dans un monde où les employés sont extrêmement nomades et où les alternatives Cloud prennent le pas sur les logiciels classiques. Les usages Cloud, rendus possibles à la fois par la généralisation du haut-débit et la variété des services hébergés, changent profondément la donne. S il y avait un sens évident, même pour une TPE / PME, il y a quelques années, à gérer sa propre messagerie électronique interne, ses applications Intranet, les logins des utilisateurs et les droits associés, c'est désormais bien moins clair.

EN COUVERTURE Windows Server 2012 La gamme Windows Server, aujourd hui Adaptant sa stratégie aux évolutions rapides du marché, Microsoft n a cessé, ces dernières années, de créer de nouvelles éditions «Serveur» qui n ont pas toujours tenu au-delà d une ou deux générations : Windows Home Server, Windows Essential Business Server, Windows Web Server, Windows HPC, etc. La génération 2012 ne compte plus aujourd hui que 4 éditions : Foundation, Essentials, Standard et DataCenter. Foundation : Vous ne trouverez cette version ni en magasin ni en téléchargement. Sa distribution est limitée aux OEM et donc préinstallée sur des offres serveurs spécifiquement adaptées aux TPE de moins de 15 utilisateurs. La licence est attachée au serveur et ne nécessite Standard : C est la version classique de Windows Server. La pierre angulaire aux fonctionnalités complètes et qui nécessite un minimum de connaissances IT pour sa mise en œuvre. Désormais, Windows Server est facturé au processeur physique (peu importe le nombre de cœurs), une licence couvrant deux processeurs. La licence comprend aussi la virtualisation de deux instances de Windows Server. Les CAL couvrent l accès des utilisateurs, comme cela a toujours été le cas. DataCenter : «Windows Server» n est donc plus décliné désormais qu en deux versions : Standard et DataCenter. Adieu les versions Entreprise et HPC. Fonctionnellement, les deux éditions sont strictement identiques. La seule Adaptant sa stratégie aux évolutions du marché, Microsoft n a cessé de créer de nouvelles éditions «Serveur» qui n ont pas toujours tenu au-delà d une ou deux générations. pas de CAL (Client Access Licence, nécessaire pour chaque client devant accéder à un serveur Windows). Autre particularité, Foundation ne peut être utilisé que sur des machines physiques, sa virtualisation est donc interdite. En outre, il reste relativement basique et technique, ne possédant pas les assistants et simplifications de Essentials. Essentials : Direct successeur de la très épisodique édition «SBS Essentials 2011», ce Windows Server 2012 Essentials remplace en réalité tous les anciens «Windows Small Business Server» (Essentials, Standard, Premium), Windows Home Server ainsi que Windows Storage Server Essentials. Il s adresse aux TPE de moins de 25 utilisateurs et ne nécessite pas de CAL. Sa particularité est d offrir une intégration naturelle à Office 365. Nous y reviendrons plus loin. différence réside dans les droits de virtualisation illimitée accordés par DataCenter. DataCenter est la fondation des solutions «Cloud privé» de Microsoft. À ces éditions, s'ajoutent deux autres éléments dont la pérennité paraît très loin d'être garanti : Windows MultiPoint Server 2012 autorise la connexion de plusieurs clients légers (ou de simples écrans + claviers reliés à un concentrateur) à une seule machine physique. Son usage type est celui d une salle de classe ou d un laboratoire. Windows Storage Server 2012 est lui destiné à équiper des NAS. Il peut être utilisé pour construire des appliances NAS et tire profit des fonctionnalités de stockage résiliant et des Storage Spaces de Windows Server 2012.

EN COUVERTURE Windows Server 2012 Pourquoi Windows Server Essentials? La génération 2012 marque l abandon des éditions «Small Business Server» qui intégraient Microsoft Exchange et Microsoft SQL Server en un seul pack adapté aux petites entreprises. Pour des TPE et PME, le Cloud se révèle aujourd hui techniquement et économiquement plus rentable. Maintenir une messagerie interne est un travail administratif relativement lourd. La plupart des TPE et PME n ont pas d équipes IT. Le Cloud leur permet de se focaliser sur leur propre métier et de se décharger des contraintes de gestion / administration / maintenance informatique. À long terme, c est tout l avenir d une telle édition qui paraît compromis. Mais à l heure actuelle, la bande passante des connexions à la fois le rôle de serveur de fichiers, de serveur d impressions et de serveur de gestion des droits d accès aux documents de l entreprise via Active Directory. S il reste possible d installer un Exchange Server, un Sharepoint, un SQL Server et un serveur de mises à jour WSUS audessus de Windows Server Essentials, Microsoft estime à raison que l équation économique n est pas efficiente et que ces services gagnent à être désormais portés dans le Cloud et, concrètement, être confiés à Office 365 et Windows Intune. En outre, tous les logiciels «métiers» n ont pas encore migré vers le Cloud et nécessitent toujours une infrastructure client / serveur. Windows Server 2012 Essentials répond donc à une approche traditionnelle et hybride des besoins informatiques et apporte une solution À l heure actuelle, la bande passante des connexions Internet accessibles aux TPE / PME et leur fiabilité rendent difficiles la volonté de faire abstraction d une infrastructure. Internet accessibles aux TPE / PME et la fiabilité de ces connexions rendent encore difficiles la volonté de faire totalement abstraction de toute infrastructure interne. Concrétiser l idée d une entreprise 100 % «in the Cloud» est loin d être ridicule pour une TPE, et les offres de bureautique collaborative de Google et Microsoft (Office 365) leur procurent de vraies solutions de productivité. Certes, cette approche reste similaire à celle qui consistait, autrefois, à utiliser des postes autonomes (en Workgroup) sans aucune administration véritable, mais le Cloud offre quand même des garanties d accès et de sauvegarde non négligeables. Windows Server 2012 Essentials s inscrit donc dans une volonté de conserver au sein de l entreprise un serveur jouant simple et économique à bien des scénarios tels que le contrôle avancé des données et des partages, la sauvegarde des postes de travail, la mise en place d un plan de reprise d activité, l installation de solutions client / serveur, l optimisation de la bande passante Cloud, etc. Installation de Windows Server 2012 Essentials La grande force de l édition Essentials est de disposer de toutes les fonctionnalités d un Windows Server Standard (hormis Hyper-V et Core) dans un système beaucoup plus simple à installer. Il hérite ainsi de l idée de SBS : offrir un premier serveur d infrastructure très simple à installer. Mais les assistants ont ici été entièrement repensés pour qu aucune compétence IT