PREVENTION VOL ET VANDALISME LA FILIALE DE GRAA : S.P.A.R.A. (Ste pour la Prévention et l Amélioration des Risques d Assurance)
STATISTIQUE DE LA DELINQUANCE SUR L ISERE Progression dans la baisse de la criminalité A) passage du 24ème rang en 2010 au 31ème rang en 2011dans le domaine de la baisse de la criminalité B) la délinquance générale à diminuée de 3,69% par rapport à 2010 avec 62410 faits contactés C)Diminution de délinquance de proximité de 10,36% avec 29506 faits constatés. Nota : la délinquance de proximité regroupe les vols (à main armée, avec violence, cambriolage et.)
STATISTIQUE DES ATTEINTES AUX BIENS ATTEINTES AUX BIENS EN 2011 36 pour 1000 habitants sur l Isère ( taux le plus élevé Paris avec 64 et le plus bas la creuse avec 9,6). 46646 atteintes aux biens en 2010 sur l Isère contre 43093 en 2011 soit une baisse de 7,6%. Vols sans violences en 2011 avec 30,2 pour 1000 habitants. 38181 en 2010 contre 36145 en 2011 soit une diminution de 5,3%. Vols avec violence en 2011 sur l Isère avec 0,9 pour 1000 habitants Vols violents avec armes en 2011 avec 0,3 pour 1000 habitants 368 en 2010 contre 385 en 2011 soit une augmentation de 4,6% Cambriolage en 2011 avec 7,6 pour 1000 habitants. 9033 en 2010 contre 9047 en 2011 soit une augmentation de 0,2% Source : DCPJ/traitement ONDRP (observatoire national de la délinquance et des réponses pénales) Faits constatés par les services de police et de gendarmerie)
PREVENTION CONTRE LES CAMBRIOLAGES DANS LES ETABLISSEMENTS SCOLAIRES POUR PRESERVER L OUTIL PEDAGOGIQUE 1) Répertorier et Marquer le matériel : L inventaire détaillé permet la recherche et le marquage aboutit souvent à l abandon de l objet volé et donc sa récupération. 2) Séparer les équipements : Il est opportun de stocker à part (claviers et écrans, chaîne et amplis) 3) Obscurcir les salles : L obscurcissement des salles est une entrave importante à la tentative de vol. A contrario, l éclairage extérieur est un bon moyen de prévention. 4) constituer un lieu de sécurité : Les matériel précieux peuvent être regroupés dans une pièce aveugle avec porte métallique (type porte de chaufferie) 5) Faire confiance aux portails et clotures : leur utilité est fondamentale pour empêcher l intrusion et l usage de véhicule propre à aider les voleurs. 6) S efforcer de maintenir une présence : Elle est particulièrement utile en fin de semaine. A défaut, il peut être envisagé d installer un système d alarme.
LES MOYENS DE PROTECTION ELECTRONIQUE I) Les systèmes de détection intrusion : Alarme sans fil (radio ou mixte) Alarme filaire 2) Les système de VIDEOPROTECTION. Système de vidéoprotection analogique Système de vidéoprotection numérique
Présentation du Matériel composant un système d alarme Matériels périphériques sans fil Centrale d alarme sur secteur et batterie Test de bon fonctionnement journalier
Offre de base Détecteur de mouvements Centrale d alarme Clavier
Matériel optionnel Détecteur IR Vidéo Détecteur de fumée Sirène intérieure Détecteur d ouverture Bouton «Alerte» Télécommande
Schéma de fonctionnement A B C D DETECTION TRANSMISSION CONTRÔLE INTERVENTION ouverture +TRAITEMENT ALERTE Réseau de proximité Société d'intervention mouvement Interphonie sur locaux protégés Télésurveilleur: forces de l ordre
UN SYSTEME DE VIDEO PROTECTION EST EN GENERALE COMPOSE DE 5 PARTIES 1) Les caméras vidéo 2) les liaisons entre les différents éléments 3) Les enregistreurs, c est-à-dire les système permettant d enregistrer les différents flux vidéo 4) Les système de visualisation pour observer le/ou les flux vidéo d une /des caméras. 5) Les logiciels d analyse et de traitement d image (optionnels)
LES DIFFERENTS TYPES DE CAMERAS Les caméras fixes : Elle permettent d observer une zone prédéterminée lors de l installation de celle-ci. En générale elles sont installée pour surveiller des passages obligés,des périmètres, ou pour détecter la réalité d une menace (surveillance d un couloir, d une porte,d une entrée) Les caméras orientables dites caméras PTZ (pan, tilt, zoom). Elles ont l avantage de permettre à l opérateur de pouvoir observer une région de 360 autour de la caméra. Elles sont davantage utilisées pour suivre une menace mobile ou pour être opérée manuellement
CATEGORIES DE CAMERAS Les caméras couleurs : permettent d apporter beaucoup plus d informations qu une image monochrome. Ex : si une personne est vêtue d une blouse orange, il est impossible, sur une image monochrome de le discerner d un individu habillé d une blouse bleue. Le rendu de gris est identique. En revanche les caméras couleurs sont moins sensibles à la lumière que les caméras noir et blanc. Les caméras noir et blanc : Elles sont ainsi plus utilisées pour des applications en éclairage faible. Les caméras hybrides avec filtre proche infra rouge : Si l éclairage est satisfaisant l image est transmise en couleur et s il est insuffisant l image est transmise en noir et blanc. Les caméras thermiques : Pour des besoins spécifiques. Elle restituent une image en fonction de la température de la scène observée.
LES SYSTEMES DE VIDEO PROTECTION ANALOGIQUE 1) Les système de vidéo-protection locaux : l exploitation, la consultation et l enregistrement se font localement. Ils sont habituellement constitués de caméras vidéo reliées par des liaisons analogiques à un écran qui permet à l opérateur de réaliser une surveillance des flux vidéo. 2) Les système télé-surveillés : l exploitation est déportée (télésurveillance). La liaison entre les caméras et les systèmes d enregistrement est réalisé par des câbles coaxiaux (réseau local) ou par fibre optique (réseau à grande échelle)
LES SYSTEMES DE VIDEO PROTECTION NUMERIQUE Les caméras numérique : Plus performantes que les caméras analogiques. Les caméras analogiques ont une définition de 704X576 (soit environ 400 000 pixels) alors que la définition d un caméra numérique classique est de 640X480 (Soit environ 300 000 pixels) et celle des caméras numériques modernes est de 1280X1024 (soit 1,3 Méga pixels). Elles peuvent comme les caméras analogiques être fixes ou orientables.
VIDEO PROTECTION DES LIEUX PUBLICS PREAMBULE: L installation d un système de vidéo-protection est prévue par la loi n 95-73 du 21/01/95 modifiée (art 10 à13).elle est précisée par un décret d application (décret 96-926 du 17/10/96 modifié) ainsi que par un arrêté technique du 03/08/07. Ces textes prévoient que pour installer un système de vidéo protection la commune doit avoir préalablement obtenue une autorisation préfectorale. Depuis l entrée en vigueur de la loi LOPPSI 2 du 14/03/11, la CNIL est compétente pour contrôler sur le territoire nationale l ensemble des dispositifs
10 POINTS POUR ASSURER LA SECURITE COLLECTIVE DANS LE RESPECT DES LIBERTES INDIVIDUELLES 1) DEFINIR L OJECTIF RECHERCHE : Le mairie définie l objectif assigné au système de vidéo protection en précisant la finalité poursuivie parmi celles prévues par la loi. Ex : protection des bâtiment publics et leurs abords, prévention des atteintes à la sécurité des personnes et des biens (risques d agressions, trafics de stupéfiants etc..) 2) DELIMITER LES ZONES PLACEES SOUS VIDEO PROTECTION: Le maire définie l emplacement des caméras soit les périmètres placés sous vidéo protection. Le système ne doit pas permettre de visualiser l intérieur d un immeuble d habitation.
10 POINTS POUR ASSURER LA SECURITE COLLECTIVE DANS LE RESPECT DES LIBERTES INDIVIDUELLES 3) DESIGNER UN POINT DE CONTACT : le maire désigne au sein des services municipaux l interlocuteur compétent ( n tel etc..) à qui toute personne peut s adresser. 4) INFORMER LE PUBLIC : le maire assure que le public est informé qu il entre dans une zone vidéo protégé (panonceaux à l entrée de la commune ou sur la zone concernée. 5) GARANTIR LE DROIT D ACCES : Toute personne peut s adresser au point de contacte pour accéder aux enregistrements. Seules les images concernant la personne souhaitant son droit d accès peuvent lui être communiquées. La personne souhaitant accéder aux images qui la concerne doit justifier de son identité sans motivation de demande.
10 POINTS POUR ASSURER LA SECURITE COLLECTIVE DANS LE RESPECT DES LIBERTES COLLECTIVES 6) ACCUEILLIR LES DEMANDES DE RENSEIGNEMENTS ET RECTIFIER TOUTE ERREUR SIGNALEE : le maire est responsable du système de vidéo protection. Il s engage à ce que tout incident ou problème signalé soit examiné dans les meilleurs délais. 7) LIMITER LA CONSERVATION DES DONNEES : le maire s assure que la conservation des images respecte la durée fixée par l arrêté préfectoral autorisant le système. Durée inférieure ou égale à un mois. 8) IDENTIFIER LES DESTINATAIRES DES IMAGES : le maire détermine quels sont les personnels habilités à exploiter le système et à accéder aux images. Leur nombre est défini et restreint.
10 POINTS POUR ASSURER LA SECURITE COLLECTIVE DANS LE RESPECT DES LIBERTES 9) SECURISER L ACCES AUX IMAGES : la maire vérifie que la sécurité du système et la confidentialité des images sont bien assurées conformément aux dispositions de l arrêté du 03/08/07.L accès à la salle d exploitation et au système est bien réservé aux seuls personnels habilités. 10) EVALUER ET CONTROLER LE SYSTEME : Le maire peut à tout moment informer le conseil municipal de l évolution et résultats du dispositif de vidéo protection.
IMPORTANT LA LOI PREVOIT QUE LE FAIT D INSTALLER UN SYSTME DE VIDEO PROTECTION SANS AUTORISATION EST PUNI DE 3 ANS D EMPRISONNEMENT ET DE 45 000 D AMENDE.