Bon à tirer. Information relative à la problématique de la production numérique. Informations destinées aux clients Edition 01



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Transcription:

Informations destinées aux clients Edition 01 ASSOCIATION PREPRESS SUISSE (PPS) Bon à tirer Information relative à la problématique de la production numérique

Table des matières Bon à tirer pour la sécurité de la production 1 Appréciation du BAT/Proof par rapport à la concordance des couleurs et de la vérification 5 Conseils 6 PDF/X l échange normalisé des données 7 Moyens de contrôle numériques Gamme média Ugra/FOGRA 9 Comparaison sous la bonne lumière 10 Aspects juridiques du «Bon à tirer» 11 Index des termes techniques 12 1 ère tirage, septembre 2006 2 e tirage, réimpression: septembre 2008 3 e tirage, réimpression: octobre 2010 ASSOCIATION PREPRESS SUISSE (PPS)

Bon à tirer pour la sécurité de la production Production numérique Aujourd hui, les étapes modernes de production des imprimés sont exclusivement numériques. Elles débutent par la saisie des textes et des illustrations, comprennent la création de graphiques, l exécution de retouches et l optimisation des images, puis assemblent ces éléments en un layout. Le professionnel dispose de divers procédés de contrôle et d évaluation pour visualiser les résultats de chaque opération ou le layout complet. La complexité de ces étapes de travail ne doit toutefois pas être sous-estimée. De petites négligences (par ex. omettre la conversion de RVB à CMJN), de mauvais réglages dans le document du layout (par ex. cocher par mégarde la fonction «Couleur particulière») ou une erreur dans la marche à suivre des éléments contenus dans le layout (images, logos, polices) et déjà le résultat de la sortie est différent de celui qui était souhaité. Une bonne dose de confiance en la technique est certes justifiée rien ne fonctionne pourtant sans un contrôle visuel. Idéalement, celui-ci intervient après chaque opération, mais au plus tard avant l impression. Contrôle avant l impression En jargon professionnel, le contrôle visuel avant l impression évoqué ci-dessus est appelé «Bon à tirer» (BAT). Ce BAT répond à deux exigences: le client peut s assurer une dernière fois que la commande a bien été préparée selon ses indications, et que l on peut passer à l impression. Par sa signature, il donne le feu vert à l imprimerie pour la fabrication (sous réserve des corrections qu il apporte en - core sur le BAT). Le client considère que le BAT qu il a devant lui est littéralement «bon pour (le tirage/l impression)». De son côté, l imprimerie a besoin d un BAT pour le tirage. Ceci surtout parce que toutes les erreurs qui subsistent après l exécution des corrections du BAT coûtent cher. Finalement, le papier et la prestation de travail de l imprimerie et du façonnage ne sont-ils pas les postes les plus onéreux de la fabrication d un média imprimé? Et puisque les erreurs découvertes après l impression ne peuvent pas être éliminées comme celles qui sont détectées avant le BAT, elles engendrent souvent des coûts très importants par exemple si une réimpression devient nécessaire. BAT Sécurité pour le client et pour le fournisseur Le BAT a une importance bien plus grande que celle qu on lui prête souvent au premier coup d œil: il sécurise la production et garantit un tirage irréprochable. Le BAT est réalisé conformément à la commande et permet aussi bien à l imprimerie qu au client de vérifier le placement des différents éléments (textes, illustrations, logos), ainsi que l imposition de la forme d impression. Finalement, le BAT protège le fournisseur de prétentions injustifiées quant aux responsabilités et à leurs conséquences financières. Ce qu est un BAT Aux personnes impliquées dans la production d un imprimé, le BAT offre l occasion d effectuer un contrôle final selon les critères les plus divers avant la mise sous presse. D une même commande, on peut ainsi confectionner un BAT en plusieurs exemplaires: un pour l auteur (contrôle du texte), un pour le directeur artistique (contrôle du layout et de la conception) etc. Idéalement, le BAT présente une impres- 1

sion générale optimale de l imprimé à produire. Il faut toutefois accepter des compromis qui dépendent du procédé d impression au niveau de la qualité du papier (tous les procédés proof ne peuvent pas être transférés sur le papier du tirage) et de la concordance des couleurs (les concordances des espaces chromatiques sont un grand défi). La fonction principale du BAT consiste donc à garantir la sécurité de la production, tant au fournisseur qu au client. Ce que le BAT n est pas ou ne devrait pas être D une part: le BAT n est pas la énième révision d un travail. Les corrections du contenu, de conception et des couleurs doivent impérativement être achevées avant la confection du BAT. Le texte et les illustrations sont alors intégrés sous forme électronique dans le layout, et les pages individuelles sont assemblées en formes d impression. Dès ce moment, les corrections sont coûteuses et doivent être limitées au strict minimum. D autre part: la confection et la remise d un BAT n est pas une simple formalité fondée sur la pratique traditionnelle. Il s agit bien d une étape de production à part entière qui est comptabilisée selon les mêmes critères que les autres opérations de la production. BAT : Le panneau indicateur vers le but Comme le panneau autoroutier guide le conducteur vers son but, le client et l imprimerie/prépresse guident la commande vers son objectif «impression sans erreur» à l aide du BAT. Proof et/ou héliographie numérique? Il n est pas simple de répondre d emblée à cette question. La décision dépend en effet beaucoup de la commande. Les travaux exigeants sur le plan de la qualité requièrent aussi bien un BAT/Proof qu une héliographie numérique. A cet égard il n existe pas d argument contraire même pour le client conscient des coûts; le facteur d insécurité est simplement trop grand si l on renonce à l héliographie numérique. Le BAT/Proof des pages sert à vérifier la qualité orthographique, typographique et reprographique des pages et à les faire viser par le client. L héliographie numérique (à partir d une forme imposée par voie numérique [CTP]) documente le bon ordonnancement des pages. Ce contrôle est généralement effectué par l imprimerie, car elle dispose de collaboratrices et de collaborateurs professionnels qui ont les connaissances nécessaires du montage de la forme. Idéale - ment, cette vérification est effectuée en présence du client. Les erreurs auxquelles il faut encore remédier à ce moment (en raison de dernières modifications apportées par le client), occasionnent du travail supplémentaire, les formes d impression devant, le cas échéant, être confectionnées à neuf. Renoncer au BAT? Cela reviendrait à acheter une voiture sans garantie ou à renoncer à faire vérifier le texte par un correcteur. En outre, le «Bon à tirer» est l instrument de chaque entreprise qui souscrit à des mesures visant l assurance qualité comme TQM (Total Quality Management) ou les certifications ISO. Dans ces cas, les moyens de contrôle comme le BAT sont la condition pour répondre aux exigences des certifications. 2

L épreuve jet d encre livrée ne suffit pas... Les clients qui, avec leurs données, font parvenir une épreuve «couleurs» à l imprimerie/au prépresse pensent souvent que cette épreuve sera suffisante. Ce n est assurément pas le cas. En effet, de nombreux paramètres (résolution, modèle de couleurs, réglages du logiciel, intégralité des données, contrôle importante eu égard à la qualité chromatique du résultat d impression. Pour le client, il s agit de son «Bon à tirer» à caractère contractuel. Le BAT contient le Preflighting Tous les clients qui produisent eux-mêmes leurs données ne travaillent pas au même niveau professionnel. Cela im - plique que les données qui sont transmises au prépresse/ à l impression pour être reproduites doivent être soigneusement vérifiées (Preflight Check) avant la confection du BAT. Après le contrôle du BAT, le client peut être certain qu au moment du tirage, l imprimé final contiendra les bonnes polices, qu il ne manquera aucun logo et que les données pour la quadrichromie seront séparées. Dans ce cas, le BAT fonctionne donc aussi comme un filet de sécurité pour la qualité des données. etc.) doivent être vérifiés lors du contrôle d entrée des données et du traitement des données du client, si bien que sans confectionner une nouvelle épreuve qui sera présentée au client, l imprimeur ferait preuve de négligence. Des couleurs concordantes ou joliment colorées? A côté du contrôle des données, la fabrication d un imprimé irréprochable doit faire face au très grand défi de la concordance des couleurs. En effet, les écrans (softproof) pour autant qu il ne soit pas calibré, et les périphériques de sortie interprètent les couleurs de manière plutôt aléatoire et très différente. Cela signifie qu une image présente une autre apparence sur un moniteur A que sur un moniteur B. On fait la même observation avec des périphériques de sortie de la même famille. De plus, le résultat de la sortie varie aussi d un procédé à l autre (jet d encre/laser). Cependant, les entreprises du prépresse et les imprimeries ont installé des systèmes de sortie qui compensent largement ces défauts et qui fournissent un résultat parfaitement comparable avec l imprimé final. Il s agit de systèmes de color-management (CMS). A l impression, les systèmes CMS reproduisent les fines nuances colorées et les ombres saturées comme elles apparaissent sur le «Bon à tirer», resp. sur le proof. A l ère de l échange des données et de l exposition CTP, le proof numérique standardisé remplit une fonction de BAT un original? Encore une fois: du point de vue qualitatif, le «Bon à tirer» n est pas comparable à cent pour cent avec le produit final. Du point de vue de la qualité du papier, des couleurs (en particulier des couleurs spéciales) et du façonnage, le produit final dépassera en tous les cas le BAT. BAT parfois meilleur que le produit imprimé? Il peut arriver que le client préfère le BAT au produit final. Cela se produit lorsqu on a omis d appliquer un CMS lors de la confection du BAT/Proof et que l espace chromatique de ce dernier est plus étendu que celui de l impression. 3

Les couleurs sont alors plus intenses sur le BAT. Cette différence dans la restitution des images ne peut être résolue qu en ayant recours à un CMS dont l application est aujourd hui une évidence pour la confection professionnelle de BAT/Proofs. Avant l impression Il est utile que le vendeur/employé technico-commercial de l imprimerie discute le BAT avec le client et fixe par écrit les éventuelles modifications. Le tirage une fois Le montage de la forme suit une disposition logique qui découle du schéma de pliage appliqué avant l agrafage ou la reliure. Héliographie numérique en tant que sortie de la forme sur plotter Avec une héliographie numérique, on effecture, à partir des données rippées, une sortie de la forme sur plotter jet d encre. Ces données correspondent aux données finales pour le flashage des plaques. CMS Logiciel actif soit au niveau du système d exploitation soit dans les logiciels d application, qui veille à ce que la sortie corresponde le mieux possible au résultat visualisé à l écran et à l original scanné. Un système CMS corrige les divergences chromatiques en définissant les données dans un espace chromatique indépendant des appareils, puis les transforme pour l appareil de sortie spécifique. Le CMS calibre tout système de publication par des profils en faisant correspondre les unités d entrée et de sortie. effectué, les erreurs résiduelles ne pourront être éliminées qu en détruisant les imprimés et en faisant un nouveau tirage. L imprimeur souhaite éviter ce genre de frais à son client, ainsi que les retards qui en découlent. La solution est: une bonne communication et un «Bon à tirer» pour la qualité et la sécurité. CMJN Les quatre couleurs d impression cyan, magenta, jaune et noir. Le mélange des trois premières couleurs permet de réaliser toutes les nuances souhaitées dans le système chromatique soustractif. En raison des impuretés des pigments des encres, la superposition imprimée de cyan, magenta et jaune produit une teinte à dominante brune ou grise, mais pas un noir pur. Les éléments d image qui doivent apparaître noirs sont donc de préférence imprimés en plus avec la quatrième couleur de base. Retouche d image Le DTP-Computer permet de corriger la couleur, la gradation et même le contenu d une image analysée (scan). A choix, ces fonctions peuvent être appliquées globalement ou partiellement après la confection d un masque de protection. Il faut cependant tenir compte du fait que la fonction de retouche s effectue sur les données déjà comprimées et donc réduites, où les corrections extrêmes peuvent produire des ruptures de dégradé. Montage des formes C est l assemblage des films de pages individuelles en une forme dont les dimensions correspondent au format de la feuille à imprimer sur la presse prévue pour ce travail. 4

Appréciation du BAT/Proof du point de vue de la concordance des couleurs et de la vérification Impression laser N/B Impression laser couleurs Proof numérique Systèmes d impression basés sur Systèmes de proofs calibrés du toner avec une résolution de (Epson, Canon, GMG, Creo Veris, 300 à 1200 dpi DuPont Cromalin, etc.) Texte Œil du caractère, disposition, layout Logos N/B Logos couleurs Images N/B Images couleurs Papier du tirage Imposition (placement éléctronique des pages) Exécution Epreuve Proof de la forme Echantillon d exécution Presse à épreuves ou Tirage plotter à partir des Exemplaire façonné machine d impression données imposées à la main Texte 1 Œil du caractère, 1 disposition, layout Logos N/B 1 Logos couleurs 1 Images N/B 1 Images couleurs 1 Papier du tirage 1 Imposition 1 (placement éléctronique des pages) Exécution = meilleur contrôle = bon contrôle = contrôle moyen = mauvais contrôle = le contrôle ne fait généralement pas de sens 1 appréciation selon le produit qui est façonné 5

Conseils BAT et qualité du papier Selon le procédé, le proof resp. le BAT peut être réalisé sur le papier du tirage. On obtient ainsi le résultat le plus concordant avec l imprimé terminé, puisque la teinte du papier, resp. le blanc du papier et sa nature prennent leur véritable ampleur. Appréciation des couleurs Corriger les couleurs pendant le tirage n est pas la bonne solution. Non seulement parce que les corrections effectuées ici sont onéreuses mais aussi parce qu elles ne sont pas non plus toujours possibles, la forme d impression imposée n autorisant pas les corrections chromatiques partielles. Il faut toujours faire comme si les corrections n étaient pas possibles en machine! Par conséquent N économisez pas sur la procédure du BAT. Ce n est pas le bon objet pour appliquer des mesures d austérité! Sources de lumière pour l appréciation L impression visuelle d une couleur imprimée sous différentes sources de lumière est très diverse. Une source de lumière standardisée pour juger les couleurs définitives des épreuves et le tirage simplifie le contrôle du résultat d impression par le client et l imprimeur. La norme ISO 13655 définit la source de lumière normalisée D50 (température couleur 5000 K) comme standard. Indicateurs de couleurs Ugra pour le contrôle de la source lumineuse L appréciation des imprimés sous une mauvaise source de lumière ne permet pas de déterminer la fidélité à la nuance d origine. L indicateur de température couleur Ugra permet de vérifier visuellement si la source de lumière correspond à la lumière standard D50 (5000 K). 6

PDF/X l échange normalisé des données «PDFX-ready» la solution efficace et sûre pour l échange des données Qu est-ce que PDF? Avec l introduction du jeu de logiciels Acrobat et du format de données PDF, Adobe a réalisé l objectif de l échange des données sur toutes les plateformes informatiques et tous les systèmes d exploitation. Avec le logiciel gratuit Acrobat Reader dès la version Acrobat 6 il s appelle Adobe Reader Adobe est parvenu à établir sa technologie sur pratiquement tous les systèmes d information. Les documents PDF peuvent être ouverts, lus et imprimés avec Adobe Reader. L utilisateur peut remplir des formulaires numériques PDF et envoyer les données par Internet. Depuis l avènement d Acrobat et de PDF dans les années 90, de nombreuses entreprises de prépresse et de création ont adop té le format PDF pour succéder au bon vieux film. Au - jour d hui, le format PDF s est établi de fait comme un standard pour la transmission d originaux numériques et l échan ge des layouts définitifs. L interprétation du fichier PostScript s effectue au moment de la génération du PDF. En cas de problème, le créateur des données peut encore intervenir. De plus, le format PDF n est pas aussi complexe que le format Post Script, si bien que le processus RIP se déroule plus rapide ment et avec un plus faible risque d erreur. Contrairement au PostScript, un fichier PDF peut être visualisé et imprimé pour un contrôle à n importe quel moment grâce à Adobe Reader. Intégralité des données Un des plus grands avantages de ce format de données est l intégration de toutes les informations et éléments importants comme les polices de caractères, les illustrations, les graphiques, les logos, etc. en un seul fichier. Ainsi la présentation graphique correspond toujours à la variante imprimée d un document. Dans le secteur de l édition et de l impression, ce format s est imposé pour l échange intégral des données. Pendant la génération du PDF apparaît un autre avantage: le volume des données est réduit plusieurs fois. Les pages d un document PDF sont indépendantes les unes des autres et peuvent être échangées en souplesse. Norme ISO PDF/X-3 Les possibilités pour générer un fichier PDF sont si nombreuses qu elles ont du être réduites pour le prépresse. Le standard ISO 15930-3:2002 (PDF/X-3) a été adopté en 2002. Il dé fi nit la transmission d originaux numériques pour l impression sur la base de PDF. Ce standard met pour la première fois à disposition un instrument qui règle clairement la façon d utiliser sûrement et souplement le très populaire format de données PDF dans l industrie graphique. Il offre aussi bien aux fabricants qu à toutes les entreprises de médias la base fiable absolument nécessaire pour le développement et l introduction de solutions et de modes opératoires modernes. La lettre «X» dans la désignation signifie «Blind Exchange», ce qui équivaut à un échange aveugle, et limite le PDF aux points importants pour le prépresse. Ainsi, les documents PDF conviennent encore mieux à la transmission numérique des travaux d impression et des annonces. Lorsqu ils ont été générés correctement ils contiennent toutes les informations indispensables à la production, les polices, et même des indications pour la fausse coupe ou une information concernant le chevauchement. PDF/X-3 n est pas la seule norme dans ce secteur. PDF/X regroupe toute une famille de standards dont les parties couvrent différents domaines d application. Il existe les normes PDF/X suivantes : ISO 15930-1: PDF/X-1a:2001 (indications sur les couleurs limitées au CMJN et aux couleurs particulières). ISO 15930-3: PDF/X-3:2002 (accepte aussi les données RVB, Lab et les profils ICC). ISO 15930-4: PDF/X-1a:2003 (version actualisée du PDF/X-1a:2001). ISO 15930-5: PDF/X-2:2003 (variante de PDF/X qui accepte les contenus référencés). ISO 15930-6: PDF/X-3:2003 (version actualisée du PDF/X-3:2002). ISO 15930-7: PDF/X-4:2008 (permet les transparences et les couches). ISO 15930-8: PDF/X-5:2008 (normes pour des applications spéciales comme les objets référencés ou la N-Color). PDFX-ready En Suisse, l initiative «PDFX-ready» a été lancée en 2005 par de larges cercles de l industrie graphique. «PDFXready» a pour objectif d encourager le standard ISO 7

15930-3:2002 mieux connu sous l appellation PDF/X-3 en vue de renforcer sa percée pour l échange de fichiers PDF. La norme ISO PDF/X-3 promet de rendre les modes opératoires de la production de l industrie graphique plus sûrs et plus efficaces. Le certificat de qualité «PDFX-3 ready» est le cœur de l ini tia tive. Dans le secteur élargi de l édition, il distingue les personnes et les entreprises qui sont équipées pour un workflow PDF/X-3 du point de vue du savoir-faire et de l infrastructure. Dans ce contexte, l Ugra (Centre de compétence suisse pour la technologie des médias et de l imprimerie) fonctionne comme un service de certification indépendant. Le «PDFX-ready Label» doit également sensibiliser les clients des imprimeries à cette problématique; ce sont eux qui profitent finalement de la sécurité de production et de l efficacité accrues de l industrie graphique. Un des objectifs de l association «PDFX-ready» est de parvenir à la certification obligatoire de l émetteur des données ainsi que du récepteur pour le traitement des données PDF. Sur la base des règles PDF/X, le groupe de travail Ghent-PDF une organisation européenne sans but lucratif a développé des profils de contrôle qui sont appliqués lors de la transformation d un fichier PDF en fichier PDF/X-Plus. Avec ces profils de contrôle qui sont inclus dans Acrobat dès la version 7.0, toutes les entreprises des médias peuvent effectuer une vérification authentique sur la base de la norme ISO PDF/X-3 et des spécifications PDF/X-Plus avec des critères déterminants pour l impression. L Association de l Industrie Graphique Suisse (IGS) et l association PDFX-ready représentent les intérêts de l industrie graphique suisse au sein du groupe de travail Ghent. Terminologie et positionnement PDF/X-1a, PDF/X-3 : normes ISO servant de base pour le «Blind Exchange» d originaux numériques pour l impression; PDFX-ready est fondé sur PDF/X-3 car cette norme est ouverte pour les futurs workflows neutres vis-à-vis des médias. PDF/X-Plus : définit des critères qualitatifs supplémentaires pour différents procédés d impression. PDFX-ready : les profils de contrôle PDFX-ready sont fondés sur le standard PDF/X-Plus du groupe de travail Ghent-PDF et sont continuellement adaptés en étroite collaboration aux besoins actuels et aux nouveaux logiciels. Des informations complémentaires figurent à l adresse www.pdfx-ready.ch. PDF/X-standards internes : définition de critères qualitatifs qui dépassent les exigences PDF/X. Ils se révèlent utiles dans les workflows adaptés point par point les uns aux autres. Certified-PDF : une technologie propriétaire de Enfocus qui offre la possibilité d intégrer les résultats du preflight dans le fichier PDF. Quatre niveaux de critères PDF Critères spécifiques à l entreprise, au client ou à la commande (nombre de pages, format, coupe, couleurs particulières tolérées, etc.) PDF/X Plus pour journal (GWG, PDFX-ready) PDF/X Plus pour offset feuille (GWG, PDFX-ready) PDF/X Plus pour offset rotation (GWG, PDFX-ready) PDF/A PDF/X-Standard (ISO) PDF/E Spécification du PDF ISO Source: PrePress-Consulting, Stephan Jaeggi 8

Moyens de contrôle numériques Gamme média Ugra/FOGRA L épreuve numérique Les processus numériques ont besoin de nouveaux moyens de contrôle. Dans le workflow numérique, plusieurs étapes de fabrication traditionnelles ont été remplacées. Le film a ainsi disparu de la confection des plaques par CtP et les méthodes habituelles pour contrôler la qualité du transfert des valeurs de ton du film sur la plaque ne peuvent plus être appliquées. La vérification des images tramées par la confection d épreuves analogiques à partir des films est également supprimée. Pour simuler le résultat imprimé, on utilise de plus en plus des systèmes d impression numériques. Dans le workflow, les erreurs ne peuvent être décelées et supprimées que par la standardisation des différentes étapes du processus et l application conséquente des moyens de mesure et de contrôle développés à cet effet. Appréciation contractuelle Au sens contractuel, une épreuve n est contraignante pour les couleurs du tirage (en angl. «contract proof»), que lorsqu elle est capable de simuler les conditions d impression de la production dans les tolérances définies. Elle montre par ex. l espace chromatique reproductible des couleurs d aplat, les valeurs de ton, les balances et la superposition des couleurs. Etant donné que les pigments des systèmes d épreuvage sont très nettement différents de ceux des encres offset, la seule mesure des couleurs primaires C, M, J, N ne suffit pas. Il faut également juger les couleurs secondaires et tertiaires comme rouge, vert, bleu, aubergine, brun, vert olive, ainsi que les tons chair. A cet effet, la gamme média CMJN Ugra/FOGRA offre un choix représentatif des plages de la norme ISO 12642 (autrefois IT8/7.3). Si les valeurs actuelles correspondent assez précisément aux valeurs de consigne, on peut considérer que l épreuve fait référence pour les couleurs. La moyenne des écarts CIELAB par rapport aux valeurs de consigne des plages de couleurs individuelles correspondantes ne doit pas excéder Delta E = 4, l écart du support d impression ne doit pas dépasser Delta E = 3 et le maximum doit être compris dans un écart Delta E = 12. Ce qui doit être contrôlé : Vérifier la stabilité à long terme et celle du processus des systèmes d épreuvage (les proofs basés sur des encres ne durent pas longtemps) Vérifier la concordance avec les standards d impression à simuler (écart chromatique, encrage, valeurs de ton, supports d impression, encres) Avec quoi vérifier l épreuve : Gamme de contrôle média CMJN Ugra/FOGRA TIFF pour la mesure et le contrôle visuel (gamme média CMJN 3.0) Gamme de contrôle pour l impression numérique Ugra/FOGRA pour contrôler la stabilité des systèmes d épreuvage Si les systèmes d épreuvage numériques sont adaptés aux standards du tirage, ils peuvent simuler le résultat d impression de manière fiable. 9

Comparaison sous le bon éclairage Partout les mêmes conditions Dans l industrie graphique, chacun sait que l impression visuelle d une encre imprimée dépend aussi de la nature de la lumière qui l éclaire. La comparaison visuelle d un imprimé et d une épreuve numérique en particulier dépend dans une large mesure de l éclairage sous lequel se déroule l appréciation. Les couleurs peuvent être plus chaudes (plus jaunes) ou plus froides (plus bleues). Aussi est-il décisif d utiliser la même source lumineuse pour tous les processus d appréciation et de comparaison visant à évaluer les épreuves et les imprimés. Cela signifie aussi qu il faut limiter l influence d un éclairage supplémentaire incontrôlé par des mesures adéquates, par ex. la lumière directe du soleil. Définitions selon la norme La norme ISO 3664 prescrit une température lumière de 5000 K pour les processus d évaluation dans l industrie de l imprimerie et la photographie. Son éclairement doit atteindre 2000 lx. Les imprimés à évaluer doivent être posés sur une surface noire et être encadrés d un masque gris. Comme les mesures doivent être effectuées avec le même éclairage que pour l appréciation visuelle, la norme DIN ISO 13655 définit aussi la lumière D50 (5000 K) comme obligatoire. D autres éclairages n interviennent que pour des applications particulières. Pour les densitomètres, on utilise par ex. la lumière à incandescence de type A. Pour prévenir les incompréhensions et les réclamations, on veillera à avoir les mêmes conditions chez le client, dans l agence et chez l imprimeur pour apprécier l épreuve et l imprimé. 10

Aspects juridiques du «Bon à tirer» Obligations accessoires et attributions du client Même si les dispositions du contrat ne le stipulent pas explicitement, le client est tenu de faire, resp. d organiser tout ce qui est en son pouvoir pour rendre possible la production par l imprimeur de la prestation qui fait l objet du contrat. Cette obligation découle de l art. 2 CC. Au client incombe en outre l obligation de contrôle spécifiquement dans le contrat d impression. Il doit vérifier les épreuves qui lui ont été remises (proof, épreuve, etc.) avant la production définitive de l objet du contrat, renvoyer le «Bon à tirer» et donner ainsi le feu vert pour la fabrication. Cette obligation de contrôle s effectue dans un délai usuel et acceptable. Si le client ne respecte pas ce délai, l imprimeur est délié des délais de fabrication et de livraison convenus. Caractère juridique du «Bon à tirer» Le «Bon à tirer» peut être conclu contractuellement; sans accord particulier, sa vérification découle du devoir de collaboration du client. En renvoyant le «Bon à tirer» avec ou sans correction, mais dans tous les cas signé, le client atteste que l imprimeur peut fabriquer l imprimé après avoir effectué les corrections figurant sur le BAT. Lorsque l imprimeur envoie un second «Bon à tirer», le client se contente de vérifier les corrections signalées sur le premier «Bon à tirer». L imprimeur est responsable de toute nouvelle erreur qui apparaît dans l im primé. Si le client renvoie le «Bon à tirer» sans signature, cela signifie qu il souhaite contrôler un second «Bon à tirer». Le deuxième envoi pourvu de la signature du client concerne par contre le «Bon à tirer» en entier. Par analogie, on applique le même principe au «Bon pour l image» sur un proof ou sur une épreuve, ainsi qu au «Bon pour film/plaque» pour la production d un layout. comme des indices, et non comme des moyens de preuve en raison du manque d authenticité de la signature. La finalisation du contrat d impression est normalement effective dès que les deux parties ont honoré le contrat, c est-à-dire d un côté par la livraison des produits sans défauts au client dans les délais contractuels, et de l autre par le paiement du montant prévu par le contrat à l imprimeur. Dans tous les cas, le contrat d impression lie les parties jusqu à ce que tous les droits et obligations du rapport contractuel soient éteints. Points importants: «Bon à tirer» écrit est juridiquement contraignant «Bon à tirer» comme post-it dans le PDF a une validité limitée «Bon à tirer» par fax a une validité limitée «Bon à tirer» par courriel a une validité limitée «Bon à tirer» par téléphone a une validité limitée Indication pour le praticien Le «Bon à tirer» est certes le plus souvent établi par écrit et conformément à la pratique, l imprimeur utilise souvent un formulaire préimprimé. Pour des raisons de délai, il peut arriver que le «Bon à tirer» soit communiqué oralement par téléphone. Cela est certes admissible, mais n est pas un avantage pour des raisons de preuve. Il est recommandé de recourir à la forme écrite, même si l imprimeur est sous la pression des délais. La portée juridique du «Bon à tirer» transmis par télécopie ou par signature électronique (post-it dans le fichier PDF) est limitée, car les transmissions par télécopie et les documents électroniques sont actuellement considérés au plus 11

Index de termes techniques Balance des gris A l impression, chaque valeur de gris est restituée par une certaine proportion de cyan, de magenta et de jaune. Souvent on observe une modification des parts respec - tives. Si les trois couleurs sont modifiées dans la même direction, l observateur ressent la différence comme peu dérangeante. Il en est pas de même lorsque les couleurs divergent irrégulièrement ou même en direction con traire, on parle alors de dominante couleur. BAT Bon à tirer. Epreuve de contrôle d un produit imprimé qui est soumise au client pour approbation avant le tirage définitif. Le client y appose sa signature et la renvoie à l imprimeur. Conversion Modification du format des données, de l espace chromatique, etc. PostScript peuvent contenir des commandes et des sousprogrammes complexes, des graphiques tramés, des définitions de polices de caractères et aussi des pages internet à partir du niveau 3. Forme d impression Une forme d impression est nécessaire pour transférer les in formations (une ou plusieurs fois) dans les différents pro - cé dés sur le support d impression. La nature de la forme d impression change en fonction du procédé d impression utilisé, comme l écran en sérigraphie ou la plaque pour l offset. Imprimante à jet d encre Les éléments numériques de texte et d image en mémoire sont reportés sur le papier à l aide de gouttelettes d encre orientées par une influence électrostatique (proof à jet d encre). Indicateur de température couleur Ugra L indicateur de température couleur Ugra sert à contrôler visuellement la température couleur de l éclairage lors de l appréciation des couleurs. L indicateur de température couleur Ugra est collé dans la marge d un proof ou d un imprimé. Il signale si l éclairage utilisé émet la température couleur de 5000 K prescrite par le standard. La gamme média Ugra/FOGRA La gamme média CMJN Ugra/FOGRA version 3.0 est un instrument indépendant du fabricant pour le contrôle de l information couleur et du color management, du traitement des images jusqu à l épreuve numérique. L épreuve numérique restitue les couleurs pour les procédés d impression et les types de papiers choisis (info page 9). CTP Computer to Plate. Les données sont exposées directement sur la plaque d impression comme forme imposée définitive. Espace chromatique L espace chromatique représente le nombre de couleurs qu un appareil d entrée ou de sortie (scanner, écran, imprimante, etc. mais aussi l œil) peut reconnaître ou visualiser dans des conditions précises. Les espaces chromatiques sont les instruments importants de la colorimétrie et l objet de différentes théories des couleurs. Fichier PostScript Langage de description de page indépendant des appareils pour la sortie des données d impression. Les données Layout Concept de création avec toutes les indications et formatages pour la disposition de textes, d illustrations et de graphiques. Les logiciels spécialisés de PAO offrent des possibilités de layout électronique. Lumière normalisée Normalisation des sources lumineuses et de leur température couleur directe (émise) ou indirecte (perçue). Dans l industrie graphique, on utilise souvent la source D50 (5000 K). Métamérie On parle de métamérie lorsque les couleurs de deux objets produisent une impression colorée parfaitement identique sous un éclairage donné, par ex. la lumière du jour (D65) 12

ils sont donc chromatiquement identiques mais que leurs couleurs sont différentes sous un autre éclairage comme la lumière d une lampe à incandescence. Si un «brun rougeâtre» par exemple devient un «brun verdâtre» sous une autre lumière, on parle de virement de couleur. Normes ISO Dans le monde entier, l ISO (International Standards Organi - zation) règle la standardisation dans tous les domaines industriels comme l échange des données, les codes ASCII, etc. Papier du tirage Papier sur lequel est imprimé l ensemble de la commande. PDF/X Le standard ISO 15930-3:2002 (PDF/X-3) a été adopté en avril 2002. Il définit la transmission d originaux numériques pour l impression sur la base de PDF. Ce standard met pour la première fois à disposition un instrument qui règle clairement la façon d utiliser sûrement et souplement le très populaire format de données PDF dans l industrie graphique. Il offre aussi bien aux fabricants qu à tous les prestataires de médias la base fiable nécessaire pour le développement et l introduction de solutions et de modes opératoires modernes. Informations pages 7/8 Police de caractères Aussi appelée font. L ensemble de toutes les lettres et signes spéciaux qui composent un caractère. Preflight check Les logiciels de preflight-check permettent de vérifier si les données ne contiennent pas d erreurs ou ne présentent pas de problèmes. Ces contrôles peuvent faire sens lors de la génération des données ainsi qu à chaque opération importante au cours du processus de production. PSO Le standard du processus de l impression offset (ProcessStandard Offsetdruck/PSO) est la production industrielle et standardisée d imprimés. Il a été créé par les associations des industries de l imprimerie et des médias en Allemagne en collaboration avec les instituts de recherche FOGRA et Ugra. Ce standard est ancré dans la norme ISO 12647-2 et a validité générale. Résolution La résolution est la mesure de la clarté, de la netteté, et de la finesse des détails qu une caméra, qu un scanner ou qu un appareil de sortie peuvent saisir ou restituer. La résolution de l image, parfois aussi désignée par résolution d analyse ou de balayage, de «scanrate» ou encore de «samplingrate», définit le format de reproduction maximal. La résolution des appareils d entrée est indiquée en ppi (pixel par inch), alors que la résolution des appareils de sortie est exprimée en dpi (dots par inch) ou en lpi (lignes par inch). RIP Un RIP (Raster Image Processor) est un logiciel qui transforme les données d impression en un graphique tramé qui peut ensuite être reproduit par ex. par une imprimante. RVB Les phosphores rouges, verts et bleus (RVB) génèrent les couleurs sur les écrans de visualisation. La juxtaposition des trois couleurs donne du blanc. La plupart des technologies ont recours au modèle RVB à l exception du monde de l impression. Softproof Par Softproof, on entend la correcte représentation des images et du contenu de données numériques sur un écran. Les mêmes conditions que pour un proof numérique sur papier doivent être remplies. Le programme utilisé doit permettre la calibration et la profilisation de l appareil de rendu. Il doit garantir une validation aux standards de production et permettre le rendu des données d impression. Visual Print Reference Matériel commercialisé par l IGS qui comprend des imprimés de référence réalisés selon les normes ISO, un CD avec des pages test et des profils ISO, qu une carte de métamérie Ugra pour la mise en oeuvre du standard du processus de l impression offset (PSO). Workflow Mode opératoire structuré qui définit, pour les différentes activités qu il comprend, la séquence de traitement, les personnes impliquées et la nature des moyens techniques utilisés. Liens: www.adobe.de/products/acrobat/adobepdf.html www.ugra.ch www.druckindustrie.ch www.mediaforum.ch www.prepress.ch www.typolexikon.de 13

ASSOCIATION DE L'INDUSTRIE GRAPHIQUE SUISSE ASSOCIATION PREPRESS SUISSE (PPS) Schosshaldenstr. 20, 3006 Berne Tél. 03135115 11 www.industrie-graphique.ch Courriel: office@vsd.ch