Ecole «techniques de base du détecteur» Oléron

Documents pareils
Interactions des rayonnements avec la matière

Équivalence masse-énergie

La physique nucléaire et ses applications

Chapitre 6. Réactions nucléaires. 6.1 Généralités Définitions Lois de conservation

Chapitre 11: Réactions nucléaires, radioactivité et fission

8/10/10. Les réactions nucléaires

Lycée Galilée Gennevilliers. chap. 6. JALLU Laurent. I. Introduction... 2 La source d énergie nucléaire... 2

- I - Fonctionnement d'un détecteur γ de scintillation

Chapitre n 6 MASSE ET ÉNERGIE DES NOYAUX

C4: Réactions nucléaires, radioactivité et fission

LE COSMODETECTEUR : UN EXEMPLE DE CHAÎNE DE MESURE

Professeur Eva PEBAY-PEYROULA

a. Fusion et énergie de liaison des noyaux b. La barrière Coulombienne c. Effet tunnel & pic de Gamov

Les rayons cosmiques primaires chargés

Les rayons X. Olivier Ernst

PHY113 : Cours de Radioactivité

Energie nucléaire. Quelques éléments de physique

Chapitre 5 : Noyaux, masse et énergie

P17- REACTIONS NUCLEAIRES

Introduction à la physique nucléaire et aux réacteurs nucléaires

TD 9 Problème à deux corps

Chapitre 10 : Radioactivité et réactions nucléaires (chapitre 11 du livre)

A retenir : A Z m n. m noyau MASSE ET ÉNERGIE RÉACTIONS NUCLÉAIRES I) EQUIVALENCE MASSE-ÉNERGIE

Atelier : L énergie nucléaire en Astrophysique

De la physico-chimie à la radiobiologie: nouveaux acquis (I)

Energie Nucléaire. Principes, Applications & Enjeux. 6 ème /2015

Panorama de l astronomie

Transformations nucléaires

Transformations nucléaires

Chap 2 : Noyaux, masse, énergie.

FUSION PAR CONFINEMENT MAGNÉTIQUE

DM 10 : La fusion nucléaire, l énergie de l avenir? CORRECTION

Lycée français La Pérouse TS. L énergie nucléaire CH P6. Exos BAC

Fig. 1 Le détecteur de LHCb. En bas à gauche : schématiquement ; En bas à droite: «Event Display» développé au LAL.

La vie des étoiles. La vie des étoiles. Mardi 7 août

Historique. Les radiations nucléaires 1

La Fusion Nucléaire (Tokamak) Nicolas Carrard Jonathan Carrier Guillomet 12 novembre 2009

POLY-PREPAS Centre de Préparation aux Concours Paramédicaux. - Section Orthoptiste / stage i-prépa intensif -

PROBLÈMES DE RELATIVITÉ RESTREINTE (L2-L3) Christian Carimalo

Rayonnements dans l univers

Stabilité et Réactivité Nucléaire

Chapitre 6 : les groupements d'étoiles et l'espace interstellaire

C3. Produire de l électricité

NOYAU, MASSE ET ENERGIE

Université Paris XI THESE DE DOCTORAT. pour obtenir le titre de DOCTEUR DE L UNIVERSITE Paris XI Spécialité : astroparticules.

par Alain Bonnier, D.Sc.

EXERCICES SUPPLÉMENTAIRES

FICHE 1 Fiche à destination des enseignants 1S 16 Y a-t-il quelqu un pour sauver le principe de conservation de l énergie?

Principe et fonctionnement des bombes atomiques

Où est passée l antimatière?

I. Introduction: L énergie consommée par les appareils de nos foyers est sous forme d énergie électrique, facilement transportable.

Molécules et Liaison chimique

Compétence 3-1 S EXPRIMER A L ECRIT Fiche professeur

5 >L énergie nucléaire: fusion et fission

Figure 1 : Diagramme énergétique de la photo émission. E B = hν - E C

A. Énergie nucléaire 1. Fission nucléaire 2. Fusion nucléaire 3. La centrale nucléaire

À propos d ITER. 1- Principe de la fusion thermonucléaire

Contribution à l analyse des premières données de l expérience CMS au LHC.

Dossier «L énergie nucléaire»

DIFFRACTion des ondes

nucléaire 11 > L astrophysique w Science des étoiles et du cosmos

Panorama de l astronomie. 7. Spectroscopie et applications astrophysiques

Renouvellement à 50000MW étalé sur 20 ans ( ) rythme de construction nucléaire: 2500MW/an

U-31 CHIMIE-PHYSIQUE INDUSTRIELLES

INTRODUCTION A LA FUSION THERMONUCLEAIRE

Le second nuage : questions autour de la lumière

Chapitre 2 RÉACTIONS NUCLÉAIRES

Groupe professionnel énergie de Centrale Nantes Intergroupe des centraliens de l énergie

EPREUVE COMMUNE DE TIPE 2009 partie D ANALYSES RADIOCHIMIQUES ET ISOTOPIQUES : LES TRACEURS RADIOACTIFS

A) Les réactions de fusion nucléaire dans les étoiles comme le Soleil.

Qu est-ce qui cause ces taches à la surface du Soleil?

La fusion nucléaire. Le confinement magnétique GYMNASE AUGUSTE PICCARD. Baillod Antoine 3M7 29/10/2012. Sous la direction de Laurent Locatelli

Complément: Sources naturelles de rayonnement

Physique appliquée à l exposition externe Dosimétrie et radioprotection

Thèse présentée par. Détermination du flux de muons atmosphériques avec le télescope à neutrinos ANTARES

UNIVERSITE BLAISE PASCAL D.E.A. DE PHYSIQUE

TS1 TS2 02/02/2010 Enseignement obligatoire. DST N 4 - Durée 3h30 - Calculatrice autorisée

Quelques aspects de l intégration du premier prototype de ligne d ANTARES

Radioactivité et chimie nucléaire

SYSTEME DE PARTICULES. DYNAMIQUE DU SOLIDE (suite) Table des matières

Les impulsions laser sont passées en quarante ans de la

THEME 2. LE SPORT CHAP 1. MESURER LA MATIERE: LA MOLE

Le savoir-faire du Centre d Études Nucléaires de Bordeaux-Gradignan au service d une mission spatiale internationale

Comment réaliser physiquement un ordinateur quantique. Yves LEROYER

LE VIDE ABSOLU EXISTE-T-IL?

BTS BAT 1 Notions élémentaires de chimie 1

Introduction. Installation de SPIRAL

Structure quantique cohérente et incohérente de l eau liquide

THÈSE. présentée par. Haïfa Ben Abdelouahed. pour l obtention du. diplôme de doctorat en physique. Titre de la thèse :

Chapitre I- Le champ électrostatique. I.1.1- Phénomènes électrostatiques : notion de charge électrique

Mécanique Quantique EL OUARDI EL MOKHTAR LABORATOIRE MÉCANIQUE & ÉNERGÉTIQUE SPÉCIALITÉ : PROCÈDES & ÉNERGÉTIQUE. dataelouardi@yahoo.

Chapitre 02. La lumière des étoiles. Exercices :

La physique quantique couvre plus de 60 ordres de grandeur!

Principes généraux de la modélisation de la dispersion atmosphérique

a. La masse de Jeans b. Le support des nuages moléculaires -Séquence Principale (PMS)

Opérateur d analyseurs à fluorescence X portatifs. Livret de renseignements sur la certification et la préparation relatives aux évaluations

Chapitre 9 : fusion nucléaire dans les étoiles et fusion nucléaire contrôlée

L ÉLECTRICITÉ C EST QUOI?

Stage : "Développer les compétences de la 5ème à la Terminale"

L ÉNERGIE C EST QUOI?

Transcription:

Ecole «techniques de base du détecteur» Oléron Pascal Vincent Université Pierre et Marie Curie Introduction Les systèmes expérimentaux Les interactions des particules chargées Les interactions des particules neutres Les détecteurs de particules Visite d'une expérience

Détection des particules neutres Les particules neutres ne sont pas directement détectables. Elles ne laissent pas de trace sur leur trajectoire. Elles ne sont pas déviées par les champs EM Elles doivent transférer leur énergie à des particules chargées qui pourront être détectées par : Excitation Ionisation Bremsstrahlung Cherenkov Pascal Vincent Oléron 2

Les processus de base Les particules neutres Photons Effet photoélectrique Effet Compton Création de paires Neutrons Diffusion élastique Absorption La fission Neutrinos Les interactions faibles Les particules chargés L excitation Ionisation Cherenkov Les chargés légers (e ± ) Bremsstrahlung Radiation de transition Les particules instables Le cerveau Pascal Vincent Oléron 3

Interaction des photons dans la matière L absorption (effet photoélectrique) : γ + AAAAA e + AAAAA + La diffusion inélastique (Compton) : γ + AAAAA γ + e + AAAAA + La conversion (création de paire) : γ + AAAAA e + e + + AAAAA Pascal Vincent Oléron 4

Effet photo-électrique Il s agit de l absorption d un photon d énergie hν par un atome et de l éjection d un électron lie suivant la réaction : γ + AAAAA e + AAAAA + Le photon transfère la totalité de son énergie à l atome qui en libère une large partie en émettant l un de ses électrons. Énergie cinétique de l'électron éjecte de l'atome : E e = E γ énnnnnn dd lllllll dd l élllllll γ e - Les électrons les plus proches du noyau sont les plus lies. Il manque de l énergie dans la détection? Pascal Vincent Oléron 6

Effet photo-électrique La section efficace est reliée à la probabilité d interagir avec une cible donnée. Il s'agit d une surface qui s exprime en barns (10-24 cm 2 ). C est la surface totale correspondant à la somme des surfaces de chaque diffuseur présent dans un volume unité. Cible n ρ N A = a N( x) = Ne 0 nσ x faisceau N 0 S σ σ σ σ σ n cibles/m 3 dx=vxdt σ N(dx) Pascal Vincent Oléron 7

Effet photo-électrique N( x) = 0 n x Ne σ Pascal Vincent Oléron 8

Effet photo-électrique Section efficace de l'effet photoélectrique dépend de la densité de charges des atomes constituant le milieu et de l énergie du photon incident : σ ϕ Z E 5 n γ L effet photo-electrique est dominant aux basses énergies (qqs dizaines de kev) Pascal Vincent Oléron 9

Interaction des photons dans la matière Atténuation des photons µ pb = 52.2 cm 1 I( L pb ) = I 0 e µ pb L pb µ Al = 0.765 cm 1 I( L Al ) = I 0 e µ Al L Al L AL = L pb µ µ pb Al Pour 5 mm de plomb il faudra 34 cm d aluminium. Pascal Vincent Oléron 10

La «diffusion» Rayonnement incident Effet Compton (inélastique) Rayonnement diffusé Electron éjecté γ + AAAAA γ + e + AAAAA + Pascal Vincent Oléron 11

Effet Compton Section efficace totale a basse énergie : σ c ZE 2 A haute énergie : σ c 1 Z E Il est dominant aux énergies intermédiaires (MeV) Pascal Vincent Oléron 14

Conséquence Plusieurs diffusions Compton sont possibles avant une interaction photoélectrique. Pascal Vincent Oléron 15

Conséquence Pascal Vincent Oléron 16

Création de paires γ + AAAAA e + e + + AAAAA Positron Rayonnement incident Electron Un photon qui traverse la matière avec une énergie importante peut s annihiler pour créer une paire électron-positron. Pascal Vincent Oléron 17

Création de paires e + γ e - Pascal Vincent Oléron 18

Création de paires γ θ φ e + e - La section efficace de création de paire varie en Z 2 suivant que l on considère l effet d écran des électrons du milieu négligeable ou au contraire total on aboutit respectivement à: σ π Z 2 ln ( E ) γ A haute énergie : σ π ~ constante en fct de E Il existe un seuil à la réaction (il faut produire de la matière) : E ~ 2m = 1,022 MeV Il manquera 2 x m e dans la détection? Pascal Vincent Oléron 20 seuil e

Evolution de la section efficace d interaction des photons en fonction de l énergie 1 3 E γ ~ constante X 2 E γ ln E γ 1 E γ γ Pascal Vincent Oléron 21

Evolution de la section efficace d interaction des photons en fonction du milieu traversé. Z 2 Z 5 Z Pascal Vincent Oléron 22

Que devient d énergie perdue? Elle est contenue dans l état excite de l atome ionise. Celui-ci se désexcitera selon deux processus : Rayonnement incident Electron éjecté (photoélectron) La fluorescence X : réarrangement de l atome avec émission d un rayonnement X. L émission d'électrons Auger : réarrangement de l atome avec émission d électrons. Pascal Vincent Oléron 23

L émission Auger Un électron des couches supérieurs prend la place qui a été libère (2). La variation de son énergie l éjection d un électron du cortège électronique (3). Electron Auger Rayonnement incident (2) (3) (1) Electron éjecté (photoélectron) Pascal Vincent Oléron 24

La fluorescence A la suite d un processus de ionisation, une lacune est présente dans le cortège électronique de l atome. Si celle-ci concerne une couche profonde, un électron des couches supérieurs prendra la place libre. La variation de son énergie entraîne une émission X. Rayonnement incident (3) (2) Photon de fluorescence X (1) Electron éjecté (photoélectron) Pascal Vincent Oléron 25

Exemple 1 Réponse au rayonnement X du Fer (5.9keV) par une chambre à gaz en mode proportionnel à l Argon. L énergie de liaison des électrons de la couche K est de 3 205.9 ev. Pic d énergie totale Le pic d échappement correspond a la perte du photon de fluorescence : E = 5.9-3.2 ~ 2.7 kev. Pic d échappement Pascal Vincent Oléron 26

Exemple 2 Pascal Vincent Oléron 27

Le parcours dans la matière QUE DEVIENNENT LES POSITONS? Pascal Vincent Oléron 28

Parcours des positons dans la matière Les positons sont les antiparticules des électrons. L antimatière ne coexiste pas avec la matière dans notre univers. Elle s annihile avec la matière dès qu elle la rencontre. L annihilation des positons est contrainte par deux conditions : Elle intervient avec des électrons (conservation de nombres quantiques). Le positon s annihile au repos (c.à.d. qu il doit au préalable perdre son énergie cinétique dans le milieu). Le résultat de cette annihilation est la production de deux gamma e + + e γ + γ d énergie égale à l énergie de masse de l électron : E E 511 kev γ = γ ' = Pascal Vincent Oléron 29

Exemple 3 e + + e γ +γ Pic d énergie totale Pic d échappement Pic de double échappement Rayonnement à 10.763 MeV de l aluminium Pascal Vincent Oléron 30

Electronthérapie PET scan APPLICATIONS Pascal Vincent Oléron 31

PET-scan (2) Pour détecter les deux photons émis des détecteurs sont disposés en couronne, autour du patient. Les photons émis à 180 l'un de l'autre seront détectés par des cristaux opposés et l'endroit précis de l'annihilation se trouve sur une ligne rejoignant ces cristaux. Grâce à l'enregistrement de ces "lignes" dans différentes directions, le système informatique calcule où s'est produite l'annihilation, et donc l'absorption du traceur. Pascal Vincent Oléron 33

PET-scan (3) Pascal Vincent Oléron 34

A haute énergie

Gerbes électromagnétiques À haute énergie (GeV), les électrons perdent leur énergie presque exclusivement par rayonnement de freinage et les photons perdent la leur par production de paires. Le seuil correspond à l énergie critique : rrr dd dd iii dd dd 1 La combinaison de ces deux effets résulte en la formation d une gerbe électromagnétique quand un électron ou un photon entre dans un milieu dense. Pascal Vincent Oléron 36

Développement longitudinal Développement longitudinal : en utilisant des simulations par des techniques Monte Carlo on établit la relation empirique : dd = kx a 1 e bb dd Le position du maximum de développement est donné par : L mmm = 3,9 + 1,01 lle 0 Cette relation n est pas vérifiée à basse énergie où les gerbes se propagent sur des distances plus grandes. CMI 4AC06 39

Gerbes hadroniques Pascal Vincent Oléron 41

Résumé du comportement des différents types de particules Dose relative Protons/alpha/ions Positrons Electrons Photons (gamma) Photons (X) Profondeur de matière traversée Pascal Vincent Oléron 43

Interaction des neutrons avec la matière Les particules neutres Photons Effet photoélectrique Effet Compton Création de paires Neutrons Diffusion élastique Absorption La fission Neutrinos Les interactions faibles Les particules chargés L excitation Ionisation Cherenkov Les chargés légers (e±) Bremsstrahlung Radiation de transition Les particules instables Le cerveau Pascal Vincent Oléron 44

Interaction des neutrons avec la matière Les neutrons, dénués de charge électrique, ne sont pas sensibles à l interaction électromagnétique. Ils peuvent donc traverser une quantité importante de matière sans interagir. Les types d interaction sont les suivants : La diffusion élastique (si la cible reste dans sont état fondamental) ou inélastique : La capture radiative : La fission : n + A n + N n + N + γ La capture et la fission sont prépondérantes à basse énergie. Au dessus du MeV la diffusion domine. B B n + A B + C + x n + y γ Pascal Vincent Oléron 45 ( )

Interaction des neutrons avec la matière Perte d énergie dans une diffusion : perte moyenne : < ΔE transfert maximal et minimal d énergie : Pour une cible légère (A=1) : α = 0 E0 >= 2 Pour une cible lourde (A>>1) : α ~ 1-Ο(1/A) (1- α) ΔEmax = E0 1-α ΔEmin = 0 avec α = 1-A 1 + A E < E >= = 2 < E >= 0 ΔE 2 0 ΔEmax E0 max 0 Pascal Vincent Oléron 46

Interaction des neutrons avec la matière Après ralentissement par chocs élastiques les neutrons thermiques sont captures par des noyaux. Les réactions de capture de neutrons thermiques les plus signicatives sont : capture σ (barns) Q (MeV) 1 H + n > 2 H + γ 0,33 2,22 3 He + n > 3 H + p 5 330 0,765 6 Li + n > 3 H + α 940 4,782 10 B + n > 7 Li + α (6%) 2,792 3 840 > 7 Li* + α (94%) 2,310 113 Cd + n > 114 Cd + γ 21 000 9,043 157 Gd + n > 158 Gd + γ 242 000 7,9 235 U + n > fission 582 200 135 Xe + n > 136 Xe 3 000 000-149 Sm + n > 150 Sm 50 000 - Pascal Vincent Oléron 47

Les neutrons APPLICATIONS Pascal Vincent Oléron 48

La boroneutrothérapie La boroneutrothérapie consiste à transfuser un composant contenant du bore jusqu'à l'accumulation de ce produit dans des tissus cancéreux. Le cancer est ensuite irradié à l'aide de neutrons obtenus à partir d'un réacteur nucléaire. Cela provoque la scission des atomes de bore au sein du tissu cancéreux suite à la réaction de capture neutronique du bore. 10 7 B + n 6% 94% 7 Li + α Li * + α Les particules en résultant (Li et particules alpha) provoquent un rayonnement au sein du tissu tumoral qui détruit les cellules cancéreuses. E E = 2,792MeV = 2,310MeV Pascal Vincent Oléron 49

Résumé Pascal Vincent Oléron 50

Interaction des neutrons avec la matière Les particules neutres Photons Effet photoélectrique Effet Compton Création de paires Neutrons Diffusion élastique Absorption La fission Neutrinos Les interactions faibles Les particules chargés L excitation Ionisation Cherenkov Les chargés légers (e±) Bremsstrahlung Radiation de transition Les particules instables Le cerveau Pascal Vincent Oléron 51

Les neutrinos section efficace : σ 10 38 cm 2 = 10 400 000 milliards de ν solaires par seconde. 11 mbarns Que d'eau! détecteurs le plus massif possible, enterrés (pour limiter le bruit de fond). Pascal Vincent Oléron 52

NEUTRINOS ASTROPHYSIQUE Pascal Vincent Oléron 54

Super-Kamiokande 50 000 tonnes d eau. 39.3 m Φ 41.4m de hauteur 11 146 PM 1km sous terre : réduction du nombre de rayons cosmique 1/10 5 1.88 Hz eau = cible+détecteur. Pascal Vincent Oléron 56

Super-Kamiokande Les photomultiplicateur ont été spécialement conçus par la compagnie Hamamatsu pour les besoins de cette expérience. 100 000 neutrinos atmosphériques par seconde 30 interactions par jour Pascal Vincent Cargèse 2009 57

Principe de la mesure atmosphère rayon cosmique primaire : p, He, p + ν µ µ + e + ν e ν µ Pascal Vincent Cargèse 2009 58

Super-Kamiokande 1063 MeV neutrino interagissant avec un proton de la cible. Production d un muon de 1032 MeV muon. L échelle de couleur donne le temps d enregistrement des signaux dans les PM entre 987 et 1080 ns. PMTs proches du vertex enregistre un signal avant les autres. Pascal Vincent Cargèse 2009 59

Super-Kamiokande Muon Electron Pascal Vincent Cargèse 2009 60

Super-Kamiokande Superposition d un muon et d un electron. Pascal Vincent Cargèse 2009 61

Super-Kamiokande Electrons produits par les neutrino solaires (ν e ). => le soleil est bien un moteur de fusion Le soleil vu par SuperK, 1000 m sous terre (1500 jours de pause!) nucléaire. Pascal Vincent Cargèse 2009 62

Super-Kamiokande ν e O.K.! ν µ déficit! ν µ ν τ /ν? Pascal Vincent Cargèse 2009 63

ANTARES 10 lignes de 450 m ~1 000 modules de 3 PM ~0.1 km 2 Pascal Vincent Oléron 64

IceCube Pascal Vincent Oléron 65

A suivre... Pascal Vincent Oléron 66