Etude de quelques cas d'utilisation de l'eau dans le monde à l'aide d'images satellitales visonnées grâce à Google Earth
Monde : Précipitations annuelles en mm par an
Pourcentage de la population ayant accès à l'eau potable Source : le monde diplomatique
Les usages dominants de l'eau selon les pays Source : le monde diplomatique
Les surfaces irriguées dans le monde Source : la documentation française
Ville côtière de Lybie et trajet de l'eau amené par la Grande Rivière artificielle
Nappes aquifères fossiles d'afrique Zone photographiée Source : le monde diplomatique
OR BLEU, OR VERT: LES CHOIX LIBYENS Extrait du courrier de l'unesco Des années peuvent passer sans que tombe une seule averse sur le Sahara libyen, l un des déserts les plus inhospitaliers du monde, couvrant 90% du pays. Des plaques de grès brûlantes, plates et craquelées y cèdent la place à des dunes ridées par le vent, seule touche de douceur dans un paysage aride où un arbre rabougri rayonne par le seul défi de sa survie. Sous cette croute de terre cuite au soleil, il y a de l eau. Dernier filet d un oued presque tari? Non. Des réserves d eau phénoménales, infiltrées dans quatre formations aquifères gréseuses: elles pourraient remplir une piscine profonde de plusieurs centaines de mètres et grande comme... l Allemagne. Ces nappes sont l héritage liquide d un climat disparu. Il y a environ 10 000 ans, le désert du Sahara était une savane verdoyante, peuplée de crocodiles, de girafes et d éléphants. Des forêts tropicales recouvraient les montagnes et, dans les plaines, les hommes du néolithique moissonnaient une sorte de blé. Des pluies abondantes remplissaient les fleuves et les lacs. Elles s infiltraient aussi sous terre, saturant les couches de grès jusqu au moment où elles rendaient l eau. Au fond de ces nappes, dont la profondeur atteint parfois quatre kilomètres, se trouve de l eau «vieille» de plusieurs millions d années. Il subsiste peu de chose de cette période verte. Il y a environ 3 000 ans, un brusque changement climatique a chassé les pluies. Pendant des millénaires, les nappes aquifères sont presque restées intactes. Selon les scientifiques, peu d eau y est entrée ou en est sortie. Aujourd hui, la plupart des Libyens boivent ces «eaux fossiles» d une extraordinaire pureté. Les autorités de Tripoli ont ouvert les premiers robinets du Projet de la Grande Rivière artificielle (PGRA) en 1991. Considérée comme la plus gigantesque entreprise de génie civil du monde, la Grande Rivière est encore en chantier. Mais déjà, un demi-million de mètres cubes d eau coulent chaque jour dans deux énormes pipelines souterrains qui relient les aires de forage en plein désert à la bande côtière où vit 85% de la population. Les Libyens pompent l eau à peu près de la même manière qu ils extraient le pétrole, donnant ainsi un tour nouveau à un vieux débat: que risque-t-on à compter ainsi sur une ressource non renouvelable? Puisque chaque litre utilisé aujourd hui est perdu pour demain, que feront les générations futures? Source : http://www.unesco.org/courier/2000_02/fr/planete/txt1.htm
Zone de stockage de canalisations pour la construction de la GRA.
Lac Mead Fleuve Colorado
Quartier de Las Vegas avec maisons individuelles
Autre quartier de Las Vegas à la limite du désert
Le lac Powell est un lac artificiel situé 300 Km à l'est du lac Mead, également sur le Colorado Capture du Site http://abcnews.go.com le 25/03/08
Mesure du niveau d'eau du lac Mead en m Données obtenues par altimétrie satellitaire http://www.legos.obs-mip.fr/soa/hydrologie/hydroweb/stationsvirtuelles/mead.html
La police de l'arroseur règne à Las Vegas extrait d'un article de Nicolas Bérubé paru dans La Presse Las Vegas, Nevada samedi 29 septembre 2007 Peu de gens le savent, mais la ville de Las Vegas, tout comme le Sud-Ouest américain, vit une période de sécheresse. Depuis huit ans, le niveau du lac Mead, qui alimente la ville, baisse de 3 mètres par année en moyenne. Pour réduire la demande en eau, les autorités ont lancé un plan de conservation. Aujourd'hui, la ville du vice est l'une des plus sévère au pays en ce qui a trait à la consommation d'eau potable. Ainsi, les habitants de Vegas et des environs n'ont pas le droit d'arroser leur pelouse entre 11h et 9h durant l'été. Ils sont responsables de la bonne marche de leur système d'arrosage. Si un gicleur fuit et que l'eau coule dans la rue, l'inspecteur sévit. L'an dernier, 23 519 constats d'infraction ont été émis, et plus de 410 000$ ont été récoltés en contravention. «Au début des années 2000, on se promenait dans la rue et on voyait des rigoles d'eau partout, explique Bronson Mack, porte-parole du Las Vegas Valley Water District. Les gens arrosaient leur pelouse toute la journée, lavaient leur voiture, laissaient couler l'eau pour rien. Toute la ville se comportait comme si les réserves d'eau étaient infinies. Aujourd'hui, on ne voit plus ça.» [...] Ces efforts portent fruit: Las Vegas a consommé 68 milliards de litres d'eau en moins en 2006 qu'en 2002. «Nous avons fait de grands progrès avec notre programme de consommation, explique M. Mack. Mais un jour nous atteindrons une limite. Nous allons arriver à un point où les gains ne seront plus possibles.» Malgré ces précautions, Las Vegas continue d'utiliser plus d'eau qu'elle n'en a à sa disposition. Ce déficit s'explique par une croissance démographique et économique exponentielle: la population de la capitale du jeu et de ses banlieues a littéralement explosé ces dernières années, et atteint maintenant 1,9 million de personnes, une hausse de 50% depuis 1999. Plus de 3000 nouveaux résidants ont emménagé à Las Vegas chaque mois l'an dernier, selon le Las Vegas Valley Water District. Depuis quelques années, le Las Vegas Valley Water District tente de signer des accords avec des secteurs du Nevada du nord afin de s'approvisionner dans les nappes souterraines. Or, même si ces projets étaient menés à bien, les autorités prévoient qu'il y aura un déficit d'eau de l'ordre de 240 millions de litres par jour en 2010. C'est-à-dire dans... trois ans! http://www.cyberpresse.ca/article/20070929/cpenvironnement/709290879/6730/cpactualites
Arabie Saoudite Lybie Source : la documentation française