Prise de position SEJB concernant la Stratégie de la formation du canton de Berne 2016

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Transcription:

SYNDICAT DES ENSEIGNANTES ET ENSEIGNANTS DU JURA BERNOIS Membre du SER et de l'intersyndicale BEJUNE http://www.sejb.ch Direction de l Instruction publique du canton de Berne Secrétariat général Section «BiEv» Sulgeneckstrasse 70 3005 BERNE Bévilard, le 24 avril 2015 Prise de position SEJB concernant la Stratégie de la formation du canton de Berne 2016 Madame, Monsieur, Nous avons bien reçu la stratégie de formation 2016 pour consultation et vous en remercions. Le SEJB soutient la volonté marquée de consolidation et d apaisement qui ont prévalu pour élaborer ces nouvelles lignes directrices. En effet, après la mise en œuvre des (trop?) nombreuses réformes de ces dernières années, il est plus que nécessaire et salutaire de veiller à ce que les derniers changements déploient leurs pleins effets, avant d annoncer déjà de nouveaux défis. D aucuns seront d avis que le projet actuel n est pas assez ambitieux, car il n y a pas une longue énumération de modifications à venir. A notre avis, il est pertinent de permettre au système scolaire bernois de souffler un peu. Les enseignantes et enseignants ont besoin de retrouver une certaine sérénité, afin de se consacrer aux tâches essentielles qui lui incombent dans la pratique quotidienne. Cette «accalmie» permettra également d évaluer avec finesse les éventuelles corrections qu il faudra encore apporter aux dernières réformes. Enfin, quand bien même nos revendications légitimes en matière de conditions d engagement ou de caisse de retraite n ont pas été toutes suivies loin s en faut la situation et les déclarations d intentions actuelles devraient contribuer à apaiser, voir rassurer le corps enseignant. Par contre, oser affirmer que le canton dispose aujourd hui de structures appropriées et efficaces nous surprend. Les difficultés que rencontrent par exemple le premier cycle démontrent, si besoin est, que les moyens financiers font encore cruellement défauts. La grande majorité des enseignants ne peuvent accepter une telle affirmation bien naïve! L articulation du document (contexte état des lieux des réformes orientation stratégique) nous semble pertinente. Voici quelques remarques à propos de ces trois thèmes.

Fondements, orientations et défis Cette partie démontre, si besoin était, que la formation est une clé indispensable à la réussite de notre canton. Nous relevons en particulier : - La confiance : cette notion est fondamentale à nos yeux. Cette confiance doit également exister entre les parents, les autorités politiques (Grand Conseil) et l administration (DIP). - Les familles : de par leur évolution structurelle, la création de structures d accueil extrafamilial sera en constante évolution. Le canton joue ici un rôle important afin que cet outil soit véritablement au service de l intégration, et non seulement un temps de garde. - La révolution médiatique : les TIC évoluent rapidement et autant les enseignants que les élèves doivent «rester au contact». Toutefois, il ne faut pas oublier que c est seulement un outil parmi d autres! Bilan des réformes La longue énumération démontre, si besoin était, que les réformes ont été le pain quotidien des écoles bernoises ces dernières années. Or, même si nombre de ces projets sont considérés comme achevés par l administration, cela ne signifie pas pour autant que tout fonctionne à la perfection. Les conséquences néfastes mettent quelquefois plusieurs années pour se manifester. Il serait donc erroné de penser que lorsqu un projet à la mention «achevé» cela signifie que la situation soit apaisée. Voici les projets dans lesquels il existe, à nos yeux, des problèmes. - École favorable à la famille : il faudra également se poser la question «est-ce favorable aux enfants?». Les horaires blocs ont, par exemple, des effets très négatifs sur l école enfantine. Par ailleurs, les écoles à journée continue connaissent de réelles difficultés qui ne sont pas abordées dans le présent document. - Cycle d entrée : c est ici que la conjonction des diverses réformes a profondément modifié la situation. La récente «résolution» du SEJB à ce sujet est explicite (cf. doc ci-joint). - École plus intégrative : le fait que 2 directions différentes interviennent dans des classes de l école obligatoire ne fait pas sens. A l instar du canton de Zurich par exemple, le SEJB estime que tous les élèves doivent être pris en charge par la DIP. Cela simplifierait les mesures à l école, et permettrait d accorder une égalité de traitement avec les enseignants qui travaillent dans des structures sous l égide de la SAP, en particulier les enseignants spécialisés. Dans ce domaine, il manque souvent cruellement de moyens, notamment à Bienne. - La partie francophone du canton manque par ailleurs d institutions ou foyers d éducation (comme le CPCE à Courtelary).

- Avancement de l enseignement des langues étrangères : il serait judicieux de se poser des questions sur la pertinence d intégrer celles-ci dans le processus d orientation. - PER : les moyens d enseignement romands (MER) ne sont malheureusement pas encore tous réalisés! A propos de la CSR (convention scolaire romande) pas de mention à propos d un sujet délicat : les épreuves communes. - Allègement de la procédure de passage : dans le cadre de l orientation actuelle, les modifications nous conviennent. Toutefois, il serait judicieux de mener une réflexion à propos du contenu de l orientation (faut-il conserver 2 langues sur 3 domaines?) - Mesures d encouragement dans les domaines sportif et artistique : il n est pas fait mention des collaborations avec la RCJU. - Accès simplifié à la formation professionnelle : ce projet ne nous satisfait pas pleinement, car il existe des zones grises entre l orientation professionnelle, le Case management et des services privés (Quidux). Ces relations devraient être clarifiées. Par ailleurs, nous ne comprenons pas pourquoi les enseignants de 11 ème doivent se substituer aux parents pour l inscription en 12 ème année (anciennement 10 ème année). Que les enseignants accompagnent et conseillent les parents, tout à fait d accord, mais ils n ont pas à les remplacer! - Encouragement de la relève : selon nos informations, la maturité spécialisée option pédagogie en coopération avec la RCJU existera bien depuis le mois d août 2015! - Réforme du financement de la formation professionnelle : il n est pas fait mention de la situation particulière du Jura bernois, qui a des conventions avec NE et JU! - Améliorer l accès aux bourses d études : nous nous réjouissons de voir qu en 2017, le canton de Berne sera enfin dans la moyenne suisse! - Conditions d engagement du corps enseignant : avec la nouvelle loi, le canton a fait un pas dans la bonne direction. Toutefois, la DIP doit rester très attentive pour que les enseignants plus âgés ne soient pas toujours les dindons de la farce (rattrappage ainsi que hausse des cotisations CACEB). Nous tenons à rappeler ici que les gains de rotation des enseignants sont suffisants pour que le rattrapage soit plus rapide. Nous sommes favorables à la solidarité, mais il faut préciser que celle-ci est toujours à l avantage du personnel cantonal (qui ont des gains de rotation très faibles). - Renforcement et soutien des directions : les leçons SOS ainsi que les auxiliaires sont des pistes à renforcer (cf. résolution). Toutefois, ces moyens s avèrent souvent notoirement insuffisants, par exemple pour les auxiliaires. Obtenir 6 heures hebdomadaires pour un-une auxiliaire ne va pas garantir la sécurité des enfants, puisque pour l essentiel des leçons, l enseignant-e est seul-e face à sa classe!

Orientations stratégiques le dialogue pédagogique L idée centrale d encourager et de développer le dialogue pédagogique est une excellente chose que nous soutenons sans réserve! Toutefois, nous ne partageons pas le point de vue du CE qui prétend que «il ne s agit pas non plus d une tâche supplémentaire». Pour réellement développer et profiter de ces échanges, il ne faut pas minimiser le temps nécessaire. Comme le rappelait judicieusement M. S. Connac lors de la journée pédagogique et syndicale du SEJB du 5 mars dernier, ces dispositifs nécessitent, au départ, un investissement en temps. Ce n est que par la suite que les gains temporels se font sentir. Nous sommes convaincus que si le canton veut véritablement donner toutes ses potentialités à cette démarche, il faut donner des ressources en temps! Par ailleurs, nous espérons que la publicité qui pourra en être faite saura convaincre les collèges d y adhérer. Nous sommes également très heureux de lire qu il ne s agit pas de «décerner un prix de la meilleure école mais d honorer la variété des pratiques». Le SEJB estime que depuis le secondaire II, il n y a pas de réels incitatifs pour adhérer à cette nouvelle vision (impulsion du bas vers le haut). Il est vrai que dans le système bernois, ces institutions ont une très grande autonomie. La formation continue et l information des recteurs de ces unités est donc essentielle. Conditions compétitives et cadre stable Le SEJB salue évidemment les avancées dans ce domaine, notamment la planification financière avec la croissance de la masse salariale pour permettre de réelles progressions. Toutefois, il ne faut pas négliger l immense besoin de rattrapage pour les enseignants de plus de 45 ans qui ont subi de plein fouet les nombreux paquets d économie. Nous rappelons une fois encore que les gains de rotation des enseignants sont suffisants pour permettre beaucoup de choses. Nous savons qu un groupe de travail (auquel nous participons) compare les situations. Nous rappelons une fois de plus que les syndicats réclament déjà depuis de très nombreuses années une nouvelle analyse des fonctions. La dernière remonte à plus de 20 ans, or les formations se sont totalement transformées depuis lors. Nous restons consternés de relire le tribut payé par la formation sur l autel des économies cantonales. La comparaison est éloquente. Conclusion Comme nous l avons précisé d emblée, nous saluons la volonté d apaisement, car c est absolument nécessaire. D aucuns peuvent le traduire par une absence de visions stratégiques ce qui n est pas notre cas nous préférons penser que le calme apparent permettra également de bien corriger le tir sur les nombreuses réformes. Sans répéter les

remarques déjà émises, nous nous permettons d insister encore sur 2 aspects auxquels la DIP devra réfléchir : premièrement, que fait-on lorsque des écoles dysfonctionnent? Dans le système bernois, les garants de la qualité sont les directions, voire les commissions scolaires selon les communes. La grande liberté laissée aux écoles signifie une grande compétence de ces dernières instances. Or force est de constater que ce n est pas toujours le cas. Les compétences des inspecteurs pourraient certainement être mieux utilisées. Fautil un changement dans le nouveau rôle de l inspecteur? Nous n avons pas la réponse, mais la question mérite un réel approfondissement. Enfin, l évolution technologique pourrait peut-être tendre vers un remplacement des manuels au profit de tablettes. Nous encourageons le département à réfléchir à cette thématique afin de ne pas manquer cette éventuelle opportunité. En vous remerciant de l attention que vous porterez à nos remarques, nous vous adressons nos salutations les meilleures. AU NOM DU CC SEJB : Peter Gasser, coprésident