RÈGLEMENT NUMÉRO 749 SUR LA SALUBRITÉ, L OCCUPATION ET L ENTRETIEN DES IMMEUBLES COMPORTANT DES LOGEMENTS VILLE DE SHERBROOKE



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RÈGLEMENT NUMÉRO 749 SUR LA SALUBRITÉ, L OCCUPATION ET L ENTRETIEN DES IMMEUBLES COMPORTANT DES LOGEMENTS VILLE DE SHERBROOKE

VILLE DE SHERBROOKE PROVINCE DE QUÉBEC RÈGLEMENT NUMÉRO 749 SUR LA SALUBRITÉ, L OCCUPATION ET L ENTRETIEN DES IMMEUBLES COMPORTANT DES LOGEMENTS Séance régulière du conseil municipal de la Ville de Sherbrooke, tenue à l hôtel de ville, 191, rue du Palais, le 6 juin 2011, présidée par le président du conseil, le conseiller Serge Paquin, à laquelle assistaient le maire Bernard Sévigny, les conseillères Nicole Bergeron, Mariette Fugère, les conseillers Roger Labrecque, Jean-Guy Demers, Louisda Brochu, Robert Y. Pouliot, Pierre Boisvert, Jean-François Rouleau, la conseillère Diane Délisle, les conseillers Bruno Vachon, Serge Forest, Julien Lachance, les conseillères Nathalie Goguen, Chantal L Espérance et le conseiller Pierre Tardif. ATTENDU que l administration municipale désire assurer et maintenir un niveau de salubrité et d entretien du parc immobilier résidentiel sur le territoire; ATTENDU que l article 145.41 de la Loi sur l aménagement et l urbanisme permet d établir des normes et prescrire des mesures relatives à l occupation et à l entretien des bâtiments; ATTENDU que les articles 55 à 61 de la Loi sur les compétences municipales permettent d établir le Règlement en matière de salubrité et de nuisances; IL EST ORDONNÉ ET DÉCRÉTÉ PAR LE PROJET DE RÈGLEMENT CE QUI SUIT : CHAPITRE 1 - DISPOSITIONS DÉCLARATOIRES, INTERPRÉTATIVES ET ADMINISTRATIVES Section 1 Dispositions déclaratoires 1) Titre Le présent Règlement peut être cité sous le titre de «Règlement sur la salubrité, l occupation et l entretien des immeubles comportant des logements de la Ville de Sherbrooke» ou sous le titre abrégé «Code du logement de la Ville de Sherbrooke». 2) Domaine d application Le présent Règlement vise à assurer un contrôle des conditions d occupation et d entretien des immeubles comportant des logements et à éliminer les nuisances générées par de tels immeubles mal entretenus, en prescrivant des normes de salubrité, d entretien et d habitabilité. 3) Territoire assujetti Le présent Règlement s applique à l ensemble du territoire de la ville de Sherbrooke. 4) Administration Le Service de la planification et du développement urbain est chargé de l administration du présent Règlement. 5) Validité Le présent Règlement est adopté dans son ensemble, titre par titre, chapitre par chapitre, article par article, alinéa par alinéa, paragraphe par paragraphe, sous-paragraphe par sous-paragraphe de manière à ce que si un titre, un chapitre, un article, un alinéa, un paragraphe, un sous-paragraphe était ou devait être déclaré nul, les autres dispositions continueraient de s appliquer autant que faire se peut. 2

Section 2 Dispositions interprétatives 6) Définitions spécifiques À moins de déclaration contraire, expresse ou résultant du contexte de la disposition, les expressions, termes et mots suivants ont le sens et l application que leur attribue le présent article : 1) l'expression «autorité compétente» désigne le directeur du Service de la planification et du développement urbain, le chef de Division de l urbanisme, permis et inspection, le chef de Section - permis et inspection, l adjoint au chef de Section - permis et inspection, les inspecteurs en bâtiments et les inspecteurs en salubrité et environnement; 2) l expression «bâtiment accessoire» désigne un bâtiment isolé du bâtiment principal, attenant ou intégré à celui-ci, dont l usage est complémentaire à l usage principal qui est situé sur le même terrain que ce dernier; 3) l'expression «bâtiment principal» désigne le bâtiment où l'usage principal est exercé; 4) le mot «immeuble» désigne tout immeuble au sens de l article 900 du Code civil du Québec à savoir les fonds de terre, les constructions et ouvrages à caractère permanent qui s y trouvent et tout ce qui en fait partie intégrante; 5) l'expression «insalubrité» désigne le caractère d un immeuble ou d une partie d immeuble qui, de par son état et son environnement, nuit à la santé ou au bienêtre de ses occupants ou à une ou plusieurs personnes du voisinage; 6) le mot «logement» désigne un espace formé d une ou plusieurs pièces communicantes les unes avec les autres servant d habitation à une ou plusieurs personnes, pourvu d installations sanitaires et de cuisson indépendantes et autonomes et d une entrée distincte. Une maison de chambres constitue un logement au sens du Règlement. Une chambre d hôtel ou de motel ne constitue pas un logement; 7) le mot «nuisance» désigne tout acte ou omission, identifié au présent Règlement, ayant un caractère nuisible, produisant des inconvénients sérieux ou portant atteinte à la propriété, à la santé, à la sécurité ou au bien-être d une ou plusieurs personnes du voisinage. Section 3 Dispositions administratives 7) Pouvoirs Aux fins de l'application du présent Règlement, l'autorité compétente a le pouvoir de : 1) visiter et examiner, dans l'exercice de ses fonctions, tant l'intérieur que l'extérieur des bâtiments, structures ou constructions, afin de s assurer du respect du présent Règlement; 2) exiger de tout propriétaire, occupant ou locataire de rectifier toute situation constituant une infraction au présent Règlement; 3) faire ou faire faire des essais, analyses ou vérifications et de prendre des photographies ou des enregistrements d un matériau, d un équipement ou d une installation afin de s assurer de la conformité au présent Règlement; 4) exiger de tout propriétaire occupant ou locataire qu il effectue ou fasse effectuer des essais, analyses ou vérifications d un matériau, d un équipement ou d une installation afin de s assurer de la conformité au présent Règlement et d en obtenir les résultats, le cas échéant; 5) faire ou faire exécuter, aux frais du propriétaire, toute chose que le Règlement lui impose de modifier en rapport avec cet immeuble; 6) exiger de tout propriétaire, occupant, ou locataire qu il retienne les services d un professionnel spécialisé en gestion parasitaire, lorsque la présence de rongeurs ou d insectes ou d une condition qui favorise la prolifération de ceux-ci est envahissante (ou incontrôlable), et d exiger la preuve de l éradication quand les travaux sont exécutés. 3

8) Obligation du propriétaire ou autres Toute personne doit permettre à l autorité compétente de pénétrer, à toute heure raisonnable, dans un bâtiment pour l exécution de ses fonctions. CHAPITRE 2 -NORMES RELATIVES À LA SALUBRITÉ ET À L OCCUPATION Section 1 Normes relatives à certaines pièces d un logement 9) Salle de bain Les occupants d un logement doivent avoir accès à au moins une pièce fermée comprenant une toilette, une baignoire ou une douche et un lavabo. La superficie de cette pièce doit être suffisante pour permettre l installation et l utilisation des appareils exigés au présent article. Dans le cas d une maison de chambres, cette pièce peut être à l usage exclusif des occupants d une chambre ou être commune à plus d une chambre. Lorsqu elle est commune à plus d une chambre, elle doit être accessible sans qu il soit nécessaire de passer par une autre chambre. Il ne doit pas être nécessaire de monter ou de descendre plus d un étage pour y accéder. 10) Ventilation mécanique Une salle de bain ou de toilette qui n est pas ventilée par circulation d air naturel doit être munie d une installation de ventilation mécanique expulsant l air à l extérieur et assurant un changement d air régulier. 11) Ventilation par circulation d air naturel Une salle à manger, une salle de séjour et une chambre doivent être ventilées par circulation d air naturel au moyen d une ou de plusieurs fenêtres donnant directement sur l extérieur. 12) Espace pour la préparation des repas Chaque logement doit comprendre un évier en bon état de fonctionnement dans un espace dédié à la préparation des repas. Cet espace doit être suffisamment grand pour permettre l installation et l utilisation d un appareil de cuisson et d un réfrigérateur. L espace situé au-dessus de celui occupé ou destiné à l être par l équipement de cuisson doit comprendre une hotte raccordée à un conduit d évacuation d air donnant sur l extérieur ou à une hotte à recirculation d air. De plus, il doit être possible de raccorder l appareil de cuisson à une source d alimentation électrique de 220 volts ou à une source d alimentation en gaz naturel. Section 2 Normes relatives aux ouvertures d un logement 13) Infiltration d air L espace compris entre le cadre d une porte donnant sur l extérieur ou d une fenêtre et le mur doit être scellé. L espace compris entre la base d une porte donnant sur l extérieur et le seuil doit être muni d un coupe-froid. 14) Doublage des fenêtres et moustiquaire Si le châssis d une fenêtre est muni de verre simple, celui-ci doit être pourvu de fenêtres doubles du 30 octobre au 30 avril de chaque année. Des moustiquaires doivent être installées à la grandeur de la partie ouvrante d une fenêtre du 1 er mai au 30 octobre de chaque année. 15) Entretien des ouvertures Les portes, les fenêtres et les moustiquaires ainsi que leur cadre doivent être remis en état ou remplacés lorsqu'ils sont détériorés. 4

Section 3 Normes relatives aux équipements de base d un logement 16) Alimentation en eau potable Un logement doit être pourvu d un système d alimentation en eau potable et d un réseau de plomberie d évacuation des eaux usées qui doivent être maintenus constamment en bon état de fonctionnement. 17) Raccordement des appareils sanitaires Un appareil sanitaire doit être raccordé directement au réseau de plomberie d évacuation des eaux usées et être en état de fonctionner. Un évier, un lavabo, une baignoire ou une douche doivent être alimentés en eau froide et en eau chaude de façon suffisante. L eau chaude doit être dispensée à une température minimale de 45 ºC. 18) Système de chauffage et température minimale Un logement doit être pourvu d une installation permanente de chauffage en bon état de fonctionnement. L installation permanente de chauffage doit permettre de maintenir une température minimale de 21º C à l intérieur de chaque pièce habitable, incluant les salles de bain ou de toilette et une température d au moins 15 o C à tous les espaces contigus à une pièce habitable. La température à l intérieur d un logement se mesure au centre de chaque espace habitable à une hauteur d un mètre du niveau du plancher. 19) Éclairage Un logement doit être pourvu d une installation électrique en bon état de fonctionnement permettant d assurer l éclairage de toutes les pièces, espaces communs intérieurs, escaliers intérieurs et extérieurs ainsi que les entrées extérieures communes. Section 4 Normes générales de salubrité 20) Ordures ménagères Il est interdit de déposer des ordures ménagères, des débris de matériaux ou des matières gâtées ou putrides ailleurs que dans un récipient prévu à cette fin. 21) Matières nauséabondes Il est interdit d émettre des odeurs nauséabondes ou des vapeurs toxiques susceptibles de troubler le confort ou le bien-être d une ou des personnes du voisinage par le biais de tout produit, objet ou déchet ou par leur utilisation. 22) Causes d insalubrité Sont notamment prohibées et doivent être supprimées, les causes d insalubrité suivantes : 1) la détérioration ou l encombrement d un bâtiment principal, d un balcon, d un abri pour automobile ou d un bâtiment accessoire; 2) la présence d animaux morts; 3) la présence de glace ou de condensation sur une surface intérieure d un bâtiment autre qu une fenêtre; 4) la présence d accumulation d eau ou d humidité causant une dégradation de la structure des matériaux, de l isolation ou des finis ou la présence de moisissures visibles ainsi qu une condition qui favorise la prolifération de celles-ci; 5) l accumulation de déchets, d ordures ménagères, de débris, de matériaux, de matières gâtées ou putrides ou d excréments; 6) la présence de rongeurs ou d insectes ainsi qu une condition qui favorise la prolifération de ceux-ci. 5

CHAPITRE 3 NORMES RELATIVES À L ENTRETIEN 23) Maintien en bon état Les parties constituantes d un bâtiment doivent être maintenues en bon état et pouvoir remplir la fonction pour laquelle elles ont été conçues, notamment : 1) une partie constituante de l enveloppe extérieure d un bâtiment tels une toiture, un mur extérieur, un mur de fondation, une porte ou une fenêtre doit être étanche; de plus, dans le cas d un revêtement extérieur de briques, les joints de mortier doivent bien maintenir la brique en place et le mur ne doit pas présenter de fissures, ni risquer de s écrouler; 2) la surface extérieure d un bâtiment telles la surface d un avant-toit, d une saillie, d une porte, d une fenêtre ou d un matériau de revêtement extérieur doit être maintenue en bon état; 3) la surface intérieure telles la surface d un mur, d un plafond, d un plancher ou d une boiserie doit être maintenue en bon état; 4) toute partie constituante d un bâtiment doit être libre de toute accumulation d eau ou d humidité causant une dégradation de la structure ou des finis. 24) Maintien en bon état des balcons, galeries, escaliers Un balcon, un perron, une galerie ou un escalier extérieur d un bâtiment doit être maintenu en bon état. Le métal sensible à la rouille ou le bois ne doit être laissé sans protection contre les intempéries. 25) Maintien en bon état du plancher Sans limiter la généralité des autres dispositions de ce Règlement : 1) le plancher ne doit pas comporter de planches mal jointes, tordues, brisées ou pourries qui constituent un danger d accident; 2) le plancher d'une salle de bains et d'une salle de toilette ainsi que les murs autour de la douche ou de la baignoire doivent être protégés contre l humidité. Ils doivent être recouverts d un fini ou d un revêtement étanche et être maintenus en bon état pour empêcher les infiltrations d eau dans les cloisons adjacentes. 26) Maintien en bon état d un équipement Sans limiter la généralité des autres dispositions de ce Règlement, un système mécanique, un appareil ou un équipement tels la plomberie, un appareil sanitaire, une installation ou un appareil de chauffage, une installation électrique ou d éclairage, un ascenseur et une installation de ventilation doivent être maintenus en bon état de fonctionnement. 27) Danger pour la sécurité des personnes Dans le cas où un balcon, un perron, une galerie, un escalier ou tout autre élément de structure présente un danger pour la sécurité des personnes, l accès doit être empêché sans délai suivant la signification d un avis à cet effet. Les travaux nécessaires à la remise en état doivent débuter et être complétés dans un délai raisonnable eu égard aux circonstances. Est notamment considérée comme présentant un danger pour la sécurité des personnes, la présence de plancher et de garde-corps mal fixés ou n ayant pas la résistance requise pour assurer leur fonction et la présence de pièces de bois pourri. 28) État général d un bâtiment Le bâtiment doit être maintenu en bon état ou réparé afin qu il ne soit pas laissé dans un état apparent d abandon ou de délabrement. Les revêtements extérieurs et toute autre élément de structure doivent être nettoyés, repeints, vernis ou recouverts du produit approprié pour préserver un état et une apparence de propreté et de bon entretien. 6

CHAPITRE 4 INFRACTION 29) Constat d infraction Tout inspecteur du Service de la planification et du développement urbain est autorisé à délivrer un constat d infraction pour toute infraction au présent Règlement qu il a la charge de faire appliquer. Tout avocat à l emploi de la Ville est autorisé à délivrer un constat d infraction pour toute infraction au présent Règlement pour laquelle la Ville agit à titre de poursuivant. 30) Infraction Commet une infraction toute personne qui contrevient à quelque disposition du présent Règlement. Toute personne qui conseille, encourage ou incite une autre personne à faire une chose qui constitue une infraction ou qui commet ou omet de faire une chose qui a pour effet d aider une autre personne à commettre une infraction, commet elle-même l infraction et est passible de la même peine que celle qui est prévue pour le contrevenant, que celui-ci ait été poursuivi ou non ou déclaré coupable. 31) Pénalité Toute personne qui contrevient aux articles 9 à 22 inclusivement du présent Règlement commet une infraction et est passible d une amende minimale de 100 $, mais n excédant pas 1 000 $ si le contrevenant est une personne physique ou 2 000 $ si elle est une personne morale. Pour une récidive, le montant maximal d amende est de 2 000 $ si le contrevenant est une personne physique ou de 4 000 $ si elle est une personne morale. 32) Pénalité Toute personne qui contrevient aux articles 23 à 28 inclusivement du présent Règlement commet une infraction et est passible d une amende minimale de 200 $, mais n excédant pas 1 000 $ si le contrevenant est une personne physique ou 2 000 $ si elle est une personne morale. Pour une récidive, le montant maximal d amende est de 2 000 $, si le contrevenant est une personne physique ou de 4 000 $ si elle est une personne morale. CHAPITRE 5 - DISPOSITIONS TRANSITOIRES ET FINALES 33) Entrée en vigueur Le présent Règlement entrera en vigueur conformément à la loi. FAIT ET PASSÉ À SHERBROOKE, ce 6 e jour de juin 2011. Le président du conseil, (signé) Serge Paquin Serge Paquin La greffière, (signé) Isabelle Sauvé M e Isabelle Sauvé 7

Nous certifions que le règlement n o 749 a été soumis aux approbations suivantes : Avis de motion : 2 mai 2011; Adoption par le conseil : 6 juin 2011; Publication : 9 juin 2011. Le maire, (signé) Bernard Sévigny Bernard Sévigny La greffière, (signé) Isabelle Sauvé M e Isabelle Sauvé 8