Windows Server 2012 R2 (et 2016) avec Hyper-V

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1 Windows Server 2012 R2 (et 2016) avec Hyper-V Principales fonctions (de Windows Server) Présenté comme un «système d exploitation Cloud», Windows Server, avec l intégration d Hyper-V devient effectivement au fil des versions très crédible dans une approche de Cloud privé ou public. La version 2012 R2, disponible depuis octobre 2013 accentue ce positionnement en visant aussi les fournisseurs de services de Cloud computing, particulièrement dans le domaine de l IaaS (avec Hyper-V 2012 R2) et du PaaS (avec le Windows Azure Pack). La version 2012 R2 de l OS serveur de Microsoft apporte les évolutions suivantes : Système : Windows Server Core : Dans les versions précédentes, il était parfois difficile de configurer un système sous l édition Core car celle-ci ne proposait que des outils en ligne de commande. Nouvelle interface pour le «Server Manager» avec le look and feel Modern-UI. Réseau : Windows Server intègre nativement des outils permettant de faire du «teaming» de cartes réseaux (NIC Teaming). Auparavant ce sont les vendeurs qui fournissaient ce genre d outils. Le système gère donc la gestion de la bande passante et des fonctionnalités de bascule après incident. Multi-tenant VPN Gateway (NVGRE). Amélioration des algorithmes de load balancing de teaming. Nouveau mode dynamique. IPAM (IP Address Management): support des Virtual IP address management (network virtualization), support du stockage de la base sur un serveur SQL externe, 55 nouvelles cmdlets PowerShell. Optimisations réseau avec Virtual RSS (Receive-side Scaling). Connexion VPN automatique (sur lancement d'une application / URL). Nouvelles cmdlets PowerShell pour le service DHCP. Virtualisation Intégration d Hyper-V (cf. ci-dessous pour le détail des nombreuses améliorations proposées). Déploiement : Windows Deployment Services apporte aussi son lot de nouveautés avec : La possibilité de gérer le pré-renseignement de périphériques. L ajout de la notion de modèle de machine pour les pilotes. De nouveaux assistants de configuration pour faciliter la mise en œuvre. Le support d ARM et UEFI x86/x64. De nouvelles propriétés pour la configuration du serveur comme la configuration de la stratégie des ports UDP et la taille maximum des blocks TFTP. Active Directory et sécurité : Support de la virtualisation améliorée avec «Virtualization Safe». Cette fonctionnalité permet d éviter les problèmes lors de rollbacks avec les USN. Le but est de protéger Active Directory de ce genre de problème en détectant les copies de machines virtuelles ou les snapshots. Fonctionnalité de clonage d un contrôleur de domaine afin de déployer plus facilement Active Directory. Intégration complète d AD DS dans le Server Manager : o Outils ADPrep intégrés au processus de promotion. o Possibilité de cibler la promotion d un contrôleur de domaine à distance via la console Server Manager. La console DNS n'est plus installée lors de l'installation du rôle AD DS et de la promotion du serveur en contrôleur de domaine. Nouveau modèle de contrôle d accès basé sur les revendications. Intégration d Active Directory Federation Services (ADFS) 2.1 dans cette version : o Support complet du protocole SAML. o Simplification de la mise en œuvre d une relation d approbation. Possibilité de restaurer des objets supprimés de la corbeille Active Directory via Active Directory Administrative Center. Activation des clients Windows et Office basée sur Active Directory Domain Services. Active Directory Administrative Center affiche les commandes PowerShell exécutées afin de donner la possibilité à l administrateur de les réutiliser. Intégration des stratégies de mot de passe affinées (PSOs) à Active Directory Administrative Center.

2 Gestion de la topologie et des réplications Active Directory via des commandes PowerShell pour remplacer repadmin, ntdsutil Windows Server 2008 R2 intégrait la notion de compte de service administré. Avec Windows Server 2012i, ce sont les Group Managed Service Accounts (gmsa) qui peuvent être ainsi utilisé sur plusieurs machines (clusters ). Fonctionnalité «Workplace Join» permettant aux utilisateurs qui ne souhaitent pas gérer leurs périphériques (Windows, ios) comme les membres du domaine d accéder aux ressources de l entreprise via cette fonctionnalité. Amélioration d AD Federation Services en introduisant le rôle Remote Access qui est un proxy d application web (Web Application Proxy). Authentification et contrôle d accès multi-facteurs : Les administrateurs peuvent associer des périphériques BYOD à l'ad et se servir de cette association comme un second moyen d'authentification. Stockage : Le serveur et le client SMB 3.0 coopèrent pour assurer un basculement transparent vers un nœud de cluster (pour les mouvements planifiés et non planifiés en cas de désastre). Avec Windows Server 2012, les clients peuvent stocker des données d'application (tels que Hyper-V et SQL Server) sur des partages SMB 3.0 de fichiers à distance. SMB 3.0 MultiChannel offre un meilleur débit et de multiples chemins d'accès redondants à partir du serveur (par exemple, Hyper-V ou SQL Server) pour le stockage sur un ordinateur distant. Tiered Storage Spaces, permet de coupler l utilisation d un SSD et d un disque dur lors de la création d un Storage Space commun. Conserve des performances élevées via un système de transfert d information entre le HDD et le SSD. Work Folders, qui autorise un utilisateur à accéder à des ressources répliquées sur des supports amovibles ou non gérées par le serveur de fichiers. Permet aussi un chiffrement de la donnée. SMB Scale Out : désormais gérable par partage et pas uniquement par serveur. Gestion de bande passante SMB : default, Live Migration et Virtual Machine. Ensemble d'api et de Provider de stockage. Support et utilisation du format VHDX par la cible iscsi. Serveur de fichiers : Rationalisation des outils disponibles à travers une seule interface. Gestion de plusieurs serveurs de fichiers à travers une seule console centralisée. Gestion native de la partie stockage sans faire appel à des outils tiers. BranchCache : Les données restent chiffrées durant le transport et le stockage. La fonctionnalité peut être entièrement configurée via PowerShell. Remote Desktop : RemoteFX devient compatible MultiTouch. Fonctionnalités de gestion de la bande passante WAN. Redirection USB distante. VDI : Support de la déduplication de données pour les VHD / VHDX en cours d'utilisation (machine virtuelle démarrée). RDGateway avec support d'ajout de fournisseurs d'authentifications fortes (ex: Phone factor). RemoteApp : support de la rotation des écrans et meilleur support du multi-écrans. RDP : meilleur détection perte connexion et reconnexion plus rapide (Quick Reconnect). RemoteFX : bande passante utilisée réduite de 50%. Prise de main à distance sur des machines virtuelles avec la fonctionnalité Session Shadowing. vgpu supporte DirectX PowerShell : Toutes les fonctionnalités de Windows Server 2012 R2 sont basées sur PowerShell et les différentes actions entreprises au travers de l interface graphique lancent des commandes PowerShell. PowerShell v4 : cmdlets, 16 nouveaux modules, 652 nouvelles cmdlets, 3603 nouveaux paramètres. PowerShell Desired State Configuration (DSC), une extension de PowerShell qui facilite la gestion de configurations dans un environnement Datacenter. Microsoft a rendu disponible le 21 novembre 2015 la Technical Preview 4 de Windows Server Cette version intègre notamment le support des technologies de conteneurs et une installation minimaliste (Nano Serveur). Parmi les nouveautés, on retrouve :

3 Compute et Virtualisation : Nano Server : Ce système est une version retravaillée de Windows Server avec une emprunte réduite du système. Il est gérable à distance, optimisé pour le cloud et pour les workflows DevOps. Il est ainsi optimisé pour de meilleures utilisations de ressources, des démarrages rapides, une surface d attaque réduite, et sur une gestion moins lourde (peu de mises à jour ). De nombreuses évolutions concernant la virtualisation, détaillées ci-dessous. Réseau : Cartes réseaux convergées à travers les tenants et le trafic RDMA pour optimiser les coûts, permettre de hautes performances et une tolérance de panne avec 2 cartes au lieu de 4. PacketDirect sur 40GB pour optimiser les performances. Stockage : Résilience du chemin de stockage des machines virtuelles afin de mettre en pause et redémarrer proprement la machine en réponse à un problème avec le chemin de stockage permanent ou temporaire. Storage Spaces Direct pour permettre l agrégation des Storage Spaces à travers plusieurs serveurs réduisant considérablement le coût du stockage. QoS du stockage pour plus de contrôle et des performances prévisibles. Storage Replica donne maintenant de la réplication de stockage synchrone pour une continuité d'activité abordable et des stratégies de reprise après désastre. Déduplication : Utilisation de la taille du volume dont vous avez besoin, jusqu à 64TB, les fichiers de plus d 1TB sont bons candidats pour la déduplication, support de l utilisation de la déduplication avec les applications de sauvegarde virtualisés, support de Nano Server. Gérer les identités dans le cloud ou en mode hybride Gestion des accès privilégiés : o Une nouvelle forêt bastion Active Directory ayant une relation d approbation spéciale avec la forêt existante. Elle fournit un nouvel environnement Active Directory qui est libre de toute activité malveillante, et isolé de la forêt existante pour l'utilisation des comptes privilégiés. o Nouveaux groupes shadow security principals qui sont provisionnés dans la forêt bastion par MIM (Microsoft Identity Manager 2016) en réponse aux demandes de privilèges d'administration. o Un lien expirant, ce qui permet l appartenance à un groupe pendant une période donnée. o Nouvelles capacités de monitoring pour aider à identifier facilement qui a demandé un accès, quel accès a été accordé, et quelles activités ont été réalisées. o Azure AD Join. o Support de Microsoft Passport. Contrôle d accès conditionnel dans AD FS pour demander la conformité du périphérique avec des stratégies pour accéder à des ressources. AD FS peut authentifier des utilisateurs stockées dans des annuaires LDAP. Support de l authentification d application avec OpenID Connect et OAuth.

4 Securité : Protection contre les menaces avec une approche «Zero-trust» Nouveau service Host Guardian, permettant l értablissement d une limite et l isolement entre les couches du système d exploitation invités et l infrastructure Cloud. Réduction des tâches d administration pour réduire les brèches de sécurité et permettre aux utilisateurs de ne faire que les tâches nécessaires. Windows Server Antimalware est installé et activé par défaut. Haute Disponibilité : Les clusters peuvent maintenant héberger des nœuds présents dans plusieurs domaines ou en mode workgroup. Ceci retire la dépendance à Active Directory. Les clusters Failover peuvent maintenant utiliser la notion de témoin dans le cloud (Cloud Witness) pour utiliser Microsoft Azure comme point d arbitrage. Les Failover Clusters site-aware qui permettent de définir des groupes de nœuds dans un cluster étendu sur plusieurs sites en fonction de leur emplacement physique (du site). Amélioration du diagnostic pour les clusters avec de nouvelles informations dans les fichiers de journalisation et un nouveau type de dump (Active memory dump). Administration : Mise à jour de PowerShell Desired State Configuration (DSC) pour permettre le déploiement, la mise à jour et l administration aisée. PowerShell Package Manager pour le déploiement et l administration de packages unifiés. Support complet pour des identifiants alternatifs dans Hyper-V Manager et Hyper-V Powershell. PowerShell Direct to virtual machine : possibilité d exécuter des commandes Powershell directement dans les machines virtuelles depuis l hôte. Virtualisation de la Présentation : Support complet d OpenGL avec Remote Desktop services pour des scénarios VDI. Vous pouvez utiliser des machines virtuelles de génération 2 avec Remote Desktop. Support des stylets à travers les sessions. Support de Microsoft Edge par Remote Desktop Session Host. Windows Multipoint Services est maintenant un rôle de Windows Server 2016 qui lorsqu il est installé, installe aussi le rôle Remote Desktop Session Host. Windows Server 2012 et Windows Server 2012 R2 ne sont disponibles qu en quatre éditions : Deux éditions pour les TPE / PME (Foundation et Essentials) et deux éditions complète (intégrant le rôle Hyper-V) qui ne diffèrent que par les droits de virtualisation (Standard et Datacenter). En termes de montée en charge, rôles et fonctionnalités disponibles les versions Standard et Datacenter sont identiques (même pour les fonctions de clustering / Live Migration). Pour Windows Server 2016 des différences fonctionnelles seront ré-introduites par Microsoft entre les versions Standard et Datacenter (outre les droits de virtualisation les fonctions avancées de stockage, réseau et sécurisation de VMs sont concernées) :

5 Principales fonctions (de l hyperviseur Hyper-V) Hyper-V est une technologie basée sur un hyperviseur 64 bits permettant d exécuter différentes instances de systèmes d exploitation sur une même machine physique en proposant une virtualisation du processeur, de la mémoire, du stockage et du réseau. Hyper-V 2012 R2 est disponible sous deux formes : Cette technologie est intégrée aux éditions (x64) Standard, Essentials et Datacenter de Windows Server 2012 R2. Elle est activable sous la forme d un rôle. Cette technologie peut être mise en œuvre directement sur une machine nue (sans OS) avec Microsoft Hyper-V Server 2012 R2. Architecture : La première version d Hyper-V se positionnant en concurrence frontale avec les offres VMware ESXi et vsphere était Hyper- V 2.0, intégrée à Windows Server 2008 R2. Les principales fonctionnalités d Hyper-V 2.0 étaient : Pour les systèmes d exploitation hébergés dans des machines virtuelles (VM) : o Le support de systèmes d exploitation hébergés 32 et 64 (x64) bits. o 64 Go de mémoire vive par VM. o Possibilité d exploiter 4 processeurs virtuels. Un maximum de 512 processeurs virtuels peut être exploité par les VM (avec un maximum de 384 VM). o Possibilité de faire bénéficier les systèmes d exploitation hébergés des services de clustering pour la haute disponibilité. o Support de 4 contrôleurs SCSI virtuels par VM. Pour les serveurs physiques hébergeant les machines virtuelles :

6 o Support de 1 To de mémoire vive. o Support de 384 VM hébergées. o Support des serveurs multiprocesseurs : 4 sockets (WS 2008 R2 Standard), 8 sockets (WS 2008 R2 Entreprise et Microsoft Hyper-V Server 2008 R2), 64 sockets (WS 2008 R2 Datacenter). 64 processeurs logiques sur le serveur hôte peuvent être exploités par Hyper-V R2. o Support d Hyper-V par les services de clustering pour les serveurs hôtes (pour les éditions Entreprise ou Datacenter). Fonction de «Quick Migration» pour le déplacement automatisé de machines virtuelles en cas d arrêt planifié ou non d un serveur physique. Live Migration : o Il s agit de la capacité à migrer des machines virtuelles d un serveur à un autre sans interruption perceptible par l utilisateur final. o Cette fonctionnalité s appuie sur la technologie Cluster Shared Volume. o Ces migrations peuvent se faire entre serveurs physiques ayant des versions différentes d une même famille de CPU (Intel ou AMD) grâce à un mode de «compatibilité processeur». Possibilité d installer le rôle Hyper-V sur une installation «Server Core» de Windows Server 2008 R2. Support de «Virtual Shadow Copy Services» (VSS) pour la sauvegarde à chaud des machines virtuelles. Fourniture d outils d analyse, compression, extension des fichiers VHD (Virtual Hard Drive) correspondant aux machines virtuelles. Support de certaines distributions Linux par le biais des «Linux integration components». Support de la technologie «Authorization Manager» (AzMan) de Windows Server 2008 pour une gestion des autorisations par rôles. Administration par scripts (PowerShell) ou console MMC 3.0. Fonction de «Quick Reset» permettant aux administrateurs de supprimer rapidement toutes les autorisations et tous les paramétrages d accès à une VM. Déploiement simplifié avec le support du démarrage à partir de fichiers.vhd (Virtual Hard Disk). Ajout et suppression à chaud de disques virtuels VHD. Optimisations de performances avec : o Second Level Translation (SLAT) : utilisation des fonctionnalités récentes des processeurs pour la gestion mémoire. o VM Chimney : déchargement sur une carte réseau physique du trafic TCP/IP. Dynamic Memory : Hyper-V peut «sur-allouer» de la mémoire vive à une machine virtuelle soit de spécifier la RAM initialement allouée à une VM, tout en autorisant une augmentation dynamique de cette valeur (jusqu'à une limite pouvant être définie) suivant l utilisation des ressources mémoire physique du serveur hôte. La version Hyper-V 3.0, qui était intégrée à Windows Server 2012 et Windows 8 a apporté de nombreuses évolutions en termes de montée en charge, haute disponibilité, gestion du réseau et du stockage. Les principaux apports d Hyper-V 3.0 sont : Des limites d Hyper-V repoussées : o Support de 320 processeurs logiques par machine physique. o Support de 4 To de RAM pour le serveur physique. o Support de 2048 CPU virtuelles par serveur physique. o Support de 1024 VMs actives par serveur physique. o Support de 64 processeurs virtuels et 1 To de RAM par machine virtuelle. o Support de NUMA par les machines virtuelles afin que l OS invité puisse gérer une affinité des ressources processeur et mémoire avec l hôte physique. o machines virtuelles et 64 nœuds par cluster. o Nouveau format de disque VHDX permettant d outre passer la limite de 2To présente avec le format actuel (VHD). La limite annoncée actuellement est de 16To. Hyper-V Replica : Cette fonctionnalité permet de répliquer une machine virtuelle sur un autre hôte sans avoir à utiliser de logiciels de réplication ou des solutions de stockage hardware. Vous pouvez effectuer la première réplication via un périphérique amovible si la connexion réseau ne le permet pas. La réplication fera ensuite le delta nécessaire. Storage Live Migration : Support de la migration physique des VMs d un volume de stockage à un autre sans interruption de service. Live Migration : Evolution avec le support d un nombre illimité de déplacements concurrents de VMs à chaud sur différents serveurs hôtes. Share nothing Live Migration : déplacements à chaud de machines virtuelles entre serveurs n ayant pas de stockage partagé (une liaison réseau Gigabit Ethernet est nécessaire). Fonctionnalité Offloaded Data Transfer (ODX) : Permet à Hyper-V de reporter des fonctions de stockage sur le matériel (de l offload en quelques sortes). ODX est l équivalent des APIs vstorage for Array Integration (VAAI) de VMware. Virtual Fiber Channel Support : Chaque VM peut avoir 4 adaptateurs et accéder aux LUNs sur le SAN en utilisant Multi- Path I/O (MPIO). Démarrage des VM à partir de SAN connectés en utilisant Fiber Channel ou iscsi.

7 Mise à jour du commutateur virtuel (virtual switch), offrant la mutualisation l isolation et là la virtualisation des réseaux. Cette fonctionnalité est comparable VXLAN de VMware / Cisco. Le commutateur virtuel est également extensible offrant la capture, les extensions de filtre et de la transmission, en utilisant une API fournie par Microsoft. SR-IOW pour un accès privilégié aux périphériques PCI. Analyse de l activité CPU. Support de la déduplication de données permettant de limiter l utilisation des disques (sans impact de performance sensible). Cette fonction réduit aussi le temps des opérations de sauvegarde. Support du NIC Teaming, de la répartition de charges et de la tolérance aux pannes dans Windows Server Ces fonctionnalités réseau était auparavant assurées par des partenaires de Microsoft tels qu Intel ou Broadcom. Support de BitLocker sur les disques en cluster. Avec Windows Server 2012 R2 (et Windows 8.1), Microsoft propose Hyper-V 2012 R2 qui apporte : Une nouvelle génération de machines virtuelles : o Basées sur UEFI. o Suppression de nombreux périphériques émulés. o Démarrage possible depuis un virtual SCSI ou depuis une carte réseau synthétisée. o Support du secure boot. Systèmes invités supportés pour cette seconde génération : les versions 64 bits de Windows 8, Windows 8.1, Windows Server 2012 et Windows Server 2012 R2. Accès distant (Remote desktop) en utilisant le VMBus. Activation automatique des VMs (zero touch activation) qui permet avec l édition Datacenter de réduire le temps de configuration pour les hébergeurs ou les entreprises. Mise à jour vers Hyper-V 2012 R2 sans indisponibilité des machines virtuelles en cours d exécution : o Live Migration des VMs supporté depuis un hyperviseur Windows Server 2012 vers un hyperviseur Windows Server 2012 R2.Ceci étant valable y compris pour Live Migration Share Nothing. Live Migration plus rapide : o Compression activée par défaut ne nécessitant pas de matériel particulier. Temps de migration divisé par 2. o Support du RDMA (Remote Direct Access Memory). o Support de SMB Direct pour Live Migration. o Support de SMB Multichannel. o Si la bande passante réseau est inférieure ou égale à 10 Gbps alors utiliser la compression, si elle est supérieure à 10 Gbps alors utiliser SMB/SMB Direct. Redimensionnement (augmentation ou réduction) à chaud (pendant que la VM est exécutés) d'un fichier VHDX. Partage des fichiers VHDX entre VMs : Guest-Clustering en utilisant un disque VHDX partagé (plus besoin de Lun dédiée en iscsi ou virtual-fc). Export et clonage d'une VM en cours d'exécution : o Copie complète y compris l'état de la mémoire. o Export de tous les snapshots d'une VM. Amélioration du support des machines virtuelles Linux : o Support complet de la mémoire dynamique. o Backup online. o Nouveau pilote vidéo. Qualité de Service (QoS) sur le stockage des VMs : o Configurable à chaud. o Permet d'éviter d'avoir des VM qui s'accaparent trop d'i/o au détriment des autres VMs. «Tiering» automatique des données: données prioritaires sur les disques SSD, données très peu accédées sur des disques moins onéreux. Software-defined networking (même principe que pour System Center VMM 2012 SP1 appliqué directement à Windows). Hyper-V Replica 2.0 : o Désormais la fréquence de réplication est configurable (30 secondes, 5 minutes ou 15 minutes). o Un serveur de Replica supplémentaire est paramétrable. o Nouvelle console. Nouvelles ACLs sur le switch Hyper-V : par port / protocole. Statefull packet inspection. Windows Azure Hyper-V Recovery Manager pour les sauvegardes dans le Cloud. Hyper-V vnext, intégré à Windows Server 2016 apporte : Les conteneurs offrent un nouveau niveau d isolation. Le code s exécute alors dans un conteneur dédié et isolé afin de ne pas impacter le système d exploitation hôte ou les autres conteneurs. Microsoft a travaillé avec la communauté Docker pour prendre en compte les innovations dans ses produits et services.

8 Mise à jour aisée d Hyper-V et les serveurs de fichiers en cluster pour une adoption plus rapide et sans interruption de service, et de prérequis matériel. Fonctionnalité d ajout et retrait à chaud de mémoire et de cartes réseaux. Support du redimensionnement à chaud des fichiers VHDX partagés. Résilience de la capacité de calcul des machines virtuelles afin qu elle continue de s exécuter même si le service de calcul en cluster échoue. Nouveau format (.VMCX) des fichiers de configuration des machines virtuelles pour faciliter la lecture et l écriture. Les services d intégration sont maintenant délivrés à travers Windows Update afin de faciliter leur mise à jour sur les VMs. Linux secure boot : Les machines virtuelles de génération 2 peuvent maintenant démarrer avec l option Secure Boot. Ce s applique à Ubuntu et plus et SUSE Linux Enterprise Server 12. Support du Connected Standby pour les ordinateurs qui utilisent Always On/Always Connected (AOAC) et qui ont le rôle Hyper-V. Support de la virtualisation imbriquée pour virtualiser Hyper-V.