Installer, configurer et utiliser Oracle Solaris Configurer un serveur de stockage

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1 Configurer un serveur de stockage Par LoiselJP Le 16/05/2014

2 Avant-propos Depuis 1990 et la démocratisation d Unix, un ensemble de systèmes d exploitation est apparu. Tous plus prometteurs les uns que les autres, tous ces systèmes ont été installé en entreprise. Il sera courant de trouver de l Unix (Unixware) imbriqué dans des serveurs Linux et/ou Microsoft. De nos jours, les administrateurs en informatique ne savent plus où donner de la tête. Il leur faut un ensemble de compétences qui semble souvent bien hors d atteinte. Parmi les différents serveurs disponibles on trouve ceux proposés par Sunmicrosystem racheté en 2009 par Oracle. Solaris est un système d exploitation basé sur Unix (Unix BSD en particulier), certains diront même, à juste titre, qu il est issu de Linux. Ce système propose de nombreux avantages qui seront décrits au premier chapitre de ce document. L un des avantages de Solaris est la diversité des applications et leur stabilité. Ce tutoriel propose d installer un serveur Solaris et d en voir les principales caractéristiques. En première approche d utilisation de Solaris, il sera vu comment utiliser et configurer le système en cluster. A l issue de cette présentation, il sera aisé à tout administrateur d y installer un service, logiciel

3 Table des matières... 1 Configurer un cluster de données... 1 Avant-propos... 2 Description, définition... 4 Récupérer Solaris... 4 Installer le système... 6 Conclusion...40 Propriété...41 Licence...41

4 Description, définition Solaris est un système d'exploitation Linux/Unix propriétaire d Oracle depuis avril Les dernières versions de Solaris n existent qu au format 64 bits et sont prévues pour fonctionner sur deux architecture de microprocesseur : Sparc et X86. Fortement orienté Multitâche Multiprocesseur le système permet l équilibre de charge et une répartition poussée des ressources entre application. Solaris utilise le système de fichiers ZFS (qui est un système de fichiers Transactionnel). La capacité de stockage de ZFS est 18 milliards de milliards de fois supérieure aux systèmes de fichiers standard. Cette capacité est principalement offerte par le fait que ZFS n utilise pas de système de partitionnement. Grâce, ce système de fichier et, entre autre, à RBAC (Role Based Access Control) qui permet la délégation de droit pour effectuer une action d un niveau supérieur à un utilisateur ( sans pour autant lui accorder les droits nécessaires), la sécurité du système est largement accrue. L ensemble de ces caractéristiques le positionne très bien dans les utilisations serveur. L utilisation en tant que poste de travail n est donc pas sa priorité. Le bureau reste simple et les applications typiques d un poste de travail plus rares que d autres distributions plus populaires. Solaris s adresse à un public plus professionnel et plus particulièrement pour des besoins spécifiques. Ce qui en fait une distribution moins connue et dont les spécialistes sont plus recherchés. Ce tutoriel a donc pour but de rendre plus abordable cette distribution et d en présenter au travers d un exemple spécifique, la création d un cluster, les avantages. Récupérer Solaris Comme indiqué au paragraphe précédent, Solaris est est système d exploitation propriétaire de la société Oracle. Il sera donc disponible principalement sur le site du propriétaire : «

5 Puis dans la rubrique téléchargement sélectionner Solaris Solaris 11 la dernière version On pourra alors sélectionner l infrastructure voulue Après Validation du contrat de licence, vous serez invité à vous connecter. La création d un compte est totalement gratuite, vous pourrez même recevoir les dernières informations au sujet de Solaris

6 Après téléchargement, tout logiciel de gravage classique sera en mesure de créer un CDrom depuis le fichier ISO téléchargé. Pour les plus curieux, une documentation (dans l onglet «Documentation») très complète pourra être téléchargée : Sauf dans le cas d un test, on évitera les versions «Beta» qui par définition ne sont pas validée et reconnues comme stables. Installer le système Comme indiqué au paragraphe précédent, on préfèrera à l installation une version stable plutôt que «beta». Dans le cadre de ce tutoriel c est donc la dernière version stable qui sera installée : la Il existe alors deux solutions d installation : L installation depuis l iso d installation en mode texte L installation depuis l iso «Live CD» L installation en mode texte se terminera sur une installation sans interface graphique ce qui est moins commode pour un débutant. Les deux installations seront décrites dans ce chapitre, mais c est l installation «Live» qui sera retenue pour la suite du document.

7 On notera que sur le site officiel d Oracle, c est la version Live qui est privilégiée Prérequis Les versions de Solaris, destinées principalement pour des emplois serveur, n existe plus depuis plusieurs années qu en version 64 bits c est donc un processeur supportant les instructions 64 bits qu il sera nécessaire de fournir. De même qu il est nécessaire de disposer d un minimum de 2Gb de mémoire vive alors que le site officiel stipule 256mb minimum et 1Gb recommandé! Mais comme la majorité des systèmes basé sur Unix Linux quelques Gb d espace disque suffiront pour l installation (5Gb peuvent suffire mais 10Gb sont recommandés) Prérequis utilisateur Solaris est un système d exploitation à part entière, ce tutoriel se charge de présenter le système luimême mais ne sera pas en mesure de repartir de 0. Quelques connaissances sont donc essentielles au lecteur avant de se lancer dans cette exploration. Outre les connaissances de base (principe du système, gestion des disque s, programmes et services), il sera nécessaire d avoir quelques connaissances sur Unix et/ou Linux en général (au moins avoir démarré un système et navigué un peu dedans). Les paragraphes suivants proposent un rappel sur les principales commandes utilisées et éventuellement sur les fichiers en général. En cas de réelles difficultés vous pourrez vous référer (pourquoi ne pas en faire le tour même) au document suivant : « Les commandes principalement utilisées cd - changer de répertoire, vi - éditeur système, df - afficher l'espace disponible, more - afficher un fichier page à page, (la touche x permet de passer une page),

8 grep - filtrer la sortie, chmod - changer les droits d'accès à un fichier, (chmod +x rendre un fichier exécutable), chroot changer le répertoire de travail en cours mount monter une partition ou un dossier distant cp - copie de fichiers, find - recherche de fichiers, man - afficher l'aide sur une commande, mkdir - créer un dossier, mv - déplacer un fichier, passwd - changer le mot de passe, ps - lister des process, pwd - afficher le chemin du dossier en cours, rm - détruire un fichier, adduser - useradd (suivant la distribution et l'installation) ajouter un utilisateur, delluser - userdell (suivant la distribution et l'installation) supprimer un utilisateur, wget - permet de télécharger un fichier, elle est souvent utilisée pour les installations manuelles, Autres commandes utiles at - exécute une action à une heure définie, chgrp - change un fichier de groupe, chown - changement de propriétaire d'un fichier, date - affiche/modifie la date, diff - affiche la différence entre 2 fichiers, du - indique l'espace disque utilisé, egrep - recherche dans un fichier, ftp - transfert de fichiers, grep - recherche dans un fichier, history - liste des dernières commandes utilisées, kill - arrêter un process, sh ou ksh ou rsh - appel d'un shell (interpréteur de commandes), ln - crée un lien sur un fichier, ls - liste des fichiers, rmdir - détruit un dossier, set - afficher les variables d'environnement, sh - appel du shell de base (Bourne shell sous Unix), sort - trie les lignes d'un fichier, tar - sauvegarde / compresse, w ou who ou whoami - liste les utilisateurs connectés au système, write - envoie un message à un utilisateur du système. Combinaison des commandes Le signe (Pipe) permet de combiner les commandes ainsi par exemple: ls -l - liste les fichiers. grep.conf - filtre la sortie en ne laissant passer que le lignes contenant ".conf". combinées ls -l grep.conf liste les fichiers contenant.conf.

9 Les dossiers et fichiers /etc - contient la plupart des fichiers de configuration du système Unix/Linux, /dev - contient les fichiers correspondant au matériel, par exemple: - /dev/hda - correspond au premier disque IDE, - /dev/hda1 - correspond à la partition 1 du premier disque IDE, - /dev/hdb - correspond au second disque IDE, - /dev/sda - correspond au premier disque série (Sérial ATA, USB...), -... /proc - contient les fichiers de processus, avec pour les fichiers portant un numéro: leur ID, /var - contient la plupart des variables, /var/log - contient la plupart des fichiers de log générés par le système, init.d/ - contient les scripts de démarrage (/etc/init.d) mysql/ - contient les fichiers de configuration de mysql, (/etc/mysql) network/ - contient la configuration des couches réseau, (/etc/netword) ppp/ - contient la configuration de ppp (modems...), rc.boot/ - contient les scripts de démarrage System V, rcx.d/ - contient les scripts de démarrage correspondant au niveau runlevel X (X peut être: ou 6), skel/ - contient le squelette pour adduser, ssh/ - contient les fichiers de configuration pour SSH, snmp/ - contient les fichiers de configuration du démon SNMP, terminfo/ - contient la base de données sur les terminaux, Les dossiers sont variables d'une distribution à l'autre: /var/cache/apt - n'existe que sur les distributions utilisant aptitude (apt-get), /var/www - contient les fichiers du serveur http sur la distribution suse ce dossier se trouve en /srv/www /etc/init.d - contient les scripts de démarrage, mais se trouve sur certaines distributions en rc.d/ Les fichiers L'administrateur Unix/Linux doit faire preuve de largesse d'esprit avec les fichiers, dossiers et commandes. Bien que très proches dans la plupart des cas, on peut noter quelques différences d'une distribution à l'autre. Les scripts inittab - contient la configuration des procédures de démarrage (runlevels), fstab - contient les points de montage permanents, /var/log/messages - contient les messages système, /etc/apt/sources.list - Contient les sources de paquets (uniquement pour une distribution avec aptitude donc les distribution basées sur Debian), /etc/sudoers - contient la configuration du programme sudo qui autorisera le lancement d'applications nécessitant des droits root à un utilisateur, Sous Unix/Linux la plupart des actions sont exécutées à partir de scripts, les principaux scripts se trouvent dans /etc.

10 /etc/init.d contient les scripts de démarrage et d'arrêt du serveur. - La toute première ligne du fichier doit contenir le nom de l'interpréteur à utiliser. Cette ligne doit commencer par "#!" suivi de l'exécutable à utiliser. Pour un shell-script bash, on aura donc en début de fichier : "#!bash" ou "#!/bin/bash" alors que pour sh cela sera "#!sh", - Une ligne commençant par "#" n'est pas exécutée. La ligne est donc en commentaire, - Une variable est reconnaissable par sa première lettre "$", - La variable $1 contient le 1er paramètre passé, la variable $2 le second... - La variable $0 contient le nom du script, alors que la variable $* contient la ligne d'argument, - Le fichier devra être exécutable pour cela la commande chmod +x nom_du_script permet de placer en mode exécutable le script voulu. Il n'est pas nécessaire pour l'administrateur d'avoir une grande culture sur le contenu d'un script, mais il est indispensable d'en maîtriser le minimum, il est courant de développer quelques lignes pour la création de sauvegarde, pour une action particulière définie dans le crontab... Installation «texte» L installeur est très facile à utiliser, les personnes habituées aux distribution Linux n auront donc aucun souci pour procéder à cette installation. Après quelques longues secondes de démarrage, il sera demandé de sélectionner le type de clavier puis la langue d installation.

11 De nouveau après quelques longues secondes d attente, il sera nécessaire de choisir le type d action pour la suite des évènements : reboot, sortie en ligne de commande ou terminal, ou simplement installer le système. Un peu de lecture puis «F2» Continuer avec la sélection de disque Continuer avec la proposition d utilisation du disque proposée

12 En sélectionnant «GPT» il sera possible de déterminer la taille des partitions désirées Continuer avec le nom du poste et la configuration réseau :

13 Sélectionner la zone de région Puis le pays La zone d heure et l heure

14 Continuer avec les mots de passe (qui devra respecter un degré de complixité) alors que le login utilisateur ne devra pas dépasser 8 lettres Avoir rentré les paramètres d adresse mail (au besoin), le proxy, un résumé de l installation est proposé L installation commencera après confirmation. Après installation il suffira d éjecter le CDrom puis rebooter.

15 Le reboot (c est un serveur. Le temps de boot est conséquent ) après le grub, proposera un login en ligne de commande. (si on se rappelle du mot de passe!) Après démarrage démarrage du serveur l utilisateur pourra se loguer. Comme indiqué en début de paragraphe, le reste de la présentation de Solaris se fera pour une installation avec interface graphique. Les plus aisés (pour peu qu ils aient une bonne aisance sous Unix/Linux) pourront rester sur cette configuration pour la suite de l étude du serveur. Installation «Live» La version «Live» commencera par un démarrage en mode «Live». Cette fois, une interface graphique est proposée

16 Tout comme l installation en mode texte, il sera demandé la topologie du clavier puis la langue de démarrage. Rapidement un bureau «Live» sera proposé. Proposé par défaut en anglais, un message avertira de la migration de certains éléments

17 On pourra alors découvrir un bureau «gnome» standard (les habitués de Linux ne seront pas perdus). Après quelques secondes d utilisation (le système sera étudié après installation), on pourra lancer l installation par l icône placée sur le bureau : Une interface graphique propose alors les différentes options d installation Cliquer sur «suivant» Sélectionner les types de disque pris en compte :

18 La répartition des partitions sera proposée de manière graphique modifier alors suivant la stratégie retenue. Continuer avec le fuseau horaire.

19 Créer ensuite le compte utilisateur et placer le mot de passe : Ce compte aura les privilèges administrateur (sudo). Contrairement au mode texte, le nom de connexion pourra dépasser les 8 caractères

20 Vous srez ensuite invité a placer vos coordonnées (si vous désirez recevoir les information depuis oracle et le proxy au besoin. Après un bref résumé, l installation pourra se faire

21 Quelques minutes d attente seront nécessaires avant redémarrage du système! C est fini

22 Découvrir Solaris Il est très courant de voir des personnes perdues à la vue d un système d exploitation inconnu. C est compréhensible. Sauf dans le cas d un besoin particulier, mais pourquoi découvrir Solaris sans avoir fait le tour d autres systèmes plus populaires (je parle de Mac, Linux en général et d autres systèmes plus spécifiques comme ESXI, XenClient )? Les utilisateurs ayant quelques connaissances sur ces autres systèmes d exploitation ne seront pas perdus. Solaris n est rien d autre qu une version d Unix, personnalisée et rendue propriétaire par son concepteur. Cette notion acquise, quelques minutes suffiront pour prendre en main le système, pour les autres, suivez le guide (les habitués y trouveront peut-être aussi quelques petits points inconnus intéressants!)... Premier démarrage C est long mais après tout n est-ce pas un système spécifiquement fait pour une utilisation serveur? De plus, le premier démarrage est particulièrement long (mais c était indiqué avant de rebooter..).

23 Les curieux pourront aller voir ce qui se passe en pressant la touche «echap» : Non non, il vit encore Puis la fenêtre de connexion s ouvre. Placer le nom d utilisateur, puis le mot de passe.

24 On aura le choix entre Xterm et Gnome en gestionnaire graphique (gnome est pratique ). Lors du premier démarrage vous serez invité à sélectionner vos préférences. Au choix Vous pourrez alors définir le gestionnaire graphique par défaut. L agencement du clavier, la langue.

25 Puis se serez dirigé vers le bureau gnome. Pour ceux qui n aiment pas chercher, vous pourrez «Commencer ici» Et le second démarrage?

26 Après le tout premier essai, il sera possible de redémarrer le système, en passant par le menu en haut de l écran : Le redémarrage sera un peu plus rapide Les fonctions de base Comme tout système basé Unix, seul l administrateur peut réellement lancer tout type de programme sur le système. Cet utilisateur est «root». Comme sur certaines distributions, «root» ne pourra pas se connecter directement, il sera même impossible de se connecter avec «su» dans le terminal sur certaines versions. Ici, a la commande su, vous serez invité à changer le mot de passe (par défaut c est celui-de l utilisateur qui est utilisé).

27 Basé sur Unix et proposant de nombreux logiciels portés sur Linux, il sera possible de modifier le fichier sudoers suivant ses besoins ici Solaris est utilisé à titre de test, il est possible de se permettre quelques écart de sécurité On retrouvera les principales fonctions dans le menu système en matière d installation et configuration.

28 Il sera ainsi par exemple aisé de modifier le menu principal : Ou traiter les applications lancées au démarrage : Le menu «Administration» proposera de son coté des options intéressantes comme la gestion directement du pare-feu, la gestion des modules du noyau,

29 Ou par défaut la gestion du serveur Web Apache Ce qui donne : Ajouter des programmes Le gestionnaire de paquetage dont l icône se trouve sur le bureau et dans le menu «Administration» propose quelques programmes à installer.

30 On est loin des dizaines de milliers de paquets disponibles que l on trouve sur les autres distributions. Mais, il faut le rappeler il s agit d un système principalement serveur, donc pas besoin d un ensemble de gestionnaire graphique, ni même un ensemble de jeux ou outils de bureautique. Dès lors, on retrouve les principaux serveurs : Squid, tomcat, Webalizer sont des applications serveur! Etendre le stockage L un des principaux avantages de ce système est la gestion de l espace de stockage. C est d ailleurs les applications que l on retrouve le plus. Avec «Time Slider» qui permet d effectuer des Snapshot (instantannés) avec restauration immédiate sans double stockage. C est l un des avantages de ZFS. ZFS permet notamment d étendre un volume sur plusieurs disques physiques à chaud ou de gérer des capacités de 16 exaoctets (16 millions de téraoctets)! Le système voit alors un volume de stockage classique alors qu il est composé d un (ou plusieurs) disque dur. Sous Solaris, c est la commande «format» qui permettra d obtenir le détail des disques présents sur le système (la commande fdisk n est pas fonctionnelle comme sur d autres systèmes):

31 La commande permet alors de voir les disques disponibles. A noter : l extension d un volume ZFS est possible à chaud sans perte de données. A l heure actuelle, une réduction de volume entraine la perte de l ensemble des données du système de fichier. On notera cependant, qu une réduction, n a pas lieu d être dans le cadre d un environnement de production Avant d aller plus loin Comme décrit au paragraphe précédent, ZFS permet de chainer les disques et a pour principal avantage de gérer une grappe de disque comme un seul volume. Bien qu il soit possible de gérer ces disques séparément avec d autres systèmes de fichier (ext2, ext3, ext4 ou NTFS ) mais l intérêt en deviendrait secondaire. Le système travaillant sur un ensemble de disque est dans l impossibilité de déterminer sur quel disque physique il travaille en réalité. Dès lors qu un disque physique est HS, ou que sont système de fichier soit juste corrompu, c est l ensemble du système de fichier dont fait partie le disque physique en question qui devient inutilisable. Imaginez 50 disques de 2TO chainés dans ZFS, l un de ces disque devient illisible, c est l ensemble des données des 50 disques qui devient illisible! Il devient alors impératif de prendre en compte à part entière la gestion d erreur disque et de prévoir la mise en place de moyens de sécurité. Principalement le système de sauvegarde et de protection qui sera employé est «Raid-Z» qui sera traité plus loin. Basé sur le même principe que Raid5, il sera mis en œuvre sur des disques de même capacité. 1 2 (Sauvegarde)

32 Afin de permettre toute prévention d incendent, les système sera généralement organisé de la manière à celle présentée ci-dessus : 1 Disque contenant le système d exploitation Grappe de disques regroupés en un seul volume protégé par Raid-Z (disque 2) 5 6 Etendue de disques qui pourront être ajoutés à la grappe... Initiailiser les disques Les utilisateurs de LVM sur d autres versions de Linux s y retrouveront très vite. ZFS fonctionne sensiblement de manière identique. On parle alors de pool (un groupe), dans ZFS on parlera de «Zpool». Un Zpool est donc un groupe de volume. Contrairement à LVM, les commandes associées à ZFS, comme Zpool, sont étroitement lié au système de fichier. Si bien qu un «zpool» peut être directement utilisé car il est directement créé au format ZFS. Le système étant extrêmement malléable, il est possible de créer des systèmes de fichier dans un zpool (un système de fichier inclus dans un système de fichier ). Le système d exploitation étant en mesure de gérer du NTFS, EXT2.3.4, REISERfs un zpool peut donc contenir d autres systèmes de fichier. Le zpool est l élément de base de ZFS (zfs n est plus compris comme système de fichier mais comme ensemble), la première étape est donc la création d un zpool. Cette création se fait au travers d une commande : zpool create nom_du_zpool identifiant_du_zpool Par principe et par habitude, un zpool prend la totalité d un matériel (disque dur). L idetifiant du zpool est donc un matériel. Cet identifiant est celui retourné par la commande traitée précédemment : format On aura (à adapter suivant votre installation) : zpool create zpool1 c8t1d0 zpool create zpool2 c8t2d0 zpool create zpool3 c8t3d0

33 La commande suivante permettra de vérifier les zpools existant (donc créés) : zpool list On pourra remarquer le zpool principal créé lors de l installation du système. Les disques sont désormais initialisés. Comme indiqué précédemment ils pourront directement être utilisés sous cette forme, quel en serait l intérêt? Par le suite, la commande «zpool create nom_du_zpool identifiant_du_zpool» permettra la création de nouveau zpool lors de l ajout de nouveau matériel. Supprimer les zpools existants Pour diverses raisons vous pourrez être amené à supprimer un zpool (pour supprimer, reformater, chager la destination du matériel ). Ca sera le cas de notre exemple, puisqu à l étape suivante il va s agir de regrouper le matériel La suppression d un zpool se fera par la commande suivante zpool destroy nom_du_zpool zpool destroy zpool3 Créer un zpool avec plusieurs matériels Nous avons vu précédemment qu il était possible de créer plusiseurs zpool. Dans l exemple précédent 3 zpools ont été créé, l intérêt de ZFS est de concaténer les matériels (disques) pour en augmenter la capacité. Cette opération se réalise de la manière la plus simple : on y ajoute le matériel zpool create surper_zpool c8t1d0 c8t2d0 c8t3d0 Comme on peut le voir dans l impression écran ci-dessous, cette fois le volume fait 6To (3x2to)

34 Mais ZFS nous prévient, il n y a pas de redondance (pas de sauvegarde des données), en cas de défaillance d un matériel, c est l ensemble qui sera perdu! Ce qui nous amène au chapitre suivant : protéger le sytème. Protéger le système Comme indiqué précédemment la sécurité des informations reste très importante dans ce type d emploi, la perte d un disque signifie la perte de l ensemble des volumes contenus dans le zpool. Plussieurs solution s offrent (réplication, miroir) mais Raid-Z reste la meilleure solution et la moins couteuse en matière de taille (à condition d utiliser au moins 3 disques). Raid-Z fonctionne sur le même principe que Raid 5. il ne sera pas expliqué ici le fonctionnement, on retiendra simplement que chaque octets du disque A est comparer par un Xor à l octet correspondant du disque B, puis comparé au même octet du disque C et sauvé sur le disque de sécurité. Raidz utilise un système proche de Raid5 utilisant un système de parité simple (raidz) double (raidz2) triple En cas de perte physique d un disque, l octet manquant peut être reconstruit en réappliquant la même procédure. Raid-Z apporte cependant un gros avantage en comparaison avec Raid 5 :en cas de coupure de courant, il n y a aucune resynchrnisation à faire (il n y a pas de pertes lors d'une coupure de courant). Ce fait est dû principalement aux différents avantages du système ZFS (journalisation, système de secours ). La création du raidz se fait simplement par une commande zpool zpool create surper_zpool raidz c8t1d0 c8t2d0 c8t3d0 (raidz2 pour être utilisé pour 3 disques, raidz3 pour au minimum 4 disques, raidz4 pour 5 disque, raidz5 pour 6 disque au minimum) La commande suivante permettra de voir l état du zpool : zpool status -v nom_du_raidz

35 Accéder aux zpools Par défaut, les zpool sont montés en /nom_du_zpool dès leur création. La commande «df» permet de vérifier l utilisation du système de fichier. Pour diverse raison vous pouvez être amené à «démonter» un zpool : umount mon_zpool

36 Après l opération de maintance (pour quelle autre raison devrait-on démonter un zpool), utiliser la commande suivante: zfs mount mon_zpool On vérifie Remarque : lors de la commande zpool list un zpool monté en raidz donne la totalité de l espace disque sécurité comprise, la commande df (ici «df h» pour une lecture plus aisée) donne l espace réel disponible pour les données. Etendre le zpool Cette fois on y est, à l étape précédente (voir imprim écran), je disposais de 4to pour mes données (rassurez-vous la virtualisation ça aide), cette fois 2 disques supplémentaires vont être ajouté à mon poste de travail!

37 format Pour agrandir un zpool, nous utiliserons le nom du zpool, ainsi que le matériel supplémentaire : zpool add nom_du_zpool materiel_1 materiel_2 zpool add mon_zpool c8t4d0 c8t5d0 Cette fois le zpool fait 10To (normal!). Cas du raidz Dans le cas d une extension avec raidz, une erreur sera indiqué, empéchant toute extension du zpool. Spécifiant que la vérifiation du système a échoué. Relancer à lors l extension de manière forcée : (-f) zpool add f mon_zpool c8t4d0 c8t5d0 Autres actions sur les zpools Un serveur ne s installe pas un jour pour être modifié le jour suivant. Dans son principe, les opérations traitées lors des paragraphes précédents devraient suffire à la gestion d un serveur. Mais pour diverses raisons, on peut être amené à modifier le nom d un zpool ou son point de montage (généralement on fait l un ou l autre, le nom du zpool n est pas une contrainte dès lors que le point de montage correspond aux attentes ). Voici quelques opérations supplémentaires qui pourront être effectuées sur les zpools et ZFS.

38 Modifier le point de montage d'un zpool Depuis son point de montage Comme indiqué dans les paragraphes précédents, par défaut, les zpools se montent dans /nom_du_zool. zfs set mountpoint=nouveau_point_de_montage nom_du_zpool Ce qui pourra donner : mkdir /new_point zfs set mountpoint=/new_point mon_zpool vérifer ensuite le nouveau point de montage : df -h Renommer un zpool La seconde solution pour modifier un mpoint de montage est de renommer le zpool. L opération consistera à exporter le zpool puis le réimporter zpool export mon_zpool zpool import mon_zpool mon_nouveau_nom_de_zpool

39 Le dossier de montage par défaut étant «/mon_du_zpool» renommer le zpool aura pour effet d en modifier le point de montage : Pour plus d information, vous pouvez consulter le manuel de zpool. Celui est très complet et accessible en utilisant la commande suivante: man zpool

40 Conclusion Oracle Solaris n est pas un système d exploitation connu et des plus utilisé. Mais en suivant ce document, on peut remarquer que son utilisation n apporte aucune difficulté par le fait qu il s agit d un dérivé de système d exploitation classique. Pour une question stratégie, certaines entreprises pourront choisir ce système. Solaris est donnée comme premier OS pour les clouds d entreprise. Cet argument est principalement apporté par le système de fichier unique en son genre qu est ZFS. Longtemps conservé comme propriété de Sun, il s est donc peu développé sur les autres systèmes. Ce qui rend Solaris précieux dans des utilisations spécifiques. Comme toute communauté Unix et Linux en particulier, vous trouverez toute l aide nécessaire complémentaire sur le Web. # init 0

41 Propriété. Jean Paul Loisel 56 Rue Philippe de Girard Lomme Licence Ce document est distribué en "Public Documentation License". The contents of this Documentation are subject to the Public Documentation License. You may only use this Documentation if you comply with the terms of this License. A copy of the License is available at this mail loiseljp@club-internet.fr. The Original Documentation is " ". The Initial Writer of the Original Documentation is Jean Paul LOISEL All Rights Reserved. Contributor(s):. Portions created by are Copyright [Insert year(s)]. All Rights Reserved. (Contributor contact(s): [Insert hyperlink/alias]). The text of this chapter may differ slightly from the text of the notices in the files of the Original Documentation. You should use the text of this chapter rather than the text found in the Original Documentation for Your Modifications.