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1 Promouvoir le dialogue interculturel : le Libre blanc du Conseil de l Europe Gabriella Battaini-Dragoni Coordinatrice du dialogue interculturel Directrice générale «Éducation, Culture et Patrimoine, Jeunesse et Sport» Conseil de l Europe Strasbourg L Europe est guidée par la philosophie du pluralisme, de l intégration, de la participation et de la cohésion sociale, de la sauvegarde intégrale des droits humains afin d assurer la dignité égale en droit pour chacun, la démocratie effective et la bonne gouvernance à tous les niveaux. Le Conseil de l Europe a contribué à élaborer et à promouvoir ces normes. Elles sont le fondement d une politique cohérente de promotion du dialogue interculturel. «Le dialogue interculturel», un des termes récurrents de la politique internationale, est largement perçu comme la clé des richesses de la diversité culturelle dans la vie courante, comme un instrument de gestion du patrimoine qui nous est offert par la présence d une multiplicité de cultures différentes au sein même de nos sociétés. Il peut aussi être perçu comme une médecine préventive des conflits intercommunautaires, comme la réponse politique aux craintes qu inspire la diversité culturelle, comme un antidote à la fragmentation sociale, à la constitution de stéréotypes, au racisme et à la discrimination. Depuis sa création en 1949 et avec une énergie accrue, particulièrement depuis les années 1990, le Conseil de l Europe et ses États membres ont pris des mesures fermes pour adapter nos sociétés aux défis d une diversité culturelle croissante, provoquée non seulement par la présence de minorités due à l évolution de l histoire, mais aussi par les effets de la mondialisation et du développement des flux migratoires en direction ou à l intérieur de notre continent. Gérer la diversité est devenu une tâche urgente pour la communauté internationale. Toutes nos sociétés doivent s essayer à trouver l équilibre entre la reconnaissance et l appréciation de la diversité culturelle d une part, et la promotion de la cohésion et la confiance sociales mutuelles d autre part. Lors de leur Troisième Sommet à Varsovie, en 2005, les Chefs d État et de gouvernements du Conseil de l Europe ont déclaré leur détermination à faire en sorte que «notre diversité devienne une source d enrichissement mutuel» en favorisant le dialogue politique, interculturel et interreligieux. Le dialogue et la compréhension interculturels, associés au pluralisme et à la tolérance, sont des outils essentiels pour maîtriser cet enjeu outils que les autorités publiques à tous niveaux, la société civile, les communautés religieuses, les médias, l entreprise privée et les individus doivent apprendre à bien utiliser.

2 2 La «Déclaration de Faro» Elle est la pierre angulaire de la stratégie du Conseil de l Europe pour la promotion du dialogue interculturel. En 2005, à la suite du Troisième Sommet qui a placé le dialogue interculturel en haut de l ordre du jour politique, le Conseil de l Europe a adopté un document stratégique (connu sous le nom de Déclaration de Faro ) qui spécifiait pour la première fois les principes sous-jacents et les principales composantes de l action future. Il y a consensus entre les 44 membres de l Organisation pour que le dialogue interculturel soit une politique transversale impliquant des domaines comme la culture, la jeunesse, l immigration et l éducation, l urbanisme et la sécurité, les médias et les services sociaux. Le dialogue interculturel doit s appuyer sur des valeurs partagées. Il doit aussi être considéré comme relevant de la responsabilité collective des acteurs publics et non publics, des groupes tout comme des individus. Et enfin, le dialogue interculturel n est pas une démarche applicable aux réunions internationales, mais il commence à la maison, au niveau local, dans les écoles et au travail, à l église, à la synagogue ou la mosquée, dans les hôpitaux et les mairies, dans les centres pour la jeunesse et les clubs de sport, dans les espaces publics et les médias. La «Déclaration de Faro» fut également l acte de naissance du «Livre blanc du dialogue interculturel». Le Livre blanc Le Livre blanc, qui sera prochaînement publié, est conçu pour que les lecteurs puissent facilement avoir accès aux normes politiques et juridiques ainsi qu à l expérience pratique du Conseil de l Europe dans un certain nombre de domaines qui relèvent du dialogue interculturel. Toutefois, le document devrait aussi refléter la compréhension et les préoccupations des différents acteurs du dialogue interculturel qui mènent l interaction quotidienne entre les cultures. Les points de vue et le savoir-faire de tous doivent être réunis en un seul document afin de pouvoir donner au Conseil de l Europe, aux acteurs publics et non publics, une vision claire : comment le dialogue interculturel nous aide-t-il à apprécier la diversité tout en soutenant la cohésion sociale? Quelles sont les mesures pratiques, dans quels domaines politiques? Qui doit être impliqué? Quelles sont les perspectives à long terme? Pour réaliser tout cela, la rédaction du Livre blanc fut précédée, au cours du premier semestre 2007, d une consultation à grande échelle sur le dialogue interculturel. Par cette consultation, nous avons touché les principaux acteurs à l intérieur et à l extérieur du Conseil de l Europe. Les questionnaires ont été envoyés aux États membres, aux parlementaires nationaux, aux autorités locales et régionales de notre continent, aux communautés religieuses, aux communautés des migrants, aux organisations non gouvernementales culturelles et autres. Le Conseil de l Europe a organisé (ou co-organisé) différents événements consultatifs, dont des symposiums avec des organisations non gouvernementales de migrants, de femmes, de jeunes, et des médias ainsi que des institutions internationales.

3 3 Bien que le texte définitif ne soit pas encore disponible, on peut dire à juste titre que quatre idées fondamentales inspireront le Livre blanc. Les valeurs fondamentales du dialogue culturel Tout d abord, le Livre blanc exprimera la conviction que concilier le respect des différentes identités et la promotion de la cohésion sociale ne peut réussir que si la politique s appuie sur les droits de l homme universels et les libertés fondamentales. Ils constituent le dénominateur commun qui cimente nos sociétés. Ils inspirent nos institutions politiques et notre culture politique de tous les jours. Ils assurent les fondements de la confiance sociale. Ils forment le consensus européen sur les valeurs dont le cumul des instruments du Conseil de l Europe dans ce domaine est la preuve. Pour citer les exemples les plus pertinents : La Convention de sauvegarde des Droits de l Homme (1950) traduisait l engagement, après la guerre, dans la dignité de l homme et créait la Cour européenne des Droits de l Homme qui, dans sa jurisprudence, interprète la Convention à la lumière des événements de notre époque. La Charte sociale européenne (adoptée en 1961 et révisée en 1996) a explicité le fait que les droits sociaux qu elle définit s appliquent à tous sans discrimination. La Convention européenne relative au statut juridique du travailleur migrant stipule que les travailleurs migrants ne doivent pas avoir un traitement moins favorable que celui dont bénéficient les travailleurs nationaux. La Convention culturelle européenne (1954) affirme l existence d un patrimoine culturel commun et le besoin connexe d étudier les différentes cultures tandis que la Convention-cadre sur la valeur du patrimoine culturel pour la société (2005) reconnaît combien la connaissance de ce patrimoine peut encourager la confiance et la compréhension mutuelles. Promouvoir et protéger la diversité dans un esprit de tolérance est le thème de la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires (1992) et de la Convention-cadre pour la protection des minorités nationales (1995). En ce qui concerne la diversité culturelle au niveau local, nous mentionnerons la Convention sur la participation des étrangers à la vie publique au niveau local (1992) et la Charte européenne de la participation des jeunes à la vie locale et régionales (2003, révisée). Il est souvent souligné, à juste titre je pense, que le dialogue avec ceux qui refusent le dialogue est impossible, bien que cela ne dispense pas les sociétés démocratiques et ouvertes de leur obligation de constamment offrir des opportunités de dialogue. D un autre côté, le dialogue avec ceux qui sont déjà prêts à dialoguer mais qui ne partagent pas (ou pas complètement) nos valeurs peut être un point de départ d un processus d interaction plus long au bout duquel on peut très bien arriver à un accord sur la portée et l interprétation contextuelle des valeurs des droits de l Homme, de la démocratie et de l État de droit. Définir le dialogue interculturel La deuxième idée concerne la notion de dialogue interculturel lui-même. Généralement, il est très difficile de trouver des définitions du dialogue interculturel. Certains avancent l idée que le dialogue interculturel peut être un terme comme «culture» ou «religion», qu il vaut peut-être mieux ne pas définir.

4 4 Le Conseil de l Europe a le courage de proposer une définition du dialogue interculturel, qui est pour lui un processus d échange de vues ouvert et respectueux entre des individus et des groupes de différents contextes et patrimoines linguistiques, ethniques, culturels et religieux. De notre point de vue, le dialogue interculturel exige la liberté et la capacité de s exprimer tout comme la volonté et la capacité à écouter l opinion des autres. Le dialogue interculturel a pour but d arriver à une meilleure compréhension des différentes opinions et pratiques dans le monde, à accroître la participation (ou la liberté de faire des choix), à favoriser la dignité et l égalité des hommes, à renforcer les processus créatifs et les actions communes et à promouvoir la capacité des individus et des sociétés à se développer et à se transformer par un dialogue mutuel respectueux. Le dialogue interculturel peut aussi servir différents objectifs. C est un instrument puissant de médiation et réconciliation. C est une caractéristique essentielle des sociétés solidaires où personne ne se sent marginalisé ou défini comme un rejeté. Il est important de prévenir et de désamorcer les conflits, de combattre les préjugés et les stéréotypes dans le discours public et politique et de faciliter la formation d une alliance entre les différentes communautés culturelles et religieuses. Responsabilités partagées pour une action en cinq dimensions La troisième idée s appuie sur le fait que promouvoir le dialogue interculturel est la responsabilité partagée des principaux acteurs, ce qui se traduit par cinq domaines d action nés des consultations et qui forment l essentiel des messages du Livre blanc : L Europe doit améliorer la gouvernance démocratique de la diversité culturelle. Cela concerne le cadre juridique et les normes d application de la loi mais aussi la culture politique de nos sociétés. Les questions soulevées sont toutes formes de discrimination, les discours inspirés par la haine contre les minorités et bien d autres. L Europe doit mettre au point les structures et offrir les opportunités d une participation de tous et d une citoyenneté démocratique. Ceci implique, par exemple, une stratégie plus vigoureuse pour offrir des formes de citoyenneté à tous ainsi qu une émancipation et un encouragement plus forts des minorités à s engager dans le dialogue démocratique. La Charte européenne de la participation des jeunes à la vie locale et régionale exprime très clairement ce besoin. L Europe doit redoubler d efforts pour permettre à chacun non seulement d en savoir plus sur les autres cultures, mais aussi de développer les compétences coopératives nécessaires pour vivre dans un environnement de diversité culturelle. L éducation, quel qu en soit le contexte, y compris l éducation formelle et non formelle, dispensée par des organismes pour les jeunes ou autres de la société civile et les médias, est un aspect particulièrement important.

5 5 L Europe a besoin de plus et de meilleurs espaces de dialogue interculturel. Les médias, les jeunes et autres organisations de la société civile (avec les urbanistes et les administrateurs) sont parmi les acteurs qui peuvent apporter le plus dans ce domaine. Les principes du dialogue interculturel doivent aussi inspirer les relations au niveau international. Il est évident que tous les acteurs du dialogue interculturel peuvent contribuer aux cinq dimensions. Le Livre blanc, toutefois, exprimera clairement la conviction que les attitudes et les compétences des jeunes sont primordiales pour le succès à long terme du dialogue interculturel et que, par conséquent, les organisations de jeunes, les prestataires de services aux jeunes, les institutions éducatives et les médias comptent parmi ceux qui portent une responsabilité particulière. La dimension religieuse du dialogue interculturel La remarque finale porte sur les différentes identités religieuses, dans lesquelles l opinion publique voit souvent la source réelle et l élément déclencheur des conflits culturels dans les sociétés modernes, par exemple en ce qui concerne les immigrés musulmans qui, indéniablement, souffrent tous les jours de graves discriminations dans les différentes parties de l Europe. Toutefois, le Livre blanc ne partagera pas l idée que la religion en tant que telle doit être une source de conflit. Le Conseil de l Europe a toujours reconnu qu il y avait une dimension religieuse importante dans les identités culturelles et donc, dans le dialogue interculturel. Une partie de la richesse du patrimoine mondial est constituée de différentes conceptions religieuses et laïques de la finalité de la vie. Le christianisme, le judaïsme, l islam et autres confessions, avec toutes leurs différenciations internes, font partie intégrante de l identité et de l histoire de l Europe. Toutefois, comme tout un chacun, un individu qui professe une foi religieuse a une identité complexe qui n est pas uniquement définie par ses convictions religieuses. Ainsi, la dimension religieuse se trouve d autant mieux qu elle n est pas coupée des autres aspects du dialogue interculturel. Au lieu de cela, elle devrait être traitée avec le même esprit de tolérance et d ouverture, ce qui est tout à fait en harmonie avec le caractère laïque de l Europe qui se caractérise par la séparation de la religion et de l État et par leur autonomie mutuelle. Mettre le Livre blanc en pratique Une fois publié, le Livre blanc est censé ouvrir le débat et conduire à une action pratique à tous niveaux. C est là que les organisations de jeunes et les jeunes en général, auront un rôle important à jouer. Nous pouvons pousser le dialogue interculturel beaucoup plus loin, mais seulement si la jeune génération en Europe partage la conviction de base que la diversité nous rend plus riches et non pas plus pauvres ; que le futur de l Europe repose sur notre capacité à écouter et apprendre les uns des autres ; et que l essence de la diversité est la sauvegarde des droits de l homme pour chacun.

6 6 Le cadre de soutien pour l action en 2008 et au-delà est déjà préparé. Le Livre blanc du Conseil de l Europe sur le dialogue interculturel marquera le point de départ de nombreux programmes et projets à mettre en œuvre sur plusieurs années au sein de l Organisation, nationalement et localement. Au niveau des Nations Unies, la nouvelle initiative de «l Alliance des civilisations» entre dans sa phase opérationnelle. L Union européenne a déclaré l année 2008 «Année européenne du dialogue interculturel». Ce sont de grandes opportunités pour nous tous d apprendre à apprécier la diversité et à ne pas craindre nos voisins.

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