Le château de Roissy:

Transcription

1 Le château de Roissy: (VAL-D'OISE) PAR JEAN-YVES DUFOUR Dans sa Description historique de Paris et de ses environs (1765), Piganiol de la Force décrit, à Roissy-en-France, " un vieux château, flanqué de tours rondes à l'antique, qui a appartenu à la maison de Mesmes. Le comte d'avaux, si connu dans toute l'europe par ses négociations, le fit abattre en 1704 ". En 1930, un célèbre professeur suédois étudie la correspondance de Nicodème Tessin le Jeune ( ), architecte suédois du palais royal de Stockholm, et lui attribue cette reconstruction. La fouille réalisée en préalable à la construction d'un hôtel a révélé tout autre chose. Ces nouvelles données devront être confortées par l'étude de la documentation considérable conservée en Suède au Musée national, à Stockholm. Q Archéopages n effet, à la fin du xvir et au début du )(ville s., deux architectes suédois ont acquis au cours de leurs voyages quelque dessins sur l'art français. La richesse de ces collections explique l'intérêt des historiens de l'art suédois pour le patrimoine francilien : Josephson pour Roissy, Strandberg pour Champs-sur-Marne, etc. La distance séparant ces documents des oeuvres françaises les a amenés à porter un regard neuf et extérieur, mais l'impossibilité pour eux d'une vérification sur le terrain a favorisé une approche " esthétique " au détriment de la réalité des faits. Immanquablement, une bonne part de ces dessins correspondent à des sujets non identifiés. Une maison forte médiévale Depuis le xne s., le château était installé dans la partie haute du village dont l'origine remonte à l'époque mérovingienne, d'après les fouilles réalisées depuis Au Moyen Âge, nulle tour ronde à l'antique mais une tour rectangulaire de 7 toises sur 5 (environ 14 x 10 m), flanquée de deux contreforts à chaque angle (fig. 1). l'étude pétrographique du plâtre utilisé souligne la qualité supérieure de la préparation, ce qui sous-en- n'2 Novembre 2000 tend l'intervention de maçons, extérieurs à la main d'oeuvre locale non spécialisée. Seules les fondations de cette tour étaient conservées, aussi ne disserterons-nous guère sur son élévation autrement que par comparaison. Le manoir de Chauvincourt, dans l'eure, est de datation, forme et dimensions très proches. D'autres sites peu éloignés se prêtent relativement bien à la comparaison, comme la vieille tour de Montmélian à Saint-Witz (Val-d'Oise) ou le logis-salle de Crépy-en-Valois (Oise). La forme rectangulaire de la tour de Roissy est donc très conforme à un modèle d'habitation seigneuriale largement adopté en France au début du mue s. L'intérêt de la maison forte de Roissy est d'être archéologiquement datée : des céramiques de la première moitié du ante s. ont été recueillies dans les couches inférieures du fossé ; large de 5 à 6 m et conservé sur une profondeur maximale de 3,50 m, il délimite une plate-forme rectangulaire de 800 rdrehaussée par la levée de terre issue du creusement. Fossés, plate-forme et tour sont trois éléments caractéristiques des maisons fortes et symboliques de la puissance seigneuriale de leurs détenteurs : symboliques, car leur efficacité défensive est dérisoire.

2 une enquête à mener fait on,' une -Mal:loti âe: :eni.irerlre peur âe eau nue.arn b 1266, Il est difficile d'identifier avec certitude le propriétaire de la maison forte au mue s. À cette époque, un certain nombre d'écuyers détiennent des droits sur les dîmes de la paroisse, mais deux lignages occupent une place prépondérante. La famille de Montfermeil est citée dans plusieurs actes de vente à l'abbaye Sainte-Geneviève de Paris ; celle de Roissy, seule à porter le titre de " seigneur de Roissy ", semble occuper une place prédominante dans le village : vers 1225, Philippe et son frère Guillaume de Roissy sont qualifiés de primi dictifeodi, autrement dit premiers seigneurs du fief. Quant aux deux fils de Philippe, Jean et Pierre, ils sont chevaliers en Tous ces noms apparaissent dans des actes relatifs à un échange de terres avec la même abbaye Sainte-Geneviève. N o 1280 Mill mur tranchée de récupération fossé 7:11 escalier en bois Un château imaginé Au xvi8 s., la maison forte devenue manoir passe aux mains de la famille de Mesmes, représentative d'une nouvelle aristocratie proche du pouvoir royal. À la fin du xvire s., Jean-Antoine II de Mesmes, comte d'avaux, décide de reconstruire son vieux château. Sur ce point, les chroniqueurs concordent. Mais du château neuf, ils ne don- Fig ' 168 Novembre 2000 Archéopages n 2

3 RE CHE RC HES IIM Fig. 2 et 3 Plan et élévation côté cour du château (dessin Tessin. Nationalmuseum de Stockolm. Tous droits réservés). 1 t. er14 Ir 1 r --1 e4+1" - 1,iti ;1?-1 I 0 -- lt 1.1 Ir -0 de* el I > I I 11,"41"j_ey 1.«.ii Ill 1 -' i: :1 I 14.4 : u t.4.. ir. errer le aine p. LA 16 u :Fi r +.5 dont Louis XIV s'appuyait sur les arts pour renforcer le rayonnement de sa monarchie, Tessin incarnait les rêveries de grande puissance de Charles XII en Suède. Le comte d'avaux, envoyé dans ce pays entre 1693 et 1700, eut l'occasion de le fréquenter et le recommanda à son neveu, Jean-Antoine III de Mesmes, président à mortier (bonnet de velours noir porté par les magistrats de Parlement) au Parlement de Paris et seigneur de Roissy. Une riche correspondance révèle que l'architecte acheva ses dessins pour Roissy en 1698 ; ils plurent au commanditaire, sous réserve de quelques modifications. Le château dont les plans sont conservés à Stockholm (fig. 2, 3) se compose d'un corps de logis flanqué de deux grandes ailes. 11 est précédé d'une cour séparée par une grille de fer de l'avant-cour, où prennent place l'orangerie et les écuries. Le bâtiment principal, haut de deux étages et demi, est occupé en son milieu par un immense escalier double et une construction ovale en saillie abritant un salon à l'étage et une salle au rez-de-chaussée. Les appartements du châtelain et de son épouse occupent les deux côtés du rez-de-chaussée et se terminent tous deux par un grand cabinet situé dans chaque pavillon d'angle. De là, partent les enfilades de pièces des ailes chambres d'enfant, salle de bain, salle à manger. Dans leur prolongement, les bâtiments bordant la cour sont réservés aux cuisines et au logement des domestiques. Une cha- nent aucune description, si ce n'est le manque d'eau qui nuit à l'éclat des jardins. La destruction intervenue dans la première décennie du xixe s., soit 100 ans seulement après leur édification, n'a pas favorisé la connaissance des bâtiments. Mais en 1930, coup de théâtre : Ragnar Josephson, professeur à l'université de Lund (Suède) et spécialiste de Nicodème Tessin le Jeune, le plus grand architecte suédois des Lumières, lui attribue Roissy après étude de sa correspondance et des plans conservés aux Archives royales de Stockholm. Reçu en grande cérémonie à Versailles en 1687, l'architecte du palais royal de Stockholm espérait terminer le Louvre. Admiratif de la manière Fig. 4 Le fronton sculpté par Chauveau sur le pignon des écuries (cl. J.-Y. Dufour/Afan). Archéopages f 2 Novembre 2000

4 pelle est prévue à l'extrémité ouest de l'aile gauche. Les sculptures du château ont été réalisées par René Chauveau, qui a travaillé pour Tessin de 1693 à 1697 et a rencontré le comte d'avaux en Suède. De retour en France, il travaille pour celui-ci et le prie d'être le parrain de sa fille (archives municipales de Roissy). Jean-Michel Papillon, gendre et biographe de l'artiste, nous a décrit ses oeuvres à Roissy : " il y a sculpté un beau fronton, au bout de l'orangerie, où il a représenté toutes les éminentes qualités de ce seigneur, et deux autres frontons, l'un représentant l'amour divin, et l'autre l'amour profane ". Le second est toujours visible sur le pignon des écuries (fig. 4). Ainsi Roissy, dont la résidence seigneuriale est oubliée de tous en France, a-t-il trouvé à Stockholm un architecte, un historien, des représentations et même " un petit frère ", le château de Steninge en Upland, construit par Tessin sur un modèle réduit très proche de celui dessiné pour Roissy. Depuis sa parution en 1930, l'ouvrage de R. Josephson, intitulé (Architecte de Charles XII, Nicodème Tessin à la cour de Louis XIV, fait référence : tous les répertoires d'artistes, tous les guides du patrimoine associent l'architecte suédois au château perdu de Roissy. En France, pourtant, certains chercheurs doutent : le grand et pompeux château baroque de Tessin aurait dû laisser plus de traces dans la mémoire et l'imagerie. Bizarrement, la seule gravure du château conservée dans notre pays diffère amplement de celle signée par Tessin. Mais les archives suédoises sont loin, Josephson est professeur dans une grande université et la présence confirmée de Chauveau à Roissy semble étayer sa démonstration. qui avait pour mission de relever les jardins à la mode, en a profité pour " croquer " les bâtiments. La fouille met en valeur et valide cette gravure, seule à représenter le véritable château de Roissy. Il correspond à ce que l'on appelait une " maison de plaisance " ou " maison de campagne ". Ces demeures proches de Paris étaient des maisons de ville champêtres aux appartements richement décorés, les plus grandes étant baptisées " châteaux ". Leur mode avait été lancée au tout début du siècle par les financiers qui n'avaient pas hérité de vieille demeure : l'acquisition de Roissy en 1719 par le banquier John Law en est une illustration. La maison de plaisance est un " petit " édifice très en vogue, qui met en relief les archaïsmes du projet Tessin. Elle est bâtie en tous points selon les normes en vigueur pour les maisons de campagne. Le corps de logis est implanté entre cour et jardins ; à l'intérieur, on passe directement du vestibule au grand salon, ouvert sur le parc ; le cabinet d'assemblée est placé au sud ; l'escalier principal trouve ainsi plus de place à gauche en entrant ; les appartements de Monsieur et Madame évitent les expositions trop chaudes à l'ouest et comportent chacun les quatre pièces indispensables : une antichambre, une chambre, un cabinet et une garde-robe dégagée par un petit escalier. La fouille, qui a touché l'étage souterrain de l'édifice, met cependant en évidence une entorse majeure aux règles de confort : les offices (cuisines, resserres, etc.) se trouvaient en soussol au lieu d'être rejetées, selon les prescriptions Fig. 5 Plan archéologique du château du xvme s. (dessin P. Raymon/Afan). RECHERC H ES Le vrai château de Roissy La fouille a permis le décapage total du corps central du logis du?mue s. Le plan mis au jour est celui d'un édifice au corps double en profondeur, agrémenté de deux courts pavillons en saillie : pas de grand château en U, ni d'escalier double, ni de salon ovale... Le château de Tessin n'a jamais été construit. Sur une période aussi proche de nous et aussi bien documentée que semble l'être le xvine s., l'archéologie apporte ainsi des éléments qui contredisent une thèse admise depuis les années 30 et relancent la recherche. Le plan levé sur le terrain (fig. 5) concorde parfaitement avec celui gravé par Le Rouge en 1775 (conservé à la bibliothèque de l'arsenal, Paris) (fig. 6, 7). I:artiste, Novembre 2000 Archéopages n 2

5 ' E EVATION DU C HATE AU D E ROISSY rnr COTE DE LA C ()UR IltIM n. iiiblligiffininukiffipeellinifiletit , pyilmuh, S 0 10 toises Fig. 6 et 7 Élévation côté cour et plan du rez-de-chaussée du château. Gravure de Le Rouge, BNF, Bibliothèque de l'arsenal. 0 Archéopages n 2 Novembre 2000 des architectes, à l'extrémité de l'aile nord ou dans les basses-cours annexes pour éviter les odeurs et autres nuisances. Dans le même ordre d'idées, on note la proximité des latrines et de la citerne. Le château comprenait trente " lits de maître ". Il était construit en pierre de taille calcaire et couvert d'ardoise. Sa façade se composait d'un double étage de fenêtres et de deux ailes à pavillon faisant retour sur la cour principale. Un fronton triangulaire au tympan orné de sujets allégoriques et du blason des Mesmes reposait sur trois fenêtres du second étage, au centre du logis. Côté jardin, quatre pilastres saillants surmontés de chapiteaux soutenaient un autre fronton richement sculpté. Sur la piste de l'architecte Le château exhumé n'étant pas celui de Tessin, quel en est l'auteur? En 1913, avant les travaux de Josephson, un architecte s'était déjà intéressé à Roissy à partir de la gravure de Le Rouge. S'appuyant sur un argument très technique le manque de concordance entre les joints d'appareil et les bossages, il rapprochait les écuries de Roissy de celles de Chantilly, construites par Jean Aubert, et lui en attribuait la paternité. Un ouvrage récent (Gallet 1995) cite " l'un des architectes de Law, pour qui il agrandit le château de Roissy ", Armand-Claude Mollet. Ce dernier, auquel on doit le palais de l'élysée, a construit d'autres maisons de plaisance aux environs de Paris, par exemple celle de Stains. A-t-il donné aussi les plans de Roissy, qu'on lui aurait demandé de remanier quelques années plus tard? Le château serait-il plutôt l'oeuvre de Bullet et Boffrand, architectes de l'hôtel parisien de Jean- Antoine de Mesmes? La carrière de Boffrand, relativement bien connue, comprend un éventail d'oeuvres très chargé dont Roissy est absent. Quant à Bullet, il fut largement à l'origine du renouvellement du genre des maisons de campagne et le château de Champs-sur-Marne, dont il est l'auteur avec son fils, est très comparable

6 à celui de Roissy ; par ailleurs, John Law affectionnait ses constructions. Ces indices en fontils pour autant l'architecte de Roissy? Pour répondre à ces multiples questions, l'étude de la documentation suédoise s'impose, d'autant qu'il n'existe en France qu'une seule gravure de ce château qui a tant intéressé le plus grand architecte suédois et dont sont certainement conservées des représentations, voire des relevés des bâtiments xvile s. Les fouilles ont livré leur plan entier et quelques éléments de façade qui permettraient de les identifier sur des gravures. Le château du )(vine s. réutilise beaucoup de murs plus anciens, et cette maison de plaisance est également à rechercher parmi les documents non identifiés de la collection suédoise. Si Tessin a dû voyager pour se former et recevoir des commandes, nous devons, à notre tour, sortir de notre cadre " national " et accepter de mener une recherche archivistique et architecturale sur le château de Roissy. Elle permettra de finaliser notre étude à la lumière des résultats de la fouille et montrera que nous savons nous ouvrir au monde. Cet article est publié ici avec l'aimable autorisation de la revue Vivre en Val-d'Oise (automne 2000). Bibliographie Alm et al : ALM (G.), CEDERLUND (J.), ELLEHAG (C.), ERNSTELL (M.), ES- THAM (I.), FULTON (T.), GILLGREN (P.), HOLMQUIST (K.), JOHANNESSON (K.), KNUTSSON OLAUSSON (M.), ANGSTRÔM GRANDIEN (I. L.). Barochens honst. Signums svenska konsthistoria, Bokfôrlag signum. Lund, 1997, 555 p. Bergasse 1985: BERGASSE (J.-D.). Le Q.G. parisien du canal des deux mers : le château de Roissy. In : Le Canal du Midi : grands moments et grands sites. Cessenon, 1985, p Bier 1945 : BIER (E.). Fran Ludwig XIV:s Paris. Pierre Bullet originalritningar i Nationalmuseum. Stockholm, 1945, Nationalmusei utstâllningskatalog Nr 107, 52 p pl., Introduction d'éric Bier. Boudon 1988 : BOUDON (E). Art royal et art français sous Louis XIV. In : BABELON 0.- P.) dir. Le Château en France. Paris : Berger- Levrault, CNMH, 1988, p Briseux 1743: BRISEUX (C. E). L'Art de bâtir des maisons de campagne. Paris, 1743, 2 vol., 257 p. et 260 pl. Bullet 1741 : BULLET (P.). L'Archit,rture pratique. Paris : Delespine et Herissant, 1741, 410 p. Caignart de Mailly 1913 : CAIGNART DE MAILLY. Le château de Roissy (Seine-et-Oise). LArchitecte, 1913, p Carre 1999 : CARRÉ (G.). Trois exemples d'habitat aristocratique en Touraine (x11'- xlv' s.). In : Demeures seigneuriales dans la France des 'cd mi,' siècles, fasc. 1, Bulletin Monumental, tome 157. Paris : Société française d'archéologie, Daviler 1710: DAVILER (A. C.). Cours d'architecture. Paris, 1710, 3 vol., 920 p. + pl. De Cordemoy 1714: DE CORDEMOY. Nouveau Traité de toute l'architecture ou l'art de bastir utile aux entrepreneurs et aux ouvriers. Paris : Coignard. Gallet 1995 : GALLET (M.). Les Architectes parisiens du xvur s. Dictionnaire biographique et critique. Paris : Mengés, 1995, 493 p. Gallet, Garms 1986 : GALLET (M.), GARMS (J.) dir. Germain Boffrand ( ). aventure d'un architecte indépendant. Paris : Délégation à l'action artistique de la Ville de Paris, 1986, 295 p. Garms 1988: GARMS (J.). La première moitié du xvie s. In : BABELON 0.-P) dir. Le Château en France. Paris : Berger-Levrault, CNMH, 1988, p Impey 1999: IMPEY (E.). Le manoir de Chauvincourt (Eure) : une résidence seigneuriale du XIII` S. In : Demeures seigneuriales dans la France des mr xne siècles, fasc. 1, Bulletin Monumental, tome 157. Paris : Société française d'archéologie, 1999, p Jombert 1728 : JOMBERT (C.-A.). Architecture moderne ou art de bien bâtir pour toutes sortes de personnes. Paris, réimpression de Genève, 1973, 336 p pl. Josephson 1930 : JOSEPHSON (R.). LArchitecte de Charles XII, Nicodème Tessin à la cour de Louis XIV. Paris, Bruxelles : G. van Oest, 1930, 157 p pl. LangenskiCild 1959: LANGENSKIÔLD (E.). Pierre Bullet, the Royal Architect. Kungl. vitterhets historie och antikvitets, Akademiens handlingar, Antikvariska serien 8, Stockholm, 1959, 170 p. Mesqui 1979 : MESQUI 0.). Les enceintes de Crécy-la-Chapelle et la fortification dans l'ouest du comté de Champagne et de Brie au xne s. Mémoires de la Fédération des sociétés historiques et archéologiques de Paris et de I'lle-de-France, 1979, tome 30, p Papillon 1738: PAPILLON (J.-M.). Mémoire sur la vie de François Chauveau, peintre et gra- veur, et de ses fils Évrard Chauveau, peintre et René Chauveau, sculpteur. Paris, réédition de 1854, 36 p. Paulmier, Macon : PAULMIER (E.), MACON (G.). Montmélian, Plailly, Bertranfosse et Mortefontaine. Mémoires du comité archéologique de Senlis, C.R. 5' série, tome II, , p Pérouse de Montclos 1989 : PÉROUSE DE MONTCLOS (J. -M.). Histoire de l'architecture française. De la Renaissance à la Révolution. Paris : Mengés, CNMHS, 1989, 511 p. Pesez 1986 : PESEZ (J.-M.). Maison forte, manoir, bastide, tour, motte, enceinte, moated-site, Wasserburg, ou les ensembles en archéologie. In : La maison forte au Moyen Age : table ronde de Nancy-Pont-à-Mousson Paris : CNRS, 1986, p Piganiol de la Force 1765 : PIGANIOL DE LA FORCE. Description historique de Paris et de ses environs. Paris, tomes 4 et 9. Sôderberg, Bandet 1967: SÔDERBERG (B. G.), BANDET (A.). Uppland. Slott och heertessâten i sverige, Allhems kirlagmalmô, 1967, 388 p. Strandberg 1962 : STRANDBERG (R.). Jean-Baptiste Bullet de Chamblain, architecte du roi ( ). Bulletin de la Société de l'histoire de l'art français, 1962, p Walton 1994 : WALTON (G.). Nicodemus Tessin et l'art français. In : Le soleil et l'étoile du nord. La France et la Suède au xvtif s. : catalogue de l'exposition du Grand Palais. Paris : RMN, 1994, p Weigert, Hermarck 1964 : WEIGERT HERMARCK (C.) éd. Les Relations artistiques entre la France et la Suède : correspondance (extraits) / Nicodème Tessin le jeune et Daniel Cronstrom. Stockholm, 1964, 399 p. Novembre 2000 Archéopages n 2