«Prévenir les faillites aujourd hui pour soutenir la croissance de demain»

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "«Prévenir les faillites aujourd hui pour soutenir la croissance de demain»"

Transcription

1 UCM NATIONAL SERVICE D ETUDES «Prévenir les faillites aujourd hui pour soutenir la croissance de demain» ENQUÊTE SUR LA PRÉVENTION DES FAILLITES ET LA SECONDE CHANCE AUPRÈS DES ENTREPRENEURS FRANCOPHONES Février 2015

2 Ce document est une publication du Service d études d UCM National. Certaines données et analyses reprises dans ce document ont également été utilisées dans le cadre de collaborations avec le SPF Economie et Graydon. Auteurs pour l UCM : - Jonathan Lesceux, Conseiller, UCM National - Aurélie Tahir, Conseillère, UCM Namur - Renaud Francart, Conseiller, UCM National - Geneviève Bossu, Conseillère, UCM National Siège social : rue Colonel Bourg , 1140 Bruxelles Contact : 081/ service.etudes@ucm.be Éditeur responsable : Christine Lhoste, Secrétaire générale Date de publication : Février 2015 UCM National 2015 Page 2 UCM NATIONAL SERVICE D ETUDES

3 Sommaire : Sommaire :... 3 Résumé Introduction Contexte Structure du document Résultats de l enquête auprès d entrepreneurs Méthodologie et description de l échantillon de l enquête de l UCM menée auprès des entrepreneurs Méthodologie Description de l échantillon Difficultés rencontrées et solutions apportées Type de difficultés rencontrées Raisons des difficultés rencontrées (selon les entrepreneurs eux-mêmes) Appréciation des différentes mesures existantes et à mettre en œuvre Prévention des faillites Promotion de la seconde chance Profil et trajectoire des entreprises faillies et en difficultés Profil des entreprises ayant fait faillite Âge Secteurs d activité Taille des entreprises Profil des entreprises en difficulté Méthodologie Secteurs d activité Âge de l activité Forme juridique Part du chiffre d affaires issu de produits ou services innovants Évaluation des mesures & recommandations Recommandations existantes & niveau de mise en œuvre Recommandations Prévention des difficultés Gestion des difficultés Promotion de la seconde chance Annexes : documents consultés pour l analyse des recommandations UCM NATIONAL SERVICE D ETUDES Page 3

4 Contexte Résumé - Selon le bureau Graydon qui procède régulièrement à une analyse détaillée de l évolution du paysage entrepreneurial en Belgique, le nombre de faillites s élevait pour l ensemble de la Belgique à en contre en 2013 soit une diminution de 8,2%. Il s agit de la première année depuis 2006 où l'on note une diminution du nombre de faillites. Cette relative amélioration est positive mais le nombre de faillites reste clairement supérieur au niveau observé avant la crise et l amélioration se fait surtout sentir en Flandre. En effet en Wallonie, par exemple, on est passé de à faillites soit une diminution de seulement 2,4 %. Les efforts pour lutter contre les faillites et promouvoir la seconde chance doivent donc être poursuivis et approfondis. - De nombreuses dispositifs existent pour prévenir les faillites comme la loi sur la continuité des entreprises, les centres pour entreprises en difficulté ou l excusabilité du failli. Certaines réformes récentes, comme la réforme du calcul des cotisations sociales des indépendants ou l extension de l assurance faillite à certains cas de cessation forcée sont également des avancées positives dans ce domaine. Néanmoins, il reste encore des choses à faire, c est pourquoi l UCM a réalisé cette enquête afin d encore mieux comprendre les causes des faillites et proposer de nouvelles actions ou améliorations des dispositifs existants. Enquête volet prévention des faillites - La majorité des entrepreneurs interrogés a rencontrés des difficultés financières au cours des cinq dernières années. Celles-ci se traduisent essentiellement par une rémunération insuffisante pour couvrir les besoins de base (citée par 44,6 % des répondants) et un retard dans le paiement des factures (cité par 44,4 % des répondants). - Au niveau des causes identifiées à ces difficultés, la conjoncture économique est évoquée par plus de la moitié des personnes interrogées (52,3 %). Les difficultés à obtenir un financement ainsi que des défaillances ou des retards de paiement sont également cités par plus d un entrepreneur sur trois (31,7 %). - Les trois "mesures" les plus souvent sollicitées pour faire face à des difficultés financières sont l apport d associés ou de proches (citée dans 52,2 % des cas), les plans d apurement ou de dispense auprès de la caisse d assurances sociales (citée dans 52,1 % des cas) et les prêts bancaires à court terme (citées dans 48,2 % des cas). - Les plans d apurement ou les dispenses de cotisations sociales sont jugées utiles ou très utiles par les trois quarts (75,8 %) des personnes interrogées. Les cours de gestion reçus lors de la formation de base et les formations hors cursus sont considérés comme utiles ou très utiles par respectivement 73,8 % et 72 % des répondants. 1 Graydon, Studie Faillissementen in 2014, 6 janvier Page 4 UCM NATIONAL SERVICE D ETUDES

5 - Les dispositifs destinés à aider les entreprises qui font face à des difficultés restent peu/pas assez connus : plus de quatre entrepreneurs sur dix (43,9 %) ne connaissent pas les centres pour entreprises en difficulté et un tiers (35,4 %) n'a jamais entendu parler de la procédure de réorganisation judicaire. - Concernant les nouvelles mesures à mettre en place, la réduction structurelle du coût du travail et de la fiscalité est plébiscitée (96 % d opinions favorables). Près de neuf entrepreneurs sur dix (88,3 %) sont également d accord sur le fait qu il faut octroyer plus facilement les dispenses de paiement de la TVA, de l ONSS et des cotisations sociales. Le renforcement de l accompagnement en phase de démarrage vient en 3 ème position (78,2% d opinions favorables). Enquête volet promotion de la seconde chance - L accompagnement spécifique des ré-entrepreneurs est la mesure qui suscite le plus d intérêt puisque trois quarts (76,6 %) des personnes interrogées considèrent ce type de mesure comme utile ou très utile. - Parmi les mesures à prendre, le lancement d une indemnité rebond/seconde chance pour les indépendants qui décident de mettre fin à une activité non viable ou en graves difficultés est la mesure qui reçoit le plus de soutien : 87,1 % des personnes interrogées y souscrivent Analyse du profil des entreprises en faillite et/ou rencontrant des difficultés - Sans surprise, l analyse montre que ce sont plus souvent les plus petites entreprises qui tombent en faillite. Les entreprises occupant moins de cinq salariés affichent un taux de faillite de 5,8 % contre "seulement" 0,5 % pour les autres. - L âge de l entreprise joue également un rôle important puisque les entreprises qui ont fait faillite sont généralement plus jeunes que la moyenne des entreprises. Plus d un tiers des entreprises (36%) qui ont fait faillite avait moins de 5 ans alors que ces «jeunes» entreprises ne représentent que 28% du tissu économique. - Ces deux facteurs permettent également de différencier les entreprises en croissance des entreprises rencontrant des difficultés. - Cette analyse montre par ailleurs que le lien entre innovation et croissance n est pas aussi direct qu on peut le croire. En effet, les entreprises qui tirent plus de 75 % de leur chiffre d'affaires de produits ou services innovants sont plus souvent en difficulté que la moyenne. - Le type de secteur a aussi un impact puisque les entreprises actives dans l horeca, la construction et le transport affichent un taux de faillite plus élevé. UCM NATIONAL SERVICE D ETUDES Page 5

6 Recommandations Au-delà des avancées mentionnées ci-dessus, des pistes d amélioration existent encore dans trois volets : la prévention des difficultés, la gestion des difficultés et la promotion de la seconde chance. - Prévention des difficultés : renforcer les connaissances et compétences en gestion/comptabilité des entrepreneurs et en particulier des starters, et améliorer leur accompagnement au cours des premières années ; réduire le coût du travail, la fiscalité et les délais de paiement notamment des autorités publiques; favoriser la solidité financière des entreprises. - Gestion des difficultés : faciliter et objectiver les plans d apurement et autres facilités de paiement prévus par les différentes administrations (TVA, ONSS, INASTI, administration fiscale ) ; pérenniser, renforcer et mieux faire connaître les centres pour entrepreneurs en difficulté ; favoriser l accès des PME/TPE à la procédure de réorganisation judiciaire en termes de coût et de formalités à remplir. Le renforcement des centres pour entreprises en difficulté passe par une prise de contact proactive avec les entrepreneurs en recourant aux modèles prédictifs de faillite existants. - Promouvoir la seconde chance : mise en place d une indemnité rebond/seconde chance via l extension de l'assurance faillite fédérale à tous les cas de cessations d'activité involontaires/forcées ; accompagnement pour les ré-entrepreneurs ouvert à la fois aux personnes ayant fait faillite et à celles qui ont cessé volontairement leur activité ; action de sensibilisation pour faire évoluer les mentalités en particulier celle des banquiers. Page 6 UCM NATIONAL SERVICE D ETUDES

7 1.1 Contexte 1 Introduction Selon le bureau Graydon qui procède régulièrement à une analyse détaillée de l évolution du paysage entrepreneurial en Belgique, le nombre de faillites s élevait pour l ensemble de la Belgique à en contre en 2013 soit une diminution de 8,2%. Il s agit de la première année depuis 2006 où l'on note une diminution du nombre de faillites. Cette relative amélioration est positive mais le nombre de faillites reste clairement supérieur au niveau observé avant la crise et l amélioration se fait surtout sentir en Flandre. En effet, en Wallonie par exemple on est passé de à faillites soit une diminution de seulement 2,4 %. Une analyse au niveau des taux de faillite à partir des données du SPF Economie 3 permet de confirmer ces constats. Ce taux a augmenté de manière constante entre 2007 et 2013 avec une nette accélération en 2013 où il a atteint 1,46 %. En 2014, il a diminué fortement mais là aussi on note de fortes disparités selon les Régions. D une part, Bruxelles continue à afficher un taux nettement plus élevé que les deux autres régions même s'il est en diminution (2,48 %). D autre part, la diminution du taux de faillite est nettement moins importante en Wallonie où il se situe maintenant à 1,45%. 04% Graph 1 : Evolution du taux de faillite % 03% 2,32% 2,23% 2,37% 2,84% 2,67% 3,04% 2,48% 02% 1,96% 02% 01% 1,09% 1,08% 1,16% 1,16% 1,26% 1,30% 1,39% 1,37% 1,26% 1,27% 1,33% 1,35% 1,51% 1,45% 1,46% 1,22% 01% 00% Belgique : Wallonie : Bruxelles : Source : SPF Économie calcul : UCM Services d études 2 Graydon, Studie Faillissementen in 2014, 6 janvier qui permet de pondérer les nombre absolu de faillites observés avec le nombre d entreprises actives. UCM NATIONAL SERVICE D ETUDES Page 7

8 Au-delà des chefs d entreprise qui voient disparaître leurs investissements de départ parfois importants et leurs emplois, et des créanciers qui perdent une partie de leurs créances, les faillites ont un coût sociétal important. En effet, en 2014, emplois salariés ont été «perdus» suite à une faillite 4. Ces pertes d emplois se concentrent essentiellement (79,6 %) dans les PME (<50). Ces emplois perdus ne se traduisent pas directement en augmentation du chômage puisqu une partie des personnes qui perdent leur travail suite à une faillite en retrouvent un par la suite. Néanmoins, ces pertes d emplois entraînent au minimum des coûts liés à la recherche d un nouveau poste ou à une reconversion qu il n est pas toujours possible d effectuer. Graph 2 : Pertes d'emplois liées aux faillites -% cumulé Plus de 100 travailleurs 100,0% 50 à 99 travailleurs 83,8% 20 à 49 travailleurs 70,3% 10 à 19 travailleurs 49,2% 05 à 09 travailleurs 32,5% 01 à 04 travailleurs 17,2% Source : ONEM, Faillites avec perte d'emplois, chiffres 2013 Plusieurs recommandations ont été formulées aux travers de différents rapport(cfr annexe) pour mieux prévenir les faillite et promouvoir la seconde chance. Bon nombre d entre elles ont déjà été mises en œuvre au cours des dernières années. On peut citer, par exemple, la réforme du calcul des cotisations sociales personnelles des indépendants, le racourcissement des délais d octroi des dispenses de paiement de celles-ci, l existence d une procédure de réorganisation judiciaire qui constitue une alternative à la faillite ou encore la mise en place de centres pour entreprises en difficulté. 4 ONSS 0,0% 20,0% 40,0% 60,0% 80,0% 100,0% Page 8 UCM NATIONAL SERVICE D ETUDES

9 Dans le domaine de la seconde chance, il en est de même avec la possibilité pour un failli d être déclaré excusable et ce même si la procédure de faillite n est pas clôturée ou encore l assurance faillite qui a été étendue récente à certains cas de cessation forcée. 1.2 Structure du document Beaucoup de choses ont déjà été dites sur le sujet et tout autant a déjà été fait. Néanmoins, il s agit d une problématique qui nécessite une attention continue d où cette enquête. La première partie du document porte sur les résultats de l enquête et la présentation du profil des personnes qui y ont répondu. Elle aborde les questions du profil des entreprises/activité rencontrant des difficultés, le type de difficultés rencontrées, la perception de l utilité des mesures existantes et surtout le type de mesures souhaitées La deuxième partie du document porte sur la trajectoire et le profil spécifique des entreprises en faillite ou rencontrant des difficultés. Il vise à vérifier et enrichir certains constats relatifs aux caractéristiques des entreprises qui font faillite ou rencontrent des difficultés. Ce chapitre s appuie sur une analyse de données statistiques existantes ainsi que sur des données développées spécifiquement par l UCM. Ces analyses statistiques sont complétées par plusieurs entretiens qualitatifs avec des experts de terrain. Enfin, la troisième partie est consacrée aux recommandations. Celles-ci sont basées sur trois éléments : les recommandations déjà formulées par d autres organismes, l avis des entrepreneurs eux-mêmes récolté via l enquête et une discussion avec des entrepreneurs et certains professionnels (juges, avocats, accompagnants) en contact régulier avec des entrepreneurs en difficulté. Ces recommandations portent sur la prévention, la gestion des difficultés et le soutien à la seconde chance. UCM NATIONAL SERVICE D ETUDES Page 9

10 2 Résultats de l enquête auprès d entrepreneurs 2.1 Méthodologie et description de l échantillon de l enquête de l UCM menée auprès des entrepreneurs Méthodologie L enquête a été effectuée par voie de questionnaire électronique en Un mailing a été envoyé auprès d une base de données de chefs d entreprise et d indépendants constituée à partir des fichiers internes à l UCM et de la base de données Belfirst. Une publicité a été faite dans le journal bimensuel de l UCM, Union & Actions. Près de 600 personnes(596) ont répondu au questionnaire et 499 l ont terminé, soit un taux de complétude de 83,7 %. Le profil détaillé de cet échantillon est décrit ci-dessous Description de l échantillon GENRE Les trois quarts (75,3 %) des personnes ayant répondu sont des hommes. Il s agit d une proportion similaire à celle observée dans plusieurs autres études menées par l UCM et elle peut être considérée comme représentative. Graph 3 : Ventilation par sexe des répondants Une femme 24,832% Un homme 75,336%,00% 10,00% 20,00% 30,00% 40,00% 50,00% 60,00% 70,00% 80,00% ÂGE DU DIRIGEANT En termes d âge, la majorité des personnes interrogées (57,3 %) a 45 ans ou plus. La proportion de "jeunes" (moins de 35 ans) est relativement faible (18,4 %). Si l'on compare avec la pyramide des âges des indépendants, on constate que la ventilation observée dans l enquête est fort proche de celle observée dans la population d indépendants et de précédentes enquêtes menées par l UCM. Page 10 UCM NATIONAL SERVICE D ETUDES

11 Graph 4 : Ventilation par âge des répondants Plus de 64 ans 6,208% Entre 55 et 64 ans 18,456% Entre 45 et 54 ans 32,550% Entre 35 et 44 ans 24,497% Entre 25 et 34 ans 15,940% Moins de 25 ans 2,517%,00% 5,00% 10,00% 15,00% 20,00% 25,00% 30,00% 35,00% RÉPARTITION GÉOGRAPHIQUE Les entrepreneurs de la province de Liège représentent presque un tiers (31,2 %) de l échantillon sondé. Viennent ensuite les provinces de Hainaut (21,5 %) et de Namur (16,3 %). Si l'on compare avec la population d indépendants, on constate une surreprésentation des réponses de la province de Liège. A contrario, les Bruxellois sont sous-représentés dans notre échantillon. Graph 5 : Dans quelle province (région) votre entreprise/activité est-elle située? Liège 31,200% Luxembourg 8,200% Namur 16,300% Hainaut 21,500% Brabant wallon 12,900% Bruxelles 9,900%,00% 5,00% 10,00% 15,00% 20,00% 25,00% 30,00% 35,00% SECTEURS D ACTIVITÉ Le secteur de la construction est le plus représenté dans notre échantillon (19,6 %). À peu près au même niveau se trouve le secteur des services aux entreprises et autres professions libérales (19,3 %). Le commerce de détail vient en troisième position, et si on l additionne au commerce de gros, il représente 18 % de l échantillon. UCM NATIONAL SERVICE D ETUDES Page 11

12 Dans la catégorie "autre" 5, on trouve essentiellement des activités de garage, de consultance dans des domaines d activité spécialisés, activités d entretien de parcs et jardins, "vertes" Graph 6 : Dans quel secteur votre entreprise/activité est-elle active? (secteur d'activité principal) Construction Services aux entreprises & autres professions Autre (veuillez préciser) : Commerce de détail Services (hors services aux entreprises) 8,700% 19,600% 19,300% 17,300% 15,100% Horeca Industrie Professions médicales et paramédicales Commerce de gros Transport & logistique Agriculture 6,200% 5,200% 3,400% 2,900% 1,500%,800%,00% 5,00% 10,00% 15,00% 20,00% ÂGE DE L ACTIVITÉ La majorité des chefs d entreprise interrogés (55,9 %) dirigent une activité qui existe depuis moins de 10 ans. Trois sur dix (28,9 %) ont une activité qui existe depuis moins de trois ans. 5 Plusieurs réponses de la catégorie "autre" ont été reclassées dans des autres catégories afin d affiner le niveau de précision de l analyse. Ainsi les activités de parcs et jardins ont été reclassées dans la catégorie "construction", les activités d assurance et de consultance dans la catégorie "services aux entreprises" et les activités de titres-services dans la catégorie "services hors services aux entreprises". Page 12 UCM NATIONAL SERVICE D ETUDES

13 Graph 7 : Depuis combien de temps votre entreprise /activité existe-elle? > 20 ans 27,700% ans 16,400% 5-9 ans 14,500% < 5 ans 12,500% < 3 ans 28,900%,00% 20,00% 40,00% FORME(S) JURIDIQUE(S) C est la SPRL (39,5 %) qui est la forme juridique la plus utilisée par les entreprises interrogées. Les indépendants exerçant en personne physique à titre principal représentent quant à eux plus d un tiers (37,3 %) de l échantillon sondé. Dans la catégorie "autre", on retrouve essentiellement des formes juridiques peu communes comme les sociétés en commandite, des SCRL et certaines ASBL. Graph 8 : Sous quelle forme juridique exercez-vous votre activité? SPRL 39,500% Personne physique (indépendant à titre principal) 37,300% SA 9,00% Personne physique (indépendant à titre complémentaire) 8,800% Autre (veuillez préciser) : 4,900% SPRL-S,500%,00% 20,00% 40,00% CARACTÈRE FAMILIAL UCM NATIONAL SERVICE D ETUDES Page 13

14 Une large majorité (57,7 %) des entrepreneurs ayant répondu à l enquête dirigent une activité familiale 6. Cette proportion est en ligne avec ce qui a été observé dans plusieurs enquêtes menées précédemment par l UCM. Graph 9 : Votre entreprise/activité est-elle familiale? (Tous les propriétaires sont issus de la même famille et vous faites partie de cette famille) Autre (veuillez préciser) : 2,800% Non 39,500% Oui 57,700%,00% 20,00% 40,00% 60,00% FORMATION/ACCOMPAGNEMENT À LA GESTION D ENTREPRISE Avant le démarrage de leur activité, environ un tiers des personnes interrogées (34,7 %) affirment avoir suivi une formation en gestion/comptabilité dans le cadre de leur formation de base (5,6 %). Près de quatre sur dix (38,7 %) déclare n avoir suivi aucune formation ou accompagnement. L accompagnement pré-création auprès d une structure agréée n a été suivi que par 7,3 % des personnes interrogées. Six entrepreneurs sur dix (59,6 %) n ont suivi aucune formation ou accompagnement après le démarrage de leur activité. Lorsque c est le cas, il s'agit essentiellement de formations (19,4 %), dont environ un quart ont pour cadre la filière de l'alternance. L accompagnement par une structure agréée vient ensuite, pour un peu moins d un entrepreneur sur dix (8,3 %). 6 La question définissait la notion d activité familiale comme : Tous les propriétaires sont issus de la même famille et vous faites partie de cette famille. Page 14 UCM NATIONAL SERVICE D ETUDES

15 Graph 10 : Avez-vous suivi une formation/un accompagnement concernant la conduite de votre entreprise/activité? Autre Oui, j'ai bénéficier d'une aide publique (bourse de préactivité, airbag...) Oui, autre(s) formation(s) Oui, accompagnement auprès d'une structure agréée (UCM, Job'in,...) Oui, formation en alternance Oui, cours de gestion/comptabilité dans le cadre de ma formation de base 4,630% 4,644% 2,469% 3,560% 14,815% 7,276% 8,333% 7,430% 4,630% 3,715% 5,556% 34,675% Non 38,700% 59,568%,00% 10,00% 20,00% 30,00% 40,00% 50,00% 60,00% Après le démarrage de l'activité Avant le démarrage de l'activité 2.2 Difficultés rencontrées et solutions apportées Type de difficultés rencontrées Plus des deux tiers de l échantillon sondé rapportent avoir rencontré des difficultés. Seulement 27,7 % des entrepreneurs sondés déclarent n avoir rencontré aucune difficulté financière au cours des cinq dernières années. On ne peut cependant pas conclure de ce résultat que 72,3 % des chefs d entreprises ont rencontré des difficultés au cours des cinq dernières années. L intitulé du sondage a pu introduire un biais et provoquer une surreprésentation dans l échantillon des personnes ayant rencontré des difficultés. Néanmoins, ce constat peut être qualifié d interpellant. Les deux principales difficultés rencontrées par les personnes interrogées sont une rémunération insuffisante pour couvrir les besoins de base (citée par 44,6 % des répondants) et un retard dans le paiement des factures (cité par 44,4 % des répondants). Les retards dans le paiement des diverses obligations étatiques viennent ensuite avec le paiement de la TVA, des lois sociales (cité par environ trois répondants sur dix) et de l ONSS (cité par plus d un quart des répondants). UCM NATIONAL SERVICE D ETUDES Page 15

16 Les retards dans le paiement des salaires ne sont évoqués que par moins d un entrepreneur sur dix (9,5 %). Cela signifie qu en cas de difficultés, les entrepreneurs répercutent ces difficultés en premier lieu sur leur salaire propre et seulement en dernier recours sur le paiement de leurs salariés. Quand ils doivent retarder le paiement de certaines obligations, c est en premier lieu le paiement des factures envers d autres entreprises ou particuliers. Graph 11 : Avez-vous rencontré des difficultés financières au cours des cinq dernières années? Oui, rémunération du/des dirigeant(s) insuffisante pour couvrir les besoins de base 44,6% Oui, retards dans le paiement des factures 44,4% Oui, retards dans le paiement de la TVA ou des impôts Oui, retards dans le paiement des lois sociales personnelles 30,8% 30,6% Non 27,7% Oui, retards dans le paiement des cotisations ONSS 26,8% Oui, retards dans le paiement d'un prêt bancaire (ou autre obligation envers un apporteur de fonds) Oui, retards dans le paiement des salaires 9,5% 14,0% Autres / commentaires : 7,4% 0,0% 20,0% 40,0% 60,0% Raisons des difficultés rencontrées (selon les entrepreneurs eux-mêmes) Parmi les raisons qui permettent d expliquer ces difficultés 7, les entrepreneurs évoquent principalement les facteurs externes. La conjoncture économique est évoquée par plus de la moitié des personnes interrogées (52,3 %) comme l'une des causes de leurs difficultés financières. Les difficultés à obtenir un financement ainsi que des défaillances ou des retards de paiement sont également citées par plus d un entrepreneur sur trois (31,7 %). L insuffisance du capital de départ est évoquée par près d un quart des entrepreneurs interrogés (23,1 %). 7 Cette question a évidemment été posée uniquement aux entrepreneurs ayant répondu avoir rencontrés des difficultés au cours des cinq dernières années. Page 16 UCM NATIONAL SERVICE D ETUDES

17 Les questions liées à la gestion par l entrepreneur lui-même ne sont pas souvent évoquées : seuls 7,8 % des personnes interrogées rapportent une insuffisance de préparation à la gestion et 5 % une inadéquation du business plan-concept de base initial. Ces résultats sont à mettre en perspective avec l avis d autres intervenants comme des accompagnateurs, des juges ou des comptables qui pointent régulièrement certaines lacunes à ce niveau parmi les raisons des faillites ou des difficultés rencontrées par les entrepreneurs. UCM NATIONAL SERVICE D ETUDES Page 17

18 Graph 12 : Quelle(s) est(sont), selon vous, la ou les causes de ces difficultés financières? Baisse importante du chiffre d'affaires due à la mauvaise conjoncture économique 52,3% Difficulté à obtenir un financement 31,7% Baisse importante du chiffre d'affaires due à la défaillance ou retards de paiement d'un ou plusieurs clients 31,7% Autres / commentaires : 28,4% Capital de départ insuffisant 23,1% Baisse importante du chiffre d'affaires due à l'arrivée de concurrent(s) sur le marché 21,6% Baisse importante du chiffre d'affaires due aux évolutions des habitudes de consommation 18,8% Difficultés personnelles (problèmes de santé, rupture, problèmes familiaux, conciliation vie privé/professionnelle...) 16,8% Travaux / aménagements publics ou de l'entreprise 8,3% Préparation insuffisante à la conduite d'une entreprises (gestion, comptabilité,marketing...) 7,8% Inadéquation du business plan-concept de base / manque de préparation au démarrage de l'activité 5,0% Je ne sais pas 1,3% 0,0% 20,0% 40,0% 60,0% Page 18 UCM NATIONAL SERVICE D ETUDES

19 2.3 Appréciation des différentes mesures existantes et à mettre en œuvre Dans le cadre de l enquête citée récemment et détaillée en annexe, différentes questions ont été posées aux entrepreneurs concernant les mesures qu ils ont déjà sollicitées pour faire face à des difficultés financières et leur utilité. De plus, leur avis a été demandé concernant les mesures complémentaires à prendre pour améliorer la situation sur deux plans : la prévention des faillites et la promotion de la seconde chance. Une question générale relative à l attitude des pouvoirs publics vis-à-vis des entreprises qui ont des difficultés financières récurrentes a également été posée. On constate que vraiment très peu (3,1 %) d entrepreneurs souhaitent que les pouvoirs publics s abstiennent de toute action. Concernant l attitude recommandée, pour neuf entrepreneurs sur dix (87 %), les pouvoirs publics doivent d abord alléger les obligations qui pèsent sur ces entreprises. Ensuite, plus de deux tiers d entre eux (70,1 %) considèrent qu il faut les obliger à suivre un accompagnement /coaching afin d être rentables. Enfin, pour 66,5 % des entrepreneurs interrogés, il faut que les pouvoirs publics facilitent la fermeture de l activité en octroyant une indemnité permettant de rebondir plus facilement. Graph 13 : Quelle attitude les pouvoirs publics doivent-ils avoir vis-à-vis des entreprises qui ont des difficultés financières récurrentes? Alléger leurs obligations (ONSS, TVA, Impôt, lois sociales...) afin d'éviter une fermeture 87,0% Les obliger à suivre un accompagnement/coaching pour rendre leur activité rentable 70,1% Faciliter leur fermeture en octroyant aux gérants de l'activité une indemnité de rebond permettant de démarrer une autre activité (salariée ou indépendante) 66,5% Faciliter leur fermeture via des procédures de réorganisation judiciaire ou de faillite accélérée 41,8% Ne rien faire 3,1% 0,0% 20,0% 40,0% 60,0% 80,0% 100,0% Prévention des faillites Les trois "mesures" les plus souvent sollicitées pour faire face à des difficultés financières sont l apport d associés ou de proches (cité dans 52,2 % des cas), les plans d apurement ou de dispense auprès de la UCM NATIONAL SERVICE D ETUDES Page 19

20 caisse d assurances sociales (cités dans 52,1 % des cas) et les prêts bancaires à court terme (cités dans 48,2 % des cas). Ensuite viennent les différents types de plan d apurement ou de dispenses auprès des différentes administrations fiscales, de la TVA et de l ONSS qui sont cités chacun par environ un quart des personnes ayant répondu. L accompagnement spécifique par des professionnels est cité par moins d'un répondant sur dix (9,4 %). Le faible succès de ce type de dispositif est à mettre en lien avec la méconnaissance et la méfiance dont témoignent les chefs d entreprise vis-à-vis de ceux-ci. La procédure de réorganisation judiciaire est également peu sollicitée (seulement 5,4 % des personnes interrogées). Cependant, comme il s agit d une mesure qui n est utilisée "en principe" qu en cas de grandes difficultés, il est normal qu elle soit peu demandée. Graph 14 : Mesures sollicitées pour faire face aux difficultés rencontrées Apport d'associés ou de proches 52,5% Plan d apurement / demande de dispense de cotisations sociales auprès de la Caisse 52,1% Prêt bancaire à court terme 48,2% Plan d'apurement / demande de dispense auprès de l'administration fiscale Plan d'apurement / demande de dispense auprès de l'administration de la TVA Plan d'apurement / demande de dispense auprès de l'onss 24,7% 27,7% 26,5% Accompagnement spécifique par des professionnels (comme les centres pour entreprises en difficulté Procédure de réorganisation judiciaire 5,4% 9,4% 0,0% 10,0% 20,0% 30,0% 40,0% 50,0% 60,0% Le fait de solliciter une "mesure" n en garantit évidemment pas l obtention. C est pourquoi l'on a également analysé les taux d obtention des différentes mesures. On constate que chaque mesure est, au moins dans la majorité des cas, obtenue puisque tous les taux d obtention sont supérieurs à 50 %. Les apports d associés ou de proches affichent le plus haut taux d obtention (95,6 %), suivis de près par la procédure de réorganisation judiciaire (obtenue dans 85,7 % des cas). C est le prêt bancaire à court terme qui affiche le taux d obtention le plus faible (61,7 %), ce qui témoigne des difficultés qu ont les entreprises à obtenir l aide des banques lorsque leur situation est difficile. Page 20 UCM NATIONAL SERVICE D ETUDES

UCM NATIONAL SERVICE D ETUDES ENQUETE SUR L ACCES AU FINANCEMENT DES INDEPENDANTS ET PME FRANCOPHONES

UCM NATIONAL SERVICE D ETUDES ENQUETE SUR L ACCES AU FINANCEMENT DES INDEPENDANTS ET PME FRANCOPHONES UCM NATIONAL SERVICE D ETUDES ENQUETE SUR L ACCES AU FINANCEMENT DES INDEPENDANTS ET PME FRANCOPHONES JANVIER 2015 Ce document est une publication du Service d études d UCM National Siège social : rue

Plus en détail

«Transmettre, le défi de la continuité!»

«Transmettre, le défi de la continuité!» UCM NATIONAL SERVICE D ETUDES Eric Ausloos/Belpress.com «Transmettre, le défi de la continuité!» ENQUETE SUR LA TRANSMISSION D ENTREPRISE AUPRES DES ENTREPRENEURS FRANCOPHONES Octobre 2013 E RÉALISÉE EN

Plus en détail

Créer votre propre emploi? Relevez le défi!

Créer votre propre emploi? Relevez le défi! Créer votre propre emploi? Relevez le défi! chapitre 5 Créer son propre emploi. Beaucoup en rêvent mais peu en font une réalité. Pourtant, devenir indépendant peut être un moyen de créer son emploi. Les

Plus en détail

Notes méthodologiques

Notes méthodologiques Notes méthodologiques SUPERFICIE Service Public Fédéral Economie, PME, Classes moyennes et Energie, Direction générale Statistique et Information économique (SPF Economie / DGSIE), Statistiques Utilisation

Plus en détail

Baromètre PME Wallonie Bruxelles : Quatrième trimestre 2013

Baromètre PME Wallonie Bruxelles : Quatrième trimestre 2013 Baromètre PME Wallonie Bruxelles : Quatrième trimestre 2013 L UCM a créé un indicateur de conjoncture pour les PME wallonnes et bruxelloises. Ce "baromètre" est réalisé chaque trimestre, sur base des réponses

Plus en détail

Conseils & Accompagnement

Conseils & Accompagnement Conseils & Accompagnement Se lancer comme indépendant en personne physique ou en société? Aidez-vous de notre tableau comparatif pour prendre votre décision. N'hésitez pas à contacter nos conseillers pour

Plus en détail

Dossier de presse 28 janvier 2013

Dossier de presse 28 janvier 2013 Dossier de presse 28 janvier 2013 1. Pourquoi un Centre pour Entreprises en difficulté en Wallonie? Certes, le nombre de faillites augmente. Mais, c est surtout, le fait de voir qu un conseil rapide et

Plus en détail

Plateforme électorale Ecolo Elections fédérales du 13 juin 2010. Axe Emploi et Solidarité. PME - Indépendants

Plateforme électorale Ecolo Elections fédérales du 13 juin 2010. Axe Emploi et Solidarité. PME - Indépendants Plateforme électorale Ecolo Elections fédérales du 13 juin 2010 Axe Emploi et Solidarité PME - Indépendants Plateforme électorale Ecolo Elections fédérales du 13 juin 2010 PME - Indépendants Etat des lieux

Plus en détail

CDC Entreprises présente son étude annuelle : Le capital investissement dans les PME en France

CDC Entreprises présente son étude annuelle : Le capital investissement dans les PME en France CDC Entreprises présente son étude annuelle : Le capital investissement dans les PME en France Communiqué de presse Paris, le 20 novembre 2012 CDC Entreprises, filiale de la Caisse des Dépôts, gère dans

Plus en détail

Le statut social des travailleurs indépendants Indépendant complémentaire

Le statut social des travailleurs indépendants Indépendant complémentaire Le statut social des travailleurs indépendants Indépendant complémentaire Une administration moderne, un service de qualité Sommaire Qu est ce qu un indépendant à titre complémentaire? 3 Personnes admises

Plus en détail

éclairages QUI SONT LES ALLOCATAIRES INDEMNISÉS PAR L ASSURANCE CHÔMAGE? Près de 3 demandeurs d emploi sur 5 sont couverts par l Assurance chômage

éclairages QUI SONT LES ALLOCATAIRES INDEMNISÉS PAR L ASSURANCE CHÔMAGE? Près de 3 demandeurs d emploi sur 5 sont couverts par l Assurance chômage éclairages ÉTUDES ET ANALYSES N 5 AVRIL 213 QUI SONT LES ALLOCATAIRES INDEMNISÉS PAR L ASSURANCE CHÔMAGE? L Unédic a réalisé une étude pour approfondir la compréhension de la population des allocataires

Plus en détail

La Réforme de la fiscalité dans l Horeca

La Réforme de la fiscalité dans l Horeca Les Analyses du Centre Jean Gol La Réforme de la fiscalité dans l Horeca Décembre 2014 Administrateur délégué : Richard Miller Directrice : Laurence Glautier Directeur scientifique : Corentin de Salle

Plus en détail

à Master professionnel Enquête sur le devenir au 1 er décembre 2013 des diplômés de Master professionnel promotion 2011

à Master professionnel Enquête sur le devenir au 1 er décembre 2013 des diplômés de Master professionnel promotion 2011 observatoire régional #41 Synthèse régionale août 2014 à Master professionnel Enquête sur le devenir au 1 er décembre 2013 des diplômés de Master professionnel promotion 2011 2 899 diplômés de M2 professionnel

Plus en détail

Contrat d adaptation professionnelle INFORMATIONS A L USAGE DE L ENTREPRISE FORMATRICE ET DE SON SECRETARIAT SOCIAL

Contrat d adaptation professionnelle INFORMATIONS A L USAGE DE L ENTREPRISE FORMATRICE ET DE SON SECRETARIAT SOCIAL Contrat d adaptation professionnelle INFORMATIONS A L USAGE DE L ENTREPRISE FORMATRICE ET DE SON SECRETARIAT SOCIAL Si vous vous posez des questions en matière de PROCESSUS DE FORMATION, voyez les rubriques

Plus en détail

Les micro-entrepreneurs, les travailleurs non-salariés, la crise et l assurance

Les micro-entrepreneurs, les travailleurs non-salariés, la crise et l assurance Septembre 2013 Contact: Frédéric Dabi 01 45 84 14 44 Frederic.dabi@ifop.com Les micro-entrepreneurs, les travailleurs non-salariés, la crise et l assurance pour Note méthodologique Etude réalisée pour:

Plus en détail

Kenniscentrum voor Financiering van KMO Centre de Connaissances du Financement des PME VZW. Enquête CeFiP

Kenniscentrum voor Financiering van KMO Centre de Connaissances du Financement des PME VZW. Enquête CeFiP Kenniscentrum voor Financiering van KMO Centre de Connaissances du Financement des PME VZW Enquête CeFiP Financement des PME 2011 Table des matières Avant-propos 4 Executive summary 6 Introduction 10 Partie

Plus en détail

Délais et retards de paiement : analyse et propositions de l UCM

Délais et retards de paiement : analyse et propositions de l UCM Délais et retards de paiement : analyse et propositions de l UCM Septembre 2012 Table des matières : 1. Facts and figures :...2 1.1. Lien entre retards de paiement et faillites :... 2 1.2. Délais de paiement...

Plus en détail

CONFIANCE DANS L INDUSTRIE AGRO-

CONFIANCE DANS L INDUSTRIE AGRO- CONFIANCE DANS L INDUSTRIE AGRO- ALIMENTAIRE AU QUÉBEC RÉSULTATS D UNE CONSULTATION DES ACTEURS DU SECTEUR AGROALIMENTAIRE AU SUJET DE LEUR CONFIANCE ENVERS LEURS PERSPECTIVES FUTURES Préparé pour l Union

Plus en détail

Formulaire de demande de plan de consolidation en diversité

Formulaire de demande de plan de consolidation en diversité Ministère de la Région de BruxellesCapitale Territoriaal Pact(e) territorial Diversité en Région de BruxellesCapitale La politique de diversité en entreprise ne s arrête pas après l élaboration d un plan

Plus en détail

L INSOLVABILITE DES ENTREPRISES NOTE DE SYNTHESE

L INSOLVABILITE DES ENTREPRISES NOTE DE SYNTHESE L INSOLVABILITE DES ENTREPRISES GRANDS TRAITS DU DROIT DE LA FAILLITE EN ESPAGNE, SUEDE, POLOGNE, HONGRIE, LITUANIE NOTE DE SYNTHESE L étude porte sur cinq pays où des réformes du droit des procédures

Plus en détail

Sondage exclusif Les Français et l esprit d entreprise

Sondage exclusif Les Français et l esprit d entreprise Sondage exclusif Les Français et l esprit d entreprise Un sondage exclusif mené par l Ins6tut Think pour 29/01/13 - Sondage «Les Français & l esprit d entreprise» mené par l Institut Think pour l APCE

Plus en détail

LES FRANÇAIS ET LA COMPLEMENTAIRE SANTE

LES FRANÇAIS ET LA COMPLEMENTAIRE SANTE Centre de Recherche pour l Etude et l Observation des Conditions de Vie LES FRANÇAIS ET LA COMPLEMENTAIRE SANTE Anne LOONES Marie-Odile SIMON Août 2004 Département «Evaluation des Politiques Sociales»

Plus en détail

les travailleurs non-salari

les travailleurs non-salari Septembre 2013 Contact: Frédéric Dabi 01 45 84 14 44 Frederic.dabi@ifop.com Les micro-entrepreneurs, les travailleurs non-salari salariés, s, la crise et l assurancel pour Note méthodologique Etude réalisée

Plus en détail

Comité sectoriel de la sécurité sociale et de la santé Section sécurité sociale

Comité sectoriel de la sécurité sociale et de la santé Section sécurité sociale Comité sectoriel de la sécurité sociale et de la santé Section sécurité sociale CSSS/14/118 DÉLIBÉRATION N 14/063 DU 2 SEPTEMBRE 2014 RELATIVE À LA COMMUNICATION DE DONNÉES À CARACTÈRE PERSONNEL PAR L

Plus en détail

Fermeture? Faillite? Le Syndicat libéral est là pour vous aider. Le Syndicat libéral est là pour vous aider. fermeture de votre entreprise

Fermeture? Faillite? Le Syndicat libéral est là pour vous aider. Le Syndicat libéral est là pour vous aider. fermeture de votre entreprise Fermeture? Faillite? Le Syndicat libéral est là pour vous aider Le Syndicat libéral est là pour vous aider Introduction L entreprise qui vous occupe a été déclarée en faillite. Certes, il s agit d un coup

Plus en détail

Notre engagement de service

Notre engagement de service Heures d ouverture Lundi 8.30-12h 13-16h Mardi 8.30-12h 13-16h Mercredi 8.30-12h Jeudi 8.30-12h 13-16h Vendredi 8.30-12h Ou sur rendez-vous en dehors des heures d ouverture Notre engagement de service

Plus en détail

Préoccupations, attentes et prévoyance des travailleurs non salariés et des dirigeants de très petites entreprises

Préoccupations, attentes et prévoyance des travailleurs non salariés et des dirigeants de très petites entreprises Préoccupations, attentes et prévoyance des travailleurs non salariés et des dirigeants de très petites entreprises Institut CSA pour Metlife Novembre 2014 Sommaire Fiche technique 3 Profil de l échantillon

Plus en détail

Quel est le régime d assurance maladie applicable à l artiste de spectacle vivant, mobile dans la Grande Région?

Quel est le régime d assurance maladie applicable à l artiste de spectacle vivant, mobile dans la Grande Région? www.frontalierslorraine.eu www.espaceculturelgr.eu Quel est le régime d assurance maladie applicable à l artiste de spectacle vivant, Novembre 2011 2 Introduction Le CRD EURES Lorraine est une association

Plus en détail

Numéro du rôle : 5263. Arrêt n 151/2012 du 13 décembre 2012 A R R E T

Numéro du rôle : 5263. Arrêt n 151/2012 du 13 décembre 2012 A R R E T Numéro du rôle : 5263 Arrêt n 151/2012 du 13 décembre 2012 A R R E T En cause : la question préjudicielle relative à l article 334 de la loi-programme du 27 décembre 2004, tel qu il a été modifié par l

Plus en détail

AVIS N 68 DU BUREAU DU CONSEIL DE L EGALITE DES CHANCES ENTRE HOMMES ET FEMMES DU 14 FEVRIER 2003, RELATIF AU TRAVAIL AUTORISÉ POUR LES PENSIONNÉS :

AVIS N 68 DU BUREAU DU CONSEIL DE L EGALITE DES CHANCES ENTRE HOMMES ET FEMMES DU 14 FEVRIER 2003, RELATIF AU TRAVAIL AUTORISÉ POUR LES PENSIONNÉS : AVIS N 68 DU BUREAU DU CONSEIL DE L EGALITE DES CHANCES ENTRE HOMMES ET FEMMES DU 14 FEVRIER 2003, RELATIF AU TRAVAIL AUTORISÉ POUR LES PENSIONNÉS : ÉLÉVATION DES PLAFONDS À PARTIR DU 1 ER JANVIER 2002

Plus en détail

Outils pour développer les entreprises en Wallonie Le Centre pour Entreprises en difficulté

Outils pour développer les entreprises en Wallonie Le Centre pour Entreprises en difficulté Outils pour développer les entreprises en Wallonie Le Centre pour Entreprises en difficulté Alain DEMAREZ Responsable Coordination CEd-W à l ASE 1. Pourquoi un CEd en Wallonie? La situation des faillites

Plus en détail

Dossier de presse 25 septembre 2013. Partenaire de l

Dossier de presse 25 septembre 2013. Partenaire de l Dossier de presse 25 septembre 2013 Partenaire de l Communiqué de presse Une fédération pour défendre les entreprises de titres-services Les titres-services connaissent un succès croissant. Près d un habitant

Plus en détail

L emploi des jeunes dans les entreprises de l économie sociale et solidaire

L emploi des jeunes dans les entreprises de l économie sociale et solidaire L emploi des jeunes dans les entreprises de l économie sociale et solidaire Contexte régional Créé en 2010 par l Atelier Centre de ressources régional de l économie sociale et solidaire et la Chambre régionale

Plus en détail

COMMUNIQUÉ DE PRESSE. La microfinance : un outil important de réinsertion sociale en Belgique depuis 10 ans

COMMUNIQUÉ DE PRESSE. La microfinance : un outil important de réinsertion sociale en Belgique depuis 10 ans COMMUNIQUÉ DE PRESSE 14,7% de la population belge sous le seuil de pauvreté 1 La microfinance : un outil important de réinsertion sociale en Belgique depuis 10 ans Forte hausse des demandes de microcrédits

Plus en détail

Document d information n o 4 sur les pensions

Document d information n o 4 sur les pensions Document d information n o 4 sur les pensions Épargnes privées de retraite Partie 4 de la série La série complète des documents d information sur les pensions se trouve dans Pensions Manual, 4 e édition,

Plus en détail

C.H.R. de la Citadelle Adresse postale: Bd du 12ème de Ligne, 1 Localité/Ville: Liège Code postal: 4000

C.H.R. de la Citadelle Adresse postale: Bd du 12ème de Ligne, 1 Localité/Ville: Liège Code postal: 4000 1/ 14 BE001 2/3/2012 - Numéro BDA: 2012-504482 Formulaire standard 2 - FR Bulletin des Adjudications Publication du Service Fédéral e-procurement SPF P&O - 51, rue de la Loi B-1040 Bruxelles +32 27905200

Plus en détail

LES FRANÇAIS, L ÉPARGNE & LA RETRAITE

LES FRANÇAIS, L ÉPARGNE & LA RETRAITE 201 LES FRANÇAIS, L ÉPARGNE & LA RETRAITE Jérôme JAFFRÉ Directeur du Centre d Études et de Connaissances sur l Opinion Publique Jean-Pierre GAILLARD Président du Cercle des Epargnants Philippe CREVEL Secrétaire

Plus en détail

Enquête internationale 2013 sur le Travail Flexible

Enquête internationale 2013 sur le Travail Flexible Enquête internationale 2013 sur le Travail Flexible En octobre 2013, BakkerElkhuizen a mené une enquête en ligne parmi les professionnels RH en Allemagne, en Angleterre, en Belgique et aux Pays-Bas portant

Plus en détail

LE RAPPORT ANNUEL DE GESTION ETABLI PAR LE CONSEIL D ADMINISTRATION

LE RAPPORT ANNUEL DE GESTION ETABLI PAR LE CONSEIL D ADMINISTRATION LE RAPPORT ANNUEL DE GESTION ETABLI PAR LE CONSEIL D ADMINISTRATION I- SOCIETE NE FAISANT PAS APPEL PUBLIC A L EPARGNE Le conseil d'administration doit établir un rapport de gestion écrit qui expose :

Plus en détail

Enquête APM sur le Gouvernement d entreprise dans les PME-PMI : quelques résultats et commentaires

Enquête APM sur le Gouvernement d entreprise dans les PME-PMI : quelques résultats et commentaires Enquête APM sur le Gouvernement d entreprise dans les PME-PMI : quelques résultats et commentaires Pierre-Yves GOMEZ Professeur EMLYON Directeur de l Institut Français de Gouvernement des Entreprises (IFGE)

Plus en détail

Belgique-Bruxelles: Logiciels de gestion de la relation clientèle 2013/S 213-369505. Avis de marché. Fournitures

Belgique-Bruxelles: Logiciels de gestion de la relation clientèle 2013/S 213-369505. Avis de marché. Fournitures 1/6 Cet avis sur le site TED: http://ted.europa.eu/udl?uri=ted:notice:369505-2013:text:fr:html Belgique-Bruxelles: Logiciels de gestion de la relation clientèle 2013/S 213-369505 Avis de marché Fournitures

Plus en détail

Focus. Lien entre rémunération du travail et allocation de chômage

Focus. Lien entre rémunération du travail et allocation de chômage Focus Lien entre rémunération du travail et allocation de chômage Introduction Le travailleur qui devient chômeur et qui est admissible sur base de prestations de travail se voit, en application du principe

Plus en détail

Baromètre 2014 Club de l Epargne Salariale - Harris Interactive

Baromètre 2014 Club de l Epargne Salariale - Harris Interactive Baromètre 2014 Club de l Epargne Salariale - Harris Interactive La perception des salariés sur l épargne salariale Toute diffusion de résultats tirés de cette étude doit être accompagnée de la mention

Plus en détail

Nécessité d un «électrochoc» fiscal

Nécessité d un «électrochoc» fiscal Les Analyses du Centre Jean Gol Nécessité d un «électrochoc» fiscal Janvier 2014 Administrateur délégué : Richard Miller Directrice : Laurence Glautier Directeur scientifique : Corentin de Salle Les analyses

Plus en détail

B - La lecture du bilan

B - La lecture du bilan 8.2 La lecture des comptes annuels B - La lecture du bilan Référence Internet Saisissez la «Référence Internet» dans le moteur de recherche du site www.editions-tissot.fr pour accéder à ce chapitre actualisé

Plus en détail

Résultats enquête en ligne auprès Génération Y 07/2013

Résultats enquête en ligne auprès Génération Y 07/2013 Résultats enquête en ligne auprès Génération Y 07/2013 Méthodologie Enquête génération Y Méthodologie Enquête en ligne menée à la demande d ERGO Insurance SA par le bureau d étude ivox, entre mai et juin

Plus en détail

Implantation économique, foncier et immobilier d entreprise

Implantation économique, foncier et immobilier d entreprise Septembre 2014 Implantation économique, foncier et immobilier d entreprise Quelles sont les attentes des entreprises en Loire-Atlantique? Afin de mieux cerner globalement la demande des entreprises de

Plus en détail

Délais et retards de paiement : analyse et propositions de l UCM

Délais et retards de paiement : analyse et propositions de l UCM Délais et retards de paiement : analyse et propositions de l UCM Mars 2013 RÉSUMÉ :... 2 NOTE INTÉGRALE :... 3 1. LIEN ENTRE RETARDS DE PAIEMENT ET FAILLITES :... 3 2. DÉLAIS DE PAIEMENT... 4 3. RETARDS

Plus en détail

Etude sur l équipement des TPE / PME. en complémentaire santé

Etude sur l équipement des TPE / PME. en complémentaire santé Département Évaluation des Politiques Sociales Etude sur l équipement des TPE / PME en complémentaire santé Synthèse des résultats Léopold GILLES Pauline JAUNEAU Juillet 2012 1 Contexte et objectifs Dans

Plus en détail

72% des Français prêts à payer plus cher un produit fabriqué en France. Mais pas à n importe quel prix!

72% des Français prêts à payer plus cher un produit fabriqué en France. Mais pas à n importe quel prix! Communiqué de presse 21 novembre 2011 Une étude CEDRE/Ifop 1 propose le regard croisé des consommateurs et des chefs d entreprises français sur le «Made in France» 72% des Français prêts à payer plus cher

Plus en détail

Un climat des affaires incertain

Un climat des affaires incertain AVRIL 2015 Un climat des affaires incertain Au premier trimestre, 39 % des TPE-PME rhônalpines ont observé une baisse de chiffre d affaires par rapport à la même période de 2014 et seulement 24 % une hausse.

Plus en détail

Pacte de responsabilité et de solidarité. Réunion du 17/06/2014 Angoulême

Pacte de responsabilité et de solidarité. Réunion du 17/06/2014 Angoulême Pacte de responsabilité et de solidarité Réunion du 17/06/2014 Angoulême 1 Le Pacte : quel contexte? Contexte national: la reprise économique se dessine, mais le chômage frappe encore trop fort notre pays.

Plus en détail

«Panorama transfrontalier de l économie sociale et solidaire»

«Panorama transfrontalier de l économie sociale et solidaire» Une implantation forte de l Economie Sociale et Solidaire de part et d autre de la frontière. Forte de plus de 13 000 établissements et de plus de 200 000 emplois sur le territoire transfrontalier, l économie

Plus en détail

ISF-INVEST. - article 1 : Constitution et Dénomination. - article 2 : Objet. - article 3 : Siège social. - article 4 : Durée de l association

ISF-INVEST. - article 1 : Constitution et Dénomination. - article 2 : Objet. - article 3 : Siège social. - article 4 : Durée de l association ISF-INVEST Club STATUTS DE L'ASSOCIATION - article 1 : Constitution et Dénomination Il est fondé entre les adhérents aux présents statuts une association régie par la loi du 1 er juillet 1901 et le décret

Plus en détail

L Enseignement religieux au Luxembourg. Sondage TNS-ILRES Juillet 08 N 11

L Enseignement religieux au Luxembourg. Sondage TNS-ILRES Juillet 08 N 11 L Enseignement religieux au Luxembourg Sondage TNS-ILRES Juillet 08 11 5 av. Marie Thérèse L-2132 Luxembourg tél.: 44743-501 sesopi-ci@sesopi-ci.lu www.sesopi-ci.lu 978-2-9599806-3-3 Documentation Etude

Plus en détail

Tendance et développement des. de l e-commerce. TPE/PME / PME sur le marché. Novembre 2014. Novembre 2014

Tendance et développement des. de l e-commerce. TPE/PME / PME sur le marché. Novembre 2014. Novembre 2014 Tendance et développement des TPE/PME / PME sur le marché de l e-commerce Novembre 2014 Novembre 2014 Point de vue de l expert KPMG On constate une certaine frilosité des chefs d entreprise à vendre en

Plus en détail

LES CONDITIONS D ACCÈS AUX SERVICES BANCAIRES DES MÉNAGES VIVANT SOUS LE SEUIL DE PAUVRETÉ

LES CONDITIONS D ACCÈS AUX SERVICES BANCAIRES DES MÉNAGES VIVANT SOUS LE SEUIL DE PAUVRETÉ 3. Les crédits 3.1 Les crédits en cours 3.1.1 Les ménages ayant au moins un crédit en cours Un peu plus du quart, 31%, des ménages en situation de déclarent avoir au moins un crédit en cours. Il s agit

Plus en détail

BELGIQUE. 1. Principes généraux.

BELGIQUE. 1. Principes généraux. BELGIQUE Les dépenses de protection sociale en Belgique représentent 27,5%PIB. Le système belge est de logique bismarckienne. La principale réforme récente concerne le risque maladie. 1. Principes généraux.

Plus en détail

ISBN-13 : 978-2-922325-43-0 Dépôt légal : Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2009

ISBN-13 : 978-2-922325-43-0 Dépôt légal : Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2009 REMERCIEMENTS AUX PARTENAIRES Cette étude a été réalisée grâce à la participation financière de la Commission des partenaires du marché du travail et du ministère de l Éducation, du Loisir et du Sport.

Plus en détail

Les allocations familiales après 18 ans : pour qui et comment?

Les allocations familiales après 18 ans : pour qui et comment? Les allocations familiales après 18 ans : pour qui et comment? chapitre 1 Dix-huit ans! âge de la majorité, de l autonomisation, des premiers pas dans la vie adulte. Mais aussi de toute une série de droits

Plus en détail

Loi n 2011-893 du 28 Juillet pour le développement de l alternance et la sécurisation des parcours professionnels

Loi n 2011-893 du 28 Juillet pour le développement de l alternance et la sécurisation des parcours professionnels Loi n 2011-893 du 28 Juillet pour le développement de l alternance et la sécurisation des parcours professionnels La loi n 2011-893 du 28 juillet 2011 comporte différentes mesures visant notamment à développer

Plus en détail

RÉSULTATS DE L'ENQUÊTE AUPRÈS DES CRÉATEURS D'ENTREPRISE

RÉSULTATS DE L'ENQUÊTE AUPRÈS DES CRÉATEURS D'ENTREPRISE Les notes de l Juin 2007 OBSERVATOIRE PARTENARIAL LYONNAIS EN ECONOMIE RÉSULTATS DE L'ENQUÊTE AUPRÈS DES CRÉATEURS D'ENTREPRISE L entrepreneuriat est une priorité pour le développement économique de l

Plus en détail

Note méthodologique. Les principales différences avec les TES sont mentionnées dans l encadré 1.

Note méthodologique. Les principales différences avec les TES sont mentionnées dans l encadré 1. Version intégrale Note méthodologique 1. Les tableaux des ressources et des emplois dans les comptes nationaux L élaboration des comptes nationaux de la Belgique s effectue conformément à la méthodologie

Plus en détail

L écart salarial entre les femmes et les hommes en Belgique

L écart salarial entre les femmes et les hommes en Belgique L écart salarial entre les femmes et les hommes en Belgique Rapport 2014 Table des matières Le rapport 2014... 5 1. Différences salariales générales... 6 1.1 L écart salarial en salaires horaires et annuels...

Plus en détail

R a p p o r t 2 0 0 5-2 0 0 6

R a p p o r t 2 0 0 5-2 0 0 6 R a p p o r t 2 0 0 5-2 0 0 6 O b s e r v a t o i r e des filières de qualification de l enseignement technique et professionnel en alternance Secteur de l Industrie Technologique Technopass Centre de

Plus en détail

La création d'une association est une démarche relativement simple qui nécessite cependant le respect de certaines procédures.

La création d'une association est une démarche relativement simple qui nécessite cependant le respect de certaines procédures. I- CREER SON ASSOCIATION LOI 1901 Si vous êtes là c est que vous avez en tête un projet associatif. Vous rejoindrez certainement le monde des associations qui compte environ 1 million d intervenants. Grâce

Plus en détail

Quelle est l influence d une réduction des prestations d 1/5, via le crédit-temps et l interruption de carrière, sur le revenu du ménage?

Quelle est l influence d une réduction des prestations d 1/5, via le crédit-temps et l interruption de carrière, sur le revenu du ménage? Etudes Quelle est l influence d une réduction des prestations d 1/5, via le crédit-temps et l interruption de carrière, sur le revenu du ménage? Table des matières Introduction...7 Objectif, méthodologie

Plus en détail

Communiqué de presse. Un «Plan PME» pour faciliter la vie des entreprises. 27 février 2015

Communiqué de presse. Un «Plan PME» pour faciliter la vie des entreprises. 27 février 2015 Willy BORSUS Ministre des Classes moyennes, des Indépendants, des PME, de l'agriculture et de l'intégration sociale Contact: Pauline Bievez 0477/38.45.01 pauline.bievez@borsus.fgov.be Communiqué de presse

Plus en détail

panorama des mobilités professionnelles des cadres édition 2012

panorama des mobilités professionnelles des cadres édition 2012 panorama des mobilités professionnelles des cadres édition 2012 DOCUMENT SOUS EMBARGO PUBLIABLE LE 28 JUIN 2012 A 0H01 Les études de l emploi cadre juin 2012 Bilan de la mobilité des cadres en 2011 Perspectives

Plus en détail

DEMANDE D'OFFRE DE CREDIT PROFESSIONNEL

DEMANDE D'OFFRE DE CREDIT PROFESSIONNEL Siège Social : Boulevard du Régent,58 1000 Bruxelles Tél : (02) 289.84.05 Fax : (02) 289.84.89 R.C. B 52.833 T.V.A. BE-403.256.813 M.A.E. 4837 - O.C.A 16758 Compte 114-1111115-11 DEMANDE D'OFFRE DE CREDIT

Plus en détail

Droit de rencontres. «La responsabilité du dirigeant d entreprise» Lionel ORBAN Firket, Brandenberg, Crahay, Pichault & Associés.

Droit de rencontres. «La responsabilité du dirigeant d entreprise» Lionel ORBAN Firket, Brandenberg, Crahay, Pichault & Associés. Droit de rencontres «La responsabilité du dirigeant d entreprise» Mai 2011 Lionel ORBAN Firket, Brandenberg, Crahay, Pichault & Associés I.- Introduction & rappels II.- La Loi-programme du 20 juillet 2006

Plus en détail

FICHE N 1 FONCTIONNEMENT DE L EIRL

FICHE N 1 FONCTIONNEMENT DE L EIRL L ENTREPRENEUR INDIVIDUEL À RESPONSABILITÉ LIMITÉE BERCY > LE 27 JANVIER 2010 FICHE N 1 FONCTIONNEMENT DE L EIRL Quel est l intérêt du dispositif? L EIRL permet la séparation du patrimoine de l entrepreneur,

Plus en détail

Associations Dossiers pratiques

Associations Dossiers pratiques Associations Dossiers pratiques Optimisez la gestion financière de votre association (Dossier réalisé par Laurent Simo, In Extenso Rhône Alpes) Les associations vivent et se développent dans un contexte

Plus en détail

«Le Leadership en Suisse»

«Le Leadership en Suisse» «Le Leadership en Suisse» Table des matières «Le Leadership en Suisse» Une étude sur les valeurs, les devoirs et l efficacité de la direction 03 04 05 06 07 08 09 11 12 13 14 «Le Leadership en Suisse»

Plus en détail

La mobilité professionnelle revêt

La mobilité professionnelle revêt Mobilité professionnelle 17 Du changement de poste au changement d entreprise, en passant par la promotion : la mobilité des Franciliens Les salariés franciliens, notamment les cadres, ont une propension

Plus en détail

Vous démarrez une activité comme. indépendant

Vous démarrez une activité comme. indépendant Vous démarrez une activité comme indépendant 4 9 12 SOMMAIRE Avant de commencer votre entreprise 4 Un plan d entreprise 5 Le choix de la forme juridique 5 Autorisations préalables 5 Ouvrir un compte en

Plus en détail

CONSOMMATION ÉVOLUTION DU DROIT DE LA CONSOMMATION

CONSOMMATION ÉVOLUTION DU DROIT DE LA CONSOMMATION CONSOMMATION ÉVOLUTION DU DROIT DE LA CONSOMMATION suscitée par la loi n 2010-737 du 1 er juillet 2010 portant réforme du crédit à la consommation Réforme du crédit à la consommation et lutte contre le

Plus en détail

OBSERVATOIRE UFF / IFOP DE LA CLIENTÈLE PATRIMONIALE

OBSERVATOIRE UFF / IFOP DE LA CLIENTÈLE PATRIMONIALE OBSERVATOIRE UFF / IFOP DE LA CLIENTÈLE PATRIMONIALE Edition 2013 Perception du risque et comportement d investissement (point 5) 16 octobre 2013 Pourquoi un Observatoire UFF/IFOP de la clientèle patrimoniale?

Plus en détail

COMMISSION DES NORMES COMPTABLES

COMMISSION DES NORMES COMPTABLES COMMISSION DES NORMES COMPTABLES Avis CNC 2010/16 - Traitement comptable des subsides, dons et legs, octroyés en espèces, dans le chef des grandes et très grandes associations et fondations bénéficiaires

Plus en détail

Le non-paiement répété par la société de la dette d impôt en matière de TVA, est, sauf preuve du contraire, présumé résulter d une faute.

Le non-paiement répété par la société de la dette d impôt en matière de TVA, est, sauf preuve du contraire, présumé résulter d une faute. 23. Je suis dirigeant d une société. Existe-t-il des cas dans lesquels je peux être tenu des dettes de ma société vis-à-vis de la TVA ou du précompte professionnel? Cette situation peut effectivement se

Plus en détail

Réformes socio-économiques

Réformes socio-économiques Réformes socio-économiques Le 27 novembre 2011, suite à la dégradation de la note belge par l agence Standard & Poor s, les six partis ont conclu, dans l urgence, un accord sur le budget et sur la réforme

Plus en détail

Les entreprises familiales vues par les actifs Français.

Les entreprises familiales vues par les actifs Français. Les entreprises familiales vues par les actifs Français. Janvier 2014 Chaire Entrepreneuriat Familial et Société entre pérennité et changement Contacts : Noémie Lagueste Chargée d études Chaire Entrepreneuriat

Plus en détail

Responsabilité des dirigeants d entreprise en société

Responsabilité des dirigeants d entreprise en société Responsabilité des dirigeants d entreprise en société François MOISES, avocat Un des objectifs de la constitution d une société est de mettre son patrimoine privé à l abri des poursuites des créanciers

Plus en détail

WAGRAM CONSULTING sarl. 5 rue Villaret de Joyeuse 75017 Paris. Tel : 01 80 87 44 24. www.wagram-portage.fr. contact@wagramconsulting.

WAGRAM CONSULTING sarl. 5 rue Villaret de Joyeuse 75017 Paris. Tel : 01 80 87 44 24. www.wagram-portage.fr. contact@wagramconsulting. Depuis 2008, Wagram Consulting offre aux consultants la possibilité d exercer leur activité en toute indépendance en les libérant des contraintes administratives. Le portage salarial est reconnu par les

Plus en détail

memo Entreprise en faillite : et maintenant?

memo Entreprise en faillite : et maintenant? memo Entreprise en faillite : et maintenant? Table des matières Entreprise en faillite : et maintenant?... 4 Qui est qui lors d une faillite?... 6 Que devez-vous faire?... 7 Que faut-il indiquer sur votre

Plus en détail

INASTI. Visite par une délégation du Selfemployed Scheme and Workfare (Corée)

INASTI. Visite par une délégation du Selfemployed Scheme and Workfare (Corée) INASTI Visite par une délégation du Selfemployed Scheme and Workfare (Corée) INASTI A. Les services opérationnels B. Dépistage des travailleurs indépendants C. Perception des cotisations A. Les services

Plus en détail

Le droit des faillites dans cinq États à haut niveau d efficience

Le droit des faillites dans cinq États à haut niveau d efficience Le droit des faillites dans cinq États à haut niveau d efficience Le Secrétariat d État à l économie (Seco) et l Office fédéral de la justice (OFJ) ont confié à Ernst&Young un mandat consistant à établir

Plus en détail

Étude auprès de la génération X. Le paiement virtuel et la gestion des finances personnelles

Étude auprès de la génération X. Le paiement virtuel et la gestion des finances personnelles Étude auprès de la génération X Le paiement virtuel et la gestion des finances Rapport Présenté à Madame Martine Robergeau Agente de Développement et des Communications 11 octobre 2011 Réf. : 1855_201109/EL/cp

Plus en détail

1 - Salaires nets tous secteurs confondus

1 - Salaires nets tous secteurs confondus N 627 Résultats l enquête annuelle sur les s auprès s entreprises - Mai 2011 - L enquête annuelle sur les s auprès s entreprises, réalisée par voie postale par l ONS a donné les résultats présentés ci-ssous.

Plus en détail

La création d entreprise par les jeunes de moins de 30 ans

La création d entreprise par les jeunes de moins de 30 ans - 1 - Les statistiques en bref La création d entreprise par les jeunes de moins de 30 ans Données de cadrage socio-démographique sur les jeunes en France 24 % des Français de 18 ans et plus sont âgés de

Plus en détail

L endettement chez les jeunes Rapport final

L endettement chez les jeunes Rapport final L endettement chez les jeunes Rapport final Résultats du sondage pour le secteur d Alma L école secondaire Séminaire Marie-Reine-du-Clergé ainsi que le Collège d Alma Remis au : Service budgétaire de Lac-

Plus en détail

Enquête publique sur les changements climatiques -------- Compléments aux graphiques

Enquête publique sur les changements climatiques -------- Compléments aux graphiques Enquête publique sur les changements climatiques -------- Compléments aux graphiques Les résultats de l enquête sont analysés d après le nombre de variables explicatives pouvant influencer le comportement,

Plus en détail

main-d oeuvr mploi Profil économique opulation active construction résidentielle logement

main-d oeuvr mploi Profil économique opulation active construction résidentielle logement Profil économique VILLE DE MONTRÉAL Arrondissement de Rivière-des-Prairies Pointe-aux-Trembles chômage mploi logement établissements d affaires localisation de l emploi revenus d emploi professions main-d

Plus en détail

8 èmes Rencontres de l Épargne Salariale

8 èmes Rencontres de l Épargne Salariale Palais du Luxembourg 8 èmes Rencontres de l Épargne Salariale 18 octobre 2010 8 èmes Rencontres de l Épargne Salariale Palais du Luxembourg 18 octobre 2010 1 Palais du Luxembourg 8 èmes Rencontres de l

Plus en détail

Sondage sur le phénomène de la cyberintimidation en milieu scolaire. Rapport présenté à la

Sondage sur le phénomène de la cyberintimidation en milieu scolaire. Rapport présenté à la Sondage sur le phénomène de la cyberintimidation en milieu scolaire Rapport présenté à la Mars 2008 Tables des matières Contexte et objectifs.... 2 Page Méthodologie.3 Profil des répondants...6 Faits saillants..10

Plus en détail

Banque nationale de Belgique, Bruxelles

Banque nationale de Belgique, Bruxelles Banque nationale de Belgique, Bruxelles Tous droits réservés. La reproduction de cette publication, en tout ou en partie, à des fins éducatives et non commerciales est autorisée avec mention de la source.

Plus en détail

L assurance soins de santé en Belgique : une introduction. Thomas Rousseau 12 juin 2014

L assurance soins de santé en Belgique : une introduction. Thomas Rousseau 12 juin 2014 L assurance soins de santé en Belgique : une introduction Thomas Rousseau 12 juin 2014 Introduction L assurance maladie obligatoire L assurance soins de santé L assurance indemnités (maladie, accident,

Plus en détail

4.04 Etat au 1 er janvier 2013

4.04 Etat au 1 er janvier 2013 4.04 Etat au 1 er janvier 2013 Rentes d invalidité de l'ai Généralités 1 Les personnes assurées qui, du fait d une atteinte à la santé, sont totalement ou partiellement empêchées de travailler ou d accomplir

Plus en détail