Rapport présenté par : Fabien PEREZ. Master 1 : Chimie et Matériaux Option Environnement Année 2010

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Rapport présenté par : Fabien PEREZ. Master 1 : Chimie et Matériaux Option Environnement Année 2010"

Transcription

1 MISE AU POINT ET VALIDATION D UNE METHODE D ANALYSE EN FLUX CONTINU : INDICE CYANURE ET PHENOL. Rapport présenté par : Fabien PEREZ Master 1 : Chimie et Matériaux Option Environnement Année 2010 Maître de stage : Monsieur Jean-Ulrich MULLOT Tuteur de stage : Monsieur Jean-Michel EMERY Date de stage : Du 12/04/2010 au 11/06/2010 1

2 Remerciements J adresse mes remerciements les plus sincères à Madame le Pharmacien en Chef Marie-Françoise CORDAT pour m avoir accueilli au sein du LASEM et mis à ma disposition le matériel nécessaire à la réalisation de mon étude. Je remercie également mon maître de stage Monsieur le Pharmacien Principal Jean-Ulrich MULLOT sans qui je n aurais pu effectuer ce stage. J exprime mes remerciements à Madame l Enseigne de Vaisseau Justine SABATON pour la formation interne qualité. Je tiens à remercier fortement mon tuteur de stage Monsieur Jean-Michel EMERY, Ingénieur Divisionnaire d Etudes et de Fabrications (IDEF), pour sa disponibilité et pour le partage de son savoir-faire. Je souhaite remercier tout particulièrement Madame Sophie CANNIZZARO, Technicien Supérieur d Etudes et de Fabrications (TSEF), pour le suivi attentif apporté à mon travail ainsi que pour son écoute et ses conseils. Mes remerciements vont aussi à Monsieur Cyril GUIOL, Technicien Supérieur d Etudes et de Fabrications, pour la formation interne sécurité ; ainsi qu à l ensemble du personnel du LASEM pour son accueil, son aide et sa sympathie. Enfin, j exprime ma reconnaissance au Docteur Cédric GARNIER pour l attention qu il m a accordé. 2

3 SOMMAIRE Introduction... 5 I. Bibliographie... 6 I.1. Cyanure et phénol... 6 I.2. Méthodes d analyses pour la détermination des cyanures... 7 I.2.1. Méthode standard... 7 I.2.2. Electrode sélective comme sonde... 7 I.2.3. Electrode sélective de cyanure sous forme de détecteur par injection en flux continu... 8 I.2.4. Détecteur potentiométrique par injection en flux continu d ion sélectif déposé électrochimiquement... 8 I.2.5. Tendances modernes... 8 I.2.6. Conclusion... 8 II. Présentation du LASEM de la base navale de Toulon... 9 II.1. Le Personnel... 9 II.2. Sa Mission... 9 II.3. Domaines d activités II.3.1. Activité du Laboratoire de Chimie Analytique (LCA) II.3.2. Activités du Laboratoire de Surveillance Radiologique (LSR) II.3.3. Objectif : Qualité, Normes et Accréditations II Le Comité Français d Accréditation (COFRAC) II LASEM et assurance qualité III. Matériels et méthodes III.1. L Analyse Flux Continu (CFA) III.2. Console «FUTURA» et accessoires III.3. Manipulations III.3.1. Détermination de la concentration en cyanures totaux avec distillation III Principe III Mode opératoire III Opérations instrumentales III.3.2. Détermination de l indice phénol (sans extraction) après distillation III Principe III Mode opératoire III Opérations instrumentales IV. Validation de la méthode d analyse IV.1. Plan A IV.1.1. Organisation des essais et linéarité IV.1.2. Etude de l étalonnage IV.2. Plan B IV.2.1. Organisation des essais et fidélité intermédiaire IV.2.2. Interprétation des paramètres d exactitude pour la LQ IV.3. Plan C

4 IV.3.1. Organisation des essais et fidélité IV.3.2. Interprétation des paramètres d exactitude pour un niveau d ajout IV.4. Plan D IV.4.1. Organisation des essais et justesse IV.5. Résultats Discussion Conclusion Bilan personnel Glossaire Références Bibliographiques Annexe 1 : Organigramme du LASEM Annexe 2 : Tableau des débits Annexe 3 : Tableau des grandeurs retrouvées, des biais et de l étude de cas approche statistique Annexe 4 : Tests de Grubbs Annexe 5 : Calcul des inégalités Annexe 6 : Tableaux des résultats du plan C Annexe 7 : Organisations des essais du plan D Annexe 8 : Calcul pour l étude de l exactitude

5 Introduction Dans le cadre de ma première année de master de chimie à l Université Sud-Toulon-Var La Garde, un stage conventionné de deux mois a été effectué. Mon intérêt pour la chimie analytique, développé au cours de cette année, a orienté mon choix de stage vers le Laboratoire d Analyses de Surveillance et d Expertise de la Marine (LASEM), plus précisément dans le laboratoire d analyse des eaux. En effet, ce laboratoire réalise les analyses physico-chimiques des eaux destinées à la consommation humaine, des eaux de piscines, des eaux salines, des eaux résiduaires, des eaux industrielles et des eaux traitées. Dans le but de fournir les résultats de leurs analyses avec un gage de confiance reconnu, le laboratoire des eaux du LASEM prévoit d être agréé par les ministères en charge de la Santé et de l Environnement. De ce fait, la reconnaissance de ses compétences par le Comité Français d Accréditation (COFRAC) est demandée au laboratoire. Un Analyseur Flux Continu (CFA), acquis récemment par le LASEM, nécessite d être mis en service rapidement afin qu il soit opérationnel au plus tôt pour les analyses de cyanures et de phénol. Les paramètres de ces différentes méthodes utilisées devront être évalués afin de maintenir l accréditation obtenue pour l analyse des cyanures et en vue d une future extension d accréditation pour l analyse du phénol. Les validations de méthodes s effectuent à partir de la norme «NF T » [1]. 5

6 I. Bibliographie I.1. Cyanure et phénol Le cyanure peut être produit par des bactéries, des moisissures ainsi que des algues, et il est contenu dans de nombreuses plantes et aliments. L espèce chimique présente dépend en grande partie du ph, de la température, de l oxygène dissous, de la salinité et des autres ions présents. Tout d abord, on définit les cyanures totaux comme la somme des cyanures liés organiquement, des ions cyanures libres, des complexes et des cyanures liés aux cyanures métalliques simples, à l exception des cyanures sous forme de complexes de cobalt et du thiocyanate. En effet, il existe les cyanures libres qui sont toxiques, les cyanures complexés (qui le sont moins) et l indice cyanures qui est un mode de mesure de la somme des deux formes. Cependant, les cyanures sont peu communs à l état naturel et leur présence dans les eaux naturelles est surtout liée aux rejets industriels. En effet, les principales sources de contamination se trouvent dans les effluents. De plus, l ion cyanure simple (CN-) et l acide cyanhydrique (HCN) sont les formes les plus toxiques par ingestion, inhalation et par absorption cutanée. En effet, le cyanure s'accumule dans les cellules en se fixant aux métalloprotéines ou aux enzymes, tel que la catalase ou la cytochrome-c-oxydase [2]. Le phénol, appelé aussi hydroxybenzène, acide phénique, ou encore acide carbolique, est composé d'un cycle aromatique benzénique (hydrocarbure aromatique) et d'une fonction hydroxyle. Figure 1 : Structure chimique du phénol Le phénol est fortement corrosif pour les organismes vivants et provoque des brûlures qui sont très douloureuses et longues à guérir. De plus, elles peuvent être suivies de complications graves pouvant mener à la mort, de par la toxicité de ce composé et sa capacité à pénétrer dans l organisme en traversant la peau. En ce qui concerne le milieu aquatique, le phénol est plus lourd que l'eau et tend à se déposer. Il se dissout lentement et, même dilué, continue de former des solutions toxiques. En raison de sa forte toxicité dans l'eau, le phénol fait l objet de mesures de limitation des apports au milieu aquatique, passant notamment par sa mesure dans certains effluents 6

7 I.2. Méthodes d analyses pour la détermination des cyanures Les niveaux maximums de contaminant pour la décharge de cyanure dans l'environnement varient de 0,05 à 0,07 mg/l pour l'eau potable et de 0,200 à 0,500 mg/l pour les eaux résiduaires, alors que pour le cyanure total il est de 1 mg/l (beaucoup plus élevé). Les directives du Conseil des communautés européennes et la réglementation française précisent comme valeur limite admissible dans les eaux destinées à la consommation humaine 0,05 mg/l Pourtant, les sources industrielles de contamination de cyanure continuent d augmenter chaque année. Afin de palier à ce problème, il existe de nombreuses méthodes pour déterminer et évaluer la concentration du cyanure dans différentes matrices. I.2.1. Méthode standard Cette méthode est basée sur le dégagement du HCN à partir d un échantillon acidifié au moyen d acide sulfurique, après un long procédé de distillation. Puis, le gaz HCN formé est dissous dans une solution alcaline. La concentration en cyanure dans la solution est alors déterminée par spectrophotométrie (qui mesure l'absorbance ou la densité optique) ou potentiométrie (qui mesure une différence de potentiel). Puisque les espèces de cyanure montrent différentes caractéristiques, physiques, chimiques et de toxicité, le cyanure total contenu n'est pas approprié pour l'évaluation des risques environnementaux. Les données les plus pertinentes sont obtenues lorsque le cyanure se prête à la méthode de chloration. En effet, la chloration permet de déterminer la quantité de cyanures métalliques simples et de la plupart des cyanures complexes, à l'exception des cyanures de fer [3]. Ce procédé se compose de deux mesures analytiques : cyanure total (qui est une mesure de tous les cyanures, y compris les complexes fer-cyanure) et cyanure après chloration. Cependant, cette méthode a de nombreux inconvénients : il y a beaucoup d'interférents et une libération incomplète de cyanure. I.2.2. Electrode sélective comme sonde Cette électrode est un capteur qui convertit l'activité d'un ion spécifique dissous dans une solution, en potentiel électrique. La partie de détection de l'électrode est généralement composé d une membrane sélective des ions à doser, dont le potentiel est mesuré par rapport à une électrode de référence. L avantage est la mesure directe de la concentration libre en ions cyanures. Une première approche de la détermination des cyanures est la potentiométrie directe. La potentiométrie directe (avec des électrodes sélectives de cyanure), basée sur AgI homogène ou hétérogène et/ou Ag 2 S. Mais, avec une membrane mixte du type AgI/Ag 2 S, une meilleure stabilité de la réponse est obtenue [4]. La réponse de l électrode au cyanure est régie par la dissolution ou la corrosion. Les inconvénients principaux sont: un faible signal de stabilité, une vie courte, un temps de réponse lent et une limite de détection élevée. 7

8 I.2.3. Electrode sélective de cyanure sous forme de détecteur par injection en flux continu Cet appareillage de mesure a une capacité unique à répondre directement aux espèces de cyanure les plus toxiques, De plus, ces caractéristiques analytiques sont conformes aux limites écologiques de la détection. Cependant, lorsqu il n y a pas d équilibre, la limite de détection augmente. Ainsi, plusieurs modifications hétérogènes sur la composition de membrane et des nouvelles formes géométriques ont été essayées, mais elles ne semblent pas assez fiables pour être mise en application [5]. Cela implique donc des recherches en vue d examiner de nouveaux matériaux pour les membranes sensibles au cyanure. I.2.4. Détecteur potentiométrique par injection en flux continu d ion sélectif déposé électrochimiquement La stratégie est basée sur le dépôt potentiostatique cathodique sur place de couches minces, d un chalcogénure (composé comprenant un chalcogène en tant qu'ion négatif) binaire ou ternaire (de composition et de stœchiométrie non triviales), sur un substrat conducteur. Les électrodes utilisées sont des sondes de surfaces et leur réponse est donnée par l interface membrane/solution. Leur comportement analytique est régi par la nature de la conductivité électrique et la stœchiométrique du chalcogenure correspondant. I.2.5. Tendances modernes Récemment on a observé un moyen de remplacer la séparation classique du cyanure par une séparation utilisant l analyse en flux. Les méthodes d'analyse en flux permettent l'automatisation des modes opératoires en chimie en solution et conviennent tout particulièrement au traitement de grandes séries d'échantillons à une fréquence d'analyse élevée. L'analyse peut être effectuée avec injection de flux (FIA) ou avec flux continu (CFA) [6]. Les deux méthodes présentent la caractéristique d'un dosage automatique de l'échantillon dans un dispositif en flux (manifold) dans lequel les composants de l'échantillon réagissent avec les réactifs au cours de leur circulation dans le manifold. La préparation de l'échantillon peut être intégrée dans le manifold et le produit de réaction est mesuré dans un détecteur à flux. I.2.6. Conclusion De nos jours, la présence de cyanure dans les eaux ne cesse d augmenter. Il est donc nécessaire de mesurer finement et régulièrement les concentrations dans le milieu hydrique afin de garder un équilibre au niveau environnemental. Différentes méthodes pour la détermination du cyanure existent, mais elles comportent souvent quelques inconvénients, notamment en ce qui concerne l utilisation de matériaux pour les membranes. Les besoins écologiques motivent donc la recherche, ainsi que le développement de nouvelles approches et instrumentations. Des techniques ont donc été innovées, mais l'équipement est 8

9 souvent trop difficile à miniaturiser ou trop cher pour le travail courant de laboratoire. Par exemple, le besoin de séparer un échantillon limite l'utilisation de méthode dans les systèmes analytiques automatisés portatifs. Ce problème pourrait être facilement évité en supposant qu'un système sélectif de détecteur pourrait être développé. II. Présentation du LASEM de la base navale de Toulon Les Laboratoires d Analyses de Surveillance et d Expertise de la Marine, au nombre de trois, sont répartis au sein des Bases Navales de Cherbourg, de Brest et de Toulon. Ils sont issus de la fusion du Laboratoire de Chimie Analytique (LCA) et du Laboratoire de Surveillance Radiologique (LSR) depuis le 12 mars Outre les domaines d activité communs à tous les LASEM, le LASEM de Toulon est spécialisé dans l'identification et les mesures d empoussièrement amiante, ainsi que l analyse des autres contaminants particulaires atmosphériques. II.1. Le Personnel Le LASEM est un laboratoire du Ministère de la Défense, il est subordonné au Commandant en Chef de la Méditerranée (CECMED) et placé sous l autorité du commandant de la Base Navale. Sa direction est confiée à un Pharmacien en Chef appartenant au Service de Santé des Armées assisté d un: - Pharmacien du Service de Santé des Armées, responsable du LSR. - Pharmacien du Service de Santé des Armées, responsable du LCA, secondé par un Pharmacien du Service de Santé des Armées. Le chef du LASEM relève organiquement du commandant de la base navale du port d'implantation dont il est l'un des chefs de groupement de services. L état major de la marine, par l intermédiaire de l amiral chargé des affaires nucléaires et de l environnement et du bureau «Maîtrise des risques» qui lui est subordonné, supervise les activités des LASEM. Le personnel du laboratoire comprend : - Les militaires d active du Service de Santé des armées rattachés à la Marine durant cette affectation. - Le personnel civil (Fonctionnaires, Techniciens à Statut Ouvrier et des Ouvriers d Etats). L effectif du LASEM comprend donc un personnel militaire et civil (voir annexe 1). II.2. Sa Mission Le LASEM a pour mission d apporter aux autorités maritimes un concours scientifique et 9

10 technique afin de satisfaire leurs besoins en analyses et en expertises qui peuvent être d ordre: - Réglementaire, prévu par le code de la consommation et des marchés et le code de la santé publique, réalisé en application des dispositions du code du travail ou ordonné par les législations et les réglementations relatives à la protection de l environnement. - Opérationnel pour vérifier la conformité des matières de type industriel au regard des normes techniques définies par la Marine pour le soutien des forces. Cependant, l activité du LASEM peut s étendre à d autres organismes de la Défense, de la fonction publique, voire exceptionnellement au secteur privé. Le LASEM peut également développer des partenariats avec d autres laboratoires dans le cadre d études, de renforcement ou de partage de son savoir-faire. II.3. Domaines d activités Le LASEM est compétent pour les analyses et expertises en chimie analytique ainsi que pour les mesures de radioactivité. Il exerce ses activités dans les cinq domaines suivants : - Conformité des eaux destinées à la consommation humaine. - Santé et Sécurité au Travail (SST). - Soutien aux forces navales par des analyses de type industriel. - Surveillance et protection de l environnement (dans le domaine des risques chimiques et nucléaires). - Actions de l Etat en mer ordonnées par le préfet Maritime. Le soutien des bâtiments, tant pour les analyses à caractère industriel que pour celles relevant de l hygiène navale, ainsi que les analyses réglementaires destinées à la surveillance et à la protection de l environnement restent malgré tout les activités prioritaires du LASEM. Néanmoins, les activités différent selon le service, le LASEM étant partagé en deux laboratoires : - Le Laboratoire de Chimie Analytique. - Le Laboratoire de Surveillance Radiologique. II.3.1. Activité du Laboratoire de Chimie Analytique (LCA) Le Laboratoire de Chimie Analytique est divisé en plusieurs Unités Techniques (UT) : l UT Gaz, l UT Amiante, l UT Expertise et l UT Eaux. Les activités du LCA sont les suivantes : - Analyses physico-chimiques des eaux destinées à la consommation humaine, eaux de piscines, eaux salines et eaux résiduaires. 10

11 - Identification des fibres d amiante dans des matériaux, prélèvements et comptages des fibres d amiante dans l atmosphère. - Contrôle de viabilité des enceintes confinées, de la pollution atmosphérique des locaux et surveillance de la qualité de l air. - Contrôles de mélanges gazeux pour plongée. - Délivrance de certificats de «salubrité-viabilité» lors de dégazages. - Contrôle des gaz médicaux. - Formation de personnel compétent pour la surveillance de locaux confinés. - Analyses des produits industriels et eaux traitées (soutien des forces navales). - Expertise (recherche et dosage de polluants, analyses de dépôts ou produits de dégradation ). II.3.2. Activités du Laboratoire de Surveillance Radiologique (LSR) Le Laboratoire de Surveillance Radiologique regroupe deux Unités Techniques : l UT Mesures Physiques et l UT Radiochimie. - Surveillance radiologique du site nucléaire et de son environnement, - Evolution de l état zéro du site toulonnais et du littoral méditerranéen proche, - Contrôle des installations nucléaires à terre et des installations nucléaires embarquées. II.3.3. Objectif : Qualité, Normes et Accréditations II Le Comité Français d Accréditation (COFRAC) Le COFRAC est une Association loi de 1901 à but non lucratif française, fondée en 1994 à Paris et ayant pour but d accréditer en France des organismes étatiques ou privés donnant ainsi une reconnaissance nationale et internationale. Certaines exigences à respecter dans le cadre de la démarche qualité se trouvent dans des documents et programmes qualité COFRAC tels que : le document LAB REF 02 [7] qui constitue un guide d utilisation de la norme «NF EN ISO/CEI 17025» applicables aux laboratoires d essais. L instruction de la Marine en matière de qualité met en évidence les priorités d obtention des accréditations pour les LASEM (agrément et accréditation des LASEM) ou de normes techniques. Le COFRAC édite des programmes sur lesquels les laboratoires s appuient lorsqu ils sont candidats à une accréditation. Les méthodes d analyses suivent donc les programmes 11

12 d accréditation du COFRAC faisant eux-mêmes référence à des normes AFNOR (Agence Française de Normalisation) en vigueur. II LASEM et assurance qualité Le LASEM, comme tout laboratoire, est tenu de fournir à ses clients les résultats demandés avec une assurance qualité. Toujours dans l idée d un système qualité et de climat de confiance, le LASEM s est fait accréditer COFRAC en vu de l obtention de l agrément des ministères en charge de la Santé et de l Environnement. Cet agrément permettra de répondre à plusieurs besoins tels que le stipule les articles de l arrêté du 24 janvier 2005 [8]. Cet agrément est donc subordonné à une accréditation préalable par le Comité français d accréditation (COFRAC). Suivant l agrément C-4 «analyse chimiques composés minéraux» pour les eaux destinées à la consommation humaine, les méthodes d analyses seront des méthodes normalisées fixées par le programme du COFRAC [9] et l arrêté du 17 septembre 2003 [10] relatif aux méthodes d analyse des échantillons d eau et à leurs caractéristiques de performances. En l absence de norme ou en cas de modifications de celles-ci, des méthodes internes au laboratoire peuvent être utilisées après avoir effectué au préalable une caractérisation de la méthode dans laquelle sont prévus différents paramètres que nous décrirons plus loin (limite de détection, limite de quantification ). Une validation de la méthode selon la norme «NF T » sera réalisée. Elle sera complétée par des contrôles qualités externes (essais interlaboratoires) si cela est possible. Le laboratoire des eaux va alors procéder à la validation des méthodes en évaluant certains critères de performance. III. Matériels et méthodes III.1. L Analyse Flux Continu (CFA) L Analyse Flux Continu permet d automatiser intégralement les techniques analytiques complexes comme : préparation et traitement d échantillons, dilutions, ajout de réactifs, mélange, dialyse, distillations, incubations et extraction liquide-liquide. On utilise la photométrie pour mesurer l absorbance des échantillons et en déterminer leur concentration. La technique CFA fonctionne de la manière suivante : L échantillon est placé dans un godet sur le passeur d échantillon. Le préleveur aspire l échantillon, l eau ou une solution de rinçage de manière alternative. Ensuite, une bulle d air est insérée entre l échantillon et la solution de rinçage ce qui évite le mélange des échantillons. Au cours de son trajet jusqu à la cellule de mesure, les réactifs vont être introduits au fur et à mesure. La réaction se déroule sous des conditions constantes dans le circuit (ou la cassette) analytique et provoque une coloration qui peut être mesurée par spectrophotométrie. En effet, dans la cuve à circulation du spectrophotomètre, on réalise une mesure continue de la densité optique (DO) à une longueur d onde spécifique pour le paramètre mesuré. Un débullage avant la cuve de mesure est nécessaire et peut être réalisé de manière mécanique ou électronique afin de réduire la contamination inter échantillons et permettant ainsi d augmenter la cadence. 12

13 L Analyse Flux Continu est une méthode comparative ou les échantillons inconnus et les étalons sont analysés dans le même lot pour être mesurés dans les mêmes conditions. La concentration de chaque échantillon est ensuite calculée par le logiciel à partir de la courbe d étalonnage. Les courbes de mesures sont affichées en temps réel sur l écran de l ordinateur et de la console «FUTURA». Sur ces courbes, chaque échantillon est représenté par un pic et l aire du pic est directement proportionnelle à la concentration du paramètre. III.2. Console «FUTURA» et accessoires Image 1 : Console «FUTURA» La console «FUTURA» est capable d effectuer des analyses grâce à son automatisation poussée et à son extrême modularité. Celle-ci repose sur la possibilité d ajouter de nombreux accessoires dédiés, de changer les cassettes analytiques rapidement et facilement, et d utiliser plusieurs consoles simultanément pour mener différentes analyses en parallèle. La console est caractérisée par : - Clavier. Menu Retour (Choix précédent) Entrer (Validation) Suivant Image 2 : Description du clavier 13

14 - Compartiment réactifs amovible. - Vannes automatiques rinçage / réactifs à 5 voies. Les vannes ont 3 positions : - Blocage : réactif et rinçage bloqués (rien ne peut refouler dans les bidons). - Rinçage : le liquide de rinçage alimente tous les tubes utilisés vers la pompe. - Réactif : les réactifs viennent des bidons et sortent vers la pompe. Figure 2 : Disposition des vannes - Pompe péristaltique 12 tubes à fermeture et ouverture automatique. La pompe péristaltique fonctionne en continu à vitesse constante. Elle permet d aspirer l échantillon et les différents réactifs en tenant compte des proportions nécessaires pour la réalisation de la chimie. Le choix des diamètres des tubes de pompe détermine le débit et donc la quantité de chaque solution (voir annexe 2). Les tubes de pompe sont de différents diamètres internes, repérables par un code couleur des ergots de fixation. - Arrêt et démarrage automatiques. - Extraction immédiate de l ensemble des tubes de pompe d une cassette analytique. Le circuit analytique étant l ensemble formé des éléments nécessaires au développement de la réaction. Il est spécifique à chaque paramètre à doser et il est adapté à la gamme de mesure. Le circuit analytique est composé : d injecteurs 2 ou 3 voies, de bobine de mélange (ou de délai), de dialyseurs pour éliminer les interférences des molécules ou des ions, de bains maries pour maintenir le flux à une température spécifique, d unité de distillation ou d extracteurs liquide-liquide pour purifier l échantillon, de tubes de liaisons et enfin de tubes de pompe. - Bain marie étanche (régulation optimale). 14

15 Colorimètre Bain marie de coloration Circuit analytique Pompe péristaltique (levée) Ergot de fixation Arrivée du réactif Image 3 : Vue du dessus de la console «FUTURA» - Colorimètre nm à débullage électronique. Figure 3 : Fonctionnement du colorimètre - Trajet optique ajustable : cuve de 10, 15 ou 50 mm. - Grand écran digital à cristaux liquides rétro-éclairé comprenant : Nom de la méthode et unités. Pics en temps réel avec zoom. Affichage de l énergie, hauteur des pics et DO. Affichage de la température. Alerte pour le changement des tubes de la pompe. Mémorisation des 300 derniers résultats. 15

16 Les accessoires qui accompagnent la console sont les suivants : - Préleveur XYZ caractérisé par : Capacité : Pour des tubes de 11 ml, 4 racks de 60 positions Pot de rinçage mobile Deux options : un diluteur automatique (qui repère les échantillons hors gamme et les contaminés) et un lecteur code barre (qui prend en compte l identification des échantillons). - Une lampe UV-B (312nm) et une bobine de décomposition en verre borosilicaté qui sont utilisées pour filtrer les rayons UV de longueur d onde inférieure à 290 nm. Il est également possible d utiliser une lampe UV ayant une grande longueur d onde (351 nm) n émettant pas de lumière au dessous de 290 nm avec une bobine de décomposition en quartz ou en polytetrafluoroéthylène (PTFE). Ainsi, lorsque les accessoires sont réunis à la console nous obtenons le montage suivant : Image 4 : Console «FUTURA» et accessoires Avec pour légende : 1 = Température du bain marie de distillation. 7 = Clavier. 2 = Arrivée de l azote. 8 = Préleveur XYZ. 3 = Ecran digital. 9 = Ordinateur relié à la console. 4 = Bain marie de distillation. 10 = Débitmètre (azote). 5 = Console «FUTURA». 11 = Compartiment réactifs amovible. 6 = Lampe UV. 12 = Solution rince XYZ. 16

17 L Analyse Flux Continu permet alors de réaliser des analyses pour diverses applications. III.3. Manipulations III.3.1. Détermination de la concentration en cyanures totaux avec distillation III Principe Les cyanures complexes sont décomposés dans un flux continu à un ph de 3,8 sous l effet de rayons U.V. Le cyanure d hydrogène présent à ph = 3,8 est séparé par distillation en ligne à 125 C. Le cyanure d hydrogène est alors dosé par spectrophotométrie. Le dosage spectrométrique repose sur la réaction du cyanure avec la chloramine-t en formant du chlorure de cyanogène, qui réagit à l acide pyridine-4-carbonique et à l acide diméthyl-1,3-barbiturique pour former un complexe de coloration rouge mesuré à 600 nm. III Mode opératoire Figure 4 : Schéma du circuit analytique des cyanures totaux Tous les réactifs doivent être de qualité analytique reconnue afin de ne pas polluer les étalons et les échantillons. L eau utilisée est de l Eau Déminéralisée filtrée (ED) de résistivité de 18 m. 17

18 - Préparation des réactifs (R) : R1 : Tampon ph = 3,8. Réactif de digestion et distillation (stable 3 mois). Dans une fiole jaugée de 1000 ml, dissoudre 20 g d acide citrique dans environ 700 ml d'ed. Ajouter 100 ml d hydroxyde de sodium (1 mol/l) et si nécessaire ajuster à ph = 3,8 avec de l acide chlorhydrique (1 mol/l) ou de la soude (1 mol/l). Puis, ajouter 25 ml d acide chlorhydrique (1 mol/l) et diluer à 1000 ml avec ED. R2 : ED. R3 : Tampon ph = 5,2 (stable 3 mois). Dans une fiole jaugée de 1000 ml, dissoudre 2,3 g de soude dans 500 ml d ED. Ajouter 20,5 g d hydrogenphtalate de potassium et diluer à approximativement 975 ml d ED. Si nécessaire ajuster le ph à 5,2 avec de l acide chlorhydrique (1 mol/l) ou de la soude (1 mol/l). Compléter à 1000 ml avec ED. R4 : Chloramine-T (stable 1 semaine). Dans une fiole jaugé de 500 ml, dissoudre 2 g de chloramine-t dans 500 ml d ED. R5 : Réactif coloré (stable 3 mois). Dans une fiole jaugée de 1000 ml, diluer 7 g de soude dans 500 ml d ED. Ajouter 16,8 g d acide diméthyl-1,3-barbiturique, 13,6 g d acide pyridine-4-carbonique et diluer dans environ 975 ml d ED. Si nécessaire ajuster le ph à 5,2 avec de l acide chlorhydrique (1 mol/l) ou de la soude (1 mol/l). Compléter à 1000 ml avec ED. - Préparation de la solution mère : Dans une fiole jaugée de 1000 ml, dissoudre 0,25 g de cyanure de potassium dans 800 ml de soude (1 mol/l). Compléter à 1000 ml avec de la soude. Une solution commerciale étant disponible, celle-ci a été utilisée pour la réalisation de l étalonnage tandis que celle préparée a été utilisée pour la préparation de témoins. - Préparation des solutions étalons : La gamme correspond à celle du mode opératoire «N MOLE0022» du LASEM. Tout d abord, il est nécessaire de réaliser les solutions filles A et B dans des fioles jaugées de 100 ml à partir de la solution mère. De la soude est ajoutée dans chaque solution avec une pipette automatique de 50 à 1000 µl, afin de mieux conserver les solutions et d éviter la volatilité du cyanure. 18

19 Solution Mère Fille A Fille B Teneur en cyanure 1 g/l 100 mg/l 1 mg/l Préparation Matériel Solution ajoutée Solution certifiée à 1 g/l 10 ml de solution Mère Pipette automatique de 0,1 à 25 ml 1 ml de soude 1 mol/l 1 ml de solution Fille A Pipette automatique de 50 à 1000 µl 1 ml de soude 1 mol/l Compléter avec ED QSP 100 ml QSP 100 ml Durée de conservation 1 an 1 semaine 1 jour Tableau 1 : Préparation des solutions filles Ensuite, la solution fille B permet de préparer une série de 5 étalons (de 5 à 100 µg/l) dans des fioles jaugées de 100 ml suivant le tableau ci-dessous : Solution Blanc Etalon 1 Etalon 2 Etalon 3 Etalon 4 Etalon 5 Teneur en cyanure (µg/l) Solution Fille B (ml) Pipette automatique utilisée Ajout de soude (1 mol/l) Compléter avec ED Durée de conservation ,5 2,5 5 7,5 10 De 50 à 1000 µl De 500 à 5000µL De 50 à 5000 µl De 0,1 à 25 ml De 0,1 à 25 ml 1 ml 1 ml 1 ml 1 ml 1 ml QSP 100 ml QSP 100 ml QSP 100 ml QSP 100 ml QSP 100 ml QSP 100 ml 1 jour 1 jour 1 jour 1 jour 1 jour Tableau 2 : Préparation des solutions étalons - Préparation des solutions matricielles : Enfin, ces solutions sont préparées dans des fioles jaugées de 100 ml à partir de la solution fille B. En premier temps, l Eau Brute (EB) du réseau de distribution a été utilisée mais la formation d un précipité blanc (causé par la réaction entre la soude et les métaux contenus dans EB) entraînait de mauvais résultats. Ainsi, de l eau «Cristaline» a été utilisée. Le principe est d avoir des solutions avec les teneurs en cyanure suivantes : Une teneur de la Limite de Quantification présupposée (LQ), soit 5 µg/l. 20 % de la teneur du maximum de la courbe d étalonnage, soit 20 µg/l. 50 % de la teneur du maximum de la courbe d étalonnage, soit 50 µg/l. 80 % de la teneur du maximum de la courbe d étalonnage, soit 80 µg/l. 19

20 Solution LQ 20% 50% 80% Teneur en cyanure (µg/l) 5 µg/l 20 µg/l 50 µg/l 80 µg/l Solution Fille B 500 µl 2 ml 5 ml 8 ml Pipette automatique utilisée De 50 à 1000 µl De 100 à 5000 µl De 100 à 5000 µl De 0,1 à 25 ml Ajout de soude (1 mol/l) 1 ml 1 ml 1 ml 1 ml Compléter avec de la «Cristaline» QSP 100 ml QSP 100 ml QSP 100 ml QSP 100 ml Durée de conservation 1 jour 1 jour 1 jour 1 jour III Opérations instrumentales Tableau 3 : Préparation des solutions matricielles Avant de lancer une analyse, l Analyse Flux Continu nécessite un certains nombre de manipulations. - Démarrage du système : Allumer la machine et le préleveur XYZ. Ouvrir le robinet d eau de refroidissement du distillateur. Ouvrir la vanne d alimentation de l azote. Démarrer en totalité le système à froid en pompant de l eau. Allumer la lampe UV. Allumer le chauffage du bain-marie de distillation. Attendre la stabilisation de la température de distillation à la valeur de consigne (125 C). Vérifier la température du bain-marie de coloration (45 C) Attendre la stabilisation de la ligne de base et régler le zéro. Lancer le logiciel et charger la méthode (en l occurrence celle des cyanures). Entrer la table de prélèvement. Déposer les tubes contenant les étalons sur le rac du préleveur. Lancer l analyse. Il est conseillé de vérifier certains réglages tel que la séquence de prélèvement et les gains. - Arrêt du système : Eteindre la lampe UV. Couper le chauffage du bain-marie de la distillation. Pomper une solution d acide chlorhydrique par la ligne du réactif de distillation (R1) pendant 10 minutes pour une température inférieure à 90 C. Puis, pomper de l eau pendant 5 minutes. Fermer le robinet du circuit d eau. Fermer la vanne d alimentation de l azote. Arrêter le système de pompage. 20

4. Conditionnement et conservation de l échantillon

4. Conditionnement et conservation de l échantillon 1. Objet S-II-3V1 DOSAGE DU MERCURE DANS LES EXTRAITS D EAU RÉGALE Description du dosage du mercure par spectrométrie d absorption atomique de vapeur froide ou par spectrométrie de fluorescence atomique

Plus en détail

(aq) sont colorées et donnent à la solution cette teinte violette, assimilable au magenta.»

(aq) sont colorées et donnent à la solution cette teinte violette, assimilable au magenta.» Chapitre 5 / TP 1 : Contrôle qualité de l'eau de Dakin par dosage par étalonnage à l'aide d'un spectrophotomètre Objectif : Vous devez vérifier la concentration massique d'un désinfectant, l'eau de Dakin.

Plus en détail

FICHE 1 Fiche à destination des enseignants

FICHE 1 Fiche à destination des enseignants FICHE 1 Fiche à destination des enseignants 1S 8 (b) Un entretien d embauche autour de l eau de Dakin Type d'activité Activité expérimentale avec démarche d investigation Dans cette version, l élève est

Plus en détail

Perrothon Sandrine UV Visible. Spectrophotométrie d'absorption moléculaire Étude et dosage de la vitamine B 6

Perrothon Sandrine UV Visible. Spectrophotométrie d'absorption moléculaire Étude et dosage de la vitamine B 6 Spectrophotométrie d'absorption moléculaire Étude et dosage de la vitamine B 6 1 1.But et théorie: Le but de cette expérience est de comprendre l'intérêt de la spectrophotométrie d'absorption moléculaire

Plus en détail

pka D UN INDICATEUR COLORE

pka D UN INDICATEUR COLORE TP SPETROPHOTOMETRIE Lycée F.BUISSON PTSI pka D UN INDIATEUR OLORE ) Principes de la spectrophotométrie La spectrophotométrie est une technique d analyse qualitative et quantitative, de substances absorbant

Plus en détail

Chapitre 7 Les solutions colorées

Chapitre 7 Les solutions colorées Chapitre 7 Les solutions colorées Manuel pages 114 à 127 Choix pédagogiques. Ce chapitre a pour objectif d illustrer les points suivants du programme : - dosage de solutions colorées par étalonnage ; -

Plus en détail

Indicateur d'unité Voyant Marche/Arrêt

Indicateur d'unité Voyant Marche/Arrêt Notice MESURACOLOR Colorimètre à DEL Réf. 22020 Indicateur d'unité Voyant Marche/Arrêt Indicateur Etalonnage Bouton Marche/Arrêt Indicateur de sélection de la longueur d'onde Indicateur de mode chronomètre

Plus en détail

TP : Suivi d'une réaction par spectrophotométrie

TP : Suivi d'une réaction par spectrophotométrie Nom : Prénom: n groupe: TP : Suivi d'une réaction par spectrophotométrie Consignes de sécurité de base: Porter une blouse en coton, pas de nu-pieds Porter des lunettes, des gants (en fonction des espèces

Plus en détail

Exemple de cahier de laboratoire : cas du sujet 2014

Exemple de cahier de laboratoire : cas du sujet 2014 Exemple de cahier de laboratoire : cas du sujet 2014 Commentaires pour l'évaluation Contenu du cahier de laboratoire Problématique : Le glucose est un nutriment particulièrement important pour le sportif.

Plus en détail

LABORATOIRES DE CHIMIE Techniques de dosage

LABORATOIRES DE CHIMIE Techniques de dosage LABORATOIRES DE CHIMIE Techniques de dosage Un dosage (ou titrage) a pour but de déterminer la concentration molaire d une espèce (molécule ou ion) en solution (généralement aqueuse). Un réactif de concentration

Plus en détail

Comment suivre l évolution d une transformation chimique? + S 2 O 8 = I 2 + 2 SO 4

Comment suivre l évolution d une transformation chimique? + S 2 O 8 = I 2 + 2 SO 4 Afin d optimiser leurs procédés, les industries chimiques doivent contrôler le bon déroulement de la réaction de synthèse menant aux espèces voulues. Comment suivre l évolution d une transformation chimique?

Plus en détail

SVE 222 & PCL-442. Fascicule de Travaux Pratiques

SVE 222 & PCL-442. Fascicule de Travaux Pratiques SVE 222 & PCL-442 Fascicule de Travaux Pratiques 2014-2015 Institut Supérieur de l Education et de la Formation Continue Bassem Jamoussi & Radhouane Chakroun 1 Sommaire PCL 442/SVE222 - TP N 1 : Etude

Plus en détail

GAMME UVILINE 9100 & 9400

GAMME UVILINE 9100 & 9400 GAMME UVILINE 9100 & 9400 SPECTROPHOTOMÈTRES UV & VISIBLE NOUVEAU Sipper avec effet peltier Une combinaison intelligente d innovations EXCELLENTE PRÉCISION DE MESURE GRÂCE À UNE OPTIQUE HAUT DE GAMME Gain

Plus en détail

Classe : 1 ère STL Enseignement : Mesure et Instrumentation. d une mesure. Titre : mesure de concentration par spectrophotométrie

Classe : 1 ère STL Enseignement : Mesure et Instrumentation. d une mesure. Titre : mesure de concentration par spectrophotométrie Classe : 1 ère STL Enseignement : Mesure et Instrumentation THEME du programme : mesures et incertitudes de mesures Sous-thème : métrologie, incertitudes Extrait du BOEN NOTIONS ET CONTENUS Mesures et

Plus en détail

DETERMINATION DE LA CONCENTRATION D UNE SOLUTION COLOREE

DETERMINATION DE LA CONCENTRATION D UNE SOLUTION COLOREE P1S2 Chimie ACTIVITE n 5 DETERMINATION DE LA CONCENTRATION D UNE SOLUTION COLOREE Le colorant «bleu brillant FCF», ou E133, est un colorant artificiel (de formule C 37 H 34 N 2 Na 2 O 9 S 3 ) qui a longtemps

Plus en détail

Meine Flüssigkeit ist gefärbt*, comme disaient August Beer (1825-1863) et Johann Heinrich Lambert (1728-1777)

Meine Flüssigkeit ist gefärbt*, comme disaient August Beer (1825-1863) et Johann Heinrich Lambert (1728-1777) 1ère S Meine Flüssigkeit ist gefärbt*, comme disaient August Beer (1825-1863) et Johann Heinrich Lambert (1728-1777) Objectif : pratiquer une démarche expérimentale pour déterminer la concentration d une

Plus en détail

Critères pour les méthodes de quantification des résidus potentiellement allergéniques de protéines de collage dans le vin (OIV-Oeno 427-2010)

Critères pour les méthodes de quantification des résidus potentiellement allergéniques de protéines de collage dans le vin (OIV-Oeno 427-2010) Méthode OIV- -MA-AS315-23 Type de méthode : critères Critères pour les méthodes de quantification des résidus potentiellement allergéniques de protéines de collage (OIV-Oeno 427-2010) 1 Définitions des

Plus en détail

GAMME UviLine 9100 & 9400

GAMME UviLine 9100 & 9400 Agro-alimentaire/Biotechnologie/Enseignement/Recherche/Santé/Industrie GAMME UviLine 9100 & 9400 Spectrophotomètres UV & Visible Une combinaison intelligente d innovations n Excellente précision de mesure

Plus en détail

TRAVAUX PRATIQUESDE BIOCHIMIE L1

TRAVAUX PRATIQUESDE BIOCHIMIE L1 TRAVAUX PRATIQUESDE BICHIMIE L1 PRINTEMPS 2011 Les acides aminés : chromatographie sur couche mince courbe de titrage Etude d une enzyme : la phosphatase alcaline QUELQUES RECMMANDATINS IMPRTANTES Le port

Plus en détail

Détection de fuite hélium Aspect Mesure

Détection de fuite hélium Aspect Mesure Détection de fuite hélium Aspect Mesure Préparé par : F.Rouveyre Date : 24 Octobre 2012 La détection de fuite La détection de fuite par spectrométrie de masse à gaz traceur a plus de 50 ans. Même si cette

Plus en détail

CODEX ŒNOLOGIQUE INTERNATIONAL. SUCRE DE RAISIN (MOUTS DE RAISIN CONCENTRES RECTIFIES) (Oeno 47/2000, Oeno 419A-2011, Oeno 419B-2012)

CODEX ŒNOLOGIQUE INTERNATIONAL. SUCRE DE RAISIN (MOUTS DE RAISIN CONCENTRES RECTIFIES) (Oeno 47/2000, Oeno 419A-2011, Oeno 419B-2012) SUCRE DE RAISIN (MOUTS DE RAISIN CONCENTRES RECTIFIES) (Oeno 47/2000, Oeno 419A-2011, Oeno 419B-2012) 1. OBJET, ORIGINE ET DOMAINE D APPLICATION Le sucre de raisin est obtenu exclusivement à partir du

Plus en détail

La spectrophotométrie

La spectrophotométrie Chapitre 2 Document de cours La spectrophotométrie 1 Comment interpréter la couleur d une solution? 1.1 Décomposition de la lumière blanche En 1666, Isaac Newton réalise une expérience cruciale sur la

Plus en détail

CHROMATOGRAPHE BTEX GC 5000 BTX

CHROMATOGRAPHE BTEX GC 5000 BTX FICHE PRODUIT - Le a été spécialement développé pour la surveillance en continu des polluants organiques dans l air ambiant dans la gamme C4-C12. L instrument se caractérise par son design compact et sa

Plus en détail

TP 3 diffusion à travers une membrane

TP 3 diffusion à travers une membrane TP 3 diffusion à travers une membrane CONSIGNES DE SÉCURITÉ Ce TP nécessite la manipulation de liquides pouvant tacher les vêtements. Le port de la blouse est fortement conseillé. Les essuie tout en papier

Plus en détail

PRISE EN MAIN DU SPECTROPHOTOMETRE UV-VISIBLE SHIMADZU U.V. 240

PRISE EN MAIN DU SPECTROPHOTOMETRE UV-VISIBLE SHIMADZU U.V. 240 I.N.S.. DE ROUEN Laboratoire de Chimie nalytique U.V. N PRISE EN MIN DU SPECTROPHOTOMETRE UV-VISIBLE SHIMDZU U.V. 240. OBJECTIFS - Choix des paramètres nécessaires pour un tracé de spectre. - Utilisation

Plus en détail

β-galactosidase A.2.1) à 37 C, en tampon phosphate de sodium 0,1 mol/l ph 7 plus 2-mercaptoéthanol 1 mmol/l et MgCl 2 1 mmol/l (tampon P)

β-galactosidase A.2.1) à 37 C, en tampon phosphate de sodium 0,1 mol/l ph 7 plus 2-mercaptoéthanol 1 mmol/l et MgCl 2 1 mmol/l (tampon P) bioch/enzymo/tp-betagal-initiation-michaelis.odt JF Perrin maj sept 2008-sept 2012 page 1/6 Etude de la β-galactosidase de E. Coli : mise en évidence d'un comportement Michaélien lors de l'hydrolyse du

Plus en détail

EXERCICE 2 : SUIVI CINETIQUE D UNE TRANSFORMATION PAR SPECTROPHOTOMETRIE (6 points)

EXERCICE 2 : SUIVI CINETIQUE D UNE TRANSFORMATION PAR SPECTROPHOTOMETRIE (6 points) BAC S 2011 LIBAN http://labolycee.org EXERCICE 2 : SUIVI CINETIQUE D UNE TRANSFORMATION PAR SPECTROPHOTOMETRIE (6 points) Les parties A et B sont indépendantes. A : Étude du fonctionnement d un spectrophotomètre

Plus en détail

www.mesureo.com A N A L Y S E U R E N L I G N E D A G V D E S B I C A R B O N A T E S D E L A L C A L I N I T E

www.mesureo.com A N A L Y S E U R E N L I G N E D A G V D E S B I C A R B O N A T E S D E L A L C A L I N I T E www.mesureo.com A N A L Y S E U R E N L I G N E D A G V D E S B I C A R B O N A T E S D E L A L C A L I N I T E Solutions pour l analyse de l eau en ligne AnaSense Analyseur en ligne d AGV, des bicarbonates

Plus en détail

Objectifs pédagogiques : spectrophotomètre Décrire les procédures d entretien d un spectrophotomètre Savoir changer l ampoule d un

Objectifs pédagogiques : spectrophotomètre Décrire les procédures d entretien d un spectrophotomètre Savoir changer l ampoule d un CHAPITRE 6 : LE SPECTROPHOTOMETRE Objectifs pédagogiques : Citer les principaux éléments d un dun spectrophotomètre Décrire les procédures d entretien d un spectrophotomètre p Savoir changer l ampoule

Plus en détail

Demande chimique en oxygène

Demande chimique en oxygène Table des matières Introduction Réactifs DCO Azote et phosphore HI 83214 HI 83099 HI 839800 HI 3898 Page J3 J5 J6 J7 J8 J10 J11 J1 Tableau comparatif Paramètre Photomètre Photomètre Thermo-réacteur Trousse

Plus en détail

Spectrophotométrie - Dilution 1 Dilution et facteur de dilution. 1.1 Mode opératoire :

Spectrophotométrie - Dilution 1 Dilution et facteur de dilution. 1.1 Mode opératoire : Spectrophotométrie - Dilution 1 Dilution et facteur de dilution. 1.1 Mode opératoire : 1. Prélever ml de la solution mère à la pipette jaugée. Est-ce que je sais : Mettre une propipette sur une pipette

Plus en détail

259 VOLUMETRIE ET TITRATION DOSAGE DU NaOH DANS LE DESTOP

259 VOLUMETRIE ET TITRATION DOSAGE DU NaOH DANS LE DESTOP 259 VOLUMETRIE ET TITRATION DOSAGE DU NaOH DANS LE DESTOP A d a p t a t i o n : A. - M. F o u r n i e r ( C o p a d ), M. C a s a n o v a & H. J e n n y ( C d C ) 2 0 0 1 C o n c e p t i o n D. M a r g

Plus en détail

SUIVI CINETIQUE PAR SPECTROPHOTOMETRIE (CORRECTION)

SUIVI CINETIQUE PAR SPECTROPHOTOMETRIE (CORRECTION) Terminale S CHIMIE TP n 2b (correction) 1 SUIVI CINETIQUE PAR SPECTROPHOTOMETRIE (CORRECTION) Objectifs : Déterminer l évolution de la vitesse de réaction par une méthode physique. Relier l absorbance

Plus en détail

Spectrophotomètre double faisceau modèle 6800

Spectrophotomètre double faisceau modèle 6800 Spectrophotomètre double faisceau modèle 6800 Spectrophotomètre double faisceau modèle 6800 Double faisceau avec optiques parfaitement stables. Bande passante 1,5 nm. Logiciel de navigation Jenway Flight

Plus en détail

CAPTEURS - CHAINES DE MESURES

CAPTEURS - CHAINES DE MESURES CAPTEURS - CHAINES DE MESURES Pierre BONNET Pierre Bonnet Master GSI - Capteurs Chaînes de Mesures 1 Plan du Cours Propriétés générales des capteurs Notion de mesure Notion de capteur: principes, classes,

Plus en détail

Mesures et incertitudes

Mesures et incertitudes En physique et en chimie, toute grandeur, mesurée ou calculée, est entachée d erreur, ce qui ne l empêche pas d être exploitée pour prendre des décisions. Aujourd hui, la notion d erreur a son vocabulaire

Plus en détail

Dosage des sucres par CLHP dans les vins (Oeno 23/2003)

Dosage des sucres par CLHP dans les vins (Oeno 23/2003) Méthode OIV-MA-AS311-03 Méthode Type II Dosage des sucres par CLHP dans les vins (Oeno 23/2003) 1. DOMAINE D'APPLICATION Cette recommandation spécifie une méthode de dosage du fructose, du glucose et du

Plus en détail

TP n 1: Initiation au laboratoire

TP n 1: Initiation au laboratoire Centre Universitaire d El-Tarf Institut des Sciences Agronomiques 3 ème année Contrôle de Qualité en Agroalimentaire TP n 1: Initiation au laboratoire Introduction L analyse de la matière vivante au laboratoire

Plus en détail

Mesure et détection de substances dangereuses : EX-OX-TOX (IS-013) Version CT-Q 2011-11-15

Mesure et détection de substances dangereuses : EX-OX-TOX (IS-013) Version CT-Q 2011-11-15 Mesure et détection de substances dangereuses : EX-OX-TOX (IS-03) Version CT-Q 0--5 Groupe cible Collaborateurs qui doivent effectuer des mesures EX-OX-TOX sur un terrain d exploitation, les interpréter

Plus en détail

Bleu comme un Schtroumpf Démarche d investigation

Bleu comme un Schtroumpf Démarche d investigation TP Bleu comme un Schtroumpf Démarche d investigation Règles de sécurité Blouse, lunettes de protection, pas de lentilles de contact, cheveux longs attachés. Toutes les solutions aqueuses seront jetées

Plus en détail

33-Dosage des composés phénoliques

33-Dosage des composés phénoliques 33-Dosage des composés phénoliques Attention : cette manip a été utilisée et mise au point pour un diplôme (Kayumba A., 2001) et n a plus été utilisée depuis au sein du labo. I. Principes Les composés

Plus en détail

Mise en pratique : Etude de spectres

Mise en pratique : Etude de spectres Mise en pratique : Etude de spectres Introduction La nouvelle génération de spectromètre à détecteur CCD permet de réaliser n importe quel spectre en temps réel sur toute la gamme de longueur d onde. La

Plus en détail

Fiche 19 La couleur des haricots verts et cuisson

Fiche 19 La couleur des haricots verts et cuisson Fiche 19 La couleur des haricots verts et cuisson Objectif : Valider ou réfuter des «précisions culinaires»* permettant de "conserver une belle couleur verte" lors la cuisson des haricots verts frais (gousses

Plus en détail

Acides et bases. Acides et bases Page 1 sur 6

Acides et bases. Acides et bases Page 1 sur 6 Acides et bases Acides et bases Page 1 sur 6 Introduction Sont réputés acides et bases au sens des règles de sécurité en vigueur en Suisse, les solides ou liquides qui ont une réaction acide ou alcaline

Plus en détail

AGREGATION DE BIOCHIMIE GENIE BIOLOGIQUE

AGREGATION DE BIOCHIMIE GENIE BIOLOGIQUE AGREGATION DE BIOCHIMIE GENIE BIOLOGIQUE CONCOURS EXTERNE Session 2005 TRAVAUX PRATIQUES DE BIOCHIMIE PHYSIOLOGIE ALCOOL ET FOIE L éthanol, psychotrope puissant, est absorbé passivement dans l intestin

Plus en détail

RAPPORT DE TEST DE CONFINEMENT SELON BS 7989-4

RAPPORT DE TEST DE CONFINEMENT SELON BS 7989-4 E R L A B D. F. S RAPPORT DE TEST DE CONFINEMENT SELON BS 7989-4 CAPTAIR FLEX M391 L A B O R A T O I R E R & D E R L A B D. F. S P A R C D A F F A I R E S D E S P O R T E S V O I E D U F U T U R 2 7 1

Plus en détail

TPG 12 - Spectrophotométrie

TPG 12 - Spectrophotométrie TPG 12 - Spectrophotométrie Travail par binôme Objectif : découvrir les conditions de validité et les utilisations possibles de la loi de Beer-Lambert I- Tracé de la rosace des couleurs Choisir un des

Plus en détail

DETERMINATION DE L INCERTITUDE DE MESURE POUR LES ANALYSES CHIMIQUES QUANTITATIVES

DETERMINATION DE L INCERTITUDE DE MESURE POUR LES ANALYSES CHIMIQUES QUANTITATIVES Agence fédérale pour la Sécurité de la Chaîne alimentaire Administration des Laboratoires Procédure DETERMINATION DE L INCERTITUDE DE MESURE POUR LES ANALYSES CHIMIQUES QUANTITATIVES Date de mise en application

Plus en détail

III.2 SPECTROPHOTOMÈTRES

III.2 SPECTROPHOTOMÈTRES instrumentation III.2 SPECTROPHOTOMÈTRES Spectrophotomètres UV/visibles 2 à 4 Spectrophotomètres visibles 5 à 7 0100100100100100011100110100100100100100 110100100100100100 011100110100100100100100 00100100100100011100110100100100100100

Plus en détail

Capteur à CO2 en solution

Capteur à CO2 en solution Capteur à CO2 en solution Référence PS-2147CI Boîtier adaptateur Sonde ph Sonde température Sonde CO2 Page 1 sur 9 Introduction Cette sonde est conçue pour mesurer la concentration de CO 2 dans les solutions

Plus en détail

Spectrophotomètres. www.jenway.com

Spectrophotomètres. www.jenway.com Imlab Oude Vijvers 1 B-3370 Boutersem Spectrophotomètres www.jenway.com Bibby Scientific France - ZI du Rocher Vert - BP 79-77793 Nemours Cedex Tél. : 01 64 45 13 13 - Fax : 01 64 45 13 00 - email : bsf@bibby-scientific.fr

Plus en détail

Choisir et utiliser un détecteur de gaz pour le travail en espace clos.

Choisir et utiliser un détecteur de gaz pour le travail en espace clos. entreposage Choisir et utiliser un détecteur de gaz pour le travail en espace clos. Un détecteur de gaz contribue à déterminer les mesures de prévention et l équipement de protection nécessaires dans le

Plus en détail

Technologie des contacteurs gaz liquide : cas des colonnes à plateaux et à garnissage. M. Prévost

Technologie des contacteurs gaz liquide : cas des colonnes à plateaux et à garnissage. M. Prévost Technologie des contacteurs gaz liquide : cas des colonnes à plateaux et à garnissage M. Prévost Version V2/ nov 2006 Structure du cours Partie 1 : Introduction Partie 2 : Mise en contact de Gaz et de

Plus en détail

TECHNIQUES: Principes de la chromatographie

TECHNIQUES: Principes de la chromatographie TECHNIQUES: Principes de la chromatographie 1 Définition La chromatographie est une méthode physique de séparation basée sur les différentes affinités d un ou plusieurs composés à l égard de deux phases

Plus en détail

Une solution parfaitement adaptée

Une solution parfaitement adaptée INFORMATIONS ANALYSE EN CONTINU DES NITRATES NISE SC / NITRATAX SC NOUVEAU! ME SU RE DES N I T R AT ES EN LIGNE Une solution parfaitement adaptée Sondes de nitrate utilisant les technologies UV et électrodes

Plus en détail

Capteur optique à dioxygène

Capteur optique à dioxygène Capteur optique à dioxygène Référence PS- 2196 Connectique de la sonde mini DIN Tête de la sonde Embout de protection et stockage Port mini DIN du capteur Eléments inclus 1. Capteur à dioxygène optique

Plus en détail

101 Adoptée : 12 mai 1981

101 Adoptée : 12 mai 1981 LIGNE DIRECTRICE DE L OCDE POUR LES ESSAIS DE PRODUITS CHIMIQUES 101 Adoptée : 12 mai 1981 «Spectres d'absorption UV-VIS» (Méthode spectrophotométrique) 1. I N T R O D U C T I O N I n f o r m a t i o n

Plus en détail

Solutions pour le calibrage et l entretien Gamme complète d accessoires indispensables

Solutions pour le calibrage et l entretien Gamme complète d accessoires indispensables Solutions laboratoires Solutions pour les laboratoires Tampons ph Étalons de conductivité Solutions de mesure redox et O 2 dissous Solutions de mesure ISE Solutions de maintenance Solutions pour le calibrage

Plus en détail

DÉTERMINATION DU POURCENTAGE EN ACIDE D UN VINAIGRE. Sommaire

DÉTERMINATION DU POURCENTAGE EN ACIDE D UN VINAIGRE. Sommaire BACCALAURÉAT SÉRIE S Épreuve de PHYSIQUE CHIMIE Évaluation des compétences expérimentales Sommaire I. DESCRIPTIF DU SUJET DESTINÉ AUX PROFESSEURS... 2 II. LISTE DE MATÉRIEL DESTINÉE AUX PROFESSEURS ET

Plus en détail

Chapitre 02. La lumière des étoiles. Exercices :

Chapitre 02. La lumière des étoiles. Exercices : Chapitre 02 La lumière des étoiles. I- Lumière monochromatique et lumière polychromatique. )- Expérience de Newton (642 727). 2)- Expérience avec la lumière émise par un Laser. 3)- Radiation et longueur

Plus en détail

C2 - DOSAGE ACIDE FAIBLE - BASE FORTE

C2 - DOSAGE ACIDE FAIBLE - BASE FORTE Fiche professeur himie 2 - DOSAGE AIDE FAIBLE - BASE FORTE Mots-clés : dosage, ph-métrie, acide faible, base forte, neutralisation, concentration. 1. Type d activité ette expérience permet aux élèves de

Plus en détail

Cuves pour Spectrophotomètres

Cuves pour Spectrophotomètres Cuves pour Spectrophotomètres Tél : 01.45.12.90.80 Fax : 01.45.12.94.75 info@bioserv.fr Page 25 TRAYCELL Ultra Micro Cuve à Fibres Optiques La TrayCell Hellma est une ultra micro cuve à fibres optiques

Plus en détail

SP. 3. Concentration molaire exercices. Savoir son cours. Concentrations : Classement. Concentration encore. Dilution :

SP. 3. Concentration molaire exercices. Savoir son cours. Concentrations : Classement. Concentration encore. Dilution : SP. 3 Concentration molaire exercices Savoir son cours Concentrations : Calculer les concentrations molaires en soluté apporté des solutions désinfectantes suivantes : a) Une solution de 2,0 L contenant

Plus en détail

UviLight XTW Spectrophotomètre UV-Vis

UviLight XTW Spectrophotomètre UV-Vis Enseignement Agro-alimentaire Sciences Chimie Recherche Laboratoires de référence UviLight XTW Spectrophotomètre UV-Vis Accédez aux meilleures performances grâce à des spécificités optiques supérieures

Plus en détail

FORMATION ASSURANCE QUALITE ET CONTROLES DES MEDICAMENTS QUALIFICATION DES EQUIPEMENTS EXEMPLE : SPECTROPHOTOMETRE UV/VISIBLE

FORMATION ASSURANCE QUALITE ET CONTROLES DES MEDICAMENTS QUALIFICATION DES EQUIPEMENTS EXEMPLE : SPECTROPHOTOMETRE UV/VISIBLE FORMATION ASSURANCE QUALITE ET CONTROLES DES MEDICAMENTS ISO/IEC 17025 Chapitre 5 : EXIGENCES TECHNIQUES QUALIFICATION DES EQUIPEMENTS EXEMPLE : SPECTROPHOTOMETRE UV/VISIBLE Nicole GRABY PA/PH/OMCL (07)

Plus en détail

ANALYSE SPECTRALE. monochromateur

ANALYSE SPECTRALE. monochromateur ht ANALYSE SPECTRALE Une espèce chimique est susceptible d interagir avec un rayonnement électromagnétique. L étude de l intensité du rayonnement (absorbé ou réémis) en fonction des longueurs d ode s appelle

Plus en détail

HI 991x. Contrôleurs Industriel mural de ph et EC. HI 9910 Contrôleur de ph mural avec point de consigne simple et dosage proportionnel

HI 991x. Contrôleurs Industriel mural de ph et EC. HI 9910 Contrôleur de ph mural avec point de consigne simple et dosage proportionnel HI 991x Contrôleurs Industriel mural de ph et EC HI 9910 Contrôleur de ph mural avec point de consigne simple et dosage proportionnel HI 9910 est un contrôleur de ph avec point de consigne unique pour

Plus en détail

Rapport annuel de monitoring automatisé de la qualité de l eau

Rapport annuel de monitoring automatisé de la qualité de l eau Rapport annuel de monitoring automatisé de la qualité de l eau 2009 La rivière Sainte Croix au barrage de Forest City Figure 1 : Rivière Sainte Croix, à la hauteur de la station de monitoring durant l

Plus en détail

Détermination de la teneur des vins en fluorures a l aide d une électrode sélective et ajouts dosés (Résolution Oeno 22/2004)

Détermination de la teneur des vins en fluorures a l aide d une électrode sélective et ajouts dosés (Résolution Oeno 22/2004) Méthode OIV-MA-AS32-03 Méthode Type II Détermination de la teneur des vins en fluorures a l aide d une électrode sélective et ajouts dosés (Résolution Oeno 22/2004). PORTEE ET CHAMP D APPLICATION Cette

Plus en détail

Résonance Magnétique Nucléaire : RMN

Résonance Magnétique Nucléaire : RMN 21 Résonance Magnétique Nucléaire : RMN Salle de TP de Génie Analytique Ce document résume les principaux aspects de la RMN nécessaires à la réalisation des TP de Génie Analytique de 2ème année d IUT de

Plus en détail

GASMAN II MANUEL D UTILISATION

GASMAN II MANUEL D UTILISATION ANALYSE DETECTION SECURITE GASMAN II MANUEL D UTILISATION SOMMAIRE 1. INTRODUCTION ---------------------------------------------------------------------------------- P 2 2. CARACTERISTIQUES DE L APPAREIL----------------------------------------------------

Plus en détail

Traitement de l eau par flux dynamique

Traitement de l eau par flux dynamique GmbH Traitement de l eau par flux dynamique afin de réduire les impuretés microbiologiques afin d empêcher l apparition de nouveaux germes dans les eaux de consommation et de process et Nouveau avec certificat

Plus en détail

PROPOSITION TECHNIQUE ET FINANCIERE

PROPOSITION TECHNIQUE ET FINANCIERE Avenue des Etangs Narbonne, F-11100, France Votre correspondant : Romain CRESSON INRA Transfert Environnement Avenue des Etangs Narbonne, F-11100, France Tel: +33 (0)4 68 46 64 32 Fax: +33 (0)4 68 42 51

Plus en détail

Calcaire ou eau agressive en AEP : comment y remédier?

Calcaire ou eau agressive en AEP : comment y remédier? Calcaire ou eau agressive en AEP : comment y remédier? Les solutions techniques Principes et critères de choix Par Sébastien LIBOZ - Hydrogéologue Calcaire ou eau agressive en AEP : comment y remédier?

Plus en détail

TECHNOLOGIES EXPERTISES RECHERCHES ANALYTIQUES EN ENVIRONNEMENT. SyPACV2. Système de prélèvement automatique compact - 2 ème génération

TECHNOLOGIES EXPERTISES RECHERCHES ANALYTIQUES EN ENVIRONNEMENT. SyPACV2. Système de prélèvement automatique compact - 2 ème génération TECHNOLOGIES EXPERTISES RECHERCHES ANALYTIQUES EN ENVIRONNEMENT Ingénierie SyPACV2 Système de prélèvement automatique compact - 2 ème génération 2012 SOMMAIRE 1. Le service Ingénierie 2. Qu est-ce que

Plus en détail

FiveGo. FiveGo Appareils portables ph mv / Redox Conductivité TDS Teneur en sel Oxygène dissous. Economique & fiable L accès mobile au monde du ph

FiveGo. FiveGo Appareils portables ph mv / Redox Conductivité TDS Teneur en sel Oxygène dissous. Economique & fiable L accès mobile au monde du ph FiveGo FiveGo Appareils portables ph mv / Redox Conductivité TDS Teneur en sel Oxygène dissous Economique & fiable L accès mobile au monde du ph FiveGo 5 x 5 arguments pour FiveGo ph, conductivité et oxygène

Plus en détail

Prélèvement/préparation p des échantillons et analyse des reliquats d azote

Prélèvement/préparation p des échantillons et analyse des reliquats d azote Prélèvement/préparation p des échantillons et analyse des reliquats d azote Matthias CARRIERE Plan de l intervention Introduction : I. méthodes et outils de prélèvement. 11. Les normes d échantillonnage

Plus en détail

A B C Eau Eau savonneuse Eau + détergent

A B C Eau Eau savonneuse Eau + détergent 1L : Physique et chimie dans la cuisine Chapitre.3 : Chimie et lavage I. Les savons et les détergents synthétiques 1. Propriétés détergentes des savons Le savon est un détergent naturel, les détergents

Plus en détail

Analyse & Medical. Electrovannes miniatures

Analyse & Medical. Electrovannes miniatures Analyse & Medical Electrovannes miniatures Introduction Technologies d analyse Les vannes et les procédés utilisés pour les analyses dans les laboratoires ou les industries ne sont pas en contact direct

Plus en détail

FICHE DE DONNEES DE SECURITE

FICHE DE DONNEES DE SECURITE PAGE 1/7 DATE DE MISE A JOUR : 16/11/2011 1/ - IDENTIFICATION DU PRODUIT ET DE LA SOCIETE Identification du produit : Gaines, films, housses, et/ou sacs transparents et colorés en polyéthylène. Famille

Plus en détail

APPLICATION QMS AMIKACINE Système intégré Ortho Clinical Diagnostics VITROS 5600, systèmes de chimie VITROS 5,1 FS et 4600

APPLICATION QMS AMIKACINE Système intégré Ortho Clinical Diagnostics VITROS 5600, systèmes de chimie VITROS 5,1 FS et 4600 Microgenics Corporation Entreprise de Thermo Fisher Scientific APPLICATION QMS AMIKACINE Système intégré Ortho Clinical Diagnostics VITROS 5600, systèmes de chimie VITROS 5,1 FS et 4600 Réf. 0373910 Destiné

Plus en détail

CONSTRUCTION DES COMPETENCES DU SOCLE COMMUN CONTRIBUTION DES SCIENCES PHYSIQUES

CONSTRUCTION DES COMPETENCES DU SOCLE COMMUN CONTRIBUTION DES SCIENCES PHYSIQUES CONSTRUCTION DES COMPETENCES DU SOCLE COMMUN CONTRIBUTION DES SCIENCES PHYSIQUES Compétence du socle : Compétence 6 : Les compétences sociales et civiques. Contribution attendue : Utiliser un produit chimique

Plus en détail

Mesure de conductivité on-line. Mesurer Surveiller Régler. Mesure de conductivité on-line. Eaux d égout communales et eaux usées industrielles

Mesure de conductivité on-line. Mesurer Surveiller Régler. Mesure de conductivité on-line. Eaux d égout communales et eaux usées industrielles Mesure de conductivité on-line Mesurer Surveiller Régler La mesure de conductivité est un paramètre reconnu, dont on ne peut plus se passer en analyse moderne des process, des eaux et eaux usées. On utilise

Plus en détail

Mario Geiger octobre 08 ÉVAPORATION SOUS VIDE

Mario Geiger octobre 08 ÉVAPORATION SOUS VIDE ÉVAPORATION SOUS VIDE 1 I SOMMAIRE I Sommaire... 2 II Évaporation sous vide... 3 III Description de l installation... 5 IV Travail pratique... 6 But du travail... 6 Principe... 6 Matériel... 6 Méthodes...

Plus en détail

pour la détermination du COT dans l eau ultra pure être légèrement oxydées, certaines plus que d autres, les pharmacopées prescrivent

pour la détermination du COT dans l eau ultra pure être légèrement oxydées, certaines plus que d autres, les pharmacopées prescrivent Pharma Eau purifiée Perspectives dans l analyse des eaux purifiés 11 News THORNTON Leading Pure Water Analytics SST Test d adéquation du système pour la détermination du COT dans l eau ultra pure La détermination

Plus en détail

BAC BLANC SCIENCES PHYSIQUES. Durée : 3 heures 30

BAC BLANC SCIENCES PHYSIQUES. Durée : 3 heures 30 Terminales S1, S2, S3 2010 Vendredi 29 janvier BAC BLANC SCIENCES PHYSIQUES Durée : 3 heures 30 Toutes les réponses doivent être correctement rédigées et justifiées. Chaque exercice sera traité sur une

Plus en détail

A chaque couleur dans l'air correspond une longueur d'onde.

A chaque couleur dans l'air correspond une longueur d'onde. CC4 LA SPECTROPHOTOMÉTRIE I) POURQUOI UNE SUBSTANCE EST -ELLE COLORÉE? 1 ) La lumière blanche 2 ) Solutions colorées II)LE SPECTROPHOTOMÈTRE 1 ) Le spectrophotomètre 2 ) Facteurs dont dépend l'absorbance

Plus en détail

EXERCICE II. SYNTHÈSE D UN ANESTHÉSIQUE : LA BENZOCAÏNE (9 points)

EXERCICE II. SYNTHÈSE D UN ANESTHÉSIQUE : LA BENZOCAÏNE (9 points) Bac S 2015 Antilles Guyane http://labolycee.org EXERCICE II. SYNTHÈSE D UN ANESTHÉSIQUE : LA BENZOCAÏNE (9 points) La benzocaïne (4-aminobenzoate d éthyle) est utilisée en médecine comme anesthésique local

Plus en détail

2 e partie de la composante majeure (8 points) Les questions prennent appui sur six documents A, B, C, D, E, F (voir pages suivantes).

2 e partie de la composante majeure (8 points) Les questions prennent appui sur six documents A, B, C, D, E, F (voir pages suivantes). SUJET DE CONCOURS Sujet Exploitation d une documentation scientifique sur le thème de l énergie 2 e partie de la composante majeure (8 points) Les questions prennent appui sur six documents A, B, C, D,

Plus en détail

TS1 TS2 02/02/2010 Enseignement obligatoire. DST N 4 - Durée 3h30 - Calculatrice autorisée

TS1 TS2 02/02/2010 Enseignement obligatoire. DST N 4 - Durée 3h30 - Calculatrice autorisée TS1 TS2 02/02/2010 Enseignement obligatoire DST N 4 - Durée 3h30 - Calculatrice autorisée EXERCICE I : PRINCIPE D UNE MINUTERIE (5,5 points) A. ÉTUDE THÉORIQUE D'UN DIPÔLE RC SOUMIS À UN ÉCHELON DE TENSION.

Plus en détail

Niveau 2 nde THEME : L UNIVERS. Programme : BO spécial n 4 du 29/04/10 L UNIVERS

Niveau 2 nde THEME : L UNIVERS. Programme : BO spécial n 4 du 29/04/10 L UNIVERS Document du professeur 1/7 Niveau 2 nde THEME : L UNIVERS Physique Chimie SPECTRES D ÉMISSION ET D ABSORPTION Programme : BO spécial n 4 du 29/04/10 L UNIVERS Les étoiles : l analyse de la lumière provenant

Plus en détail

Un spectromètre à fibre plus précis, plus résistant, plus pratique Concept et logiciel innovants

Un spectromètre à fibre plus précis, plus résistant, plus pratique Concept et logiciel innovants & INNOVATION 2014 NO DRIVER! Logiciel embarqué Un spectromètre à fibre plus précis, plus résistant, plus pratique Concept et logiciel innovants contact@ovio-optics.com www.ovio-optics.com Spectromètre

Plus en détail

Séquence 9. Étudiez le chapitre 11 de physique des «Notions fondamentales» : Physique : Dispersion de la lumière

Séquence 9. Étudiez le chapitre 11 de physique des «Notions fondamentales» : Physique : Dispersion de la lumière Séquence 9 Consignes de travail Étudiez le chapitre 11 de physique des «Notions fondamentales» : Physique : Dispersion de la lumière Travaillez les cours d application de physique. Travaillez les exercices

Plus en détail

GENERALITES SUR LA MESURE DE TEMPERATURE

GENERALITES SUR LA MESURE DE TEMPERATURE Distributeur exclusif de GENERALITES SUR LA MESURE DE TEMPERATURE INTRODUCTION...2 GENERALITES SUR LA MESURE DE TEMPERATURE...2 La température...2 Unités de mesure de température...3 Echelle de température...3

Plus en détail

Visite à l ICV. En 2009, la création du GIE ICV-VVS permet de franchir un cap en regroupant toutes les ressources disponibles aux filiales ICV et VVS.

Visite à l ICV. En 2009, la création du GIE ICV-VVS permet de franchir un cap en regroupant toutes les ressources disponibles aux filiales ICV et VVS. Visite à l ICV Cette entreprise analyse les échantillons que les viticulteurs leur transmettent de toute la région PACA (départements 13, 83, 84 et un peu du 06, ce sont en général des coopératives viticoles

Plus en détail

Mesures calorimétriques

Mesures calorimétriques TP N 11 Mesures calorimétriques - page 51 - - T.P. N 11 - Ce document rassemble plusieurs mesures qui vont faire l'objet de quatre séances de travaux pratiques. La quasi totalité de ces manipulations utilisent

Plus en détail

Les solutions. Chapitre 2 - Modèle. 1 Définitions sur les solutions. 2 Concentration massique d une solution. 3 Dilution d une solution

Les solutions. Chapitre 2 - Modèle. 1 Définitions sur les solutions. 2 Concentration massique d une solution. 3 Dilution d une solution Chapitre 2 - Modèle Les solutions 1 Définitions sur les solutions 1.1 Définition d une solution : Une solution est le mélange homogène et liquide d au moins deux espèces chimiques : Le soluté : c est une

Plus en détail

Mallette Métrologie Contrôle des spectrophotomètres

Mallette Métrologie Contrôle des spectrophotomètres 1 MATERIEL Mallette Métrologie 2 PRINCIPE Le présent mode opératoire vise à décrire les différentes étapes à suivre afin de : - Vérifier l exactitude de la longueur d onde de 250 à 650 nm sous condition

Plus en détail

------- SESSION 2013 ÉPREUVE À OPTION. (durée : 4 heures coefficient : 6 note éliminatoire 4 sur 20) CHIMIE

------- SESSION 2013 ÉPREUVE À OPTION. (durée : 4 heures coefficient : 6 note éliminatoire 4 sur 20) CHIMIE CNCURS SUR ÉPREUVES UVERT AUX CANDIDATS TITULAIRES D UN DIPLÔME U TITRE CNFÉRANT LE GRADE DE MASTER U D'UN DIPLÔME U TITRE HMLGUÉ U ENREGISTRÉ AU RÉPERTIRE NATINAL DES CERTIFICATINS PRFESSINNELLES AU NIVEAU

Plus en détail

3. Artefacts permettant la mesure indirecte du débit

3. Artefacts permettant la mesure indirecte du débit P-14V1 MÉTHODE DE MESURE DU DÉBIT D UN EFFLUENT INDUSTRIEL EN CANALISATIONS OUVERTES OU NON EN CHARGE 1. Domaine d application Cette méthode réglemente la mesure du débit d un effluent industriel en canalisations

Plus en détail