UNIVERSITE LUMIERE LYON 2 MASTER 2 «ECONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE» RAPPORT DE STAGE

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1 UNIVERSITE LUMIERE LYON 2 MASTER 2 «ECONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE» RAPPORT DE STAGE L engagement d une entreprise de tourisme en faveur du développement durable : une démarche nécessaire pour le développement de l offre d écotourisme et de tourisme solidaire? Etudiant : Mathilde Linossier Maître de stage : Lahsen Abdelmalki, Responsable du master Année Universitaire : Travail achevé : A Montréal, le

2 Table des matières Table des matières...erreur! SIGNET NON DEFINI. Remerciements... 3 Introduction L entreprise et son contexte Présentation de l entreprise Besoins de l entreprise : mission, objectifs, outils de travail Analyse externe Analyse interne La nécessité d envisager le tourisme autrement Les dérives du tourisme «classique» L émergence de nouvelles formes de tourisme Réglementation : codes, textes et chartes La certification des entreprises Une nouvelle tendance : la certification Quelques labels Le retard du Québec dans la certification La Charte de Nanuq Aventure La mise en pratique du projet L impact de la démarche dans la gestion interne de l entreprise Le projet au quotidien La mise en place de critères Les freins dans la mise en place du projet Bilans et résultats, préconisations Le projet à long terme : perspectives Bilan et résultats, préconisations Conclusion...ERREUR! SIGNET NON DEFINI. Bibliographie...ERREUR! SIGNET NON DEFINI. Annexes...ERREUR! SIGNET NON DEFINI. Annexe 1 : Charte interne de Nanuq Aventure - volet fournisseurserreur! SIGNET NON DEFINI. Annexe 2 : Charte interne de Nanuq Aventure - volet clients...erreur! SIGNET NON DEFINI. 2

3 Remerciements Je tiens, tout d abord, à remercier toute l équipe pédagogique du Master ESS de l université Lumière Lyon 2 sans laquelle mon départ pour le Canada n aurait pas été possible. Je souhaite aussi remercier toute l équipe de «Nanuq Aventure» qui m a accueillie si chaleureusement dans ses locaux et fait découvrir la vie d une agence de tourisme réceptif. Je remercie également mes deux tutrices de stage, Marion Guiset et Patricia Lachance, qui m ont conseillée, écoutée et ont approfondi avec moi toute la réflexion sur la mise en place du projet d écotourisme et de tourisme solidaire. Notre nouveau manager, Pierre-André Boyer, arrivé peu après moi, m a fait part de sa grande expérience dans le domaine du tourisme et m a aiguillée sur les perspectives possibles du projet. Merci à lui aussi. J associe bien sûr à ces remerciements le président de Nanuq Aventure et directeur commercial Djamal Hassaïne, qui m a offert la plus belle reconnaissance possible de tout mon travail de ces six mois, en m offrant un poste dès le mois d octobre au sein de Nanuq Aventure. Je souhaite également remercier mon tuteur universitaire, Lahsen Abdelmalki, qui m a conseillée et aidée dans la réflexion et rédaction de ce mémoire de stage, et a proposé de mettre en place des dispositifs d arrangements pour effectuer ma soutenance à distance. Merci aussi à tous les professionnels et civils qui ont partagé leurs connaissances avec moi, sur l histoire Amérindienne notamment, et à ceux qui ont pris du temps pour répondre à mes questions sur leur démarche responsable au sein de leurs structures touristiques. Enfin, je remercie toutes les personnes qui m ont soutenue pour leur patience et leur aide. 3

4 Introduction D après les prévisions de l Organisation Mondiale du Tourisme (OMT), le taux de croissance du tourisme mondial devrait s établir à 4,1% par an entre 1995 et 2020, soit 1,56 milliard d arrivées de touristes internationaux en 2020, contre presque 900 millions aujourd hui. La démocratisation du voyage et des loisirs dans de plus en plus de pays rendent cette croissance possible, malgré les incertitudes géopolitiques. Mais le développement rapide et pas toujours maîtrisé du tourisme peut entraîner des effets pervers nombreux, il convient donc de mettre en place des systèmes de régulations et des politiques d incitation à développer des formes de tourisme «responsable». Le thème de ce rapport de stage porte naturellement sur l engagement des entreprises en faveur d un tourisme plus responsable. Afin d allier les connaissances acquises dans ma formation antérieure de tourisme à celles de ma formation actuelle en économie sociale et solidaire, il apparaît comme une évidence de travailler sur un projet de tourisme responsable. L entreprise qui m a accueillie tout au long de ces six mois m a offert l opportunité de développer tout ce volet et de l intégrer dans la gestion quotidienne. La mission principale a été la conception d une charte interne, permettant de retracer toute la politique de l entreprise en matière de tourisme responsable. La prise de conscience générale, en matière d environnement notamment, pousse les entreprises à s engager dans des démarches de développement durable, de responsabilité sociétale, ou autre, et constitue ainsi pour le tourisme responsable un formidable marché à développer. Ainsi, une première partie permettra de présenter l entreprise, une deuxième partie tentera de montrer la nécessité d envisager le tourisme autrement que le tourisme classique de masse, une troisième partie montrera la mise en pratique du projet au quotidien, et enfin une dernière partie fera le bilan de ces six mois de stage. Les termes de tourisme responsable, durable, écotourisme, tourisme solidaire, équitable, étant tous assez proches dans leur définition, ils pourront tous être utilisés tout au long de ce rapport pour éviter la redondance. 4

5 1. L entreprise et son contexte 1.1. Présentation de l entreprise Nanuq Aventure Inc. est une entreprise privée à but lucratif créée en Elle s est beaucoup développée au cours de cette année passée. Activité : agence de tourisme réceptif et tour opérateur Nanuq Aventure est le spécialiste de la destination Canada. L entreprise construit des circuits et séjours sur mesure, à la demande des agences de voyages et tour opérateurs basés principalement en France, Belgique, suisse et Allemagne. L entreprise peut répondre à toutes les demandes, pour des clients individuels, des groupes, de la clientèle haut de gamme, des voyages d entreprise (comité d entreprise, motivation, récompense). C est à l entreprise de faire preuve de créativité, de rapidité, d efficacité, de réactivité pour être sélectionnée par l agence et le client final. Nanuq Aventure s occupe également de tout ce qui concerne les réservations, et l accueil des clients sur place. Départements : Service FIT (Free Independant Travelers): il s agit de la clientèle individuelle, jusqu à 20 personnes. Le service s occupe de la production, c est-à-dire la conception des circuits et la recherche de fournisseurs pour créer des partenariats, du suivi des dossiers avec les clients, de tout ce qui concerne les réservations, facturation, relations clients et fournisseurs, préparation du voyage pour les clients, accueil des clients. Service Groupe : pour les groupes au-delà de 20 personnes. Bien que l aspect logistique soit très différent, le service groupe s occupe des mêmes fonctions que le service FIT. Service commercial : prospection auprès des clients potentiels, suivi et appui des dossiers en cours auprès des clients, relations directes avec les clients. Formation et conseil. Service comptabilité. Service informatique : mise en place de nouveaux outils informatiques Service communication : mise en page des brochures et autres supports de communication, préparation des salons et autres événements auxquels l entreprise participe. 5

6 Projet annexe sur l écotourisme et le tourisme solidaire : le projet sera détaillé tout au long de ce mémoire Besoins de l entreprise : mission, objectifs, outils de travail Mission et sujet du stage A l origine, Nanuq Aventure est destinée à concevoir des voyages qui sortent de l ordinaire. La nécessité d assurer son besoin en fonds de roulement l a poussée à proposer des produits plus de «masse», c est-à-dire la conception de circuits relativement classiques et très touristiques. Ces circuits sont très demandés, mais ce sont également ceux qui entrainent une concurrence très rude par les prix. Nanuq Aventure se crédibilise de plus en plus et est reconnue pour son originalité, ce qui permet de gagner de précieux dossiers haut de gamme. Sur cette voie, Nanuq Aventure pourra se concentrer sur ce qui fait son originalité : les voyages extraordinaires. Dans cette perspective, le retour aux sources implique aussi une réflexion en profondeur sur l écotourisme, l éthique, l équité, etc. De la volonté du directeur de «bouger les choses» et de la motivation de toute l équipe pour continuer sur la voie du tourisme durable, est née ma mission : développer les produits écotouristiques et de tourisme solidaire. Cela passe par la veille de marché, un profond travail de recherche, des prises de contacts et des rencontres avec de nombreux partenaires potentiels, du travail de terrain, et surtout la rédaction de la charte de l entreprise qui apportera la crédibilité nécessaire pour développer ces produits. Ce travail s articule autour de quatre pôles principaux : Le tourisme solidaire : ici, on entend des projets de tourisme en partenariat avec des communautés amérindiennes, où les retombées économiques profitent à toute la communauté, avec possibilité de financer des projets de développement. Le tourisme écologique : il s agit là de trouver des fournisseurs partenaires dans tous nos domaines d intervention : hébergement, activité, restauration, transport, qui ont mis en place des démarches de préservation de l environnement et de réduction de leur impact négatif sur l environnement. La dynamique locale : le tourisme peut être un excellent moyen de dynamiser une région, par l activité, l emploi, l animation générés. Le tourisme local (tourisme à la ferme, découverte des produits locaux, gastronomie, terroir, etc.) rentre tout à fait dans la 6

7 perspective du tourisme durable. Finalement, le tourisme local, c est du tourisme équitable au Nord! Le volet protection des animaux : «Nanuq» signifie ours polaire en Inuit. La protection des animaux est une cause qui tient à cœur à toute l équipe de Nanuq Aventure. Ma mission ici est donc de développer un partenariat avec une association de protection des animaux, si possible de l ours polaire, fortement menacé, ou tout autre animal menacé vivant sur le territoire canadien (les loups, les baleines ) Objectifs Au départ, les objectifs sont clairs : que la charte interne soit rédigée d ici septembre, validée ensuite par un organisme externe ; et que ce même organisme puisse également auditer tous les partenaires signataires de la charte pour vérifier que les critères définis par la charte soient bien respectés. En ce qui concerne les partenaires, la priorité est de trouver des hébergements : à partir du moment où les hébergements sont sélectionnés, il est possible de créer un circuit et de développer les activités aux alentours. L idéal est bien sûr qu un ou plusieurs circuits soient complètement mis en place à la fin de mon stage, c est-à-dire qu ils aient été testés, vérifiés, adaptés. Le partenariat avec une association de protection des animaux doit également être mis en place d ici septembre. D un autre côté, il s agit de développer un projet dans la durée, et donc de le pérenniser. Pour cela, mieux vaut prendre du temps au début afin de bien poser les bases et ne pas brûler les étapes. Face à la masse de travail que ces objectifs exigent, il se peut que les bases soient bien posées d ici septembre mais que certains aspects ne soient pas encore finalisés. D autant plus que l été est une période où l activité est fortement intensifiée, je suis donc aussi mobilisée pour le travail quotidien du service groupes afin de pouvoir répondre à toutes les demandes. Nous verrons donc plus tard que la mission s est fortement étoffée au cours de ces derniers mois, et cela a entrainé une modification des objectifs de départ. 7

8 1.3. Analyse externe L analyse externe de l entreprise permet d analyser son environnement et de déterminer si des facteurs externes peuvent influer sur l entreprise de façon positive ou négative. Cette analyse permet également de situer l entreprise sur son marché et de la positionner par rapport à ses concurrents. Chiffres Le tourisme est la branche qui génère le plus d emplois et de recettes au monde, en employant 8% de la main-d œuvre mondiale (soit 255 millions de personnes, et 5,5 millions de nouveaux emplois chaque année), en générant environ 360 milliards de dollars de recettes chaque année dans le monde, et en contribuant à hauteur de 11,7% du PIB mondial 1. Sa croissance est très forte, en moyenne 4,1% par an d après l OMT (Organisation Mondiale du Tourisme), et l on n attend pas moins de 1,6 milliards de touristes en Quelques chiffres au niveau mondial, continental, national et régional : Ces chiffres permettent de mettre en lumière la situation du Canada, et plus particulièrement de la province du Québec dans le tourisme global. Statistiques mondiales de l OMT, Amériques et Canada : 133,5 millions de touristes dans les Amériques (soit 16,56% des parts de marché mondiales) en 2005 Canada : 19,152 millions, 15,2% des parts de marché des Amériques, avec une tendance plutôt à la stabilité / légère baisse par rapport aux années précédentes. Canada : 13,584 milliards de recettes, soit 9,4% des parts des Amériques, avec une tendance plutôt à la légère hausse par rapport aux années précédentes. En général : les Amériques ont des parts de recettes plus élevées que les parts de marché des arrivées. Au Canada, c est l inverse : cela signifierait alors que les touristes dépensent en moyenne moins d argent lors d un séjour au Canada que dans les autres pays des Amériques. 1 On trouve différents chiffres selon les sources sur le nombre d emplois, les recettes engendrées ou la contribution au PIB. Mais elles montrent toutes la même tendance et sont unanimes sur le poids du tourisme dans le monde du travail ou des recettes financières générées. 8

9 Statistiques au Québec 2 : 2,7 millions d arrivées internationales et 3 milliards de dollars américains de recettes Canada : 40,342 millions de touristes en comptant les excursionnistes, dont 4,555 au Québec, soit 11,3% de parts de marché au Canada Canada : 14,302 millions de dollars canadiens de recettes, dont 2,444 au Québec soit 17,1% des parts de marché au Canada. Provenance des touristes : Québec, autres provinces canadiennes, USA, France, Royaume-Uni, Allemagne, Mexique, Japon. Tourisme : 2,7% du PIB québécois, 5ème produit d exportation, entreprises, emplois dont directs. Données du ministère du Québec et de l AEQ (Aventure Ecotourisme Québec) 3 : 250 entreprises œuvrent dans le tourisme d aventure et en écotourisme, dont 15% spécifiquement écotourisme. Selon l AEQ : les dépenses en tourisme d aventure et écotourisme permettent création/consolidation de emplois par an au Québec. Le Québec est la troisième province touristique du Canada, après l Ontario et la Colombie Britannique. Les touristes dépensent en proportion plus que dans d autres régions, puisque les recettes sont plus élevées que le nombre d arrivées en pourcentage. Le potentiel touristique est très grand et ne demande qu à se développer, la provenance de plus en plus internationale des touristes le montrent et confirme cette tendance. Par rapport aux statistiques mondiales, le poids du tourisme dans le PIB québécois est relativement peu élevé, ce qui laisse penser que ce potentiel n est pas encore exploité à 100% et que des opportunités d emplois et de développement d activités touristiques sont à créer. Par contre, ces chiffres laissent penser que le potentiel écotouristique du Québec est largement sous-exploité avec seulement 250 entreprises de tourisme d aventure et de plein-air, dont une petite partie seulement est axée sur l écotourisme. Les acteurs Le tourisme est un domaine où les acteurs sont nombreux et très interdépendants les uns des autres. Voici les principaux acteurs que l on retrouve : 2 Source : étude du Ministère du Tourisme, Le Tourisme en Chiffres 2006, disponible sous le lien 3 Source : l étude complète, Etude sur la valeur économique de l'écotourisme et du tourisme d'aventure, est disponible sous le lien 9

10 Les fournisseurs : les prestataires d activités, d hébergement, de restauration dans le pays d accueil. L agence réceptive : c est l acteur spécialiste de la destination, qui s occupe des réservations et de l accueil des clients, elle propose des voyages sur son pays d activité et sert d intermédiaire entre l agence ou le TO et les fournisseurs. Le tour opérateur (TO) : il produit des voyages, sur une ou plusieurs destinations avant de les vendre soit dans les agences de voyage, soit directement au client final. L agence de voyage : elle vend les voyages des agences réceptives, des TO au client final. Dans la logique, les prestataires d activités, hébergements et restauration vendent leurs services et produits à l agence réceptive, qui peut alors proposer un itinéraire au TO, qui va vendre le voyage à l agence de voyage qui va à son tour vendre le voyage au client final. Mais ce processus a lieu dans un monde de concurrence pure et parfaite La réalité est toute autre, souvent marquée par l opacité et les comportements déloyaux : chaque acteur va essayer de vendre en direct au client final, afin d éviter les intermédiaires et ainsi réduire les coûts. Les fournisseurs vont de plus en plus vendre en direct par le biais de leur site internet, l agence réceptive va essayer de vendre directement à l agence de voyages, le TO directement au client final, l agence de voyages va essayer de traiter en direct avec les fournisseurs, etc. Au final, même si chaque acteur a un rôle bien défini au départ, les rôles finissent par se confondre, chacun «marchant sur les plates-bandes» des autres, intensifiant ainsi la concurrence et la pression sur les coûts et les prix de vente. Le marché Le tourisme est un marché très concentré et un secteur très concurrentiel : d après le schéma ci - dessous sur l interdépendance des acteurs du tourisme, on s aperçoit que les acteurs sont nombreux et jouent sur le même terrain. Par exemple, un TO aura besoin de l expertise de l agence réceptive car c est cette dernière qui est spécialiste de la destination. Mais bien souvent, dès que le TO a noué des liens avec les prestataires d hébergement, de restauration, et d activité, et ce grâce à l agence réceptive, il va essayer de négocier directement avec eux pour obtenir de meilleurs prix. Si l agence réceptive est écartée du processus, cela signifie un intermédiaire en moins (et donc une marge en moins à comptabiliser dans le prix de vente final), et donc un prix final plus compétitif pour attirer les clients. Pour faire face à ce type de comportement déloyal, Nanuq Aventure a mis en place une politique de confidentialité des prix avec ses partenaires 10

11 fournisseurs : ces derniers s engagent à ne pas communiquer leurs prix lorsque des représentants de TO ou d agences viennent en reconnaissance. Le schéma nous montre également que les acteurs tissent des relations complexes entre eux : d un côté ils vont représenter chacun un maillon de la chaîne qui a besoin des autres maillons pour exister, en partant du prestataire d hébergement ou restauration, puis du réceptif, du TO et enfin de l agence de voyage ; d un autre côté ils vont tous essayer plus ou moins de faire de la vente directe pour être le seul intermédiaire dont le client final aura besoin et ainsi offrir un tarif compétitif. En effet, dans ce milieu et sur le marché du tourisme classique à moyen de gamme, le prix est souvent le nerf de la guerre : les clients veulent de la qualité à bas prix, c est sans cesse la course au prix (sauf dans le cas des clients qui n ont pas de contrainte de budget, mais on touche alors une clientèle bien spécifique et moins nombreuse). Il faut alors sans cesse négocier les prix avec les partenaires, et les entreprises qui obtiennent de bons prix sont celles qui apportent du volume, donc de nombreux clients. Au niveau du tourisme responsable, la réalité du marché est toute autre. Outre que ce marché est très restreint au Québec, il concerne en France par exemple surtout le secteur associatif à but non lucratif, assez éloigné de tout ce mécanisme où les maillons sont interdépendants. En ce qui concerne les structures opérant sur le territoire québécois, on remarquera que les entreprises touristiques qui proposent du tourisme de plein-air et d aventure sont assimilées à de l écotourisme, ce qui n est pas forcément vrai. On reviendra sur ce point plus tard. 11

12 L interdépendance des acteurs du tourisme : Vend à Clients Internet : sites des fournisseurs, agence de voyages et TO Tour opérateur Agence de voyages Réceptif Prestataires d activités Restauration Hébergement Transport 12

13 La concurrence La concurrence est très dure dans ce domaine. Entre la vente directe, les autres réceptifs, etc., les concurrents sont partout. On peut différencier plusieurs types de concurrents : Concurrents intra sectoriels : les autres réceptifs basés au Canada, Les clients ou fournisseurs qui font de la vente directe Les autres destinations : les pays froids comme la Norvège, la Russie, etc., et les pays plus exotiques, les destinations plus avantageuses économiquement, etc. Le tourisme est un secteur très particulier où finalement toutes les destinations sont interchangeables et substituables. Une catastrophe a lieu dans un pays? Qu à cela ne tienne, les voyageurs trouveront bien une autre destination pour leurs vacances. Une région dépendante du tourisme pourra être complètement ruinée en cas de catastrophe (naturelle, terrorisme ), sans que cela ait le moindre effet sur la croissance globale du tourisme. Au niveau de l écotourisme au Québec, Nanuq Aventure pourrait vraiment se positionner comme leader sur ce marché. Cette forme de tourisme, même si elle est utilisée partout, ainsi que par les concurrents intra-sectoriels, est finalement assez peu mise en avant et peu d entreprises ont choisi de se positionner sur ce créneau pourtant porteur. Beaucoup utilisent le concept, mais plus souvent pour désigner le fait que leurs activités se déroulent en plein air que parce que la structure a adopté une véritable politique environnementale. A ce niveau là, la concurrence se situerait davantage au niveau des autres destinations, dont certaines sont connues et reconnues comme le Costa-Rica au niveau de l écotourisme ou encore les pays d Afrique de l Ouest comme le Mali au niveau du tourisme solidaire. 13

14 La concurrence d après les 5 forces de Porter Le schéma des 5 Forces de Porter peut rendre compte de la compétitivité et de la concurrence qui règnent dans le secteur du tourisme : Produits de substitution : autres destinations exotiques, provinces canadiennes, USA, Scandinavie, Russie, Pays de l Est Pouvoir de négociation des clients : très élevé, joue beaucoup sur les prix Concurrence intra-sectorielle Pouvoir de négociation des fournisseurs : dépend de la situation, si c est un fournisseur déjà établi ou non, avec ses clients. Ils feront de meilleurs tarifs si Nanuq apporte du volume, mais Nanuq a un large choix de fournisseurs aussi. Menaces de nouveaux entrants : nombreuses petites entreprises qui peuvent décrédibiliser le concept d écotourisme, absence de barrières à l entrée Outre une forte concurrence intra-sectorielle, où chaque agence réceptive se bat pour obtenir de nouveaux clients, les fidéliser alors que l image du Canada se détériore et que la destination n est pas réputée pour offrir un bon rapport qualité-prix, la concurrence avec les autres destinations est sans doute la plus «fatale». Autant au niveau de la clientèle individuelle, si une personne a 14

15 décidé de partir au Canada, alors son choix est arrêté et elle est prête à payer plus cher, autant au niveau de la clientèle de groupe la logique est différente : les clients font en général appel à plusieurs agences réceptives dans un même pays pour obtenir le tarif le plus avantageux ou dans plusieurs pays : ainsi il est possible de perdre des dossiers groupes contre des destinations plus exotiques. Le pouvoir de négociation des clients et des fournisseurs est également élevé. Si Nanuq Aventure continue de se développer, les rapports vont certainement s équilibrer davantage. Analyse PESTE de l écotourisme La matrice PESTE permet d analyser l environnement de l écotourisme et de déterminer s il est favorable ou non au développement de cette forme de tourisme 4. POLITIQUE / LEGAL OPPORTUNITES 2002 : année internationale de l écotourisme par les Nations Unies, Sommet mondial de l écotourisme à Québec Démarche Qualité Tourisme du ministère du tourisme québécois Politique touristique du gouvernement du Québec : un partenariat industrie-gouvernement autour de la problématique de développement durable Cadre de référence existants : AEQ, STAQ (Société Touristique des Autochtones du Québec), aires protégées, politique gouvernementale sur la biodiversité, MENACES Retard du Québec au plan de la superficie de territoire protégé Absence de politique sur la protection des paysages Rareté des ressources financières Manque flagrant de réglementation dans le domaine (application des normes, etc.), labels «peu convaincants» : clés vertes, feuilles vertes, diamants Pas de concertation entre les acteurs pour une vision commune, pas de consensus autour du terme écotourisme (efforts de mise en marchés compliqués) Demande du marché français de certification, contrôle, campagne de sensibilisation sur l écotourisme et code 4 La source principale pour réaliser cette analyse est l étude du ministère du tourisme, Nature et tourisme : l écotourisme au Québec en 2002, disponible sous le lien 15

16 ECONOMIQUE SOCIAL la protection des sites, le tourisme, plans régionaux, etc. Croissance prévue de 10 à 15% par an du tourisme d aventure Le Canada est une destination écotouristique populaire Croissance forte du tourisme et du marché des loisirs et des excursions Produits d écotourisme et de tourisme de nature le plus souvent consommés dans le cadre d un voyage plus traditionnel Marché européen particulièrement important pour les producteurs de tourisme d aventure et écotourisme Qualité et originalité des produits Diversification des produits, potentiel de développement de nouveaux produits Partenariat public privé accru Dynamique du secteur de l aventure et de l écotourisme Retombées économiques dans les régions et communautés locales Recherche de plus-value à l expérience touristique en nature, valeurs de l écotourisme Exigence accrue des touristes : chance pour l écotourisme qui propose des produits de qualité Clientèle de plus en plus curieuse : besoin de rencontres, sens, valeurs d éthique Efforts encore limités dans la promotion de pratiques de tourisme durable Forte concurrence internationale : Afrique pour la France, Costa-Rica et Equateur pour l Allemagne, Scandinavie, Russie, pays de l Est, etc. La concurrence entre pays ira en s accroissant. Secteur encore en émergence au Québec, concurrence des autres provinces et des USA Rentabilité financière prioritaire qui peut aller à l encontre des principes écotouristiques. Marché peu segmenté et peu diversifié Globalement très petites entreprises : faible chiffre d affaires, saisonnalité. Absence de barrières à l entrée Produit «aventure plein air» : seulement 0,5% des voyages d agrément Québec en Attentes des clientèles qui évoluent de plus en plus vite, touriste hybride Recherche accrue du luxe qui peut aller à l encontre des principes écotouristiques (golf, spa ) Perte des activités traditionnelles culturelles dans de nombreuses communautés, perte de l expertise liée à 16

17 TECHNOLOGI QUE ENVIRONNEM ENT Très fort potentiel d écotouristes dont le voyage n a pas pour but principal l écotourisme ; petites niches de marché pour les écotouristes expérimentés. Composante culturelle des milieux naturels Clientèles de plus en plus préoccupées par l environnement, campagnes de sensibilisation Plusieurs programmes de formation en écotourisme Main-d œuvre qualifiée Internet Technologies relativement simples de recyclage, etc. Nouvelles technologies environnementales de plus en plus abordables? Progrès constants dans la conception des équipements de plein air et outils de communication Grands espaces propices à ce type de tourisme, parcs nationaux, régions pôles d attraction Aires protégées et aires non protégées à fort potentiel écotouristique Implantation du Programme Sans Trace (pistes de recommandations pour les touristes afin de laisser le moins de traces possible de leur certaines activités Dégradation de sites culturels ou archéologiques Intégration limitée de la composante culturelle aux expériences d écotourisme Méconnaissance des cultures autochtones Améliorations souhaitables des activités d interprétation Méconnaissance de la part des producteurs des informations disponibles dans les ministères ou organismes gouvernementaux Accès aux systèmes de réservation pour les petites structures? Au marché? Innovations environnementales? Milieu naturel constamment menacé (déforestation ) Certaines activités d aventure polluantes Problème des transports (transport hybride?) Sites choisis davantage par convenance que par réel souci de qualité Lieux de concentration de la demande Territoire partagé avec des activités non écotouristiques (chasse, industrie ) 17

18 passage) Protection de la nature, des animaux Territoire partagé : possibilité de combiner plusieurs types de tourisme (forfait) Bonne accessibilité aux sites Connaissance limitée des producteurs des impacts de leurs activités sur le milieu naturel Potentiels peu exploités dans le domaine des produits exclusifs Constats de l analyse : le Canada, et le Québec, possèdent tous les atouts pour développer l écotourisme. Cependant, cette forme de tourisme étant encore en émergence, il n y a pas vraiment de consensus sur les définitions, le cadre de référence du concept, ou encore une vision commune. Face à la demande croissante des clients pour l éthique ou l environnement, et à la conscientisation des acteurs du tourisme, on devrait se diriger de plus en plus vers une démarche commune, de fédération de toutes les parties prenantes pour renforcer le positionnement du pays et de la région sur ce marché et ainsi faire face à la concurrence. Analyse PESTE du tourisme solidaire et autochtone On remarque qu ici, contrairement à la matrice PESTE de l écotourisme, l aspect humain est au cœur de l analyse. En effet, le tourisme solidaire pose toute la question des rapports humains, des notions de partenariat et d implication de tous les acteurs. Aussi, dès que l on touche à l humain, les conséquences peuvent être bien plus importantes ou désastreuses que dans les domaines économique ou environnemental : c est tout un système social que l on remet en cause, le rapport à la culture, aux traditions, et plus que dans n importe quel autre domaine, il faut anticiper tous les effets que notre action touristique peut avoir sur une communauté. NB : Attention aux termes choisis. Au Canada, c est le terme de tourisme autochtone qui est employé. La notion de tourisme solidaire n existe pas ici, elle est souvent réservée aux pays en voie de développement alors que ce n est pourtant pas une de ses conditions de réalisation. OPPORTUNITES MENACES POLITIQUE / LEGAL Code mondial d éthique du tourisme de l OMT L OMT voit dans le tourisme durable Manque total de visibilité : processus, procédure, termes Pas/peu de concertation entre acteurs 18

19 ECONOMIQUE SOCIAL un facteur de lutte contre la pauvreté Le gouvernement du Québec met en place une stratégie pour développer et Pas de réglementation au Québec (application des textes, etc ) Pas de stabilité au niveau de la tête du promouvoir le tourisme durable par le conseil de bande 5 : changements biais de subventions à des projets. réguliers, abandon des projets en cours, pas de continuité long terme. Peu de marge sur ce type de voyages, Secteur en émergence au Québec Problème d infrastructures dans les Retombées positives pour la réserves communauté d accueil L attrait du profit peut mettre en péril Création d emplois l intégrité culturelle Volonté de transparence de la part des Difficulté de mise en marché du touristes sur la construction du prix, la produit répartition des bénéfices, etc. Manque de main-d œuvre qualifiée, Marché européen important : demande trouver un guide autochtone pour accrue pour vivre des expériences rendre l expérience touristique amérindiennes harmonieuse Croissance sans précédent de la Coûts en temps et en argent dus population autochtone : les jeunes sont à l éloignement de certains sites une ressource humaine largement sous (Grand Nord ) : l expérience doit être exploitée, défi de les maintenir dans le à la hauteur des attentes du client tourisme. Concurrence : en ce qui concerne le Le tourisme autochtone offre un large tourisme solidaire, le marché français potentiel de croissance, à condition est plus porté vers l Afrique qu il reste authentique Concept de tourisme solidaire peu développé au Nord Saisonnalité Accès au financement problématique 6 Volonté de vivre une expérience, Capacité à maintenir le projet, la 5 Les communautés autochtones élisent leur chef et son conseil qui constituent alors le conseil de bande. Il représente la population au niveau juridique, administratif politique. 6 Se renseigner à ce sujet sur la Loi sur les Indiens, où les conditions bancaires pour des prêts financiers par exemple sont beaucoup plus drastiques que pour les non Autochtones. 19

20 rencontrer la population, sa culture, mode de vie, etc. Echange. Possibilité d allier dans un voyage la nature et la culture. Intérêt du public français pour la découverte du mode de vie amérindien Pour les Amérindiens 7 : un moyen de réconciliation (mieux comprendre leur réalité), de préserver leurs traditions et de se rapprocher (garder leur culture vivante, rapprochement entre les générations), de promouvoir leur culture (faire connaître leur histoire, mise en valeur de leur culture), d émancipation (fierté, estime de soi) Créer des liens authentiques et rétablir la confiance pour ce peuple blessé Le tourisme autochtone se traduit de multiples manières, allant de l ethnotourisme à l écotourisme en passant par le tourisme d aventure : on peut imaginer une multitude de produits. Volonté et engagement de la communauté, son implication directe dans le processus de développement du projet touristique sont des conditions de réussite. flamme, la coopération : cela implique un personnel motivé aussi bien chez le voyagiste que la communauté d accueil. Réussir à s adapter aux 2 cultures Nombreux préjugés à l égard des communautés Problèmes d alcoolisme, drogues : peuple blessé, en manque de repères Pas ou peu de contacts entre les Amérindiens et les Canadiens Peu d Amérindiens connaissent encore les traditions, les légendes Fossé fragile entre authenticité et folklorisation de la culture Pour les Amérindiens : lieux sacrés devant être gardés secrets, sentiment d être observé, obligation d assiduité lors des prestations touristiques, notion de sécurité, niveau de confort et d hygiène exigé par le client. Les communautés ne paraissent pas prêtes à porter ce type de projet La communauté, l entreprise de tourisme et le voyageur ont chacun leurs attentes, il faut réussir à les concilier Réticence des autochtones vis-à-vis de certains comportements non adaptés Sensibilisation faible aux avantages et débouchés du tourisme : les communautés ont d autres priorités 7 Cf. l article du Globe Veilleur Le tourisme autochtone, plus qu un simple produit, juin

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