OBSERVATION ET STATISTIQUES
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- Marie-Agnès Aubin
- il y a 8 ans
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1 COMMISSARIAT GÉNÉRAL AU DÉVELOPPEMENT DURABLE n 411 Avril 13 Conjoncture énergétique Février 13 OBSERVATION ET STATISTIQUES TRANSPORT La production d énergie primaire du mois de février recule de 3,2 % par rapport à celle de l an dernier. Elle totalise 1,9 millions de tonnes équivalent pétrole (Mtep). Cette évolution est en lien avec la baisse de la production nucléaire (- 4,9 % en glissement sur un an). A contrario, les énergies renouvelables électriques sont à la hausse. D une part, l hydraulique renoue avec la croissance, affichant une forte progression de près de 32 % par rapport à février 12, après une quasi-stabilité en janvier. Il faut remonter à 3 pour retrouver une production supérieure pour un mois de février. D autre part, l éolien croît fortement, de 28 % sur un an, après - 17 % en janvier. En glissement annuel, la consommation d énergie primaire réelle recule de 9 % en février. La baisse plus prononcée de la consommation par rapport à la production se traduit par une hausse du taux d indépendance énergétique (+ 2,8 points en glissement annuel). Mesuré sur les douze derniers mois, entre mars 12 et février 13, ce taux s établit Sous l effet d une baisse de la filière nucléaire (- 4,9 % sur un an), la production nationale d'énergie primaire (méthodologie) fléchit pour le deuxième mois consécutif, de 3,2 % en février 13 par rapport à février 12 et totalise 1,9 Mtep. Les filières d énergies renouvelables électriques sont orientées à la hausse : l hydraulique retrouve une croissance soutenue, de 31,6 % en février sur un an, affichant un niveau qui n a pas été observé depuis 3 pour un mois de février. La production éolienne affiche également une hausse sensible, de 28,1 % en février 13 par rapport à février 12, après 17, % en janvier. La consommation d énergie primaire réelle fléchit de 9,1 % en février par rapport à son niveau d il y a un an, après une hausse de 2,8 % le mois précédent. Cette tendance est notamment liée à un effet calendaire (12 étant une année bissextile) et un moindre recours au chauffage en février 13 par rapport à février 12. Bien qu elle soit inférieure à la moyenne de référence, la température moyenne de février 13 est en effet nettement supérieure à celle de février 12 qui avait battu des records de froid (+ 1,9 C). Avec une baisse plus prononcée de la consommation par rapport à la production, le taux d indépendance énergétique gagne 2,8 points. Mesurée en cumul sur les douze derniers mois, ce taux s établit à 48,6 %, soit,6 point en moins que la période précédente. à 48,6 %, soit,6 point de moins que la période précédente. En données corrigées des variations saisonnières, climatiques, et des jours ouvrables (CVS-CVC-CJO), la consommation d énergie primaire progresse légèrement pour le deuxième mois consécutif (+,9 % entre janvier et février, après + 1,3 % entre décembre et janvier). Cette tendance masque une évolution contrastée entre les différentes énergies : baisse du charbon et du pétrole, à un rythme plus prononcé pour le premier (respectivement de - 2,2 % et - 1,2 %) et hausse de l électricité et surtout du gaz, respectivement de 1,1 % et 5,8 %. La facture énergétique française du mois de janvier est en forte hausse par rapport à celle du mois de décembre (+ 15,6 %) : à 6,2 milliards d euros, elle affiche un niveau qui n a pas été enregistré depuis le record du mois d août. Mesurée en cumul sur les douze derniers mois, elle dépasse les 69 milliards d euros. La forte diminution du pétrole et du gaz naturel se traduit par une baisse sensible des émissions de CO 2 liées à la combustion d'énergie (- 1,9 % en données brutes et en glissement annuel). Mesurées en moyenne sur les douze derniers mois, entre mars 12 et février 13, elles augmentent légèrement, de,4 % par rapport à la même période de l année précédente. Consommation et production d'énergie primaire*, indépendance énergétique et émissions de CO 2 En milliers de tep Février 13 Énergie primaire Production nationale d'énergie primaire ,2 - charbon (produits de récupération) 1 4,2,1 - pétrole 69 4,4,6 - gaz naturel 31-13,2,3 - nucléaire (brut) ,9 92,5 - hydraulique et éolien (brut) 71 31, 6,5 Consommationn d'énergie primaire réelle ,1 - charbon ,7 4,8 - pétrole ,8 27,5 - gaz naturel ,7 22,6 - électricité ,3 45,1 Taux d'indépendance énergétique (%) 46,4 2,8 Émissions de CO 2 dues à l'énergie (milliers de t CO 2) ,9 * Hors énergies renouvelables thermiques. Source : calcul SOeS, d après les données mensuelles disponibles par énergie Service de l observation et des statistiques
2 Taux d indépendance énergétique moyen (série brute en année mobile) 5, 49,5 49, 48,5 48, 47,5 47, 46,5 46, 45,5 45, janv-9 janv-1 janv-11 janv-12 janv-13 janv-14 Source : calcul SOeS, d après les données mensuelles disponibles par énergie Émissions de CO 2 liées à la combustion d énergie (série brute, en moyenne sur 12 mois) Indice base en 5 Évolution de la consommation d'énergie primaire*, par énergie, et des émissions de CO 2 Énergie primaire M/M-1 M-1/M-2 M-2/M-3 Consommation d'énergie primaire,9 1,3-2,7,4 - charbon -2,2 32,8-7,4 2,7 - pétrole -1,2 -,7-3,1-4,7 - gaz naturel 5,8 2,5 -,4 9,4 - électricité 1,1 -,5-2,8,8 Émissions de CO 2 liées à la combustion d'énergie,8 1,5-3,8,8 * Énergie primaire mesurée en tep. Source : calcul SOeS, d après les données mensuelles disponibles par énergie Corrigées des variations saisonnières, climatiques et des jours ouvrables, les émissions de CO 2 liées à la combustion d énergie sont en hausse de,8 % entre janvier et février Note de lecture : en moyenne sur les douze derniers mois, les émissions sont à environ 9 % de leur niveau de référence de 5. Source : calcul SOeS, d après les données mensuelles disponibles par énergie Corrigée des variations saisonnières, climatiques et des jours ouvrables, la consommation d énergie primaire augmente de,9 % entre janvier et février, après + 1,3 % entre décembre et janvier. Après conversion en tonne équivalent pétrole, l évolution par type d énergie est contrastée. La consommation de charbon baisse de 2,2 % entre janvier et février, après une forte progression entre décembre et janvier. Celle des produits pétroliers décroit de 1,2 % sur un mois. Du côté des carburants routiers, on observe une stabilité entre janvier et février (+,2 %, après - 1,5 % un mois auparavant), avec une légère baisse des supercarburants (-,7 %) et une faible hausse du gazole (+,4 %). La consommation de gaz naturel croît en revanche pour le deuxième mois consécutif (+ 5,8 % entre janvier et février, après + 2,5 % entre décembre et janvier), principalement du fait des petits clients reliés au réseau de distribution. Enfin, la consommation primaire d électricité augmente de 1,1 % sur un mois en février, après -,5 % en janvier. Consommation d énergie primaire, par énergie Indice base en 5 janv-8 janv-9 janv-1 janv-11 janv-12 janv-13 janv-14 Les combustibles minéraux solides La consommation totale de charbon (combustibles minéraux solides) est légèrement supérieure à celle de février 12 (+ 2,2 %). À un peu plus de 1,8 million de tonnes (Mt), il s agit du plus haut niveau atteint en février depuis 7. Bilan mensuel des combustibles minéraux solides En milliers de tonnes Combustibles minéraux solides * Produits de récupération provenant des anciennes mines de charbon (schistes des terrils houillers du Nord et du Gard, schlamms issus de bassins de décantation en Moselle). Sources : calcul SOeS d après EDF, Snet, FFA et Douanes Importations totales ,5 Production nationale * 25 4,2 Variations de stocks -243 Février 13 Exportations totales 4-83,3 Consommation totale réelle ,2, dont : - centrales électriques ,5 56,9 - sidérurgie 474 3,7 25,9 La consommation de charbon vapeur pour la production d électricité (plus d un million de tonnes) est encore plus forte en février 13 qu en février 12 (+ 2,5 %), malgré l effet calendaire (12 étant une année bissextile) et les températures moins froides qu il y a un an. Les baisses de prix du charbon vapeur et la chute des cours des quotas d émission de CO 2 jouent toujours en faveur de la compétitivité des centrales au charbon par rapport aux centrales à gaz et au fioul. 4 janv-9 janv-1 janv-11 janv-12 janv-13 janv-14 Charbon Pétrole Gaz naturel Électricité Source : calcul SOeS, d après les données mensuelles disponibles par énergie 2 Commissariat général au développement durable - Service de l observation et des statistiques
3 Consommation de combustibles minéraux solides * Indice base en janv-9 janv-1 janv-11 janv-12 janv-13 janv-14 Total Centrales électriques Sidérurgie * Pour les combustibles minéraux solides, les tests n ont révélé aucune saisonnalité ou effet climatique marqués. En conséquence, rien ne distingue ces séries brutes de séries CVS-CVC-CJO. Sources : calcul SOeS d après EDF, Snet et FFA La consommation de charbon dans la sidérurgie (474 milliers de tonnes - kt) est un peu supérieure à celle des trois années précédentes, mais elle reste très en deçà de ce qu elle était avant la crise de la fin 8 (autour de kt). La morosité de la conjoncture dans les principaux secteurs consommateurs d acier (BTP, mécanique, automobile) explique toujours cette tendance. La reprise de la demande dans les centrales électriques, entamée au printemps 12, a conduit les opérateurs à augmenter leurs importations de charbon (+ 8 % en cumul sur les douze derniers mois pour l ensemble des produits charbonniers) et à puiser dans leurs stocks : -,9 Mt en un an. Le niveau des stocks à la fin février atteint 5,7 Mt au total, majoritairement du charbon à destination des centrales électriques. Les produits pétroliers La consommation totale réelle de produits pétroliers est historiquement faible pour un mois de février. Elle s établit à 6,4 Mt, alors qu elle se situait entre 7 Mt et 7,5 Mt chaque année en février depuis 7. La consommation recule tendanciellement depuis plusieurs années, et affiche en outre un net recul en février (- 11,8 % sur un an) qui touche quasiment tous les produits. Il est vrai que février 12 était un mois exceptionnel, avec des températures très basses favorables aux ventes de fioul domestique et de GPL notamment. À cela s ajoute un effet calendaire (février 12 comporte un jour de plus par rapport à février 13). Avec la hausse des prix quasi continue depuis quelques années et la faiblesse de l activité économique, les livraisons de carburants routiers semblent reculer durablement et sont au plus bas en février. La part de marché des carburants les moins chers progresse en février 13 : le gazole représente 84,2 % des ventes de carburants routiers et le SP95-E1 28,4 % des ventes de supercarburants (contre respectivement 83,4 % et 21,8 % il y a un an). Les livraisons de fioul domestique et gazole non routier diminuent de 23,3 %, notamment du fait d un moindre recours au chauffage. Production et consommation de produits pétroliers En milliers de tonnes Production nationale (2) Consommation totale réelle dont : - total carburants routiers dont : supercarburants gazole - bases pétrochimiques Produits pétroliers (1) - fioul domestique et gazole non routier (3) - carburéacteurs - GPL Février , ,8, ,7 47, ,7 7, ,7 4, ,3 17, ,8 6,6 2-19,6 3,4 6-7, 1,3 (1) hors soutes maritimes. (2) Pétrole brut et hydrocarbures extraits du gaz naturel. (3) Le gazole non routier remplace obligatoirement le fioul domestique depuis le 1 er mai 11 pour certains engins mobiles non routiers et depuis le 1 er novembre 11 pour les tracteurs agricoles, avec les mêmes spécifications que celles du gazole routier, exceptée sa coloration. Sources : calcul SOeS d après CPDP et DGEC Évolution mensuelle de la consommation des produits pétroliers Produits pétroliers M/M-1 M-1/M-2 M-2/M-3 Consommation totale -1,2 -,7* -3,1-4,7 dont : - total carburants routiers,2-1,5-1,9 -,6 dont : supercarburants -,7,7-6,5-5, gazole,4-1,9 -,9,4 - fioul domestique et gazole non routier,5 4,4-14,2 -,1 - carburéacteurs 8,9-12,4,2-5, - GPL -,6-8,5,6-5,9 - bases pétrochimiques 1,4 18,3 18,1-7,2 * Révision exceptionnelle, liée principalement au coke de pétrole. Source : calcul SOeS d après CPDP Corrigée des variations saisonnières, climatiques, et des jours ouvrables, la consommation de produits pétroliers se replie de 1,2 % entre janvier et février, après -,7 % entre décembre et janvier. Cette évolution est notamment liée au recul du GPL et des supercarburants. Après deux mois de baisse, les ventes de gazole progressent faiblement (+,4 %), de même que celles de l ensemble fioul domestique et gazole non routier (+,5 %). Enfin, les ventes de carburéacteurs qui avaient chuté en janvier (- 12,4 %) se redressent en février (+ 8,9 %). Consommation de produits pétroliers Indice base en 5 janv-9 janv-1 janv-11 janv-12 janv-13 janv-14 Total produits pétroliers Carburants routiers Source : calcul SOeS d après CPDP Gazole Supercarburants Commissariat général au développement durable - Service de l observation et des statistiques 3
4 Le gaz naturel Les importations nettes de gaz 1 s élèvent à 4,2 TWh en février 13, en net repli pour le deuxième mois consécutif (- 1,1 % en février en glissement annuel après - 7,5 % en janvier). Les entrées de GNL diminuent fortement depuis novembre 11 pour atteindre - 49 % entre février 12 et février 13 (13,8 % du total des importations, contre 24,5 % un an auparavant). En effet, les cargaisons de GNL disponibles sur le marché spot se tournent davantage vers le marché asiatique où les prix sont plus attractifs. Avec un total de,4 TWh, la production nationale de gaz poursuit sa baisse tendancielle (- 13,2 % sur un an) pour le dixième mois consécutif. Bilan mensuel du gaz naturel En TWh PCS Gaz naturel Février 13 Importations nettes 4,2-1,1 Production nationale,4-13,2 Soutirages des stocks* 27,3-19,9 Consommation totale (hors pertes) réelle 68,7-14,7, dont : - gros clients reliés au réseau de transport 17, -17,7 24,7 dont clients CCCG** 2,5-43,5 3,6 - résidentiel-tertiaire, petite industrie 51,7-13,6 75,3 * Positif quand on soutire des quantités des stocks pour les consommer, négatif quand on remplit les stocks. ** Centrales à cycle combiné au gaz. Sources : SOeS, d après GRT-gaz, TIGF, Storengy, Elengy et FOSMax LNG Après une très forte progression en janvier, le soutirage saisonnier des stocks connaît un net ralentissement (- 19,9 % par rapport à février 12). Toutefois le niveau des stocks utiles relevé fin février 13 (36,1 TWh) est le plus bas jamais atteint depuis février 5. reliés au réseau de transport poursuit sa baisse entamée en mai dernier (- 17,7 % en février sur un an), et plus particulièrement la consommation des centrales à cycle combiné au gaz (CCCG, - 43,5 %), toujours moins sollicitées, en raison d une meilleure compétitivité du prix du charbon. Hors CCCG, la baisse de la consommation des clients reliés au réseau de transport est de 1,8 % sur un an Corrigée des variations saisonnières, climatiques, et des jours ouvrables, la consommation totale enregistre une nette hausse en février par rapport à janvier (+ 5,8 %), après + 2,5 % entre décembre et janvier et une stagnation entre novembre et décembre. Les gros clients reliés au réseau de transport voient leur consommation progresser de nouveau (+ 3,7 % sur un mois), après une stagnation entre décembre et janvier. La hausse de la consommation des petits clients reliés au réseau de distribution, quant à elle, est plus prononcée (+ 7, % sur un mois), après + 3,8 % entre décembre et janvier. Consommation totale (hors pertes) de gaz naturel Sources : SOeS, d après GRT-gaz et TIGF 11 Gaz naturel M/M-1 M-1/M-2 M-2/M-3 Consommation totale (hors pertes) 5,8 2,5 -,4 9,4 dont : - gros clients reliés au réseau de transport 3,7,3 4,6 5,4 - résidentiel-tertiaire, petite industrie 7, 3,8-3, 11,7 Consommation totale (hors pertes) de gaz naturel Indice base en 5 Variations de stocks et livraisons aux consommateurs En TWh mars-9 mars-1 mars-11 mars-12 mars-13 Livraisons sur le réseau de distribution Déstockage net Stocks utiles janv-9 janv-1 janv-11 janv-12 janv-13 janv-14 Consommation totale Gros clients reliés au réseau de transport Résidentiel-tertiaire, petite industrie Sources : SOeS, d après GRT-gaz et TIGF Sources : SOeS, d après GRT-gaz, TIGF, Storengy, Elengy et FOSMax LNG La consommation totale réelle 2 de gaz atteint 68,7 TWh en février 13, en baisse de 14,7 % par rapport à février 12, mois qui comptait 29 jours, ce qui accentue la baisse. La consommation des petits clients reliés au réseau de distribution recule sensiblement en février (- 13,6 % sur un an), en raison notamment d un moindre recours au chauffage dans le secteur résidentiel-tertiaire, février 13 ayant été certes froid (- 1,7 C par rapport à la moyenne de référence) mais moins cependant que février 12 (+ 1,9 C de plus en moyenne). De même la consommation des gros clients 1 Il s'agit des entrées nettes de gaz sur le territoire français, donc exportations déduites et hors transit. 2 Il s agit de la consommation totale hors pertes (transport, distribution, stockage ). 4 Commissariat général au développement durable - Service de l observation et des statistiques
5 L électricité En février 13, la production totale d électricité atteint 52,2 TWh, en baisse de 3,7 % par rapport au mois de février 12. La production nucléaire est en net retrait en février (- 4,9 % en glissement annuel), à 36,7 TWh. Sa part dans la production totale d électricité atteint son plus bas niveau depuis dix ans (7,4 %) pour un mois de février. La production hydraulique, après une stagnation en janvier, enregistre de nouveau une très forte hausse en février (+ 31,6 % sur un an). Il s agit de la plus forte production hydraulique observée pour un mois de février depuis l année 3. Sa part dans la production totale atteint 13 %. La production éolienne, après une baisse en janvier, retrouve en février un rythme de croissance soutenu (+ 28,1 % en glissement annuel). Sa part dans la production totale d électricité atteint 2,7 %. Production d électricité, échanges et énergie appelée En GWh Électricité Février 13 Production d'électricité nette ,7, dont : production primaire ,1 86,1 dont : - nucléaire ,9 7,4 - hydraulique (yc pompages) ,6 13, - éolienne (*) ,1 2,7 production thermique classique , 13,9 L énergie appelée réelle s établit à 49,5 TWh en février 13, en baisse de 8,9 % en glissement annuel. Cette tendance touche l ensemble des catégories de tension (haute, moyenne et basse) et s explique en partie par un effet calendaire (12 étant une année bissextile). À cela s ajoute, en particulier pour la consommation en basse tension, un effet climatique : la température moyenne de février 13, bien qu inférieure de 1,7 C à la moyenne de référence, est supérieure de 1,9 C à celle de février 12 qui fut un mois exceptionnellement froid. Le solde des échanges s établit à 2,2 TWh. Par rapport à février 12, mois où le solde avait été exceptionnellement importateur de,5 TWh, les importations ont reculé de 51 % et les exportations ont progressé de 43 % en février 13. Corrigée des variations saisonnières, climatiques, et des jours ouvrables, l énergie appelée augmente de 2,7 % en février par rapport à janvier. Les consommations en basse, moyenne et haute tension progressent au même rythme. Les consommations en haute tension poursuivent leur hausse pour le sixième mois consécutif. Énergie appelée Électricité M/M-1 M-1/M-2 M-2/M-3 Énergie appelée réelle (yc pertes) 2,7 3,3-1,3 4, dont : - basse tension 2,8 4,6-3,2 6,1 - moyenne tension 2,6 3, -1,1 4,5 - haute tension 2,8,9 2,8-1,1 Sources : SOeS, d après RTE, ErDF et EDF Solde : exportations - importations Pompages (énergie absorbée) ,3 Énergie appelée réelle (yc pertes) ,9, dont : - basse tension , 47,2 - moyenne tension ,6 29,4 - haute tension ,6 13,4 (*) estimation fragile pour le dernier mois. Sources : SOeS, d après RTE, EDF, ErDF, Snet et CNR La forte sollicitation des moyens de production d électricité issus des énergies renouvelables a limité le recours aux centrales thermiques classiques (à l exception de la filière charbon). Au total, leur production recule de 22 % par rapport à février 12 et leur part dans la production totale redescend à 13,9 %. Énergie appelée Indice base en 5 Production d électricité par filière En TWh janv-9 janv-1 janv-11 janv-12 janv-13 janv-14 Énergie appelée Basse tension Moyenne tension Haute tension Sources : SOeS, d après RTE, ErDF et EDF janv-9 janv-1 janv-11 janv-12 janv-13 Éolienne Hydraulique Nucléaire Thermique classique Sources : SOeS, d après RTE, ErDF, EDF, Snet et CNR Commissariat général au développement durable - Service de l observation et des statistiques 5
6 Les prix et les cotations des énergies En février, le cours du pétrole brut (Brent daté) poursuit sa hausse pour le deuxième mois consécutif. En moyenne sur le mois, le baril gagne plus de 3 dollars par rapport à janvier (+ 2,8 %, après + 3,2 % entre décembre et janvier) et s établit à 116,1 $, soit le plus haut niveau atteint depuis le mois de mai 12. Mesurée en euros, la hausse du baril s atténue légèrement (+ 2,3 % en février par rapport à janvier, après + 1,8 % le mois précédent), en raison d une dépréciation du dollar par rapport à la monnaie européenne. En moyenne sur les douze derniers mois, entre mars 12 et février 13, le cours du Brent recule en dollars et progresse en revanche en euros, respectivement de - 1,9 % et + 5,2 %, du fait d une appréciation du dollar face à l euro sur cette période (+ 7,2 %). Exprimé en dollar, le prix spot du gaz naturel sur le marché NBP à Londres est à peine supérieur à son niveau de janvier (+,6 %, à 1,8 US$/MBtu). Le prix moyen spot de l électricité poursuit sa hausse entamée le mois précédent : + 7,6 % en février par rapport à janvier, après +,6 % entre décembre et janvier, à 54,5 /MWh. Prix à la consommation En /l 2, 1,8 1,6 1,4 1,2 1,,8,6,4 janv-9 juil-9 Source : DGEC janv-1 juil-1 janv-11 juil-11 SP95 Gazole FOD janv-12 juil-12 janv-13 juil-13 janv-14 Prix et cotations des énergies Cotation Février 13 Janvier 13 Valeur Valeur % Valeur %* US$ en (courant),749,753 -,5,776 7,2 Brent daté ($/bl) 116,1 112,9 2,8 111,6-1,9 Brent daté ( /bl) 87, 85, 2,3 86,5 5,2 Gaz - Spot NBP (US$/MBtu) 1,8 1,7,6 1, 1,5 Electricité - Spot Base EPEX** ( /MWh) 54,5 5,6 7,6 45,5-1, Charbon vapeur - Spot NWE*** (US$/t) 87,7 86,4 1,6 89,9-24, Prix à la consommation Moyenne des 12 derniers mois SP95 ( /l) 1,6 1,6 3,4 1,6 3,4 Gazole ( /l) 1,4 1,4 2, 1,4 2,8 Fioul domestique ( /l) 1, 1, 2,9 1, 6,4 * Variation par rapport à la période similaire de l année précédente. ** European Power Exchange. *** North West Europe. Sources : DGEC / Reuters, Epex (électricité), McCloskey (charbon vapeur) Les prix moyens mensuels à la consommation affichent une hausse généralisée : en février 13, le prix du gazole augmente par rapport à janvier, presque au même rythme que le mois précédent (+ 2 %). Il gagne 3 c pour s établir à 1,41 le litre. La progression du prix du SP95 en février est également comparable à celle connue entre décembre et janvier, mais à un rythme plus prononcé que celui du gazole (+ 3,4 %, à 1, /l). Ainsi le différentiel SP95 / gazole s accentue pour atteindre c le litre en moyenne en février. Enfin, la hausse touche également le fioul domestique, dont le prix mensuel moyen est de,99 le litre en février, soit 3 c de plus qu en janvier. Il faut remonter à avril 12 pour retrouver un niveau équivalent. Prix moyen* mensuel du baril de pétrole, en $US et en et prix spot du gaz en $US $US ou euro/bl $US/Mbtu** 28 janv-6 janv-7 janv-8 janv-9 janv-1 janv-11 janv-12 janv-13 janv-14 Prix du baril du Brent daté en $US/bl Prix du baril de Brent en euro Prix spot du gaz NBP*** (US$/MBtu, échelle de droite) * Prix courants. ** Mbtu : million British termal unit (1 Mbtu = 293 kwh). *** National Balancing Point pour livraison dans un mois (bourse de Londres). Sources : DGEC / Reuters Commissariat général au développement durable - Service de l observation et des statistiques
7 La facture énergétique (janvier 13) En janvier, le prix moyen du pétrole brut importé en France s élève à 64 la tonne, soit une baisse de 1,1 % par rapport à décembre, après deux mois consécutifs de quasi-stabilité. Le prix des produits pétroliers raffinés augmente en revanche de 2 % entre décembre et janvier, après avoir été en retrait au cours des trois mois précédents. Prix moyens mensuels des énergies importées En /t janv-8 janv-9 janv-1 janv-11 janv-12 janv-13 Pétrole brut Produits pétroliers raffinés CMS Sources : calcul SOeS, d après Douanes. s exportées de produits pétroliers raffinés et d électricité Indice base en janv-8 janv-9 janv-1 janv-11 janv-12 janv-13 Produits pétroliers raffinés Sources : calcul SOeS, d après Douanes. Électricité (exportations nettes) Facture énergétique mensuelle de la France En M courants Les quantités importées de pétrole brut croissent fortement en janvier, de 28 % par rapport à décembre, après avoir enregistré une baisse sensible entre novembre et décembre. Le solde importateur des produits pétroliers est également orienté à la hausse, de 7,9 % entre décembre et janvier, après + 4 % un mois auparavant. La hausse sensible des quantités importées se répercute sur la facture pétrolière (brut et produits raffinés), dont le montant frôle les 5 milliards d euros, soit une progression de 22 % entre décembre et janvier. Le gaz voit sa facture reculer de 3,1 % sur la même période, pour un total de 1,3 milliard d euros. Quant à l électricité, son excédent commercial en cumul sur les douze derniers mois, entre février 12 et janvier 13, diminue d environ un milliard par rapport à la même période de l année précédente, pour un total de 1,8 Md d euros. s importées de pétrole, de combustibles minéraux solides et de gaz naturel Indice base en janv-8 janv-9 janv-1 janv-11 janv-12 janv-13 Pétrole brut Gaz naturel Produits pétroliers raffinés CMS Sources : calcul SOeS, d après Douanes janv-8 janv-9 janv-1 janv-11 janv-12 janv-13 Pétrole brut CMS Electricité Sources : calcul SOeS, d après Douanes Produits pétroliers raffinés Gaz naturel Total Entre décembre et janvier, la facture énergétique mensuelle augmente sensiblement, de 15,6 %, pour atteindre 6,2 milliards d euros. Il faut remonter à août 12, mois où la facture avait enregistré un record historique, pour retrouver un niveau supérieur. Mesurée en cumul sur les douze derniers mois, entre février 12 et janvier 13, elle dépasse les 69 milliards d euros. Facture énergétique et prix moyens à l importation en France Facture énergétique (Md ) * Variation par rapport à la période similaire de l année précédente. Sources : calcul SOeS, d après Douanes Cumul des 12 Janvier 13 Décembre 12 derniers mois Valeur Valeur % Valeur %* Importations totales (I) 7,6 6,9 1,9 87,1 8,1 dont : - CMS (combustibles minéraux solides),2,2-11, 2,4 -,2 - pétrole brut 3,1 2,5 26,7 36,9-2,8 - produits pétroliers raffinés 2,8 2,8 3,2 32, 21,9 - gaz naturel 1,3 1,4-2,5 14,3 9,5 Exportations totales (E) 1,5 1,5-5,3 18, -2,9 dont : - produits pétroliers raffinés 1, 1,1-4,9 13,5 1,4 - électricité,3,3,5 3,3-8, Facture énergétique (I-E) 6,2 5,3 15,6 69,2 11,3 dont : - pétrole brut et produits raffinés 4,9 4, 22, 55,2 8,9 - gaz naturel 1,3 1,3-3,1 13,5 14, - électricité -,2 -,2-2,2-1,8-32, Prix moyens à l'importation (US$ ou ) Moyenne des 12 Janvier 13 Décembre 12 derniers mois Valeur Valeur % Valeur %* Pétrole brut importé ($/bl) 116,1 115,8,2 114,3, Pétrole brut importé ( /t) 64,3 647,2-1,1 65,7 7,6 Produits pétroliers raffinés importés ( /t) 717,7 73,3 2, 729,7 13,5 Commissariat général au développement durable - Service de l observation et des statistiques 7
8 Méthodologie Champ et sources L'énergie primaire et la correction climatique (voir définitions) L'énergie primaire est calculée à partir de toutes les données mensuelles disponibles des énergies, c est-à-dire hors énergies renouvelables thermiques et déchets (bois-énergie, déchets urbains renouvelables ). Source SOeS - Météo-France pour les températures moyennes journalières Les combustibles minéraux solides Importations et exportations : DGDDI jusqu au mois précédent, estimation SOeS pour le mois le plus récent. Production : Snet (Société nationale d électricité et de thermique, filiale d EON-France). Consommation des centrales électriques : Snet et EDF. Consommation de la sidérurgie : FFA (Fédération française de l acier), estimation SOeS pour le mois le plus récent. Consommation des autres secteurs industriels : estimation SOeS. Stocks : EDF, Snet, FFA. Les produits pétroliers Production nationale : Medde / DGEC (Direction générale de l énergie et du climat). Consommation : CPDP (Comité professionnel du pétrole). Le gaz Les données proviennent de l enquête mensuelle sur la statistique gazière du SOeS, effectuée auprès des opérateurs d infrastructures gazières et des principaux fournisseurs de gaz naturel sur le marché français. L'électricité Les données de production proviennent des principaux producteurs en France : EDF, CNR et Snet. Les données d échanges extérieurs proviennent de RTE. Les données de consommation proviennent d'edf (ERDF), et de RTE. Prix et cotations DGEC - Reuters et NBP (National Balancing Point) pour les cotations du pétrole et du gaz. Epex pour les prix spot de l électricité et McCloskey pour les prix spot du charbon. La facture énergétique : DGDDI (Prodouane) pour la valeur des importations et exportations. Banque de France pour la parité du dollar. Révision des données Les données du dernier mois sont provisoires et peuvent donner lieu à des révisions, parfois importantes. C est notamment le cas de la consommation de quelques produits pétroliers (en particulier coke de pétrole, base pétrochimiques, GPL), des importations et consommations de charbon hors centrales électriques. Définitions L'énergie primaire est l'énergie tirée de la nature (du soleil, des fleuves ou du vent) ou contenue dans les produits énergétiques tirés de la nature (comme les combustibles fossiles ou le bois) avant transformation. Par convention, l'énergie électrique provenant d'une centrale nucléaire est également une énergie primaire (convention internationale AIE). La consommation d'énergie primaire correspond à la consommation d'énergie de tous les acteurs économiques. Elle s oppose à la consommation d'énergie finale, qui correspond à la consommation des seuls utilisateurs finals, ménages ou entreprises autres que celles de la branche énergie. L'énergie finale peut être une énergie primaire (consommation de charbon de la sidérurgie par exemple) ou non. L'écart entre les consommations d'énergie primaire et secondaire correspond à la consommation de la branche énergie. Il s'agit pour l'essentiel des pertes de chaleur liées à la production d'électricité. Le taux d indépendance énergétique est le ratio de la production nationale d énergie primaire sur la consommation d énergie primaire réelle (non corrigée du climat). Le pouvoir calorifique supérieur (PCS) donne le dégagement maximal théorique de chaleur lors de la combustion, y compris la chaleur de condensation de la vapeur d eau produite lors de la combustion. À l'inverse, le pouvoir calorifique inférieur (PCI) exclut de la chaleur dégagée la chaleur de condensation de l eau supposée rester à l état de vapeur à l issue de la combustion. En pratique, le rapport PCI / PCS est de l ordre de 9 % pour le gaz naturel, de 91 % pour le gaz de pétrole liquéfié, de % pour les autres produits pétroliers et de 95 % à 98 % pour les combustibles minéraux solides. 8 Commissariat général au développement durable - Service de l observation et des statistiques
9 Combustibles minéraux solides (CMS) : dans le présent «Chiffres & statistiques», le terme «charbon» est utilisé pour désigner l'ensemble des CMS qui regroupent le charbon à l état brut et les produits solides issus de sa transformation. Les produits bruts couvrent les produits de récupération, le lignite et la houille, dont le charbon vapeur est une variété utilisée pour la production d'électricité et/ou de chaleur. Les produits solides transformés à partir du charbon sont le coke et les agglomérés. Le coefficient de disponibilité nucléaire (Kd) : ratio entre la capacité de production réelle et la capacité de production théorique maximale. Le Kd, qui ne prend en compte que les indisponibilités techniques, à savoir les arrêts programmés, les indisponibilités fortuites et les périodes d essais, caractérise la performance industrielle d une centrale. Émissions de CO 2 liées à la combustion d énergie Les émissions de CO 2 calculées dans ce «Chiffres & statistiques» sont celles issues de la combustion d énergie fossile. Elles représentent près de 95 % des émissions totales de CO 2 et environ 7 % des émissions de gaz à effet de serre (GES). Le calcul du SOeS consiste à appliquer des facteurs d émissions moyens aux consommations d énergies fossiles (produits pétroliers, gaz et combustibles minéraux solides), hors usages non énergétiques des produits pétroliers (pour le gaz naturel, il n est pas possible d estimer ces usages en mensuel). En revanche, les inventaires officiels (données annuelles) en matière d émissions de GES, et de CO 2 en particulier, font appel à une méthodologie beaucoup plus complexe, nécessitant des données plus détaillées. Comparées à un inventaire officiel, ces estimations présentent d autres différences de périmètre, tel que la non prise en compte des DOM, des énergies renouvelables thermiques ou encore la prise en compte des soutes aériennes internationales. Correction des variations saisonnières, climatiques, et des jours ouvrables (CVS-CVC-CJO) Bien souvent, les séries sont sensibles aux saisons, à la météorologie et au nombre de jours ouvrables. Ainsi la consommation des énergies utilisées pour le chauffage est plus élevée l hiver que l été et augmente d autant plus que les températures sont basses. L énergie consommée pour le chauffage au cours d une journée est proportionnelle au nombre de «degrés-jours», c est-à-dire à l écart entre la température moyenne de la journée et un seuil fixé à 17 C, lorsque la température est inférieure à ce seuil. À titre d'exemple, en dessous de 17 C, une baisse d un degré de la température conduit à une consommation supplémentaire de gaz distribué de l ordre de 1,25 TWh par mois. La série corrigée des variations saisonnières, climatiques et des jours ouvrables (CVS-CVC-CJO), construite à partir de la série initiale dite «série brute», permet de neutraliser l effet des saisons, de la météorologie et des jours ouvrables pour faire ressortir à la fois les tendances de fond et les évolutions exceptionnelles. Contrairement au «glissement annuel» où pour éliminer la saisonnalité, on compare un mois avec le même mois de l année précédente, la série CVS CVC permet de comparer directement chaque mois avec le mois précédent. Cela lui confère deux avantages. D une part, l interprétation d un mois ne dépend que du passé récent et non d événements survenus jusqu à un an auparavant. D autre part, on détecte tout de suite les retournements et on mesure correctement les nouvelles tendances sans retard. La série CJO permet de neutraliser l impact des nombres inégaux de jours ouvrables d un mois à l autre, de la même façon que la série CVS CVC neutralise l impact des différentes saisons et du climat. La combinaison des CVS-CVC-CJO permet de fournir une information sur l évolution instantanée des phénomènes économiques, abstraction faite des phénomènes calendaires explicables naturels. Pour en savoir plus, consulter le site rubrique Glossaire (au pied de la page d accueil). La nouvelle valeur de la série brute est intégrée chaque mois dans le calcul des profils historiques. Les coefficients saisonniers ainsi que les coefficients climatiques et la correction des jours ouvrables sont donc réestimés chaque mois, ce qui peut faire réviser très légèrement la série CVS-CVC-CJO. La structure des modèles est validée une fois par an. Les séries CVS-CVC-CJO sont désaisonnalisées par le SOeS. Certaines séries ne présentent pas de saisonnalité, de sensibilité au climat ou aux jours ouvrés détectable. C est le cas pour les combustibles minéraux solides notamment. La correction des variations saisonnières, climatiques et des jours ouvrables est faite au niveau le plus fin des séries, les séries d ensemble étant obtenues par agrégation des séries élémentaires. Diffusion Les séries longues sont disponibles dans la base de données Pégase accessible sur le site rubrique Données en ligne / Énergies et climat / Pégase. Didier CADIN Bernard KORMAN Sami LOUATI Chiffres & statistiques Commissariat général au développement durable Service de l observation et des statistiques Tour Voltaire 955 La Défense cedex Mel : diffusion.soes.cgdd@ developpementdurable.gouv.fr Télécopie : (33/) Directeur de la publication Sylvain Moreau ISSN : SOeS 13
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