Potentiel d'utilisation de la chicorée et du lotier comme plantes fourragères pour les vaches laitières

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1 Potentiel d'utilisation de la chicorée et du lotier comme plantes fourragères pour les vaches laitières Elsa Vasseur 1*, Louis Rousseau 2*, Danielle Lombardi 1, Robert Berthiaume 3, Trevor DeVries 4, Denis LaFrance 2 et Renée Bergeron 1 1 Centre de production laitière biologique d Alfred, Université de Guelph Campus d Alfred, Alfred, Ontario, evasseur@alfredc.uoguelph.ca 2 CETAB+, Victoriaville, Québec, louis.rousseau@cetab.org 3 Agriculture et Agroalimentaire Canada, Lennoxville, Québec 4 Université de Guelph Campus de Kemptville, Kemptville, Ontario

2 Pâturages thérapeutiques La production laitière biologique limite l utilisation de substances synthétiques conventionnelles pour la gestion des organismes nuisibles et le contrôle des maladies. (Office des normes générales du Canada 2011) Les pâturages thérapeutiques contiennent des fourrages avec des caractéristiques pouvant améliorer la santé et le bien-être des vaches.

3 Fourrages tannéifères Chicorée (Cichorium intybus, var. Puna) Plante vivace herbacée Faible niveau en tannins condensés (approx <5% MS) pour une plante tannéifère (QDMA Canada, 2008) Teneur nutritive similaire à la luzerne (Ball, 2010) Teneur importante en minéraux (Turner, 1955) Supposément très appétante pour les ruminants (Kunelius and McRae, 1998) La plupart des recherches ont été effectuées sur les moutons et chèvres. Les chèvres tolèrent davantage l amertume que les vaches (Bell, 1959).

4 Fourrages tannéifères Lotier corniculé (Lotus corniculatus, var. Bull) Légumineuse vivace Teneur en tannins varie de modérée à élevée (Berard et al, 2011) Légumineuse ne causant pas de météorisation

5 Objectifs Déterminer la consommation volontaire (Exp. 1) et la préférence (Exp. 2) des vaches laitières pour la chicorée et le lotier récoltés à des moments différents de la journée Convenir de la faisabilité de l utilisation de la chicorée et du lotier comme fourrages alternatifs pour les vaches laitières

6 Méthodologie Exp. 1 & 2 Type de fourrages utilisés 1) Chicorée récoltée à 7 h la veille du service (CHICAM) 2) Chicorée récoltée à 18 h la veille du service (CHICPM)) 3) Lotier récolté à 7 h la veille du service (BIRDAM) 4) Lotier récolté à 18 h la veille du service (BIRDPM)) 5) Lotier enrubanné récolté à 7 h à l été 2011 (BIHAYAM) 6) Lotier enrubanné récolté à 18 h à l été 2011 (BIHAYPM) 7) Contrôle (ensilage enrubanné, 3e coupe, 90% luzerne) récoltée à l été 2011 (CONTROL) CHICAM CHICPM BIRDAM BIRDPM BIHAYAM BIHAYPM CONTROL

7 Test de consommation volontaire (Exp. 1) & Test de préférence (Exp. 2) Exp. 1 : 14 vaches ont été exposées une fois à chacun des 7 fourrages, servis à volonté (carré latin répliqué 7 x 7) pendant 30 min. Exp. 2 : chaque combinaison possible de deux fourrages (21) parmi les 7 fourrages a été offerte à 7 vaches à volonté pendant 30 min. Le poids des fourrages a été mesuré, avant et après, pour chaque vache et analysé avec les procédures. MIXED (Exp. 1) et MDS de SAS (Exp. 2)

8 Analyses des fourrages Exp. 1 & 2 Les échantillons de fourrages ont été poolés par espèce pour chaque semaine d expérience. Les analyses chimiques des fourrages (glucides non structuraux, fibre, tannins, etc.) ont été conduites au laboratoire de AAC Lennoxville, QC. La composition botanique a été réalisée sur les fourrages frais avant et après le service, 3 fois par semaine (évaluation du tri).

9 Consommation volontaire Moyenne ajustée (±SE) (g MS/min) Résultats Consommation volontaire a ab b c c c c 20 0 Type de fourrage Lorsqu elles faisaient face à une seule option, les vaches ont consommé les 7 fourrages, mais relativement moins de chicorée et de lotier frais, peu importe le temps de récolte.

10 Résultats Préférences Le fourrage BIHAYPM a été consommé préférentiellement par rapport aux autres fourrages, suivi par le CONTROL et le BIHAYAM. Aucune préférence n a été notée parmi les fourrages frais. Les fourrages frais ont été moins consommés, peu importe leur temps de récolte.

11 Objectifs Tester le potentiel d utilisation de plusieurs espèces de plantes fourragères et d herbes au pâturage, dont la chicorée et le lotier (Exp. 3) Convenir de la possibilité d intégrer ces espèces directement au pâturage dans des mélanges multi-espèces

12 Méthodologie Exp. 3

13 Méthodologie Exp. 3 Trois paissances pendant l été Prise de données 1 journée avant et 1 journée après avoir quitté (3-5 jours de paissance) Bandes de 6 m de large en semis pur

14 Résultats Rendements Ferme 1 Ferme 2

15 Résultats % Consommation 41 % 43 % 61 % 64 % Ferme 1 Ferme 2

16 Résultats Analyses minérales Pas de différences pour le Fer, Soufre, Manganèse Chicorée présente des différences intéressantes Les résultats du lotier correspondent en grande majorité à ceux du trèfle Ladino

17 Résultats Analyses minérales

18 Résultats Analyses minérales

19 Système racinaire de la chicorée Profondes racines Résistance à la sécheresse Ici jusqu à 55 cm de profond pour un plant de 15 cm de haut (octobre 2012)

20 Conclusions Exp. 1 & 2 : les analyses se poursuivent pour expliquer les préférences alimentaires, et notamment en lien avec la composition chimique et les caractéristiques physiques des espèces étudiées Les plantes riches en tannins ont le potentiel d être utilisées comme pâturage thérapeutique L évaluation de l effet anti-parasitaire des fourrages tannéifères va être réalisé à l été 2013 Exp. 3: La chicorée et le lotier sont appréciés des animaux et ont un potentiel d utilisation intéressant au pâturage

21 Denis La France, CETAB+ Remerciements Dominique et Jean Morin, Ferme Louis D Or Louis et Pierre-Luc Fleurent, Ferme Fleuralic Comité scientifique (Brigitte Lapierre : La Coop Fédérée, Edith Charboneau : U. Laval, Guy Allard : U. Laval, Robert Berthiaume : Valacta, Sonia Gosselin : Valacta, Alain Fournier, MAPAQ) Projet financé dans le cadre du Programme Innovbio du MAPAQ

22 Remerciements Pour leur support financier: Ministère de l Agriculture, de l Alimentation et des Affaires rurales de l Ontario (MAAARO), le Agricultural Adaptation Council (AAC) et les Dairy Farmers of Ontario (DFO) Pour leur aide à la réalisation de la phase animale: Serge Courchesne et le personnel de la ferme du Centre de recherche en production laitière biologique de l Université de Guelph Campus d Alfred, et David Jeker (U Laval) pour son aide avec la collecte des données. Pour les analyses chimiques: Sylvie Provencher (AAC)

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