PICASSO L ETERNEL FEMININ

DOSSIER DE PRESSE LA ------------------------- CONTACT PRESSE TÉL. 02 98 95 49 16 FAX 02 98 95 87 50 musee@mairie-quimper.fr PICASSO L ETERNEL FEMININ Collections de la Fundación Picasso Museo Casa Natal, Ayuntamiento de Málaga MUSEE DES BEAUX-ARTS DE QUIMPER PLUS D INFOS www.quimper.fr www.mbaq.fr Françoise, Paris, 14 juin 1946

Sommaire Présentation de l exposition Communiqué Picasso graveur, Picasso intime L homme qui croquait les femmes Picasso illustrateur, Picasso poète Picasso et les maîtres Le Peintre et son modèle Comité scientifique Catalogue Biographie Commissariat de l exposition La Fondation Pablo Ruiz Picasso de Malaga Autour de l exposition Dans le cabinet d arts graphiques : «Une journée avec Picasso» Conférences - Projections Visites Ateliers pour enfants Renseignements pratiques Visuels pour la presse

Communiqué Bâtie à partir des riches collections graphiques de la Fondation Picasso (Museo Casa Natal) de Malaga, l exposition présentée à Quimper, du 23 mai au 18 août, puis à Pau à partir du 15 septembre 2014, décline l importance du modèle féminin dans l œuvre de Pablo Picasso. Au travers d une sélection de près de 70 estampes réalisées entre les années 1930 et 1970 et de plusieurs œuvres prêtées par des musées français, le public est invité à découvrir les multiples variations que l artiste a créées autour de «l éternel féminin». L ensemble des gravures exposées, une première en France, permet de voir combien les femmes de la vie de Picasso, mais aussi les femmes imaginées, rêvées et fantasmées ont compté dans sa production artistique. Fernande, Marie-Thérèse, Dora, Françoise et Jacqueline ont marqué son œuvre qui brouille les frontières entre l art et la vie. Leurs portraits nous font entrer dans leur intimité. Françoise Paris, 14 juin 1946 Crayon lithographique sur papier lithographique transféré sur pierre La gravure occupe une place privilégiée dans la pensée picturale de Picasso. Véritable journal intime de sa création, elle est le lieu où s expriment tous ses thèmes de prédilection : l éros, la famille, la référence aux grands maîtres, le peintre et son modèle dans l atelier, l illustration d ouvrages poétiques Passionnante et originale par les multiples facettes qu elle révèle autour du thème central de la femme dans l œuvre de Picasso, cette exposition permet de mettre en lumière l œuvre gravé de l artiste, rarement montré en France, notamment cette sélection des collections de la Fondation Picasso de Malaga. Des huiles sur toile prêtées par le musée des beaux-arts de Rennes (dépôt du Musée national d art moderne), de Nantes, ainsi que du musée d art moderne et contemporain de Strasbourg (dépôts du musée national Picasso) et les musées de Belfort, complètent cette découverte de la femme dans l œuvre picassienne. Le prêt par la médiathèque des Ursulines de Quimper de l ouvrage de Max Jacob, Saint-Matorel illustré par Picasso, est l occasion de souligner le lien très fort qui unissait le peintre au poète, dont il était le parrain, et dont on commémore, en 2014, le soixante-dixième anniversaire de la disparition au camp de Drancy. En constante recherche d innovation, Picasso a sans doute donné à l art du XX e siècle, selon Pierre Daix, les plus belles et les plus nombreuses représentations de la femme mais aussi les plus disloquées. Leur place privilégiée dans l œuvre de l artiste ne témoigne toutefois pas seulement du lien étroit entre sa production artistique et sa vie familiale, mais également de sa perpétuelle interrogation sur le sens de l art et le mystère de la création.

Picasso graveur, Picasso intime «La technique est importante, disait Picasso, à condition d'en avoir tellement qu'elle cesse complètement d'exister» La présentation de près de 70 estampes de la Fondation Picasso à Malaga met en avant la technique de la gravure que l artiste n a jamais jugée mineure par rapport à d autres formes d art. Il y a exprimé plus facilement son goût pour l érotisme, l estampe jouant pour lui l équivalent d un journal intime. Entre 1899 et 1973, ce sont plus de 2 000 gravures que produit Picasso dans toutes les techniques. Véritable expérimentateur, féru d innovations et de liberté formelle, il s adonne à l eau-forte, à l aquatinte, à la lithographie, à la linogravure, au monotype, en tentant à chaque fois de renouveler le genre. Il est accompagné dans sa recherche par Roger Lacourière pour la taille douce, par Fernand Mourlot pour la lithographie, par Hidalgo Arnera pour la linogravure et, à partir de 1955, par Jean Frélaut, puis les frères Aldo et Piero Crommelynck qui installent une imprimerie à Mougins près de Notre-Damede-Vie en 1963. On retrouve dans la gravure tous les thèmes chers à Picasso qui constituent son vocabulaire formel : peintre et modèle, figures mythologiques ou portraits. Jeune Fille aux grands cheveux Paris, 24 novembre 1945 Grattoir, équerre métallique et crayon lithographique sur pierre Dans l exposition Picasso l éternel féminin, les techniques de gravure (essentiellement eaux fortes et lithographies) sont au service de la personne ou du sujet représentés. Dans ses lithographies, Picasso utilise toutes les nuances des noirs pour rendre la profondeur psychologique des modèles. Il exploite toutes les intensités allant du fond entièrement encré, où le dessin apparaît faiblement au grattoir comme dans Figure au noir (1948), jusqu au simple coup de crayon lithographique pour esquisser un visage (Jeune fille aux grands cheveux, 1945). Les noirs offrent à Picasso autant de possibilités qu une palette de couleurs. Pierre Daix parle de «peinture en gravure». «Il faudrait pouvoir montrer tous les tableaux qu il peut y avoir derrière un tableau.»

L homme qui croquait les femmes «L œuvre qu on fait est une façon de tenir son journal.» Toutes les femmes de la vie de Picasso ne sont pas présentes dans l exposition, notamment Fernande Olivier, compagne des premières années (entre 1904 et 1912). Olga, la danseuse russe C est par une toile prêtée par le musée des beaux-arts de Rennes (dépôt du MNAM), Nu à mi-corps, qu est évoquée Olga Kokhlova. Rencontrée alors que Picasso travaille avec la troupe des Ballets russes de Diaghilev en 1917, elle devient sa femme en 1918 avec pour témoins : Jean Cocteau, Guillaume Apollinaire et Max Jacob. Le séjour à Rome pour accompagner les Ballets fait découvrir à Picasso la statuaire antique et la souplesse des corps des ballerines. Il entre alors dans sa période dite «néo-classique» (entre 1917 et 1925), caractérisée par un retour à une figuration traditionnelle et des représentations de femmes aux formes puissantes et massives. Le Nu à mi-corps n est pas explicitement un portrait d Olga, mais on y reconnaît ses formes de danseuse, ses traits réguliers et sa longue chevelure négligemment lâchée sur les épaules. Picasso traite ce chef-d œuvre à la manière d une esquisse à la sanguine, une véritable épure qui permet de dégager toute l essence de la femme. Nu à mi-corps 1923 Musée des beaux-arts de Rennes Dépôt du musée national d art moderne Centre Pompidou, MNAM-CCI, Dis. RMN- Grand Palais/Droits réservés Il est important de noter que le goût pour le classicisme ne signifie pas pour autant l abandon du cubisme. Picasso pratique les deux langages artistiques simultanément sans y voir la moindre contradiction et poursuit ses «allers et retours» entre divers styles, tout au long de sa carrière artistique. Marie-Thérèse, la muse blonde Picasso rencontre Marie-Thérèse Walter en 1927. Elle est très jeune, à peine 18 ans et Picasso est marié avec Olga. S ensuit une liaison secrète (Elle est à Dinard dans une pension de famille en même temps que Picasso, Olga et Paul) qui dure jusqu à la naissance de leur fille Maya en 1935. Tout comme il surnomme dans son œuvre Eva Gouel «Ma jolie» avant qu elle ne devienne sa compagne officielle en 1912, Picasso utilise le monogramme MT pour évoquer Marie-Thérèse. Elle surgit dans les eauxfortes illustrant Le chef-d œuvre inconnu de Balzac (1927-1928), plus ou moins reconnaissable à son profil. Sa tête sculptée est représentée dans l eauforte de la suite Vollard, Sculpteur et deux têtes sculptées (1933). En 1939, Picasso, plaçant son art sous le signe d un double visage : Marie- Thérèse (synonyme de lascivité et de douceur) / Dora (exprimant l angoisse et l anxiété), peint de nombreux portraits où un visage se substitue à l autre.

Dora Maar, la femme oiseau Le portrait qu en a notamment brossé Brassaï a contribué à donner de Dora Maar l image d une femme «encline aux orages et aux éclats», «la photographe, la méchante», telle qu elle ironise sur ellemême. Pourtant, la relation entre Picasso et Dora profondément semblables dans leur façon de penser a été intellectuellement des plus fructueuses. Picasso en fait son double lorsqu il la dessine en femmeoiseau, Harpie munie de griffes acérées qui fait écho aux représentations de Picasso en Minotaure, autre monstre fabuleux. Dora Maar, la femme oiseau Coll. particulière L œuvre de Picasso constitue le reflet de ses relations plus ou moins chaotiques avec ses compagnes. La lithographie Françoise sur fond gris (19 novembre 1950) marque le début de la rupture. Françoise Gilot avoue que «c est une des rares (œuvres) pour lesquelles j ai vraiment posé [ ] Je me rappelle être restée là à sangloter, tout ce sombre aprèsmidi de novembre, presque sans m arrêter. Pablo trouvait cela très stimulant : «Votre figure est merveilleuse aujourd hui», me disait-il en la dessinant.» cité par Pierre Daix, Le Nouveau Dictionnaire Picasso, Paris, éditions Robert Laffont, 2012, p.325. Françoise, la femme-fleur Les nombreux portraits de Françoise Gilot présentés dans l exposition témoignent de la place majeure occupée par celle qu il connut en 1943 avant la séparation en 1953. Jeune peintre et mère des deux derniers enfants de Picasso, Claude (né en 1947) et Paloma (née en 1949), elle est la muse constante, représentée de face, presque hiératique. Développant un véritable chant d amour pour Françoise, il exécute en 1945-1946 près de 200 lithographies, technique qu il révolutionne en l enrichissant d inventions formelles, après sa rencontre en 1945 avec le lithographe Fernand Mourlot. Il va jusqu à dessiner et lithographier près de 10 têtes de Françoise, le 14 juin 1946 (Françoise au nœud dans les cheveux, Françoise et Françoise aux cheveux ondulés). L artiste accorde une attention toute particulière à sa chevelure et au fur et à mesure de sa relation, réalise des portraits de plus en plus ambitieux et de plus grands formats où Françoise semble jeter un regard de défi au spectateur. La famille reste une thématique fondamentale de l œuvre de Picasso, notamment après-guerre dans un climat historique et personnel apaisé, son intérêt pictural pour ses enfants lui permettant de réfléchir sur sa propre création. Françoise sur fond gris Paris, 19 novembre 1950 Crayon lithographique sur zinc

Jacqueline, le «Sphinx garde-génie» «On dit de Jacqueline qu elle est le «modèle» de Picasso. Un modèle pose. Jacqueline ne pose pas. Mais elle est tout le temps là. Elle ne pose pas. Elle vit» (Hélène Parmelin, Les dames de Mougins, Paris, Cercle d art, 1964, p. 66.) Jacqueline Roque rencontre Picasso en 1953 et devient Madame Picasso en 1961. Compagne des dernières années, elle occupe une place essentielle dans l œuvre qui a été séduit par sa ressemblance avec l une des Femmes d Alger de Delacroix du peintre. Dans la villa «La Californie» près de Cannes, l artiste connaît une période de création très prolifique en 1956, après avoir subi les affres de la rupture avec Françoise et la douleur de la disparition de Matisse avec lequel il s était livré à une joute artistique pendant près de 50 ans. Le visage de Jacqueline, très souvent de profil, sa chevelure brune et son port de tête altier, «son profil de sphinx» apparaissent dans d élégantes gravures. L achat du château de Vauvenargues en 1958 suscite une nouvelle période exceptionnelle de lithographies : Femme au corsage à fleurs (1957) est l un des plus beaux portraits de Jacqueline, tandis que Jacqueline lisant (1958) constitue un chef-d œuvre de virtuosité. Vers les dernières années de sa vie, Picasso semble retrouver ses sources hispaniques et rendre hommage à son pays d origine en affublant Jacqueline d une mantille (Portrait de Jacqueline à la Mantille, 1956). A partir de 1958, Jacqueline est au cœur de toutes les variations de l artiste autour du visage féminin. Plus de soixante-dix Jacqueline sont peintes, gravées ou dessinées rien que pour la seule année 1962, à la suite du déménagement du couple à Mougins. «Faut-il peindre ce qu'il y a sur un visage? Ce qu'il y a dans un visage? Ou ce qui se cache derrière un visage?» Femme au corsage à fleurs (Jacqueline de profil) Crayon lithographique, gouache, grattoir et aiguille sur zinc

Picasso illustrateur Picasso poète «Amateur de livres et d écriture, de poésie et de graphisme, d utilisation du mot et du verbe sorti de son contexte, Picasso a aimé les rencontres avec les auteurs et le fruit de ces échanges. Coup de cœur, passions, amitiés ou commandes ont dicté ses choix. Bien que Pablo Picasso ait collaboré sa vie durant à un grand nombre de livres illustrés, cette activité est bizarrement assez peu connue du public.» in Bernadette Caille, «Pablo Picasso, le mot, le texte et le livre illustré», site internet de Picasso Administration. Les œuvres de l exposition Picasso, l éternel féminin donnent un aperçu des multiples contributions de Picasso à l illustration d ouvrages comme Carmen de Prosper Mérimée, Six contes fantasques de Maurice Toesca, Corps perdu d Aimé Césaire, Un poème dans chaque livre de Paul Eluard Une attention particulière peut être accordée au Saint Matorel de Max Jacob. Une édition originale de 1911, publiée par Daniel-Henry Kahnweiler, est prêtée par la médiathèque des Ursulines de Quimper. Les illustrations de Picasso sont considérées par Bernhard Geiser comme «des documents inappréciables sur l époque cubiste». Quatre eaux-fortes ont été réalisées lors d un séjour avec Fernande Olivier à Cadaquès. Si le héros de l histoire, Victor Matorel, apparaît comme un pendant de Max Jacob, Picasso ne retient que la présence séductrice de Mademoiselle Léonie pour donner à ses planches un impact fort dans l élaboration du cubisme. Picasso et les maîtres L exposition met également en lumière un pan méconnu du parcours de Picasso. Dès 1935, il s adonne à la poésie et se montre tout aussi inventif que dans la peinture. Les pages présentées de Poèmes et lithographies (texte de 1941, illustrations de 1949) témoignent de l intérêt porté par l artiste à l aspect visuel de la page d écriture. Plusieurs estampes évoquent également le dernier texte connu de Picasso, L enterrement du comte d Orgaz, (1957-1959), texte hybride entre pièce de théâtre et poésie, où les réminiscences de l Espagne sont fortes. «J ai horreur de me copier, mais je n hésite pas, lorsqu on me montre un carton de dessins anciens, à y prendre tout ce que je veux.» Les variations autour des maîtres anciens constituent l une des dominantes des dernières années du peintre, à partir de 1954. Longtemps qualifiées de «cannibalisme pictural», ces paraphrases sont en fait loin d être synonymes de tarissement de l inspiration pour Picasso, mais bien une manière de dialoguer avec l histoire de l art et de réinventer le passé. Vénus et l Amour 1975-1977 Aquatinte et burin Musée de Belfort L aquatinte prêtée par le musée de Belfort, Vénus et l Amour en est l exemple même. Il s agit d une variation d après l œuvre de Cranach dont Picasso aurait conservé une carte postale envoyée de Berlin par Kahnweiler. Séduit par la lascivité et la provocation à la luxure du tableau de l artiste, Picasso prête à Vénus les traits de Geneviève Laporte avec laquelle il a une liaison en 1950. On trouve également dans le parcours de l exposition Une ménine (1958), exemple de variations autour de Vélasquez, premier retour de Picasso à l Espagne du Siècle d or, ainsi que le Déjeuner sur l herbe d après Manet.

Le peintre et son modèle La thématique du peintre et son modèle est un véritable leitmotiv dans l œuvre de Picasso. Elle apparaît dans les eaux fortes illustrant le Chef d œuvre inconnu de Balzac (1927) ainsi que dans la suite Vollard (1933), prémices des variations des dernières années du peintre à partir de 1963. C est bien plus qu une évocation matérielle du travail du peintre, sachant que Picasso peignait rarement d après modèle. Les gravures de 1933, représentant un sculpteur à l antique face à des statues observées par une ou des femmes, renvoient à la période où Picasso multiplie les sculptures de Marie-Thérèse dans son atelier de Boisgeloup, où le lien entre le travail du sculpteur et celui du graveur devient de plus en plus ténu. L atelier est le lieu de prédilection de Picasso. Les historiens de l art ont d ailleurs souvent défini les différentes périodes de sa création artistique par rapport à ses ateliers : le Bateau-Lavoir, l atelier des Grands Augustins, Boisgeloup, Vallauris, Vauvenargues, la Californie, Mougins L ensemble des variations sur l atelier doit être analysé au-delà de la simple représentation. Le peintre peignant, le modèle posant, le peintre observant le modèle, le modèle fixant le peintre, sont autant d interrogations sur le sens de l art, sur la mise en scène de l acte de regarder, point de départ de la création. Une distanciation où perce l ironie mordante de Picasso interroge la mise en acte de peindre. La Pose habillée, 1954 Gouache et plume sur zinc On en arrive à une mise en abyme : ces œuvres où des personnages regardent un tableau deviennent à leur tour objets du regard des spectateurs, mais également témoignages du regard que porte Picasso sur son art et sur ses prédécesseurs. «Je veux dire le nu, je ne veux pas seulement dire sein, dire pied, dire main, ventre Trouver le moyen de dire et ça suffit.» Le Couple, 1967 Huile sur toile Musée national Picasso Dépôt au musée des beaux-arts de Nantes en 1990 RMN-Grand Palais/Gérard Blot Le tableau Couple (1967), déposé au musée des beaux-arts de Nantes par le musée national Picasso, constitue une variation érotique du thème du peintre et son modèle. Dans les dernières années de sa vie, Picasso développe des sujets comme l étreinte et le baiser. Toutes les déformations et les disproportions visent à exprimer la sexualité. L artiste joue sur l ambiguïté de lecture en peignant une sorte de pastèque rouge au milieu du tableau qui peut aussi bien être un sexe qu une palette. «L art n est jamais chaste» est une citation de Picasso souvent reprise, mais qui illustre bien des œuvres comme Femme nue couchée dans un intérieur (1961), prêtée par les musées de Belfort.

Commissariat de l exposition La Fondation Picasso de Malaga Commissariat général : Guillaume Ambroise, conservateur en chef, directeur du musée des beaux-arts de Quimper. José Mª Luna Aguilar, directeur de la Fondation Picasso, Ayuntamiento de Malaga. Commissariat scientifique : Sophie Kervran, conservatrice au musée des beaux-arts de Quimper. Dominique Vazquez, responsable de la programmation du musée des beaux-arts de Pau. La Fondation Pablo Ruiz Picasso a été créée en 1988 dans la maison natale de l artiste au n 15 de la Place de la Merced à Malaga. Depuis ses débuts modestes au premier étage de l immeuble, elle s est vite agrandie grâce au soutien de la famille Picasso et de ses nombreux dons, qui ont contribué à constituer une importante collection de l œuvre graphique de Picasso, entre 1905 et 1971, complétée par de nombreuses céramiques. Mais le joyau de la collection est le cahier nº 7 des esquisses préparatoires réalisées par Picasso pour Les Demoiselles d Avignon. Entièrement rénovée en 1998, la maison natale a multiplié par cinq sa surface afin d ouvrir à un large public ses collections et son centre de documentation. C est ainsi qu en vingt ans d existence, la Fondation Pablo Ruiz Picasso est parvenue à réunir une collection composée d environ quatre mille pièces de plus de 200 artistes différents tels que Miro, Christo, Francis Bacon, Joan Brossa, Max Ernst, Tapies, Chillida, Perejaume, Jaume Plensa, Dokoupil, Guayasamin, Guinovart, Wifredo Lam, Matta, Henry Moore, Equipo Cronica, Pablo Palazuelo, Mompo, Eduardo Arroyo, Canogar, Manuel Rivera, Arman, Alfonso Albacete, Manuel Quejido et Marc Chagall. La Fondation a organisé depuis ses débuts plus de 100 expositions à travers le monde, 150 conférences autour de Picasso, publié plus de 100 catalogues et ouvrages, convoqué quatorze éditions de la Bourse Pablo Picasso pour les Arts Plastiques, célébré sept éditions du Aula Picasso, qui constitue le cours monographique sur Picasso le plus spécialisé dans le cadre international. Elle a enfin commémoré chaque année l anniversaire de Picasso avec 21 éditions des Octobres Picassiens où est présenté un riche éventail d activités culturelles. Le Museo Casa Natal est devenu au cours des ans un lieu touristique de référence mondialement connu. Catalogue Catalogue coédité avec le musée des beaux-arts de Pau 128 pages, environ 100 illustrations Textes de José Mª Luna Aguilar, Bernadette Caille et Sophie Kervran. Editions Silvana Editoriale Cette publication est accompagnée d'un livret pour le jeune public réalisé par le service éducatif du musée des beaux-arts de Quimper.

Biographie Pablo Picasso 1881-1973 1881 /25 octobre : naissance à Malaga (Espagne) de Pablo Ruiz Blasco Picasso y López dit Pablo Picasso. 1896 /Fréquente l École des beaux-arts de Barcelone et, à partir de 1897, l Académie San Fernando de Madrid. 1900 /Premier voyage à Paris. 1901-1904 - Rencontre Max Jacob. «Période bleue», où sa peinture représente des personnages solitaires dans une tonalité bleutée. 1904 /S installe à Paris et emménage dans un atelier au Bateau-Lavoir où il rencontre Fernande Olivier, qui sera sa compagne jusqu en 1911. Il fréquente les poètes de Montmartre parmi lesquels Max Jacob, André Salmon, Apollinaire ainsi que des artistes comme Matisse et Van Dongen. 1905-1907 /«Période rose» où dominent les saltimbanques du cirque Medrano. Premières eauxfortes et autres gravures sur cuivre. 1906 /Rencontre Henri Matisse chez Gertrude Stein. 1907 - Les Demoiselles d Avignon (MoMA, New York). 1908 /Rencontre Georges Braque avec qui il élabore le cubisme, recherche qu il développera jusqu à la Première Guerre mondiale. 1910 /Réalise les eaux-fortes pour le Saint- Matorel de Max Jacob. 1911-1913 /Invité à Céret par son ami sculpteur Manolo, il passe ses vacances en compagnie de Juan Gris, Max Jacob, dans ce lieu alors surnommé «la Mecque du cubisme». Période des papiers collés. Rencontre Eva Gouel qui sera sa nouvelle compagne (jusqu à sa mort en 1915 de la tuberculose). 1914 /Kahnweiler publie Le siège de Jérusalem de Max Jacob, illustré de trois gravures de Picasso. 1915 /Max Jacob pose pour son portrait au crayon. Picasso devient son parrain lors de son baptême. Rencontre de Cocteau. Mort d Eva. 1916 /Une journée avec Picasso : Jean Cocteau photographie ses nouveaux amis, dont Picasso et Max Jacob, à Montparnasse. 1917 /Rencontre Serge Diaghilev, directeur des Ballets russes. Collabore au ballet Parade (Livret : Jean Cocteau) par la création du rideau de scène et des décors. Picasso fait la connaissance de la danseuse Olga Kokhlova à cette occasion. Fin du cubisme et émergence du néo-classicisme avec Portrait d Olga dans un fauteuil. 1918 /Mariage avec Olga. 1920 /Olga et Picasso s installent l été à Juan-les-Pins. 1921 /Naissance de son premier enfant Paul dit Paulo. Max Jacob s isole à Saint-Benoît sur Loire. 1925 /Picasso peint La Danse, en rupture avec le néoclassicisme des années précédentes et participe à la première exposition des surréalistes à Paris. 1927 /Rencontre Marie-Thérèse Walter qui sera sa maîtresse pendant dix ans. Premières planches de la série de gravures pour le Chef d œuvre inconnu de Balzac, illustré à la demande de Vollard. 1928 /Vacances à Dinard (tout comme en 1922 et 1929) avec Olga et Paulo, et clandestinement Marie- Thérèse Baigneuse (Dépôt du Musée national Picasso au musée des beaux-arts de Rennes) 1930 /Acquiert le château de Boisgeloup dans l Eure où il aménage un immense atelier de sculpture dans lequel il réalise une série de têtes inspirées de Marie- Thérèse. 1935 /Olga quitte Picasso en emmenant Paulo. Naissance de Maya, fille de Marie-Thérèse. 1936 /Début d une nouvelle liaison qui durera sept ans entre Picasso et Dora Maar, photographe et artiste que lui a présenté son ami Paul Eluard. Ils s engagent ensemble contre le fascisme.

Biographie 1937 /Picasso crée Guernica (aujourd hui au musée Reina Sofia à Madrid), pour le pavillon espagnol de l exposition universelle de Paris. S installe rue des Grands Augustins et exécute de nombreux portraits de Dora Maar (série des Femmes qui pleure) et de Marie-Thérèse Walter, chacun dans une palette de couleurs en rapport avec leurs personnalités. 1943 /Rencontre Françoise Gilot qui deviendra sa nouvelle compagne pour 10 ans. 1944 /Arrestation de Max Jacob à Saint-Benoîtsur-Loire. Envoyé au camp de Drancy, il y meurt le 5 mars. Picasso adhère au Parti communiste français. À partir de 1944 /Multiplie les travaux de lithographie (Tête de Françoise) dans l atelier parisien de Fernand Mourlot, un moyen d expression qui correspond à sa façon spontanée de dessiner. 1947 /Naissance de Claude, fils de Françoise. 1948 /La famille Picasso s installe à Vallauris dans la villa La Galloise et l artiste se consacre à la réalisation de céramiques. 1949 /Naissance de Paloma, fille de Françoise. Grave l aquatinte, burin et pointe sèche, Vénus et l Amour. 1953 /Séparation d avec Françoise Gilot. 1954 /Rencontre Jacqueline Roque. 1955 /S installe dans son nouvel atelier de la villa La Californie à Cannes. Clouzot tourne le Mystère Picasso. 1956 /Création des premières linogravures à l imprimerie Arnéra de Vallauris. 1957 /Peint les variations sur les Ménines d après Vélasquez. 1958 /Achète avec Jacqueline le château de Vauvenargues au pied de la montagne Sainte-Victoire. Réalisation de la lithographie Femme au corsage. 1959 /Picasso peint Jacqueline de Vauvenargues et les «variations» du Déjeuner sur l herbe de Manet (dessins, linogravures, toiles) jusqu en 1962. 1961 /Picasso épouse Jacqueline à Vallauris. Installation à Mougins. 1962 /Réalise 70 Jacqueline dans l année : peintures, dessins, céramiques, gravures. 1963 /Piero Crommelynck devient l imprimeur de Picasso au côté de son frère Aldo. Ils installent leur atelier de taille douce à Mougins. Suite des Etreintes et du Peintre dans son atelier. 1968 /Picasso crée en moins de sept mois la série des 347 gravures représentant des sujets du cirque, de la corrida, du théâtre, de la commedia dell arte et des scènes érotiques. 1970 /Commence à travailler à la série des 156 gravures. 1973 /Pablo Picasso meurt le 8 avril dans sa villa de Mougins. Il est inhumé le 10 avril dans le jardin de sa propriété du château de Vauvenargues. Picasso et les femmes Madeleine, avec qui il a une liaison en 1904-5. Fernande Olivier (née Amélie Lang, 1881-1966), connue en 1904, séparation en 1912. Eval Gouel, qu il appelle «ma jolie» dans ses toiles : il a une liaison avec elle entre 1911 et 1915. Olga Kokhlova (1891-1954), connue en 1917, mariage en 1918, séparation en 1935, naissance de leur fils Paolo en 1921. Marie Thérèse Walter (1909-1977), connue en 1927, naissance de leur fille Maja en 1935. Dora Maar (née Henriette Theodora Markovitch, 1907-1997), connue en 1936, séparation en 1943. Françoise Gilot (née en 1921, vit à New York), connue en 1943, séparation en 1953, naissance de leur fils Claude en 1947 et de leur fille Paloma en 1949. Jacqueline Roque (1927-1986), connue en 1953, mariage en 1961. D autres femmes qui l ont inspiré : Sara Murphy, qui est son modèle en 1922-23. Geneviève Laporte, avec qui il a une liaison en 1950. Sylvette David, qui est son modèle en 1954. Et toutes les autres femmes, personnages historiques ou légendaires, prostituées ou autres qui ont hanté son imagination

Autour de l exposition Dans le cabinet d arts graphiques : «Une journée avec Picasso», 21 photographies de Jean Cocteau Picasso, Max Jacob, 1916 ADAGP 2014 A l occasion de l exposition Picasso, l éternel féminin, le musée expose dans le cabinet d arts graphiques du premier étage, 21 photographies de sa collection. Il s agit de photos prises par Jean Cocteau en 1916 et regroupées sous le titre de «Une journée avec Picasso». On y voit les artistes Picasso, Max Jacob, Modigliani ou encore Kisling, se rendant chez Baty, marchand de vin, pour déjeuner. Max Jacob, poète quimpérois, est le témoin privilégié des premières années de création de Picasso. En 1901, il rencontre l artiste qui l encourage à vivre comme un poète. Ils habitent ensemble dans une chambre boulevard Voltaire avant que Picasso ne s installe au Bateau-Lavoir où Max Jacob est témoin de la genèse des Demoiselles d Avignon en 1907. Picasso modèle le bas de la sculpture Le Fou de 1905 selon le visage de son ami et devient son parrain en 1915 lors de la conversion de Max Jacob au catholicisme. En 1916, malgré la guerre, l effervescence artistique se poursuit, même si Montparnasse a remplacé Montmartre. Ils rencontrent Cocteau et fréquentent une foule d artistes dont Kisling et Modigliani. Un dessin de Pierre de Belay représentant Pablo Picasso en 1910 vient compléter l ensemble : Max Jacob est un intermédiaire idéal pour son jeune ami de Belay et lui présente un grand nombre de personnalités du monde des arts et des lettres dans les années 1910-1920. Le musée des beaux-arts de Quimper conserve quatre œuvres de Picasso : - trois portraits de Max Jacob, eaux-fortes de 1956 en illustration de Chronique des temps héroïques de Max Jacob, et exposés en salle Max Jacob. - un dessin Buffet Henri II, déposé au musée par un particulier et exposé en salle Max Jacob. Pierre de Belay, Portrait de Picasso, 1910 Craie noire, encre noire sur papier, contrecollé sur cartonnette ADAGP 2014 Pour en savoir plus : Catalogues d exposition du musée des beaux-arts de Quimper Max Jacob et Picasso, 1994 Max Jacob. Portraits d artistes, 2004

Programme culturel Cycle de l Ecole du Louvre Cycle de l Ecole du Louvre L image de la femme dans l œuvre de Picasso, 5 séances d 1h30, les mercredis de 18h30 à 20 h, par Christine Blanchet, docteur en histoire l Art, commissaire d exposition indépendante. A travers le thème du modèle féminin, est proposée une lecture des œuvres de l artiste où s entremêlent les événements intimes et historiques. Mercredi 19 mars 2014 Mercredi 26 mars 2014 Mercredi 2 avril 2014 Mercredi 9 avril 2014 Mercredi 16 avril 2014 Picasso : l homme qui croquait ses femmes Les Demoiselles d Avignon ou l explosion du corps féminin Marie-Thérèse Walter, la muse de l atelier de Boisgeloup Les années sombres et la femme modèle de la tragédie Picasso, la joie de vivre au féminin Conférence Projections Jeudi 17 avril à 20h30 Cinéma Quai Dupleix, 38 bd Dupleix/Quimper «Les colombes de Picasso - Poésie, politique et communication» par Stéphane Guégan, conservateur au musée d Orsay, Paris. Dès ses débuts, Picasso s'acharne à faire connaître sa peinture. Le choix qu'il fait de Paris, en 1904, est inséparable de cette volonté et des liens qu'il noue rapidement avec le milieu des marchands et des poètes. Tour à tour, Charles Morice, le complice de Gauguin, Max Jacob, Apollinaire et André Salmon rejoignent son entourage. Abandonnant les Salons à Matisse et Derain, Picasso demande aux meilleurs écrivains du temps une part de son inspiration et de sa stratégie de communication. Cette conférence se propose de suivre l'artiste entre la Période bleue et les années Françoise Gilot, cœur de l'exposition du musée. Jeudi 5 juin à 17h30 Auditorium de la médiathèque des Ursulines Durée 1h30 - Gratuit Réservation auprès du musée au 02 98 95 45 20 (85 places) En partenariat avec l association de cinéma d art et d essai Gros Plan, Le Mystère Picasso par Henri-Georges Clouzot /1h18 1955 Prix spécial du jury, Palme d'or et prix de la meilleure mise en scène au festival de Cannes en 1956. L été, à Nice, Clouzot filme Picasso, en plans-séquences caméra fixe, peignant sur des surfaces de verre des œuvres désormais détruites. Il élimine tout élément biographique. A ses yeux, seule la création constitue l élément spectaculaire authentique Documentaire diffusé en continu en salle audiovisuelle «Picasso ateliers les laboratoires», Picasso administration, 2009 Visites commentées

Pour les enfants Dimanches 25 mai, 1er, 8, 15, 22, 29 juin à 15h Samedi 14 juin à 15h : visite en breton Du 1er juillet au 18 août : visite tous les jours à 16h30 Durée : 1h30 Sans réservation (limité aux 35 premiers) Tarifs : 6.50 / 3.50 Portes ouvertes exceptionnelles Vendredi 23 mai de 20h à 22h : entrée libre > Livret-jeu d aide à la visite > Ateliers-jeux des vacances > Secrets d atelier "Picasso et les femmes" Pour accompagner la découverte de l exposition, la salle ludique à vocation pédagogique intitulée «Secrets d atelier» est à disposition de tous. Il est permis de tout toucher! S adressant aux enfants à partir de 4 ans, Secrets d atelier propose jeux et manipulations permettant de se familiariser (sans se salir!) avec Picasso sur le thème du portrait. «Secrets d atelier» est intégrée au circuit de l exposition. Vacances de printemps "De l ombre à la lumière" Après observation des photos de Jean Cocteau représentant Pablo Picasso et Max Jacob, les enfants s amusent avec les contrastes d'ombre et de lumière. En récoltant uniquement les ombres, ils se surprennent à retrouver l'ambiance de l'image, l'architecture, l environnement et le caractère des personnages. Ils n utilisent que du noir, du feutre au crayon, et le blanc du papier qui crée la lumière. Plusieurs petites images sont créées les unes à côté des autres tels des négatifs de photos. Lundi 28 avril, mercredi 30 avril, lundi 5 mai et mercredi 7 mai à 14h Ateliers-jeux des vacances d'été "Têtes" "Une tête c'est une affaire d'yeux, de nez, de bouche qui pourraient être distribués de la manière que vous voulez, la tête demeurerait une tête." Après observation des portraits de Françoise dans l exposition «Picasso, l éternel féminin», les enfants réalisent un travail de traits, de lignes et d aplats. Ils partent d un même portrait interprété selon toute une palette de techniques. Mardis 15, 22, 29 juillet, 5, 12 août et lundi 18 août à14h Durée 2h30/ Age : de 7 à 12 ans Tarif : 3.20 ou 2 tickets atout-sport Inscription à la maison du patrimoine au 02 98 95 52 48 Atelier lithographie mené par l association L'art dans les chapelles Vendredis 25 juillet et 8 août à 14h à partir de 8 ans Inscription au 02 98 95 45 20. Tarif : 3.20

Renseignements pratiques LIEU MUSEE DES BEAUX-ARTS 40, place Saint-Corentin F- 29000 QUIMPER TÉL. 02 98 95 49 16 www.mbaq.fr musee@mairie-quimper.fr HORAIRES TARIFS Du 2 mai au 30 juin : le musée est ouvert tous les jours (sauf le mardi) de 9h30 à 12h et de 14h à 18h. À partir du 1 er juillet et jusqu au 31 août: le musée est ouvert tous les jours en continu de 10 h à 19h. Visite libre : Plein tarif : 5 Visite guidée : 6,50 Tarif réduit : 3 pour les 12-26 ans Gratuit : moins de 12 ans, demandeurs d emploi, étudiants en art CONTACT PRESSE musee@mairie-quimper.fr Pour les visuels : Catherine Le Guen Documentaliste au musée des beaux-arts Tél. 02 98 95 45 20 catherine.leguen@mairie-quimper.fr

Visuels pour la presse Picasso Administration rappelle que la reproduction des œuvres de Pablo Picasso par les revues et magazines n est pas libre de droits. Les droits de reproduction ne seront exonérés que pour les reproductions dont le format sera inférieur au quart de la page et dans le cadre d articles faisant le compterendu de l exposition pendant la période de l exposition et durant 3 mois après sa fermeture. Pour la presse audiovisuelle et le web, les reproductions sont exonérées seulement durant la période de l exposition et les images ne pourront en aucun cas être copiées, partagées ou bien redirigées. Par ailleurs, la Picasso Administration ne souhaite pas que les œuvres de Picasso soient reproduites via les réseaux sociaux. Les utilisateurs peuvent entrer en contact pour les droits avec : PICASSO ADMINISTRATION 8, rue Volney 75002 paris Tél : 01 47 03 69 70 Fax : 01 47 03 69 60 Contact : Christine Pinault / cpinault@picasso.fr Apposer à la suite du titre de l œuvre la mention suivante : «Collection de la Fondation Pablo Ruiz Picasso - Museo Casa Natal - Ayuntamiento de Málaga Succession Picasso 2014» LE CORSAGE À CARREAUX, FRANCOISE Paris, 26 mars 1949 Paris, 14 juin 1946 Gouache, crayon lithographique Crayon lithographique et plume sur papier lithographique sur papier lithographique transféré sur pierre transféré sur pierre

Visuels pour la presse FEMME AU CORSAGE À FLEURS (JACQUELINE DE PROFIL) Cannes, 17 décembre 1957, 1 er février et 27 décembre 1958 Crayon lithographique, gouache, grattoir et aiguille sur zinc FEMME AU FAUTEUIL (FRANÇOISE) Paris, 17 décembre 1948 Pinceau et papier de verre sur zinc (6 e état) FIGURE AU CORSAGE RAYÉ Paris, 3 avril 1949 Six couleurs sur pierre, gouache sur papier lithographique transféré sur zinc FRANÇOISE SUR FOND GRIS Paris, 19 novembre 1950 Crayon lithographique sur zinc (2 e état) LA POSE HABILLÉE Vallauris, 19 et 26 mars 1954 Gouache et plume sur zinc CARMEN. PLANCHE XXVI Golfe-Juan, 6 mai1948 Burin sans ébarber sur cuivre Illustration pour le livre de Prosper MÉRIMÉE, Carmen. La Bibliothèque Française, Paris, 1949