Evaluation des programmes d accompagnement en France



Documents pareils
Synthèse. L accompagnement renforcé des demandeurs d emploi : évaluation du recours aux opérateurs privés par Pôle emploi de 2009 à 2011

direction de l animation de la recherche, des études et des statistiques Numéro 178 Décembre 2013

Plateforme d observation sociale et médico-sociale

Demandeurs d'emploi inscrits et offres collectées par Pôle emploi en Guyane en janvier 2015

Demandeurs d'emploi inscrits et offres collectées par Pôle emploi en Guadeloupe en février 2015

Santé publique - Protection sociale -

Le RSA, une voie d insertion dans le monde salarial?

ENSAE, 1A Maths. Roland Rathelot Septembre 2010

REUNION PARITAIRE DU 12 OCTOBRE 2007 SUR LA MODERNISATION DU MARCHE DU TRAVAIL LE RETOUR A L'EMPLOI. Note de problématiques

L intergénérationnel, un enjeu pour tous

NEGOCIATIONS EN COURS...2 EVOLUTIONS LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES...2 A RETENIR...3 CONTACTS...4 SITE CFTC...5

AIDER AU RETOUR À L EMPLOI

RENCONTRE TRIPARTITE DU 18 FEVRIER 2009 : 30 MESURES URGENTES POUR FAIRE FACE A LA CRISE

publication de la direction de l'animation de la recherche, des études et des statistiques

ACCORD NATIONAL INTERPROFESSIONNEL DU 22 MARS 2014 RELATIF A L INDEMNISATION DU CHOMAGE

Dares Analyses. Un tiers des nouveaux droits s ouvrent pour une durée maximale de 24 mois

Le Contrat à Durée Déterminée d Insertion (CDDI)

LES TYPOLOGIES DE LOCATAIRES ELIGIBLES AUX OFFRES LOGIS-ZEN GRL & LOGIS ZEN GRL PLUS

L EMPLOYABILITE DES JEUNES AU MAROC

L IMPACT DE LA LOI DE SECURISATION DE L EMPLOI SUR LES ENTREPRISES DE

Associations Dossiers pratiques

Thématique : Insertion Professionnelle LES DIFFERENTS PARCOURS OFFERTS PAR L EDUCATION NATIONALE PROCURENT-ILS LES MEMES CHANCES D ACCEDER A L EMPLOI?

Tous les mois, l actualité en bref de Pôle emploi

1. Consolider l emploi dans les entreprises d insertion

CONVENTION TRIPARTITE ETAT/UNÉDIC/PÔLE EMPLOI

DOSSIER DE PRESSE NOUVELLES GARANTIES PRÉVOYANCE

Loi n du 28 Juillet pour le développement de l alternance et la sécurisation des parcours professionnels

Les politiques de réduction du coût salarial en Belgique

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DES RELATIONS SOCIALES, DE LA FAMILLE, DE LA SOLIDARITÉ ET DE LA VILLE MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DES SPORTS PROTECTION SOCIALE

Thématique : Insertion Professionnelle LES DIFFERENTS PARCOURS OFFERTS PAR L EDUCATION NATIONALE PROCURENT-ILS LES MEMES CHANCES D ACCEDER A L EMPLOI?

L ASSURANCE CHÔMAGE AUX ÉTATS-UNIS. Stéphane Auray et David L. Fuller

éclairages QUI SONT LES ALLOCATAIRES INDEMNISÉS PAR L ASSURANCE CHÔMAGE? Près de 3 demandeurs d emploi sur 5 sont couverts par l Assurance chômage

BUDGET GÉNÉRAL MISSION MINISTÉRIELLE PROJETS ANNUELS DE PERFORMANCES ANNEXE AU PROJET DE LOI DE FINANCES POUR TRAVAIL ET EMPLOI

Des solutions pour les seniors à revenus insuffisants

L INSEE EN BREF. L Insee en bref. La mesure du chômage par l Insee. N 4 Septembre Combien y a t il de chômeurs en France?

Accompagnement renforcé du public PLIE Cadre de référence de Plaine Commune, Le PLIE

NOTICE POUR LE CONTRAT D APPRENTISSAGE

Avertissement. Signes conventionnels utilisés

RECAPITULATIF DES PROPOSITIONS

Réformes socio-économiques

ACCRE L AIDE A LA CREATION D ENTREPRISE

TC12 : Protection sociale et solidarités collectives

TABLE DES MATIÈRES. Première partie DE LA SOCIÉTÉ DE PLANTATION À LA SOCIÉTÉ DE TRANSFERTS : UNE SOCIOLOGIE DE LA RÉUNION

Convention d assurance chômage

direction de l animation de la recherche, des études et des statistiques Numéro 183 Juillet 2014

Diane Patrimoine. L épargne salariale : outil d optimisation et de défiscalisation de la rémunération. Diane Patrimoine 1

Évaluation et recommandations

LE PORTAGE SALARIAL. Jean Michel RAUX. Présentation du 18 et 19 septembre 2014

Document d études. direction de l'animation de la recherche, des études et des statistiques

Mobiliser l épargne pour l investissement productif. Pistes de réflexion stratégique en matière de fiscalité de l épargne individuelle

BULLETIN. Officiel. Emploi Travail. Formation. professionnelle. Dialogue social. Ministère du travail, de l emploi,

L ANALYSE COUT-EFFICACITE

Groupe Crédit-Mutuel CIC

Licence professionnelle Gestion du patrimoine immobilier

SÉCURISATION DE L EMPLOI

Aujourd hui, il est consultant dans les domaines de Paie, Déclarations et Ressources Humaines.

Pièces à joindre RENTREE Qui peut bénéficier de la bourse de lycée?

INITIATIVE FORMATION Volet : Création et Reprise d Entreprise

Oddo & Cie. La Loi Madelin. Avril 2013

Les allocataires des minima sociaux: CMU, état de santé et recours aux soins

GUIDE DE La formation. Pour les employeurs d emploi d avenir

Après le collège. Terminale. Terminale générale. Terminale professionnelle. technologique. 2 ème année de. 1 ère générale.

Les sept piliers de la sécurité sociale

ACCORD DU 18 JUIN 2010 PRÉAMBULE

NOTE JURIDIQUE - SECURITE SOCIALE -

PANORAMA DES MESURES POUR L EMPLOI

Mise de jeu 2 La certification des formations

THÈME 1. Ménages et consommation

Appel à candidature. Portage d une plateforme mobilité sur le territoire de la Communauté d agglomération d Angers

QUI SONT LES ALLOCATAIRES DE L ASSURANCE CHÔMAGE?

TITRE DE VOTRE PROJET :...

L éducation au Québec : L état de la situation

DISPOSITIFS Aides à la création d'entreprises

L allocation d aide au retour à l emploi (ARE)

Calcul d une provision technique en assurance vie dans le cadre de Solvabilité 2. Le cas des contrats d épargne : les approches «markedto model»

L'insertion professionnelle des bénéficiaires du RSA en outre-mer

ATTESTATIONS DE SALAIRE

LIVRET D EPARGNE SALARIALE, Livret individuel à l entrée dans l entreprise

Tous les deux mois, l actualité en bref sur le chômage et sur Pôle emploi

Communication sur le Fonds Commun de Placement d Entreprise «EGIS» Ouverture du Capital réservée aux salariés

Synthèse. Dynamique de l emploi. L0Z-Secrétaires

PROJET STRATÉGIQUE

Dossier de presse 25 septembre Partenaire de l

LE PRET DE MAIN D OEUVRE

travailler en france frontalière Guide pratique du travailleur frontalier

Le partage de l information, source d intelligence collective

LES FRANÇAIS ET LA COMPLEMENTAIRE SANTE

Solidarités actives. agence nouvelle des. Livre vert sur le RSA. mai les contributions. n 6. le RSA doit-il être versé sur la base

BACCALAUREAT PROFESSIONNEL 3 ANS. La Certification Intermédiaire

Tableau comparatif des contrats d apprentissage et de professionnalisation

DOCUMENT DE TRAVAIL : ENQUÊTE ANNUELLE SUR LES DANS LES PME DE SEINE-SAINT SAINT DENIS (Données 2012)

L environnement du conseil en évolution professionnelle et les premiers questionnements

RÉSULTATS DE L'ENQUÊTE AUPRÈS DES CRÉATEURS D'ENTREPRISE

GRL PROPRIETAIRE BAILLEUR INDEPENDANT Bulletin d adhésion locataire entrant

Mobilisation en faveur de l emploi des seniors

LA GESTION DES RESSOURCES HUMAINES Anne DIETRICH Frédérique PIGEYRE 2005, repères, La découverte

PRÊT D HONNEUR / PRÊT NACRE DOSSIER DE DEMANDE

Projet de loi RSA et politiques d insertion Observations et propositions d amendements de l Uniopss

SESAM construction d une source de données synthétique

Transcription:

Evaluation des programmes d accompagnement en France Bruno Crépon Crest et J-Pal

3 Programmes évalués Programmes d accompagnement RMIstes dans les Haut de Seine, Conseil Général Demandeurs d emploi avec risque de chômage de longue durée. Programme Cap vers l Entreprise de l ANPE Programme OPP de l Unédic Jeunes diplômés demandeurs d emploi, Marché d insertion des jeunes diplômés du Ministère en charge de l emploi

Accompagnement des Rmistes Programme ayant débuté en octobre 2005 Concerne les RMIstes de plus de deux ans d ancienneté dans les Hauts de Seine Opérateur Privé : Ingeus Fournit une prestation d accompagnement à la recherche durant six mois et le cas échéant en emploi durant six mois également Rémunération à la prise en charge, au placement et à la confirmation du retour à l emploi Population initiale 14.000 rmistes en stock + flux entrant. Sur un an total de 17.000 rmistes

Programme OPP et CVE Programmes d accompagnement pour les chômeurs présentant un risque de chômage de longue durée (orienté vers Parcours P3) Idée générale : accompagnement renforcé vers l emploi favorisé par la réduction de la taille des portefeuilles de DE Proposé par l Unédic et confié à des Opérateurs Privés de Placement Public : DE du «flux indemnisable», i.e. s inscrivant en chômage avec suffisamment de jours d indemnisation Objectif : 40.000 DE accompagnés Rémunération à la prise en charge, au placement et à la confirmation du retour à l emploi durable Proposé par l ANPE : Cap vers l Entreprise Public : Tout DE : «flux indemnisable», flux «non indemnisable» et stock Objectif : 40.000 DE accompagnés

Accompagnement des jeunes chômeurs diplômés Programme conçu par le Ministère de l emploi (DGEFP) et confié à des Opérateurs Privés. Objectif : accompagner 10.000 jeunes et les réinsérer dans l emploi Programme débutant en septembre 2007 et s achevant en juin 2008 Population : jeunes de moins de 30 ans disposant d un diplôme de premier cycle au chômage depuis plus de 6 mois. Public éligible évalué à 40.000 demandeurs d emploi

Qu est ce qui nous intéresse? Pas l analyse de la mise en œuvre du programme (ce qui avait été prévu a-t-il été fait) Impact du programme sur les bénéficiaires Mesure de la plus-value apportée par le programme Accroissement du retour à l emploi des bénéficiaires, maintien dans l emploi durable Réduction du nombre de jours passés hors emploi, des transferts d indemnisation (indemnité chômage RMI) Impact du programme sur les non-bénéficiaires : la présence du programme d accompagnement réduit-elle les perspectives d emploi des non-bénéficiaires (Y a-t-il des effets induits du type effets d éviction)

Comment mener ces évaluations d impact L idée générale des évaluations est de comparer la situation de bénéficiaires avec la situation de non bénéficiaires Pourtant une difficulté importante : les bénéficiaires sont une population très particulière. La comparaison mesure à la fois la plus-value du programme et les spécificités de la population Nécessaire de concevoir un dispositif spécifique permettant la comparaison de populations semblables Rôle central du tirage aléatoire La conduite de ce type d évaluation en France est une première

Idées générales C est possible en pratique Principe général - Pas difficile à mettre en œuvre dans le respect des contraintes opérationnelles Il y a des contraintes La question du suivi : enquêtes à prévoir budget associé Les délais Il y a aussi des problèmes La question du taux de participation L alimentation des dispositifs - La contamination Produit des résultats de façon transparente qui ont la force de l évidence Des résultats qui alimentent le débat plus que des résultats qui font débat

Qui sommes nous? Des chercheurs principalement du CREST et de l Ecole d Economie de Paris Luc Behaghel (EEP), Bruno Crépon (CREST), Esther Duflo (MIT), Julien Guitard (CREST), Marc Gurgand (EEP),Thierry Kamionka (CREST), Thomas Le Barbanchon (CREST-INSEE), Laurent Lequien (CREST-INSEE), Roland Rathelot (CREST-DARES), Philippe Zamora (CREST) Nombreux à être membre de J-PAL Europe Point important dans la conduite de ces projets : partenariat de qualité avec les porteurs de projets et les services statistiques. Forte complémentarité avec la DARES notamment.

Comment faire en pratique : l exemple du RMI La population totale (14.000) aléatoirement répartie en deux sous-populations A et B dans les proportions 25% et 75%. Sur la population A, on donne des incitations réduites à rentrer dans le dispositif Sur la population B, on donne des incitations renforcées

Incitations différentes sur deux populations statistiquement identiques Population A Incitation réduites Affiches Bouche à oreille Travailleurs sociaux Population B Incitation renforcées Affiches Bouche à oreille Travailleurs sociaux Courrier Téléphone Relance

A B 6% Sont entrés malgré l absence Seraient entrés même en d incitation renforcée l absence d incitation renforcée Identiques Sont entrés en présence d incitation renforcée Ne sont pas entrés mais seraient entrés en présence d incitation renforcée Ne sont pas entrés Ne seraient pas entrés même en présence d incitation renforcée Différents à cause du programme Identiques Sont entrés grâce à l incitation renforcée Ne sont pas entrés même en présence d incitation renforcée 17% Effet : RMI moyen dans Taux d' entrée dans B B RMI Taux moyen dans A d' entrée dans A

Design expérimental En pratique très simple à mettre en œuvre Marche bien Donne des résultats qui permettent sans ambigüité de mesurer la plus value apportée par le dispositif de façon transparente Schéma général suivi pour chacune des évaluations que nous avons menées : Constitution en amont de deux populations statistiquement identiques Incitations différentes à rentrer dans le programme sur chacune des deux populations

Comparaison des deux populations Femme Ag<30 Age 30 à 40 Age 40 à 50 Anc. 2 à 4 Anc. 4 à 6 Benefices trim-1 N bénéfices -1 Population A Moy. std 0.46 0.50 0.15 0.36 0.35 0.48 0.27 0.44 0.56 0.50 0.13 0.34 1116 456 2.86 0.57 Population B Moy. std 0.46 0.50 0.15 0.35 0.35 0.48 0.28 0.45 0.55 0.50 0.14 0.35 1118 439 2.86 0.57

Economies sur le RMI versé Trimestre 1 2 3 4 5 6 Total Effet global Coef.( ) Std 46 (131) 181 (118) 282* (107) 202 (115) 127 (110) 107 (112) 948 (613) Effet pour RMI>400 Coef.( ) 493 826* 879* 741* 624 694* 4258* Std (295) (312) (293) (331) (341) (357) (1646)

Système d échantillonnage RMI 2 Listes Incitations différenciées Gestion manuelle OPP/CVE 2 ou 3 listes suivant FI ou non Pas d entrée dans le groupe de contrôle Outils spécifiques pour l affectation : OCC Jeunes Diplômés Dispositif spécifique permettant de mesurer l existence d effet de diffusion

Evaluation OPP/CVE Opérateurs Privés de Placement 40.000 places Cap Vers l Entreprise 40.000 places Public demandeurs d emploi avec risque de chômage de longue durée Evalué en cours d entretien ANPE Potentiel estimé à 450.000 Trois sous populations Flux avec plus de 120 jours d indemnisation Flux avec moins de 120 jours d indemnisation Demandeurs d emplois en stock Pas de participation obligatoire aux programmes OPP ou CVE

Volume de bénéficiaires et potentiels Flux Indemnisable Fux non indemnisable Stock CVE 40.000 OPP 40.000 0 0 Potentiel estimé 120.000 60.000 270.000

Affectation des demandeurs d emplois Ventilation des DE du flux indemnisable en trois catégories Affecté OPP probabilité P1 Affecté CVE probabilité P2 Affecté parcours Classique Probabilité P3 Probabilités fixées pour remplir les objectifs quantitatifs Rapidement fixées à 85% 7,5% et 7,5% dans le FI Ventilation des DE du flux non indemnisable en deux catégories Affecté CVE Affecté parcours Classique Idem pour le stock

L Outil de Constitution des Cohortes Outil informatique développé par l ANPE et installé dans les 450 agences concernées par le programme Ventile au hasard, les DE dans les différents programmes et enregistre l affectation Un seul passage possible. Impossible de réécrire Outil très puissant sans lequel l évaluation ne serait pas possible Compliqué de faire accepter cet outil au sein de l ANPE Courageux de la part de l ANPE de se plier à cette contrainte et de la respecter Début de l affectation janvier 2007. Arrêt mars 2008.

Montée en charge du dispositif Date OCC Stock Flux Non Indemnisable Flux Indemnisable Class. CVE Class. CVE Class. CVE OPP 4e 2006 5763 4753 210 93 34 31 169 1er 2007 29638 7264 7145 4753 2591 1357 7804 2e 2007 12403 11774 7210 7300 3170 1872 17268 3e 2007 6940 6814 5885 6746 3923 2896 9894 4e 2007 5093 3913 6211 7659 2986 2618 8114 Total 59837 36642 34185 26551 13748 9962 50782 96479 60736 74492

Exemple du flux Indemnisable : 3 populations identiques Orientés classique Dif. Orientés CVE/classique Dif. Orientés OPP/classique Femme 50.4 1.1 0.8 CAP 12.7-1.0-0.6 Supérieur long 14.7-0.1-0.4 Supérieur court 9.3 1.0 1.0 Baccalauréat 12.9-0.2-0.1 BEP 6.4 0.2 0.6 Niveau collège 6.1 0.2 0.4 Etudes primaires 11.6-0.3-0.5 Age en année 43.3-0.2-0.2

Accompagnement des jeunes diplômés Question récurrente : l accompagnement crée-t-il des emplois ou fait il tourner les demandeurs d emploi dans la file d attente? Dispositif spécial permettant de répondre à cette question

Dispositif Quarante quintuplés d Agence Locale de l Emploi Au sein de chacun de ces quintuplés tirage au sort ALE avec : Sans envoi aux OPP Envoi de 25% des éligibles, tirés au sort Envoi de 50% des éligibles, tirés au sort Envoi de 75% des éligibles, tirés au sort Envoi de 100% des éligibles, tirés au sort Permet de détecter non seulement l effet direct mais aussi l existence d effet induit

Suivi des demandeurs d emploi La question du suivi des demandeurs d emploi est cruciale Forte complémentarité entre le design expérimental et la qualité du système d information Question importante des non réponses : arbitrage nombre de questions / taux de non réponse. Coûteux : le dispositif de suivi représente l essentiel du budget de ces évaluations Même système d information pour les bénéficiaires et les non bénéficiaires Résister à la tentation des économies d échelle Difficulté pratique du code des marchés publics

Suivi des demandeurs d emploi RMI OPP/CVE Jeunes Diplômés Système très pauvre Seulement les données administratives du fichier CAF Peu de variables de résultat Peu de variables caractéristiques Données administratives FHS de l ANPE Mais problème des sorties inconnues Enquête complémentaire Un unique output : retour en emploi 90% de situations renseignées Appariement avec le FNA et les fichiers de gestion Deux systèmes parallèles : enquêtes et administratifs Enquête : multiples variables de résultats économiques : situation en emploi, contrat, revenus, Ultérieurement appariement sources administratives FHS DADS. Procédure CNIL

Les problèmes Taux de participation RMI 17%, 6% ce qui compte c est la différence. 17-6=11% : très faible OPP/CVE : 50% Jeunes, très hétérogène entre OPP Alimentation OPP. Tensions importantes pour satisfaire les objectifs Probabilités très déséquilibrées : système peu productif Elargissement à d autres populations non prises en compte Contamination OPP : envoi direct hors OCC aux OPP. Contraintes d objectifs Rôle central d OCC. Permet l évaluation en dépit de ces problèmes Les délais : il faut attendre pour obtenir des résultats et pourtant maintenir les efforts et l adhésion de tous

Mais des résultats ayant la force de l évidence Mesure sans ambigüité la plus-value apportée par un dispositif Lorsque l évaluation est convenablement menée Hétérogénéité de l effet Résultats OPP/CVE en juin

Conclusion Un début Cela marche bien et ce n est pas compliqué Coordination de nombreux efforts Des marges de gain d efficacité dans la conduite de ces opérations Ici probabilité OPP très déformées : très inefficace OCC a joué un rôle central souhaitable que l utilisation de ce type d outil se diffuse L appel d offre du Haut Commissariat aux Solidarité active ouvre de nouvelles perspectives