Les professionnels de la mer exercent leur activité sur le littoral ou au large, embarqués à bord de navires professionnels ou travaillant à terre dans des ateliers, des zones portuaires, des fermes aquacoles. On distingue les métiers de : - l'aquaculture et des cultures marines Les métiers des Cultures Marines s'exercent sur tout le littoral français, en mer sur des sites constamment immergés ou découverts à marée basse mais aussi à terre, dans des marais, lagunes ou bassins. Les productions aquacoles sont conduites en milieu aquatique. Parmi elles, les cultures marines se pratiquent en milieu marin ou en eau de mer. On distingue la conchyliculture qui est l'élevage des coquillages (huîtres, moules, palourdes, coques'), la pisciculture qui est l'élevage des poissons, l'algoculture ou culture des algues, la pénéiculture qui regroupe les élevages de crevettes. Les aquaculteurs sont avant tout des éleveurs, proches de la nature et du vivant, très dépendants de la qualité de l'environnement. Le travail varie avec les saisons et les marées et nécessite souvent une implication physique. l'aquaculteur est passionné par son métier d'éleveur, il a le sens des responsabilités et le goût du travail en équipe. 1 / 5
Être aquaculteur en cultures marines, c'est répondre à une multiplicité de fonctions, réclamant des compétences d'ordres maritime, biologique, technologique et commercial. Ceci pour permettre l'adaptation à tous les sites, espèces, techniques, et modes de mises en marché. - la pêche maritime La pêche maritime offre différents métiers selon la taille du navire (de 4 à 100 m), la technique de pêche utilisée (chalut, filet, senne, casier, drague, palangre, ligne,...), la durée d'absence du port (1 à 30 jours ), les zones de pêche fréquentées (près des côtes ou au large...), les espèces capturées, le type de produit commercialisé (frais, congelé, transformé,...). Le rythme de travail soutenu fait de la pêche maritime une activité physiquement exigeante. Mais le bon niveau de rémunération et la cohésion des équipages compensent les difficultés du métier. Les progrès technologiques constants des navires demandent aux marins-pêcheurs de devenir des techniciens qualifiés dans de nombreux domaines. 2 / 5
Selon son niveau de qualification, le marin-pêcheur exécute à bord des taches bien définies (travail du poisson, responsable d'équipe, conduite du navire et des engins de pêche,...). Grâce à un système de formation continue qui s'appuie sur une complémentarité formation-expérience, le marin peut-progresser dans sa carrière et se réorienter vers le commerce maritime ou la plaisance professionnelle où ses qualités sont très appréciées. - la mécanique marine Le Marin Spécialisé en mécanique marine exerce son activité à bord des bateaux (c'est un marin) ou au sein d'entreprises à terre (c'est aussi un mécanicien). Pas d'appareillage possible sans mécanicien à bord! Il est non seulement chargé de la conduite, de l'entretien et de la réparation du moteur assurant la propulsion mais aussi de toutes les machines et équipements du bord. Il veille à la production d'électricité, à la climatisation, au recyclage et à la distribution d'eau indispensables au fonctionnement et à la sécurité du navire. Le mécanicien embarqué a acquis des compétences multiples comprenant hydraulique, mécanique, froid, automatismes, électricité et soudure. Ses qualifications lui permettent de se reconvertir facilement dans des emplois à terre lorsqu'il ne souhaite plus naviguer. Le rythme et les conditions de travail varient beaucoup suivant le type de bateau sur lequel l'électromécanicien est embarqué. Le niveau de rémunération est sensiblement bien plus élevé que pour le même type d'emploi à terre. 3 / 5
Selon son niveau de qualification et la puissance du navire, l'électromécanicien occupe un poste d'ouvrier, de second ou de chef mécanicien à bord de navires de tous types dont la puissance est d'au moins 250 kw pour un bateau de plaisance et de 550 kw pour les navires de pêche ou de cultures marines. - la valorisation et la mise en marché des produits de la mer La dynamique du secteur pêche et cultures marines est étroitement dépendante de l'attrait des consommateurs pour les produits de la mer. Les producteurs (marins ou aquaculteurs) sont de plus en plus partie prenante dans la valorisation et la mise en marché de leurs produits. Ce sont eux qui le connaissent le mieux et qui sont le plus susceptibles de le mettre en valeur. Mais vendre est un métier et les techniques de vente, négociation commerciale ou la démarche mercatique font l'objet d'une formation spécifique aujourd'hui intégrée au référentiel du bac pro Cultures Marines. - 4 / 5
La plaisance professionnelle et les autres métiers de la mer Le chef de bord d'un navire de plaisance à voile est un marin professionnel qui assure le transport de passagers ainsi que l'acheminement de bateaux d'un port à l'autre pour le compte d'un tiers. Compétences techniques, sens des responsabilités et des relations humaines, dynamisme, esprit d'initiative et résistance physique sont indispensables pour exercer ce métier lié au tourisme en mer. Pour en savoir plus, contacter le service formation Continue du LREMA La Marine Nationale, les services des douanes, la plongée professionnelle, les services portuaires sont des secteurs d'activité où les marins professionnels trouvent des possibilités d'évolution de carrière ou de reconversion. 5 / 5