Consommation de fluides des lycées publics de la Région Rhône-Alpes



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Transcription:

Le lycée des Eaux-Claires de Grenoble - Crédit photo : Juan Robert Consommation de fluides des lycées publics de la Région Rhône-Alpes Synthèse - Année 2012 266 lycées 236 sites 193 000 élèves 4,3 millions de m 2

Bilan de consommation des lycées, année 2012 Principaux indicateurs 2012 Usage Consommation Evolution depuis 2011 Chauffage réel 376 GWh 1 +11,6 % Chauffage corrigé 2 380 GWh 1 DJU 2 +0,1 % Électricité 122 GWh 1 +1,9 % Eau 1223000 m 3-3,6% Émissions de CO 2 85300 tonnes 2-2,5% Le chauffage représente les trois quarts des consommations et les deux tiers du budget. Globalement, les consommations d énergie sont relativement stables entre 2011 et 2012, tant pour le chauffage (corrigé des variations climatiques) que pour l électricité. A noter une baisse notable et continue de la consommation d eau. La forte hausse des consommations de chauffage en 2012 (consommations réelles, c est-à-dire non corrigées des variations climatiques) s explique par la clémence exceptionnelle du climat en 2011 (sur la région, les DJU de 2012 sont en moyenne 12,3% plus élevés qu en 2011). En revanche, la consommation de Chauffage corrigée des variations climatiques reste stable entre 2011 et 2012. Usage Coût réel Evolution depuis 2011 Coût unitaire Evolution depuis 2011 Chauffage réel 26,4 M +22,6 % 0,07 /kwh +9,8 % Électricité 14,2 M +5,9 % 0,12 /kwh +3,9 % Eau 3,6 M +1,1 % 2,9 /m 3 +4,9 % Coût total 44,2 M +14,8 % Le coût des fluides a augmenté (10% pour le Chauffage, 4% pour l électricité et 5% pour l eau). Cela induit une augmentation sensible du budget malgré la maîtrise des consommations. Répartition de la production de chaleur par nature d énergie Le gaz naturel est l énergie primaire la plus utilisée pour le chauffage. Globalement, la part des énergies fossiles (Gaz et fioul) diminue au fil des années (-1% entre 2011 et 2012), pour laisser une part plus importante aux énergies renouvelables à travers les chaufferies bois et les raccordements aux réseaux de chaleur urbains. A noter que les lycées chauffés au bois sont équipés en appoint d une autre chaudière fonctionnant généralement au gaz ou au fioul. Cette seconde chaudière complète la chaufferie bois lors des périodes de pointe ou pendant les indisponibilités de la chaudière principale. 1 Sauf mention contraire, les quantités d énergie indiquées dans ce document sont des kwh d énergie finale (Ef) (=énergie consommée) et non pas d énergie primaire (Ep) (énergie consommée par les producteurs pour générer Ef, y compris pertes lors des opérations de transformation, stockage et transport). La différence est importante pour l électricité (par convention, le rapport Ep/Ef de l'électricité est 2,58). 2 La plupart des analyses du bilan sont réalisées, pour les données relatives au chauffage des bâtiments, sur base des données de consommation corrigées des variations climatiques. L objectif de la correction climatique est d une part, de corriger la consommation de chaque lycée sur la base des données climatiques annuelles de la station météo la plus proche afin de rendre les années comparables entre elles, et d autre part de ramener les corrections à 2500 DJU pour pouvoir comparer les lycées entre eux, peu importe leur localisation géographique. La formule utilisée est la suivante : Consommation corrigée = consommation réelle/dju station x 2500. 2

Consommation moyenne d un lycée en 2012 La région Rhône-Alpes compte, en 2012, 266 lycées répartis sur 236 sites géographiques. En divisant les données globales par 236, on obtient la consommation d un «site moyen» qui s étend sur 18 200 m 2 et accueille 823 élèves. Principaux indicateurs 2012 Usage Consommation du Performance du site moyen site moyen Par m 2 Evolution depuis Evolution depuis Par élève 2011 2011 Chauffage réel 1595 MWh 87,6 kwh +12,1 % 1940 kwh +12,9 % Chauffage corrigé 3 1610 MWh DJU 88,5 kwh DJU +0,5 % 1960 kwh DJU + 1,2 % Électricité 517 MWh 28 kwh +2,3 % 630 kwh +3 % Émissions CO 2 361 tonnes 20 kg -2 % 439 kg -1,4 % Eau 5 180 m 3 0,3 m 3-3,2 % 6,3 m 3-2,5 % Usage Facture du site moyen Facture par élève Evolution de la facture par élève depuis 2011 Chauffage réel 112 k 136 + 24 % Électricité 60 k 73 + 7,1 % Eau 15 k 18 + 2,2 % Facture totale 187 k 227 + 16,1 % L augmentation des coûts entre 2011 et 2012 s explique principalement par l augmentation du prix des énergies. Après plusieurs années de baisse consécutives, la consommation de chauffage se stabilise en 2012. La consommation d électricité augmente légèrement. Pour l eau, la tendance à la baisse continue. Performance énergétique 162,9 kwh EP 3 /m 2 /an 19,7 Kg éq.co2 /m 2 /an Consommations annuelles équivalentes par élève 4 3 Chauffage corrigé des variations climatiques 4 Hypothèses : 1 plein d essence = 40 litres ; Puissance télé = 70 Watt ; 1 douche = 30 litres ; Air France : Paris Athènes = 499 kg CO2/ passager (4784km) 3

Evolution sur les 8 dernières années Depuis 2004, la Région Rhône Alpes a mis en place une démarche de développement durable volontariste qui se traduit notamment par l attention portée à l évolution de la performance du parc des lycées. Evolution de la performance du parc des lycées Les consommations de chauffage sont corrigées des variations climatiques. Les consommations de chauffage, ramenées au mètre carré, sont globalement à la baisse (-12 % depuis 2004), mais ont tendance à stagner depuis 2011. Les consommations d électricité sont relativement stables (baisse de 1% entre 2004-2005 et 2012), mais elles semblent repartir à la hausse en 2012 (+ 2% en un an). A noter qu entre 1990 et 2004 la consommation d électricité avait quasiment doublé. Les consommations d eau ont baissé régulièrement sur la totalité de la période avec un gain de 20% au total. Plusieurs facteurs conjugués contribuent à une meilleure maîtrise des consommations de fluides : L amélioration continue de la qualité environnementale des bâtiments (QEB) dans les opérations de construction et de rénovation des lycées, instaurant des exigences renforcées de qualité environnementale et notamment de performance thermique. Une prise en main renforcée des enjeux de la consommation énergétique au sein de chaque lycée par les équipes de direction et les équipes techniques, favorisée par le dispositif d intéressement aux économies mis en place depuis quatre ans et par la formation des agents et gestionnaires à la maîtrise de l énergie (500 personnes formées depuis 2009). La mobilisation de la communauté scolaire (élèves et adultes) dans des actions concrètes d amélioration de la maîtrise de l énergie : Dispositif «Lycées écoresponsables» (173 lycées en 2012), Concours Fluid Art (10 lycées), Mise en place des Agences de l Energie des Lycées (20 lycées). 4

Part des énergies renouvelables dans les consommations de chauffage 5 15% 10% 5% 0% Evolution de la part EnR dans les consommations de chauffage Chauffage urbain Chaufferies biomasse 2004 2008 2012 La part des EnR dans la production de chaleur a progressé de 11 à 14% grâce à : raccordements aux réseaux de chaleur urbains (de 35 à 41 lycées en 8 ans) réseaux de chaleur urbains intégrant de plus en plus d EnR dans leur mix. Il y avait en 2012 15 lycées équipés d une chaufferie bois et 41 reliés à un réseau de chaleur. Par ailleurs 19* lycées sont aujourd hui équipés de panneaux solaires photovoltaïques. Leur production couvre 1%* des besoins en électricité du parc. * Chiffres 2013 Coût annuel évité depuis 2004 grâce à l amélioration des performances 0,7 M 0,9 M 2 M 2,3 M 2,6 M 4 M 4,5 M Ce graphe indique le surcoût qu aurait subi chaque année la facture de fluides des lycées si le niveau de performance des bâtiments, ainsi que leur surface, étaient restés inchangés depuis la saison 2004-2005. Pour 2012, l économie annuelle est de 4,5 M. Ceci conduit à un total de 17 M d économies réalisées par rapport à 2004-2005. Evolution du coût des énergies Evolution des coûts unitaires (c /kwh) 12 9 6 3 0 2004-2005 2008-2009 2012 Bois Fioul Gaz Chauffage urbain Electricité Le coût des énergies est en constante augmentation depuis 8 ans, quelle que soit sa provenance. A noter que pour le chauffage urbain (réseaux de chaleur), le prix unitaire est à interpréter de manière différenciée des autres types de chauffage, étant donnée la structure tarifaire particulière de cette énergie (une part de l investissement dans le réseau est incluse dans l abonnement). 5 Pour le chauffage urbain, seuls les combustibles d origine renouvelable et l énergie fatale sont comptabilisés. 5

Evolution des consommations par catégorie Le classement des sites en fonction de leur consommation selon 4 catégories permet d observer l évolution de la performance du parc en matière de consommation de fluides. Le nombre de lycées performants augmente d année en année pour le chauffage et l eau, mais à tendance à stagner depuis quelque années pour l électricité. 6 6 Les consommations de chauffage sont corrigées des variations climatiques. 6

Indicateurs du Plan Énergie des Lycées Les objectifs du Plan Énergie des Lycées pour 2020, par rapport au niveau de 1990, sont les suivants : Diminution de la consommation d énergie primaire de 20%, Diminution des émissions de CO 2 de 40%, Part des énergies renouvelables dans la consommation de chauffage des lycées de 20%. Ces objectifs sont cohérents avec le Plan Climat-Énergie Territorial de la région Rhône-Alpes. Objectifs Plan Energie Lycées 2020-20% (E p ) -40% (CO 2 ) 20% (EnR) La consommation d'énergie primaire est en baisse depuis 2005-2006, mais la tendance doit être renforcée au regard des objectifs 2020. L effort doit se porter notamment sur la consommation d électricité, qui a augmenté sensiblement 7 depuis 1990, et qui masque les efforts réalisés sur la consommation de chauffage. La tendance en termes d émissions de CO 2 est à la baisse, conformément à l objectif de -40%. Quant à la part des énergies renouvelables dans la consommation de chauffage, des actions supplémentaires sont à prévoir si l on veut atteindre les objectifs 2020, même si on note une inflexion de la courbe en 2012, grâce à la politique de raccordement des lycées aux réseaux de chaleur urbains. 7 Notamment du fait du facteur multiplicateur de 2,58 entre énergie primaire et énergie finale pour l électricité. 7

Le Stratège - Péri 18 rue Gabriel Péri - 69100 Villeurbanne 1 esplanade François Mitterrand 69002 Lyon Réalisé par RAEE, janvier 2014