Comptes Sociaux et Consolidés Exercice 2012



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Transcription:

Comptes Sociaux et Consolidés Exercice 2012 Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel PROVENCE CÔTE D AZUR une banque coopérative au service de ses clients et de ses territoires.

CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE COTE D AZUR Société Coopérative à Capital Variable Siège social : Avenue Paul Arène- Les Négadis 83002 Draguignan RCS Draguignan n 415 176 072 EXERCICE 2012 SOMMAIRE - Rapport de Gestion : p.002 - Comptes Individuels : p.034 - Rapport des Commissaires aux Comptes sur les comptes annuels : p.078 - Comptes consolidés : p.082 - Rapports des Commissaires aux Comptes sur les comptes consolidés : p.181 1

CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE CÔTE D AZUR RAPPORT DE GESTION SUR LES OPERATIONS DE L EXERCICE CLOS LE 31 DECEMBRE 2012 LE CONTEXTE Le contexte international et national Un contexte de taux bas La Banque Centrale Européenne (BCE) a continué à baisser en 2012 son taux directeur. Les deux baisses successives observées fin 2011 ont été accentuées par une baisse similaire de 25 bp en juillet 2012. Cette baisse du taux de refinancement, qui s établit dorénavant à 0,75%, doit permettre de soutenir l économie européenne avec une inflation modérée. Ce contexte a permis à la France de se (re)financer de façon peu onéreuse durant l année 2012. La faiblesse de la croissance de l économie française Comme en 2011, l économie française continue sur sa lancée de faible croissance. La France a vu son PIB rester stable au premier trimestre 2012, puis reculer de -0.1% au deuxième et progresser de +0,2% au troisième trimestre 1. Une prévision du quatrième trimestre 2, fait état d une contraction du PIB de -0.1 %. A décembre 2012, l indice des prix à la consommation connaît une variation annuelle positive de +1,3 %. La volatilité des marchés financiers Après une année 2011 en repli de -16,95 %, le CAC40 a connu une hausse de 15,23 % en 2012, malgré une chute de l indice en deçà de 3 000 points au milieu de l année. L apaisement des craintes de risque systémique et les prémices d une gouvernance de la zone Euro ont fait fuir les incertitudes qui pesaient jusqu au premier semestre sur l économie européenne. Concernant les valeurs bancaires, elles ont su profiter de la solidité affichée de la zone monétaire, mais également d un assouplissement de règles issues du comité de Bâle 3 qui enlève presque toutes les contraintes de garantie de liquidité. 1 Variations t/t-1, en %, Compte Nationaux Trimestriels, http://www.insee.fr/fr/themes/inforapide.asp?id=26&date=20121115 2 Note de conjoncture, http://www.insee.fr/fr/indicateurs/analys_conj/archives/decembre_2011_ca.pdf 2

Le marché de l immobilier : un marché atone L incertitude économique, la diminution progressive des avantages fiscaux, la réforme sur les plus-values et l attentisme lié aux élections présidentielles ont eu raison de la baisse constante des taux des crédits. Nous pouvons noter que l année 2012 a été marquée par un taux historiquement bas des crédits, profitant à la fois de la tendance à la baisse des taux de refinancement, mais également d une volonté de prise de parts de marché par de nombreux acteurs sur le marché du crédit. Cependant, sur le marché de l immobilier, la volonté des vendeurs de ne pas baisser leur prix, et celle des acheteurs de remettre à plus tard leur investissement, ont amené une baisse considérable des volumes de ventes avec une certaine stagnation des prix. L actualité du Crédit Agricole Provence Côte d Azur Une Banque Décentralisée et Mutualiste : Un choix de société et de gouvernance Depuis sa création en 1894, le système des Caisses Régionales du Crédit Agricole est resté inchangé : financer l économie de ses territoires par l épargne de ses territoires. La crise du monde bancaire de ces dernières années a permis de montrer le bienfondé du modèle, sa persistance et sa réalité économique. Bien plus qu un modèle décentralisé, c est bien le mutualisme qui reste l essence même de notre projet. Il s agit de donner à nos clients-sociétaire la gouvernance d entreprise, de donner aux acteurs de nos territoires les moyens d agir au service de la collectivité. Avec une distribution importante de crédit, la Caisse Régionale est un acteur majeur de son territoire. En effet, plus de 1,7 Mds de crédit, tant pour les particuliers que pour les collectivités publiques, les entreprises et les professionnels, ont été réalisés en 2012. Mais c est également à travers les Caisses Locales et la Fondation d Entreprise, qu ont été financés de nombreux projets dans les domaines de l éducation, du patrimoine, de la solidarité et du développement durable, traduisant notre démarche mutualiste. Une Banque Loyale : Lisible et Responsable Mais ce modèle décentralisé et mutualiste ne suffit plus à répondre à l attente de nos clients, et la Caisse Régionale Provence Côte d Azur a su donner de la matière à ces concepts de gouvernance à travers la Banque Personnalisée Pour Tous et la Banque Loyale. Plusieurs actions en 2012 nous ont donné les moyens d accéder à nos objectifs : La certification de nos méthodes de commercialisation. la mise en œuvre de l Indice de Recommandation Client. L engagement relationnel du groupe Crédit Agricole. Une banque Rentable : L innovation au service du projet d entreprise La poursuite de ces objectifs n était envisageable qu à la condition que la Caisse Régionale ait les moyens de ses ambitions. La réalisation d un Produit Net Bancaire d activité clientèle au-delà de 450 M, dans un contexte extrêmement concurrentiel, nous permet de continuer nos efforts de service auprès de nos clients. La rentabilité mise au profit de notre offre clientèle, nous a permis d innover et de mettre en avant, le développement de notre offre de dépôts à terme et la commercialisation du Compte à Composer. Tout cela, grâce à l ingénierie financière et au développement de produits d assurance, toujours aux plus près des attentes de nos clients. 3

Les Chiffres clés d activité La Caisse Régionale a vu son encours de crédit évoluer de +195,6 M. Nos parts de marché sur encours baissent de 46 bp passant de 26,17% en novembre 2011 à 25,71% en novembre 2012. Nos encours de collecte ont évolué de +543,9 M sur l année 2012, soit une progression de 3,1%, avec un niveau de parts de marché en hausse, passant de 21,95% (novembre 2011) à 22.16% (novembre 2012). En 2012, 37 581 nouveaux clients sont venus rejoindre la Caisse Régionale Provence Côte d Azur. LE BILAN Le total Bilan s'établit à 16 475 M au 31 décembre 2012, en hausse de 0,8 %, soit + 128,2 M, par rapport au 31 décembre 2011. L ACTIF (en millions d euros) BILAN ACTIF 31/12/2011 31/12/2012 Var % Opérations de Trésorerie et Interbancaires 2 086 2 070-16 -0.8% - Caisses, Banques Centrales 87 93 6 7.4% - Effets Publics et Valeurs Assimilées 10 127 117 1160.2% - Créances sur les Ets de Crédit 209 227 18 8.6% - Opérations Internes au Crédit Agricole 1 780 1 623-157 -8.8% Opérations avec la Clientèle 12 824 13 002 178 1.4% Obligations et Autres Titres à Revenu Fixe 207 204-3 -1.5% Actions et Autres Titres à Revenu Variable 144 100-44 -30.7% Valeurs immobilisées 753 752-1 -0.2% - Participations et autres Titres détenus à long terme 613 611-2 -0.3% - Parts dans les Entreprises liées 18 13-5 -28.0% - Immobilisations Incorporelles 17 17 0-1.2% - Immobilisations Corporelles 105 111 6 5.6% Comptes de tiers et divers 333 347 14 4.2% TOTAL ACTIF 16 347 16 475 128 0.8% A) Les opérations de trésorerie et interbancaires à 2 070 M baissent de 16 M (soit -0,8%) et représentent 12,6 % du bilan. Il s agit es encaisses, des comptes-courants, des titres et des placements monétaires : dont +115 M sur les titres d investissement, -470 M sur notre compte courant CASA, +359 M de Placement Monétaire à terme, -52 M de Réserves Obligatoires (changement de modèle) et +20 M de Compte à Terme auprès du Crédit Foncier de Monaco. B) Les opérations avec la clientèle à 13 002 M augmentent de 178 M (soit +1,4 %), dont une augmentation de +1,5 % (+196 M ) des encours nets de crédits. C) Les Opérations sur titres de la CR à 304 M baissent de 46 M (soit -13,2%), dont 39 M provenant de la vente de titres de placement. 4

D) Les Valeurs Immobilisées sont stables à 752 M : Apport en capital société de capital investissement Créazur : + 1 M, Apport en compte courant GIE CA Technologies : +0,6 M, Opération de Transmission Universelle de Patrimoine sur SNC Patrimo2 : -4,5 M, Provisions sur participation PCA Immo : -1M, Provisions sur participation SACAM International : - 2 M Provisions sur participation Kwixo à travers la société Fia-Net : -0,6 K, Immobilisations corporelles : + 5,9 M E) Les comptes de tiers et divers à 347 M augmentent de 13 M (soit + 4%) et correspondent à des suspens normaux de fin d'exercice avec notamment les comptes d'encaissement et les comptes gérés. LE PASSIF (en millions d euros) Bilan PASSIF 31/12/2011 31/12/2012 Var % Dettes envers les Ets de Crédit 9 387 8 832-555 -5.9% Opération avec la Clientèle 4 993 5 459 466 9.3% Dettes représentées par un Titre 3 76 73 2256.7% Comptes de Tiers et divers 261 306 45 17.1% Provisions pour Risques et Charges 148 141-7 -5.0% Dettes Subordonnées 23 22-1 -4.4% Fonds pour Risques Bancaires Généraux 46 55 9 19.5% Capitaux Propres hors F.R.B.G 1 486 1 584 98 6.6% - Capital Souscrit 83 83 0 - Primes d Emission 243 243 0 - Réserves 1 044 1 148 104 10.0% - Provisions Réglementés. et Subv. d Investissement - Report à nouveau 1 1 0 0.0% - Résultat de l Exercice 115 109-6 -4.9% TOTAL PASSIF 16 347 16 475 128 0.8% A) Les dettes envers les établissements de crédit baissent de 555 M pour un poids relatif à 53,6% dans le bilan. Les principales variations sont réparties comme suit : - Avances traditionnelles CASA (-41 M ), - Avances miroirs (-117 M ), - Avances globales (-437 M, dont -495 M en classiques et +58 M en spécifiques), - Emprunts en blanc (+ 19 M ). B) Les opérations avec la clientèle ont connu une hausse de 466 M (+9,3%). Elles sont constituées, d une part, des «comptes créditeurs à vue de la clientèle», qui totalisent à fin décembre : 3442 M (La variation en encours moyen journalier s établit à -3.88 %) et d autre part, des «comptes créditeurs à terme de la clientèle» qui observent une forte hausse de 563 M (soit +41,03%). C) Les dettes représentées par un titre, soit les bons de caisse et les certificats de dépôt négociables, sont en forte hausse, passant de 3 M à 76 M. D) Les comptes de tiers et divers sont en hausse de 45 M (soit +17,1 %). Ils représentent les charges à payer et produits constatés d avance de fin d exercice. 5

E) Les provisions pour risques et charges, à 141 M sont en baisse de 7 M (soit -5 %). Dont principalement : - Provision filières : + 35 M - Provision collective crédits : - 33,9 M - Provision Epargne Logement : - 4,3 M - Provision Dat Taux Progressif : + 3,5 M - Provision sur Titres : - 4 M. F) Les dettes subordonnées sont stables à 22 M. G) Les Fonds pour Risques Bancaires et Généraux : Dotation de 9M amenant l encours de notre FRBG à 55 M. H) Les capitaux propres hors FRBG en augmentation de 98 M proviennent pour + 104 M d augmentation des réserves (intégration du résultat conservé de 2011) et de -6 M de baisse du résultat de l'exercice qui s'élève à 109 M. PNB LE COMPTE DE RÉSULTAT Le PNB 2012 s élève à 491,7 M en baisse de 12,9 M soit -2,6 %. I) La Marge d Intermédiation atteint 278,9 M, en baisse de 1,9 M soit -0,7 %. A) Produits - Produits sur prêts : 468,5 M en hausse de 11,4 M (soit +2,5%). Par rapport à l année dernière, notons une forte baisse de la production de crédits (-35,7%). Le taux moyen des créances a baissé passant de 3,60% en 2011 à 3,55 % en 2012, du fait notamment des taux de réalisation de prêts en baisse et de la variabilité des taux dans un contexte de baisse des index. - Produits de trésorerie : 40,9 M en hausse de 9,1 M (soit +28,8 %) avec un replacement systématique des avances globales spécifiques. B) Charges - Coût de la ressource Clientèle : 121,2 M en hausse de 32,1 M (soit +36,1 %). Un encours moyen des DAT en hausse de 68,5% (+ 781 M ) du fait d une forte attractivité des DAT depuis 2011, avec une hausse des taux d'intérêts (DAT longs et DAT boostés). Un encours moyen des avances miroirs en baisse de -5% généré notamment par un effet structure de notre collecte clientèle : hausse du taux de centralisation des Livrets A et des Livrets de Développement Durables au profit de la Caisse des Dépôts et des Consignations ainsi qu une hausse de leur plafond. En lien avec les évolutions des taux de marché, les taux des avances miroirs accusent une légère baisse et les produits de commissions collecte une forte baisse. - Coût de la Ressource Marché : 128,1 M en baisse de 20,5 M (soit -13,8 %) avec un effet prix (baisse des taux) qui accentue un effet structure (hausse de l utilisation de notre Limite Court Terme imposée). C) Macro couverture : 9,8 M, coût en hausse de 17,5 M. Impactée par un contexte exceptionnel de taux bas et l écoulement significatif depuis 2011 de nos encours de Swaps préteurs. 6

D) Intérêts sur Gage Espèce Switch : 4 M d intérêts qui n existaient pas en 2011. E) Incidence nette des risques crédits (partie intérêts) : dotation de 3 M (en hausse de 5,8 %). F) Marges diverses : 18,5 M (-5,3 M par rapport à décembre 2011, soit -22,3 %). Dont : - Une opération de Netting d emprunts en blanc (soulte de 4,4 M ). - Une augmentation des produits Prêt à Taux Zéro : + 1,7 M. - Des Indemnités de Remboursements Anticipés en baisse par rapport à 2011 : -1,9 M. G) Actualisation de la Solvabilité : 2,5 M (Soit +17,1% de variation par rapport à 2011) : Il s agit de l actualisation des flux de recouvrement du stock de provisions (disposition réglementaire CRC 2002-03). H) Incidence des risques liés à l Epargne Logement : Reprise de 4,3 M liée à un changement de modèle incluant dorénavant le coût de la liquidité. I) Commissions Prescripteurs : Charges de 3,1 M. Un montant en forte baisse sur l année en phase avec un niveau de réalisations crédit habitat plus faible qu en 2012 et une année 2011 impactée par des régularisations comptables. J) Frais de dossiers Crédits : Produits de 5,3 M (-20,4%). Ils représentent les frais inhérents aux dossiers de réalisation de crédits. II) La Marge sur commissions atteint 172,4 M, en baisse de 1,5 M, soit 0,9% : A) Les commissions sur crédits à 0,9 M affichent une baisse de -17,5%. Sont compris dans ce solde toutes les opérations de facturations courantes au niveau des crédits, c est-à-dire hors frais de dossier. B) Les commissions sur Produits d Assurances totalisent 64,5 M en baisse de 1,8 M (Soit -2,7%) dont -2,8 M pour l assurance IARD, -0,6 M pour l assurance-vie et la prévoyance, +0,7 M en ce qui concerne l assurance Décès Invalidité et +0,5 M pour l assurance CAMCA. C) Les commissions sur valeurs mobilières atteignent 8,8 M et ont diminué de 1,8 M soit -17,2 % tant sur les commissions sur l activité que sur les commissions sur encours. D) Les commissions sur les services sont de 17,3 M en hausse de + 2,8 %, impactées par la commercialisation des comptes à composer. E) Les commissions sur la gestion des comptes est de 79,8 M. Elles sont en baisse de -0,7%. Les impacts positifs de l évolution de la tarification des frais de disfonctionnement, des commissions de mouvement des professionnels et des cotisations des cartes, sont moindres que les évolutions à la baisse, notamment des commissions interbancaires. F) Les autres commissions varient de +2,4 M, dont la reprise de la provision pour pénalités sur Image Chèque de +1,2 M et le changement de périmètre des remises commerciales sur IARD. 7

III) La Marge sur Activité Portefeuille et Propre CR enregistre une baisse de 10 M, soit -20,3%. A) Les Dividendes sur titres de participation : Il n y a pas eu de dividendes de SACAM Développement ni de la SAS La Boétie (-17,2 M ), mais nous avons perçu des dividendes de SOFIPACA pour 2,1 M. L opération de Switch mise en place fin 2011 entraîne une baisse des intérêts des avances consolidables de -7,8 M. B) La Marge sur Titres connaît une hausse de 8,4 M générée principalement pour 6,5 M par des plus-values sur cession de titres de placement. C) La Marge sur Titres Diverse montre une nette amélioration de +4,7 M soit +41,6 %, provenant de l opération de Switch, diminuée de la non-perception des intérêts sur titre de la SNC Courcelles (-2,3 M ). IV) Marge d Exploitation Bancaire et Produits Accessoires avec un total de 0,9 M, elle enregistre une hausse de 0,5 M suite notamment à la perception d une garantie d assurance pour 1 M. CHARGES DE FONCTIONNEMENT Elles s élèvent à 280,1 M en hausse de +6,2 %. Elles se décomposent comme suit : A) Les charges de personnel représentent 166,7 M en hausse de + 7,4%. Ces charges sont impactées à la hausse par une évolution de la masse salariale, par des changements règlementaires (augmentation du forfait social passant de 8% à 20 %) et par une baisse des taux d actualisation des fonds de retraite. B) Les autres charges de fonctionnement représentent 113,4 M en hausse de 4,8 M, soit +4,4%. A noter une hausse de + 1,6 M des Impôts et Taxes (intégrant notamment un doublement de la taxe systémique instaurée en 2011) et une hausse des dotations aux amortissements pour +1,2 M. RBE et COEX Le Résultat Brut d'exploitation est en baisse de 12,1 % par rapport à 2011 et ressort à 211,6 M. Le Résultat Brut d'exploitation d activité clientèle est en baisse de 10,3 %, soit -19,8 M. Le Coefficient d Exploitation se détériore : passant de 52,3 % à 57 %, soit +470 bp. COUT DU RISQUE Le Coût du Risque s'établit à 30,2 M contre 51,2 M en 2011, soit une baisse de 20,1 M. 8

Le Risque crédit affecté s'élève à -32,8 M contre -19,4 M en 2011. Le Risque crédit collectif baisse de 95,3% passant de 28,5 M à 1,3 M. On note une reprise de la dotation nette collective Bâle 2 pour 33,9 M, suite à un retraitement des créances garanties par la CAMCA et Crédit Logement, et la constitution de provisions collectives filières pour 35,2 M. FONDS POUR RISQUES BANCAIRES GENERAUX Dans un contexte de hausse du risque, de crise économique et financière, la Caisse Régionale a eu la volonté de conforter globalement la couverture de ses risques crédits en dotant cette année le FRBG à hauteur de 9M. CHARGE FISCALE La charge fiscale s'élevant à 60,3 M, elle se contracte de 1 % par rapport à 2011. RESULTAT NET Compte tenu de tous ces éléments, le Résultat Net s établit à 109 M en baisse de 4,9 % par rapport à 2011. PERSPECTIVES Dans un contexte économique toujours incertain, la Caisse Régionale Provence Côte d Azur va poursuivre ses efforts afin d être pleinement reconnue comme «une Banque Loyale», sur l ensemble des ses territoires. Afin de poursuivre sa participation active au financement de l économie locale, la Caisse Régionale forte de son modèle mutualiste devra maintenir ses performances financières et sa rentabilité, tout en mettant la satisfaction client au cœur de ses priorités. PRINCIPES ET METHODES COMPTABLES Les états financiers de la Caisse Régionale Provence Côte d Azur sont établis dans le respect des principes comptables applicables en France aux établissements bancaires et conformément aux règles définies par Crédit Agricole S.A., agissant en tant qu'organe Central et chargé d'adapter les principes généraux aux spécificités du groupe Crédit Agricole. 9

Compte tenu de l intégration de ses Caisses locales dans le périmètre de consolidation, la Caisse Régionale Provence Côte d Azur publie des comptes individuels et des comptes consolidés. La présentation des états financiers normes françaises de la Caisse Régionale Provence Côte d Azur est conforme aux dispositions du règlement 91-01 du Comité de la Réglementation Bancaire (CRB), modifié par le règlement 2000-03 du Comité de la Réglementation Comptable (CRC), relatif à l établissement et à la publication des comptes individuels annuels des entreprises relevant du Comité de la Réglementation Bancaire et Financière (CRBF) lui-même modifié notamment en 2010 par le règlement ANC N 2010-08 du 07 octobre 2010 relatif à la publication des comptes individuels des établissements de crédit. En application du règlement CE n 1606/2002, les co mptes annuels consolidés ont été établis conformément aux normes IAS/IFRS et aux interprétations IFRIC applicables au 31 décembre 2012 et telles qu adoptées par l Union européenne (version dite «carve out»), en utilisant donc certaines dérogations dans l application de la norme IAS 39 pour la comptabilité de macro-couverture. Ce référentiel est disponible sur le site de la Commission européenne, à l adresse suivante : http://ec.europa.eu/internal_market/accounting/ias_fr.htm#adopted-commission. Les normes et interprétations sont identiques à celles utilisées et décrites dans les états financiers du Groupe au 31 décembre 2011 Elles ont été complétées par les dispositions des normes IFRS telles qu adoptées par l Union européenne au 31 décembre 2012 et dont l application est obligatoire pour la première fois sur l exercice 2012. Celles-ci portent sur : Règlements Règlement de l ANC relatif au traitement comptable du dispositif prévu à l article 1 de la loi N 2011-894 Règlement ANC relatif au traitement comptable du changement de régime fiscal des mutuelles et des institutions de prévoyance dans les comptes consolidés ou combinés des exercices clos au 31 décembre 2012 Règlement ANC relatif à l application de l article L. 233-24 du code de commerce, abandon du référentiel IFRS au profit du règlement CRC 99-02 Règlement ANC relatif à la comptabilisation des quotas d émission de gaz à effet de serre et unités assimilés Règlement ANC relatif à la comptabilisation des certificats d économie d énergie Règlement ANC modifiant l article 380-1 du règlement CRC n 99-03 sur les ventes en l état futur d achèvement Date de publication par l État français ou par l Union européenne 30 décembre 2011 N 2011-04 04 décembre 2012 N 2012-01 04 décembre 2012 N 2012-02 28 décembre 2012 N 2012-03 28 décembre 2012 N 2012-04 28 décembre 2012 N 2012-05 Date de 1ere application : exercices ouverts à compter du 1er janvier 2012 1er janvier 2012 1er janvier 2012 1er janvier 2013 1er janvier 2014 1er janvier 2013 10

Règlement ANC relatif à l'annexe des comptes annuels des fonds et sociétés visés par le décret n 2012-465 du 10 avril 2012 relatif à l'encadrement et à la transparence des frais et commissions prélevés Règlement ANC relatif au traitement comptable du changement de régime fiscal des mutuelles et des institutions de prévoyance dans les comptes consolidés ou combinés Amendement de la norme IFRS 7, informations complémentaires à donner sur les transferts d actifs financiers 28 décembre 2012 N 2012-06 28 décembre 2012 N 2012-07 22 novembre(ue n 1205/2011) 31 décembre 2012 1er janvier 2012 1 er janvier 2012 L application de ces nouvelles dispositions n a pas eu d impact significatif sur le résultat et la situation nette de la période. EVENEMENTS POSTERIEURS A LA CLÔTURE La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d Azur n a connu aucun évènement postérieur à la clôture des comptes individuels de l exercice. DELAIS DE PAIEMENT FOURNISSEURS En application de l'article L.441-6-1 du Code de commerce, nous vous signalons que le solde des dettes de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d Azur à l'égard de ses fournisseurs s'élève au 31 décembre 2012 à 644 K. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d Azur règle les factures reçues dans les jours suivant leur réception, soit un délai maximum de 30 jours date de facture. LES PRINCIPAUX RATIOS Ratios de Gestion Le coefficient d'exploitation (part du PNB consommée par les charges de fonctionnement) s'établit à 57,03%. Le Résultat sur Bilan (ROA - Return on asset) s'élève à 0,66% La Rentabilité des Fonds Propres (ROE - Return On Equity) s'établit à 7,39%. Ratio de Solvabilité Conformément à la réglementation prudentielle bancaire qui transpose en droits français les directives européennes «adéquation des fonds propres des entreprises d investissement et des établissements de crédit» et «conglomérats financiers», la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte D azur est soumise au respect du ratio de solvabilité et des ratios relatifs à la liquidité, la division des risques ou les équilibres de bilan. 11

La gestion des fonds propres de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte D Azur est conduite de façon à respecter les niveaux de fonds propres prudentiels au sens du règlement 90-02 et exigés par l Autorité de Contrôle Prudentiel. Le Pilier 1 du ratio de solvabilité définit les exigences minimales de fonds propres. Conformément à l article 2.1 de l arrêté du 20 février 2007 modifié par l arrêté du 25 août 2010 et par l arrêté du 13 décembre 2010, doivent être couverts par 8% des fonds propres : le risque de crédit, les risques de marché et le risque opérationnel. Toutefois, le régulateur avait prolongé jusqu au 31 décembre 2011 les exigences additionnelles de fonds propres au titre des niveaux planchers (l exigence Bâle II ne pouvant être inférieure à 80% de l exigence Bâle I) Les fonds propres sont répartis en trois catégories : -les fonds propres durs (tier 1) déterminés à partir des capitaux propres du Groupe et retraités notamment des gains et pertes latents, -les fonds propres complémentaires (tier 2), limités à 100% du montant des fonds propres de base et composés principalement des dettes subordonnées, -les fonds propres surcomplémentaires admis au ratio (tier 3) composés principalement de dettes subordonnées à maturité plus courte. Les déductions relatives notamment aux participations dans d autres établissements de crédit viennent minorer le total de ces fonds propres et s imputent désormais directement sur les montants du tier 1 et du tier 2, conformément à la réglementation. Niveau des fonds propres prudentiels calculés conformément à la réglementation : 31.12.2012 31.12.2011 Fonds propres de base (tier 1) 1 681 751 1 249 693 Fonds propres complémentaires (tier 2 & tier 3) 20 670 15 132 Déductions relatives notamment aux participations - 469 158-239 828 Total des fonds propres prudentiels 1 233 263 1 024 997 En application de la réglementation, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d Azur doit respecter en permanence un ratio de fonds propres de base égal au moins à 4% et un ratio de solvabilité de 8%. Au 31/12/2012, avec un ratio de 17,98%, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d Azur répond à ces exigences réglementaires. Le taux ressortait à 12,43% au 31/12/2011. 12

RESULTATS DES CINQ DERNIERS EXERCICES NATURE DES INDICATIONS Unité Exercice 2012 Exercice 2011 Exercice 2010 Exercice 2009 Exercice 2008 Capital en fin d'exercice - Capital social K 62 407 62 407 62 407 62 407 62 407 - Certificats coopératifs d'associés K 20 802 20 802 20 802 20 802 20 802 - Nombre de parts sociales existantes U 4 160 470 4 160 470 4 160 470 4 160 470 4 160 470 - Nombre de certificats coopératifs d'associés U 1 386 816 1 386 816 1 386 816 1 386 816 1 386 816 Opérations et résultat de l'exercice - Chiffre d'affaire hors taxes K 812 405 804 705 780 176 730 675 771 358 - Impôts sur les bénéfices K 60 318 60 960 70 917 51 299 44 829 - Participation des salariés due au titre de l'exercice K 3 871 4 503 6 951 4 087 3 030 - Résultat net K 109 042 114 615 110 054 104 126 103 062 - Résultat distribué K 9 885 10 456 10 124 9 680 9 690 Intérêts aux parts K 1 716 1 872 1 872 1 872 1 966 Rémunérations des CCA K 8 168 8 584 8 252 7 808 7 724 Résultat par titre - Intérêt net versé à chaque part sociale 0,41 0,45 0,45 0,45 0,47 - Dividende net versé à chaque Certificat coopératif 5,89 6,19 5,95 5,63 5,57 d'associés Personnel - Effectif moyen salarié U 2 261 2 232 2 249 2 278 2 234 - Montant de la masse salariale K 86 627 84 481 81 787 81 752 81 261 - Charges sociales K 48 490 44 202 42 051 41 166 40 832 MONTANT DES DIVIDENDES ET DES AUTRES REVENUS DISTRIBUES La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte D azur est une société coopérative à capital variable, soumise notamment aux articles L. 512-20 et suivants du Code monétaire et financier relatifs au Crédit Agricole, aux articles L. 231-1 et suivants du Code de commerce relatifs aux sociétés à capital variable, et aux dispositions de la loi n 47-1775 du 10 septembre 1947 portant statut de la coopération. Son capital est composé de parts sociales cessibles nominatives souscrites par les sociétaires et de Certificats Coopératifs d Associés. 13

Résultat par action Conformément aux dispositions de l article 14 de la loi n 47-1775 du 10 septembre 1947 relative au statut de la coopération, la rémunération des parts sociales est au plus égale au taux moyen de rendement des obligations des sociétés privées publiées par le ministre chargé de l économie. La rémunération des CCA est quant à elle fixée annuellement par l assemblée générale des sociétaires et doit être au moins égale à celle des parts sociales. Affectation du résultat et fixation du dividende 2012 L affectation du résultat et la fixation du dividende 2012 sont proposées dans le projet de résolutions présentées par le conseil d administration à l Assemblée générale de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d Azur du 5 avril 2012. L Assemblée générale, après avoir pris connaissance du rapport de gestion du Conseil d Administration et du rapport général des commissaires aux comptes, décide sur proposition du Conseil d Administration d affecter ainsi qu il suit, le résultat de l exercice clos au 31 décembre 2012 se soldant par un bénéfice de 109 041 576,01 uros. (en euros) BENEFICE 109 041 576,01 INTERETS AUX PARTS -1 716 193,68 REMUNERATIONS DES CCA -8 168 346,24 AFFECTATION DES 3/4 A LA RESERVE LEGALE -74 367 777,07 AUTRES RESERVES -24 789 259,02 Conformément à la loi, l Assemblée Générale prend acte que les intérêts aux parts sociales et autres revenus distribués au titre des 3 derniers exercices ont été les suivants : (en Euros) Exercice Nombres de parts sociales Distribution Intérêts nets 2010 4 160 470 1 872 211,50 0,45 2011 4 160 470 1 872 211,50 0,45 2012 4 160 470 1 716 193,68 0,41 (en Euros) Exercice Nombres de CCA Distribution Intérêts nets 2010 1 386 816 8 251 555,20 5,95 2011 1 386 816 8 584 391,04 6,19 2012 1 386 816 8 168 346,24 5,89 14

LES COMPTES CONSOLIDES Le Groupe Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d Azur a clôturé son exercice au 31 décembre 2012. Le périmètre de consolidation de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d Azur n a pas subi des modifications au cours de l exercice 2012 Au 31 décembre 2012, le périmètre de consolidation comprend donc les entités suivantes: - La Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d Azur -Trois Caisses locales à vocation départementale et cinquante-cinq Caisses locales, sociétaires de la Caisse Régionale. Les Caisses locales ont une activité d intermédiaire financier du fait des actions de représentation qu elles mènent, ainsi que des avis et décisions rendus sur les dossiers de crédit de leur circonscription territoriale. Elles exercent également un rôle d animation et de communication auprès des sociétaires, des clients, des organismes socioprofessionnels et des organisations sociales, sportives et culturelles de leur circonscription. Leur total bilan cumulé s élève à 192 M et leurs résultats cumulés ressortent à 4 040 K. - La SAS PCA IMMO, contrôlée à 100%, qui a pour activité la prise de participations dans le domaine de la transaction immobilière. Son total bilan s élève à 13 M et son résultat ressort à -52 K au 31 décembre 2012 Au cours de l exercice 2012 a été réalisée une transmission universelle de patrimoine des titres détenus par la SAS PCA IMMO dans les filiales Optima, Square Habitat San Michele, Square Habitat Nice Immobilier, Square Habitat Saint Maximin, Europe Immobilier et PCA Immo Neuf au profit de L agence de La Riviera dont la dénomination sociale est devenue Square Habitat Provence Côte d Azur pour un montant de 6 230 K. - Le fonds dédié Financière PCA, contrôlé à 99,97% Son total bilan s élève à 32 M et son résultat ressort à 795 K au 31 décembre 2012 Bilan Le total Bilan consolidé s élève à 16 669 K, en augmentation de 1,36 % par rapport au 31 décembre 2011. Par rapport aux comptes sociaux Caisse Régionale (total bilan : 16 475 K ), les principaux éléments de variations concernent les valorisations des titres de participation dans la SAS la Boétie, la valorisation du portefeuille de titres de placement, la valorisation des instruments financiers et la valorisation des impôts différés. Compte de Résultat Le Produit net Bancaire s élève à 445 millions d euros, il est inférieur au PNB social Caisse Régionale de 46,4 millions d euros. Il inclut l impact des filiales SAS PCA IMMO et Financière PCA, de commissions intragroupe, l étalement de soultes sur des nettings d instruments financiers réalisés en 2010 (+2,4 M ), l élimination des intérêts aux parts versés aux Caisses locales (-1,8 M ), ainsi que le retraitement des provisions sur titres de placement. Les principaux écarts avec les comptes sociaux concernent l enregistrement dans les comptes IFRS du provisionnement pour dépréciation durable des titres SAS Rue La Boétie 15

pour 41,8 M et l annulation de la reprise de provision à caractère temporaire sur les titres Sacam International enregistrée en normes françaises pour 7,4 M. Le Résultat Brut d Exploitation s élève à 166,8 millions d euros contre 211,6 millions d euros en social. Il inclut la variation du PNB, les retraitements des charges de retraite liées à IAS 19 (+3,9 M ) et l impact des charges de fonctionnement de la filiale SAS PCA IMMO (-0,9 M ) et des Caisses locales (-1 M ). Le Résultat net consolidé du groupe ressort à 71,6 millions d euros au 31 décembre 2012 contre 118,4 M au 31/12/2011. Les principaux retraitements effectués au niveau du résultat net concernent la neutralisation de la dotation de 9 M de FRBG crédits constatée dans les comptes sociaux Caisse Régionale, ainsi que l impact de -4,2 millions d euros au 31/12/2012 des retraitements d impôts différés. Évènements postérieurs à la clôture La Groupe Crédit Agricole Provence Côte d Azur n a connu aucun évènement postérieur à la clôture des comptes consolidés de l exercice. Perspectives Le Groupe Crédit Agricole Provence Côte d Azur a décidé d amplifier son Projet d Entreprise à l horizon 2020 dans une démarche de banque loyale, sûre et mutualiste, en s appuyant sur son réseau d agences immobilières et sur les Caisses locales. Pour cela, il lui faudra relever des défis majeurs en banque, assurance et immobilier. La Caisse Régionale Provence Côte d Azur s inscrit pleinement dans le projet du Groupe Crédit Agricole, de devenir leader en Europe de la Banque Universelle de Proximité, de satisfaire nos clients par notre utilité et la loyauté de notre relation et de contribuer au développement de nos territoires. Introduction FACTEURS DE RISQUES La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d Azur met en œuvre des processus et dispositifs de mesure, de surveillance et de maîtrise de ses risques mesurables (risques de contrepartie, de marché, de placement et d investissement, de taux d intérêt global, de liquidité, opérationnels) adaptés à ses activités, ses moyens et à son organisation et intégrés au dispositif de contrôle interne. L information fournie au titre de la norme IFRS 7 relative aux informations à fournir sur les instruments financiers couvre les types de risques suivants (*) : - Les risques de crédit : risques de pertes liés à la défaillance d une contrepartie entraînant l incapacité de faire face à ses engagements vis-à-vis de l entité. - Les risques de marché : risques de pertes liés à la variation des paramètres de marché (taux d intérêt, taux de change, prix, spreads de crédit). - Les risques structurels de gestion de bilan : risques de pertes liés à la variation des taux d intérêt (risque de Taux d Intérêt Global) ou des taux de change (risque de change) et 16

risque de ne pas disposer des ressources nécessaires pour faire face à ses engagements (risque de liquidité). - Les risques induits par la crise financière Afin de couvrir l ensemble des risques inhérents à l activité bancaire, il convient de citer en complément des facteurs précédents : - Les risques opérationnels : risques de pertes résultant principalement de l inadéquation ou de la défaillance des processus, des systèmes ou des personnes en charge du traitement des opérations. - Les risques juridiques : risques d exposition potentielle du groupe à des procédures civiles ou pénales. - Les risques de non-conformité : risques liés au non-respect des dispositions légales et réglementaires des activités bancaires et financières exercées par le Groupe. Organisation de la gestion des risques Au sein du Groupe Crédit Agricole, la responsabilité de la mesure des risques et de leur surveillance est assurée par une fonction dédiée, la ligne métier Risques et Contrôles Permanents (DRG Direction des Risques Groupe). La gestion des risques, inhérente à l exercice des activités bancaires, est au cœur du dispositif de contrôle interne du Groupe, mis en œuvre par tous les acteurs intervenant de l initiation des opérations jusqu à leur maturité finale. La responsabilité de la mesure des risques et de leur surveillance est assurée par une fonction dédiée, la ligne métier Risques et Contrôles Permanents (DRG Direction des Risques Groupe), indépendante des métiers et rapportant directement à la Direction générale. Si la maîtrise des risques relève en premier lieu de la responsabilité des pôles métiers qui assurent le développement de leur activité, la DRG a pour mission de garantir que les risques auxquels est exposé le Groupe sont conformes aux stratégies risques définies par les métiers (limites globales et individualisées, critères de sélectivité) et compatibles avec les objectifs de croissance et de rentabilité du Groupe. La DRG assure un suivi consolidé des risques à l échelle du Groupe, s appuyant sur un réseau de Responsables des risques et des Contrôles permanents, rattachés hiérarchiquement au Directeur des Risques et des Contrôles permanents et fonctionnellement à l organe exécutif de l entité ou du pôle métier. Afin d assurer une vision homogène des risques au sien du Groupe, la DRG assure les missions suivantes : - définit et/ou valide les méthodes et les procédures d analyse, de mesure et de suivi des risques de crédit, de marché et des risques opérationnels, - contribue à l analyse critique des stratégies commerciales de développement des pôles métier, en s attachant aux impacts de ces stratégies en termes de risques encourus, (*) Cette information fait partie intégrante des comptes consolidés au 31 décembre 2012 et, à ce titre, elle est couverte par le rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés - fournit des avis indépendants à la Direction générale sur l exposition aux risques induite par les prises de position des pôles métiers (opérations de crédit, fixation des limites des risques de marché) ou anticipées par leur stratégie risques, 17

- assure le recensement et l analyse des risques des entités collectés dans les systèmes d informations risques. La gestion des risques structurels de gestion de bilan (taux, change, liquidité), ainsi que la politique de refinancement et le pilotage des besoins en capital, est assuré par le département Gestion Financière de la Direction des Finances Groupe (DFG). La surveillance de ces risques par la Direction générale s exerce dans le cadre des Comités actif-passif, auxquels participe la DRG. Au sein de la Caisse Régionale Provence Côte d Azur, la surveillance des risques s appuie sur le dispositif de contrôle interne. Suivant la définition partagée au sein du Groupe Crédit Agricole, le contrôle interne est l ensemble des dispositifs visant à la maîtrise des activités et des risques de toute nature et permettant la régularité (au sens respect des lois, règlements et normes internes), la sécurité et l efficacité des opérations. Le dispositif et les procédures de contrôle interne se caractérisent par les objectifs qui leur sont assignés : - Performance financière, par l utilisation efficace et adéquate des actifs et ressources de la Caisse Régionale, ainsi que la protection contre les risques de pertes ; - Conformité avec les règles internes et externes ; - Connaissance exhaustive, précise et régulière des données nécessaires à la prise de décision et à la gestion des risques, - Prévention et détection des fraudes et erreurs, - Exactitude, exhaustivité des enregistrements comptables et établissement en temps voulu d informations comptables et financières fiables. Les principes d organisation des dispositifs de contrôle interne recouvrent des obligations en matière : - d implication directe de l organe exécutif (Direction générale) dans l organisation et le fonctionnement du dispositif de contrôle interne ; - de responsabilité de l ensemble des acteurs avec un rôle prépondérant de la hiérarchie dans l analyse et la maîtrise des risques, - de couverture exhaustive des activités et des risques ; - de définition claire des tâches, de séparation effective des fonctions d engagement et de contrôle, - de processus de décision, fondé sur des délégations formalisées et à jour, - de normes et procédures, notamment en matière comptable, formalisées et à jour ; - de déploiement de fonctions de contrôle spécialisées, indépendantes des unités opérationnelles, - d information de l organe délibérant (Conseil d administration) Le Directeur Général est directement impliqué dans l organisation et le fonctionnement du dispositif de contrôle interne. Il s assure que les stratégies et limites de risques sont compatibles avec la situation financière (niveaux des fonds propres, résultats) et les stratégies arrêtées par l organe délibérant. Le Directeur Général définit l organisation générale de l entreprise et s assure de sa mise en œuvre efficiente par des personnes compétentes. En particulier, il fixe clairement les rôles et responsabilités en matière de contrôle interne et lui attribue les moyens adéquats. Il veille à ce que des systèmes d identification et de mesure des risques, adaptés aux activités et à l organisation de l entreprise, soient adoptés. Il veille également à ce que les principales informations issues de ces systèmes lui soient régulièrement reportées. 18

Il s assure que le dispositif de contrôle interne fait l objet d un suivi permanent, destiné à vérifier son adéquation et son efficacité. Il est informé des principaux dysfonctionnements que le dispositif de contrôle interne permet d identifier et des mesures correctrices proposées Les moyens, outils et reportings mis en œuvre ont pour objectif une information régulière, notamment de la Direction Générale et du management, du Comité de Contrôle Interne, du Conseil d Administration sur le fonctionnement du dispositif de contrôle interne et sur son adéquation aux risques encourus. RISQUE DE CREDIT Le risque de crédit se matérialise lorsqu une contrepartie est dans l incapacité de faire face à ses obligations et que celles-ci présentent une valeur d inventaire positive dans les livres de la Caisse Régionale. L engagement peut être constitué de prêts, titres de créances ou de propriété ou contrats d échange de performance, garanties données ou engagements confirmés non utilisés. I. Objectifs et politique Dans le cadre du Projet d'entreprise de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d Azur, la Politique Crédits a été mise à jour en 2002. Elle a été formalisée dans un document validé par le Conseil d'administration lors de sa séance du 21 juin 2002. Cette politique a été communiquée à l'ensemble des entités concernées (Réseau d'agence, Caisses Locales et Départementales). Le document s'articule autour des 7 chapitres suivants : 1. REFERENTIEL RISQUE CREDIT 2. MODALITES DE FINANCEMENT 3. POLITIQUE DE DIVISION DES RISQUES 4. POLITIQUE DE PARTAGE DES RISQUES 5. POLITIQUE DE GARANTIE 6. OPERATIONS SPECIFIQUES 7. DISPOSITIF DE SUIVI DES RISQUES Ce document a vocation à être révisé annuellement. II. Gestion du risque de crédit 1. Principes généraux de prise de risque Pour chacun des facteurs de risques identifiés, il existe un dispositif de limites globales formalisées dans le document de Politique Crédits par des règles de partage et de division des risques. Ces limites sont établies en référence aux fonds propres ou aux encours de la Caisse Régionale. Le Département Pilotage du Contrôle Permanent a en charge la vérification du respect des limites. 19

2. Méthodologies et systèmes de mesure des risques 2.1. Les systèmes de notation interne et de consolidation des risques de crédit Depuis fin 2007, l Autorité de Contrôle Prudentiel a autorisé le Crédit Agricole et, en particulier, la Caisse Régionale, à utiliser les systèmes de notation internes au Groupe pour le calcul des exigences en fonds propres réglementaires au titre du risque de crédit des portefeuilles de détail et d entreprises. La gouvernance du système de notation s appuie sur le Comité des Normes et Méthodologies présidé par le Directeur des Risques et Contrôles Permanents Groupe, qui a pour mission de valider et de diffuser les normes et méthodologies de mesure et de contrôle des risques. Sur le périmètre de la banque de détail, la Caisse Régionale a la responsabilité de définir, de mettre en œuvre et de justifier son système de notation, dans le cadre des standards Groupe définis par Crédit Agricole S.A Le contrôle permanent du Dispositif Bâle II est assuré par le Département Pilotage du Contrôle Permanent qui en assure l administration et la surveillance. 2.2. Mesure du risque de crédit La mesure des expositions au titre du risque de crédit intègre les engagements tirés et les engagements confirmés non utilisés. Concernant la mesure du risque de contrepartie sur opérations de marché, celle-ci intègre les positions en cash et les dérivés. Pour les dérivés, l assiette du risque correspond à la somme de la valeur positive du contrat et d un coefficient de majoration appliqué au nominal. Ce coefficient add-on représente le risque de crédit potentiel lié à la variation de la valeur de marché des instruments dérivés sur leur durée de vie restant à courir. 3. Dispositif de surveillance La fonction Contrôle Central des Risques est assurée par le Pilotage du Contrôle Permanent. Le dispositif de surveillance des risques est basé sur : - le Comité de Contrôle interne - le Comité des risques - la fonction Contrôle Central des Risques au sein du Pilotage du Contrôle Permanent - les revues de dossiers - la prise en compte des enseignements du contentieux. Le Comité de Contrôle Interne assure le pilotage et le suivi des risques crédits au niveau de la Caisse Régionale. Ce dernier a vocation à être régulièrement informé sur : - l'application des règles prudentielles - la situation des grands risques 20

- les principaux constats effectués lors des revues de dossiers - l'évolution des créances douteuses et litigieuses - les constats et recommandations des commissaires aux comptes - toutes analyses, études, projets concernant les risques Le Comité des Risques a pour mission générale le suivi des risques crédits par un examen régulier des revues réalisées ou des dossiers sur : - Grands Risques (Entreprises, Professionnels de l immobilier, Collectivités Publiques) - Affaires à surveiller, sensibles et en défaut (Contreparties notées de E+ à Z, Risque résiduel, Contrepartie en impayés non notées de E+ à Z) - Grands Risques (Professionnels et Particuliers) - Dossiers spécifiques (Non-résident, Dérogatoire à la Politique Crédit, ) Le Comité des Risques assure, également, une mission de suivi qualitatif des différents portefeuilles Assurances : Suivi financier de l activité, Suivi de la sinistralité, Suivi des situations dérogatoires et des sinistres atypiques ; sur le périmètre suivant : Assurance Décès Invalidité ADI, Assurance Incendie, Accidents et Risques Divers IARD et Assurance Caution CAMCA. Ce dispositif de suivis concourt à la maitrise du niveau de risque global engrangé. Il doit permettre aussi d identifier les risques de non-conformité (potentiels ou avérés) et de proposer les actions correctrices.. Dépréciation et couverture du risque Les créances douteuses et litigieuses font l objet de provisions sur base individuelle : analyse au cas par cas des dossiers. Les créances saines avec une notation dégradée font l objet de provisions sur base collective. Il s agit d une part de provisions collectives dites «Bâle II» calculées à partir de l outil groupe ARCADE selon une méthodologie définie par Crédit Agricole SA et d autre part de provisions collectives dites «filières» déterminées à partir d une méthodologie propres à la Caisse Régionale et visant à couvrant les secteurs d activités les plus exposés aux risques de crédits. III. Le risque pays Le risque pays est le risque que les conditions économiques, financières, politiques ou sociales dans un pays étranger affectent les intérêts financiers de la Caisse Régionale. La Caisse Régionale n a pas de risque pays à gérer. RISQUES DE MARCHE Le risque de marché représente le risque d incidences négatives sur le compte de résultat ou sur le bilan, de fluctuations défavorables de la valeur des instruments financiers à la suite de la variation des paramètres de marchés notamment : les taux d intérêts, les taux de 21

change, le cours des actions, le prix des matières premières, ainsi que de leur volatilité implicite. I. Objectifs et politique La Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d Azur est exposée au risque de marché sur les éléments de son portefeuille de titres et de dérivés lorsque ces instruments sont comptabilisés en juste valeur (au prix de marché). On distingue comptablement le Trading book et le Banking book. La variation de juste valeur du Trading book se traduit par un impact sur le résultat. La variation de juste valeur du Banking book se traduit par un impact sur les fonds propres. Politique conduite en matière d'activité de marché : Il est déterminé des programmes d opérations par type d actifs pour la gestion du portefeuille de placement. Au 31/12/2012, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d Azur n'a pas d activité de Trading. Un suivi des limites de marché sur les plus et moins-values réalisées depuis le début de l exercice (seuil d alerte) sur le portefeuille, hors titres d investissement, est en place. Dispositif de mesure et de suivi du risque de marché Périodicité (en jours) Enregistrement des opérations de marché Calcul des positions et des résultats Rapprochement résultats de gestion / résultats comptables Banking book Quotidien Quotidien Mensuel Dispositif de seuils d'alerte La Caisse Régionale n est pas éligible à l adéquation des fonds propres au titre de ses activités de marché. Un reporting mensuel des opérations de trésorerie est effectué par le service Gestion Financière. Ce reporting est à destination du Directeur Financier. Le Directeur Financier contrôle l activité de la Gestion Financière. Un seuil annuel d alerte par facteur de risque a été mise en place. Le montant total du risque de marché est décliné par classe d actifs. Ces limites sont validées par le Conseil d'administration. II. Gestion du risque 1. Dispositif local et central Le contrôle des risques de marché du groupe Crédit Agricole S.A. est structuré sur deux niveaux distincts, mais complémentaires : - Au niveau central, la Direction des Risques et Contrôles Permanents Groupe assure la coordination sur tous les sujets de pilotage et contrôle des risques de marché à caractère transverse. Elle norme les données et les traitements afin d assurer l homogénéité de la mesure consolidée des risques et des contrôles. 22