Musée d Art Moderne et d Art Contemporain (MAMAC) Nice Architectes Yves Bayard et Henri Vidal La Promenade des Arts Un ensemble architectural Le Musée d'art Moderne et d'art Contemporain de Nice à été construit en 1990 dans le prolongement de la couverture du Paillon, entre la gare routière et le palais des congrès Acropolis. Le bâtiment fait partie d'un ensemble appelé "Promenade des Arts", constitué d un théâtre, d un musée et d une bibliothèque. Sorte d'arc tétrapode à cheval sur le cours du Paillon, il relie à la fois le quartier du port et la vieille ville aux quartiers qui se sont développés au-delà du Paillon aux XIXème et XXème siècles ainsi que le musée au théâtre et à la bibliothèque. Les matériaux et les couleurs Un jeu optique lie les tonalités ocre rouge du soubassement (cf. Place Masséna) aux surfaces lisses en marbre de Carrare des tours. De même, la pierre régionale brute (cf. Restanques locales) dialogue avec les parois de marbre lisses. Sur ces surfaces se découpe une végétation d oliviers évoquant les registres d'ordre et de paix de la nature méditerranéenne, alors que les couleurs ocre rouge se détachent sur fond de verdure et le bleu du ciel. L esplanade Située entre le théâtre et le musée qu elle relie, on peut y voir des oeuvres d'artistes contemporains : Alexandre Calder, Niki de St Phalle, Bernar Venet Le musée La monumentalité et le classicisme Une monumentalité inspirée par les principes du Classicisme (plan carré, arcature) répond à l'ordonnance de la place Garibaldi. Son plan carré comme son architecture s inspirent des règles du néo-classicisme. La surface disponible est d'environ 4 000 m2 sur trois niveaux totalisant 9 salles d'exposition. Les matériaux Le MAMAC et le théâtre de Nice dressent au milieu de la ville leurs parois lisses en marbre de Carrare. Construit à cheval sur la route afin de ne pas couper la ville en deux, le musée se compose de 4 bâtiments carrés, reliés entre eux par des passerelles en formes d arc de verre et de métal encadrant la place Yves Klein, alternant les pleins et les vides, jouant les transparences en fonction de la lumière.
Les tours carrées reliées de passerelles vitrées Cette implantation au coeur de la ville imposait un développement en hauteur réalisé par quatre tours carrées sur une base de 20 mètres de côté pour une élévation de 30 mètres. De l'extérieur, elles sont aveugles mais reliées par des passerelles vitrées. La distribution des espaces d'exposition se fait sur trois niveaux, accessibles au public. Le premier niveau abrite les expositions temporaires, les 2ème et 3ème niveaux sont réservés aux collections. Le recours à des cimaises mobiles permet de cloisonner partiellement les espaces pour obtenir les mètres linéaires nécessaires à certaines expositions. Les toits terrasses Reliés par des passerelles, ils sont traités comme des belvédères avec une vue plongeante sur la ville et panoramique sur le paysage environnant. Des passerelles permettent de passer d'une terrasse à une autre. Sur les toits terrasses sont présentés «Le Mur de Feu» et «Le jardin d'eden» d'yves Klein. Les façades intérieures du musée L aménagement des façades intérieures du MAMAC répond à l intention de marquer fortement l identité scientifique du musée dès l abord du parvis. Le parti-pris d exprimer les tendances essentielles de la collection se traduit par les quatre installations. Sol LeWitt (Wall Drawing #1004 Arcs, 2001) pour l Abstraction américaine Claude Viallat (Répétition, 2002) étroitement lié à la dynamique artistique régionale pour l Abstraction française des années 70 Arman (Camin dei Inglese, 2004), représentant le Nouveau Réalisme et l Ecole de Nice : une accumulation monumentale des chaises bleues de la Promenade des Anglais. Alain Jacquet (Le déjeuner sur l'herbe (détail) 1964-2005) a proposé un agrandissement d un détail du Déjeuner sur l herbe La collection Le Musée possède un ensemble permanent d'oeuvres d'art retraçant l'histoire des avant-gardes européennes et américaines depuis les années 60 à nos jours.
Le Théâtre Théâtre à l italienne (vertical), décoré pour l intérieur par Jacqueline Morabito (harmonie chaude de stucco, d or, de patine et de rouges) et Jean-Michel Wilmotte. La "Tête au carré" Une "sculpture habitée" (Yves Bayard d après Sacha Sosno) par 40 personnes, une sorte de cerveau pour le personnel administratif de la BMVR Louis Nucéra, avec trois étages dans le cou et quatre dans le Carré. Revêtement en maille d aluminium, opaque de l extérieur, transparent de l intérieur. Cette peau en aluminium, tendue sur des membrures, composée de trous de quatre millimètres de côté, est sablée pour obtenir un effet mat, de couleur gris pâle afin de s harmoniser avec les parois de marbre du MAMAC La BMVR Louis Nucéra La partie publique se trouve sous l actuelle Promenade des Arts. Sur un seul niveau, une galerie centrale, rythmée par des colonnes en béton, est conçue sur les plans d une basilique, avec ses chapelles latérales, où on trouvera la galerie des enfants, l auditorium (120 places), la discothèque, la vidéothèque, l artothèque Couleurs et mobilier minimalistes.