13 e ÉDITION 2-3 AVRIL 2008 Atelier 17 Usages des TICE : exemples en France et à l étranger jeudi 3 avril 2008, 14h-15h30 Salle Pôle Média 3 Cet atelier a permis de présenter des exemples d initiatives effectuées en classe et hors la classe concernant l usage des TIC. C est à travers les expériences réalisées dans une école supérieure et un centre de formation d enseignants en Italie, celle réalisée dans le cadre de la formation de secrétaires au Gabon et celles sur l usage d outils informatiques pour aborder le nombre «relatif» et un cours d histoire géographie avec un Tableau Blanc Interactif en France que nous réunissons ces divers usages. De riches échanges ont été effectués notamment avec d autres participants étrangers mais aussi avec des futurs enseignants stagiaires IUFM de l académie d Aix- Marseille. Animatrice : Christine Montuori, IUFM de Provence, chargée de mission à l Orme-CRDP d Aix-Marseille Intervenants Marie-Paulette Avomo, Université de Provence : «L apprentissage et l enseignement d un logiciel bureautique en classe de BEP Métiers du Secrétariat : le cas du traitement de texte» Jean-François Coliac et Thierry Girard, IUFM Université de Provence : «Usage des TIC en classe : valorisation de l élève une contradiction ou un lien?» Jean-François Hérold, UMR ADEF Université de Provence : «Outils informatisés : une aide à l apprentissage» Annie Landreau, collège Marcel-Rivière, Hyères : «Le TBI : apprentissage et utilisation» Patrizia Fornaciari, École de spécialisation pour l enseignement de l italien et de l histoire, Pise : «Le multimédia et les compétences scolaires des élèves (blogs, wikis, etc)» Pascal Ramon, formateur IUFM : «Les TICE, un moyen de favoriser la recherche pédagogique en milieu rural»
Nom, prénom Fonction, Téléphone/mobile Coordonnées de la contributrice Marie-Paulette Avomo Okoué Enseignante section tertiaire : communication administrative et bureautique UMR/ADEF Equipe Gestepro 60 rue Joliot-Curie, 13013 Marseille gomezmplucie@yahoo.fr de la contribution Apprentissage et enseignement d un logiciel bureautique en BEP Métiers du Secrétariat : le cas du traitement de texte Le traitement de texte, logiciel informatique bureautique, représente l outil de travail de base du métier de secrétaire. Il est incontournable et indispensable dans la réalisation des tâches multiples et variées dont elle a la charge, allant de la communication, à l organisation et à la gestion des dossiers fonctionnels. Avec l émergence de la société de l information, les technologies de l information et de la communication ont envahi considérablement tous les secteurs de l activité humaine. Toute personne disposant d un ordinateur sait désormais traiter du texte. Les TIC sont des outils en constante évolution. Avec l arrivée de Vista, par exemple, l interface Word a changé radicalement. Ce double phénomène n est pas sans conséquence sur le métier de secrétaire. Le métier tend à devenir «banal» de par la vulgarisation des outils informatiques et la secrétaire perd le monopole de l usage des outils informatiques. De plus, l incapacité à s adapter aux nouveaux changements rend ces professionnels peu compétitifs, ce qui occasionne souvent le mécontentement de certains patrons, insatisfaits. Comment enseigner dans un tel environnement des futurs secrétaires qui seraient compétentes et compétitives? Dans notre communication, nous présentons des éléments d analyse nous entraînant à une proposition de dispositif didactique. apprentissage outil informatisé Renseignement, inscriptions, recommandations : http://www.orme-multimedia.org 2
Nom, prénom Fonction, Téléphone/mobile Coordonnées du contributeur Jean-François Coliac Enseignant en bureautique IUFM de Provence Avenue Jules-Isaac, 13100 Aix-en-Provence de la contribution Usage des TIC en classe : valorisation de l élève, une contradiction ou un lien Les technologies de l information et de la communication (dont l acronyme est TIC ou TICE, la lettre E concernant l enseignement), qui peuvent être définies comme «une nouvelle manière de communiquer entre les personnes qui est en train de révolutionner notre monde» (Authier, 2001), sont un formidable outil pour transmettre le savoir et la compétence. Elles regroupent des technologies comme la télévision numérique, le téléphone par fibre optique, la communication par satellite, par téléphone portable, l Internet. Au niveau de la classe, il peut arriver que la compétence réelle ne soit pas acquise par l élève, alors que celui-ci perçoit pourtant une compétence implicite. Est-ce une piste pédagogique à explorer? Des études (Bandura, 2003 ; Convington, 1984 ; Weiner, 1984) ont montré l importance de la perception de la compétence chez un élève au détriment de sa compétence réelle. Dans ce cadre, les technologies de l information et de la communication peuvent-elles favoriser la perception que l élève a de sa compétence? Notre étude analyse le lien entre la perception par l élève de sa compétence et sa compétence réelle par l usage des TIC proposés par les enseignants. L expérimentation tente de montrer si les TIC peuvent être un vecteur d approche pour les élèves afin de les aider à améliorer la perception de leurs compétences et de favoriser leur engagement dans l apprentissage et les études. Apprentissage outil informatisé Attention différente - outil informatisé Renseignement, inscriptions : http://www.orme-multimedia.org 3
Coordonnées de la contributrice Nom, prénom Patrizia Fornaciari Fonction, Formateur auprès de l'école de spécialisation pour l'enseignement de l italien et de l histoire (Ssis Toscana, Pisa) Via Trieste Lido di Camaiore (LU) Téléphone/mobile 32 90 96 72 76 patforn@alice.it de la proposition de contribution Le multimédia et les compétences scolaires des élèves La communication permet de présenter quelques expérimentations concernant l insertion du multimédia dans les disciplines scolaires. Ces expérimentations ont été effectuées en Italie à l'école de spécialisation pour l'enseignement d italien et histoire, avec des étudiantes qui se préparent à enseigner à des élèves de 15-19 ans (lycée). Durant mon expérience professionnelle, j'ai pu constater que les jeunes utilisent de plus en plus Internet dans leur travaux, mais seulement d un côté personnel et non pas dans leur activité éducative. Or le lien est difficilement transposable. Leur culture médiatique est sectorielle, pas homogène et déconnectée de l'école parce qu'elle ne concerne pas les compétences scolaires. Comment développer des compétences transversales chez les élèves? La dynamique de cette expérimentation a permis d utiliser le multimédia directement en classe dans l'enseignement disciplinaire de l histoire et de l italien. Pour relier la culture «médiatique» avec l'école et permettre d atteindre des compétences transversales, nous avons travaillé avec deux moyens de communication/collaboration : blog et wiki. J'ai employé un blog avec une classe pour favoriser la communication et l'échange d'expérience. Le multimédia a été utilisé pour faire écrire aux étudiants une page d'un journal historique. Des résultats permettent de donner quelques éléments de réflexion. Les moyens multimédia n'ont pas encore trouvé une véritable place, mais ont complété le dispositif traditionnel dans la discipline et pour beaucoup d'aspects s y sont substitués. Blog, wiki, internet L usage du wiki, le rôle de l enseignant dans son usage, comparaison internationale. Renseignement, inscriptions : http://www.orme-multimedia.org 4
Coordonnées des contributeurs Nom, prénom Jean-François Hérold et Christine Montuori Fonction, Enseignant en Informatique, Post-doc à l UMR ADEF Equipe Gestepro Chemin des écoles Saint-Pierre, 13500 Martigues Téléphone/mobile 04 42 81 54 32 jf.herold@free.fr de la contribution Outil informatisé : une aide à l apprentissage? Le recours à un outil informatisé dans une situation d apprentissage à l école nécessite, de notre point de vue, de prendre en compte non seulement le fonctionnement cognitif de l élève (connaissances antérieures activées par la situation d apprentissage, processus cognitifs mis en œuvre ), mais aussi de prendre en compte : sa «culture» informatique (sa connaissance partielle de l utilisation d une IHM de type Windows par exemple ; ses compétences numériques acquises par des pratiques personnelles, compétences qui peuvent être très différentes de celles requises par l utilisation de l outil proposé ), ainsi que les modes de fonctionnement issus de son expérience d élève (importance de l activité papier-crayon, besoin d être «évalué» en permanence par souci de valorisation ). Enfin, il est nécessaire de se poser la question suivante : un outil informatisé permet-il d apprendre et à quelle(s) condition(s)? Car, dans bien des cas, l outil informatisé va représenter pour l élève un surcoût cognitif qui augmentera la charge cognitive générée par l activité proposée, et de ce fait, l élève n apprend pas, ne disposant plus de ressources cognitives pour cela. Nous présenterons alors un travail effectué avec des élèves de 5 de collège : l utilisation d un outil informatisé d aide à l apprentissage du traitement arithmétique des nombres relatifs dans le cadre du cours de mathématique. apprentissage charge cognitive outil informatisé - Nécessité de la prise en compte de la «culture» de l élève - L outil informatisé représente un surcoût cognitif qui nécessite de concevoir un outil informatisé qui soit véritablement une aide à l apprentissage Renseignement, inscriptions, recommandations : http://www.orme-multimedia.org 5
Coordonnées de la contributrice Nom, prénom Annie Landreau Fonction, Professeur de Lettres Modernes Les Naïades 126 Impasse Alcyon, 83130 La Garde Téléphone/mobile 04 94 31 87 66 nanaland83@yahoo.fr de la contribution Le Tableau Blanc Interactif : apprentissage et utilisation axe 2 (Usages collectifs et personnels, ressources dématérialisées, contributions et coopérations) L invitation de mon Principal à m associer à une équipe de cinq professeurs de disciplines différentes pour obtenir un TBI à des conditions financières intéressantes a été déterminante. Mes compétences au départ étaient excessivement faibles. Mon désir de moderniser ma pédagogie était grand, surtout avec mes élèves de ZEP. Grâce à une jeune collègue férue d informatique, très patiente, j ai commencé à construire quelques séances pour le TBI. J ai très vite compris que cet outil ouvrait des possibilités de stratégies pédagogiques qui plaisaient aux élèves et qui étaient efficaces en termes d apprentissages pour eux : retour sur un cours antérieur voire très antérieur, aller et retour à l intérieur d un cours, suppression du bureau du professeur, maintenant assis parmi les élèves, maniement du tableau par les élèves eux-mêmes Après quatre ans d utilisation, tous mes cours sont faits avec le tableau Blanc Interactif. Je les enrichis, je les remanie aussi souvent que nécessaire. Interactivité, soutien pédagogique, créativité didactique, adéquation avec les pratiques des élèves L investissement personnel est assez lourd au début mais le retour sur investissement est tangible et dynamisant. Le professeur s affirme plus facilement en tant que guide. L écoute et la participation des élèves sont plus soutenues. L IUFM devrait prendre en compte ce nouvel outil. Renseignement, inscriptions : http://www.orme-multimedia.org 6