ANATOMIE 1. La cellule 2. Les tissus



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ANATOMIE 1. La cellule +petite unité de matière vivante. Composé de C, H, N2, O2, oligoéléments. Bcp de variété de (taille forme) mais toutes ont une membrane plasmique, 1noyau et 1cytoplasme A) Membrane plasmique (fine 7-8nm mais stable et fluide) - double couche de phospholipides (imperméable aux mol hydrosolubles mais perméable aux mol liposolubles) => tête polaire hydrophile et queue hydrophobe - protéines => canaux spécifiques pour mol non liposolubles, identité de la, récepteur membranaire de messagers chimiques - cholestérol => assure la fluidité de la membrane et empêche l agrégation de phospholipides - sucres => à l extérieur forme une couche de glycogalyx - microvillosités => => accroît la surface d échange entre LEC et LIC - jonctions: serrées => é tanches, ne laissent rien passer => pas d échange entre desmosomes => laisse un peu de transfert entre, grandes résistances aux tractions et aux contraintes mécaniques (peau) ouvertes => passage libre et facile entre 2 B) Cytosplasme - cytosol: liquide visqueux composé d H2O, protéines solubles, sucres, sels, - inclusions: réserve de nutriments, stock de divers substances (glycogène dans foie et muscles, goutelettes de lipides dans le tissu adipeux, ) - organites: I) Mitochondries => 1µm de Ø et 10 µm de long => double membrane (structure identique à la membrane plasmique) avec feuillet à l intérieur => usine à énergie des => ADP + P O2, enzymes ATP et ATP enzymes ADP + P + ENERGIE => seule organite à pouvoir se diviser (pendant l effort pour augmenter la production d énergie) car elle possède de l ADN => capacité de respiration cellulaire aérobie => dégradation du glucose (=> énergie stockée en ATP) ATP = énergie stockée => musculaires possède bcp de mitochondries car grand besoin d énergie II) Réticulum Endoplasmique => rugueux (avec ribosomes) => synthèse de protéines, de phospholipides et de cholestérol => constamment pour survie de => lisse (sans ribosomes) => synthèse d hormones stéroïdes, d enzymes, joue un rôle dans le système digestif, dans le métabolisme III) Ribosomes des lipides et dans la détoxication des drogues (dans foie et intestin) => composé de protéines, d ARNribosomal => forme de catsagnette => soit attaché au RE soit libre dans le cytoplasme et peut s attacher au RE s il y a besoin => siège de la synthèse de protéines IV) Appareil de Golgi => repli de sacs membraneux + vésicules => modifier, finaliser et emballer les protéines produites dans le RE rugueux => vésicules se déplaces du RE vers Golgi => finalisation (ajoute ou enlève sucres ou phosphates) => vésicules de transport => exocytose (extérieur de la ) ou endocytose (intérieur de la ) V) Lysosomes => sac de transport après Golgi => pour digérer les hydrolases (=> autodigestion = autolyse) ou éliminer les vieux organites VI) Peroxysomes => contient des oxydases => utilise O2 pour détoxiquer les alcools, drogues, => présent dans le foie et les intestins VII) Cytosquelette => microfilaments formés de protéines contractiles (actine) => sert à consolider la membrane, faire bouger ou modifier sa forme => filaments intermédiaires (ex: desmosomes) => fibres protéiques pour donner une résistance à => ne se déchire pas facilement => microtubules = long tubes flexibles de composé de protéines (tubuline) => aide à maintenir la forme et la rigidité de et sert au transport d organites dans la VIII) Centrioles => (proche du noyau) 2 centriole (à angle droit) chacune composé de 9 groupes de 3 filaments => sert à la division cellulaire XIX) Cils et flagelles => composés de microtubules, sur face apicale de certaines => important pour déplacement de substance à la surface de C) Noyau = ordinateur, centre de régulation de => contient gênes, chromosomes avec toutes les infos de l organisme ( noyau = 5µm de Ø => +gros organite de ) => toutes les ont un noyau (certaines plusieurs, épatocytes) sauf globule rouge (érythrocyte) Chromosome: => 46 en tout, 44 somatiques + 2 qui détemine le sexe (X et Y) - membrane nucléaire: même structure que membrane plasmique avec pores de 30 à 100 nm de Ø => passage facile de protéines et d ARN - nucléoles: composé d ARNr et de protéines, ce sont des machines à fariquer des ribosomes - chromatine: composé d ADN+d histones (type de protéine). Nucléosomes (8histones entourés de ruban d ADN) = unité fondamentale de chromatine (donc des chromosomes) D) Cycle cellulaire Interphase: => G1 (growth 1) => croissance+synthèse protéines => S (synthèse) => réplication d ADN=> liens hydrogènes cassés par enzymes => 2 brins de nucléotides => recomposition du 2e brin avec les liaison adénine thymine et guanine cytosine grâce à de l ATP => G2 (growth 2)croissance et fin de préparation à la division Mitose: 5 phases E) Synthèse de protéines - 3 types d ARN formé à partir d ADN => ARNr, ARNm, ARNt - ARNm sort du noyau => 3 différences entre ARNm et ADN: il n y a qu un seul brin, possède des riboses au lieu des oxyriboses, l uracyle remplace la thymine - ARNt va chercher les bons acides aminées (formé de 3: GTC ou AGG, etc) selon ce que dicte d ARNm - ARNr lie ensemble les aa qu amène l ARNt 2. Les tissus (= ensemble de avec une structure semblable et une fonction commune) A) Tissu épithélial - plusieurs fonctions: protection (contre le soleil, la température, les virus, ), absorption (des aliments ds l estomac par ex), filtration (ds les reins, les urines), d excrétion et de sécrétion (glandes ds le tissu épithélial) - peu d espace entre les, en forme de parallélépipède rectangle - tissu épithélial => riche en, jonctions spécialisées, spécialisation de la surface, avascularité, membrane basale (composée de glycoprotéines relâchées depuis => sépare le tissu épithélial des autres tissus), régénération - 2 grands groupes d épithélium: I) L épithélium de revêtement Épithélium classés selon nbre de couches de Épithélium classés selon la forme des - simple => une seule couche - stratifié => plusieurs couches - pseudostratifié => 1seule couche de qui reposent ttes sur la membrane basale mai qui n ont pas toutes accès à la membrane apicale => noyaux pas à la même hauteur ) - pavimenteuses => allongées horizontalement - cubiques - cylindriques (= prismatiques) 4 grandes classes d épithélium simple: pavimenteux simple, cubique simple, cylindrique simple, cylindrique pseudostratifié 4 grandes classes d épithélium stratifié: pavimenteux stratifié, cubique stratifié, cylindrique stratifié, épithélium de transition (seulement dans l appareil urinaire) => épithélium de transition = forme modifiée de l épithélium pavimenteux stratifié Kératinisé => épithélium avec une couche de kératine par-dessus qui rend le tissu + dure (peau). L épithélium peut avoir des cils +ou- grands (peau, trachée, ) II) L épithélium glandulaire (Glandes = qui produisent des sécrétions) => endocrine synthétise hormones qu elle sécrète dans le liquide interstitiel puis qui passe au sang et aux lymphes (ex: glande thyroïde) => exocrine (bcp+nombreuses que endocrines), grâce à un canal, sécrète son produit à la surface du corps ou dans des cavités (bouche, estomac, ) (ex: glande salivaire, foie, pancréas, glandes sudoripares => sueur, glande muqueuse, glandes mammaires, ). Exocrines unicellulaires = sans conduit (=> produit mucus) alors que Exocrines pluricellulaires = sécrétrices ajoutées les unes aux autres qui font un repli dans le tissu => glandes tubuleuses ( forment un tube), glandes alvéolaires ( forment de petits sacs), ou glandes tubulo-alvéolaires => mix des 2 => glandes mérocrines ( évacue la sécrétion), holocrines ( se perd entièrement), apocrines ( ne perd que sa partie d elle-même où se trouve la sécrétion)

B) Tissu conjonctif 5 grandes classes: tissu conjonctif, cartilage, tissu adipeux, tissu osseux, sang avec 3 points communs (origine commune (le mésenchyme), tous les degrés de vascularisation, constitués d une matrice extra ) et 4 fonctions (fixation-soutien, protection, isolation, transport de substances [sang]) Le tissu conjonctif est composé de 3 éléments: (fibre + substance fondamentale = matrice extra ) - la substance fondamentale: constitué de liquide interstitiel+protéoglycanes, permet aux nutriments et autres substances de diffuser depuis les capillaires aux et l inverse - les fibres : trois types: => fibre de collagène (protéine fibreuse: collagène) = flexibles, solides et légèrement élastiques => fibres élastiques (protéine fibreuse: élastine) = souple et résistantes aux choques => fibres réticulées = minces fibres de collagène avec bcp de ramifications en réseau - les cellules (chaque classe de tissu conjonctif a un type de ) : => fibrocytes dans le tissu conjonctif) => chondrocytes dans le cartilage => ostéocytes dans les os =>hémocytoblastes dans la moelle rouge des os Types de tissus conjonctifs: I) Tissu conjonctif embryonnaire: mésenchymateuses étoilées + substance fondamentale fluide avec minces fibrilles II) Tissu conjonctif lâche: fibrocytes + substance fondamentale semi-liquide + fibres de soutien III) Tissu conjonctif réticulé: fin réseau de fibres réticulées etrelacées + fibrocytes IV) Tissu conjonctif dense orienté: faisceaux // de fibres de collagènes => tissu flexible et très résistant à l étirement => forme les tendons (lien muscle os], aponévroses (liens muscles muscles ou os), ligaments (liens articulaires os os) V) Tissu conjonctif dense non-orienté: idem que dense orienté mais faisceaux de fibres sont entrecroisés irrégulièrement VI) Tissu conjonctif élastique: cordes vocales + ligaments inter-vertébraux => presque composé que d élastine => très élastiques mais reprennent leur longueur initiale après C) Tissu adipeux Forme de tissu conjonctif avec adipeuses (90% de la masse du tissu) => grande capacité de stocker des nutriments sous forme de lipides (triglycérides) => réserve de graisse. Tissu adipeux => très peu de matrice mais très vascularisé (car grande activité métabolique) D) Cartilage (entre tissu conjonctif dense et tissu osseux) - avascularisé et pas innervé+ qui se divisent de moins en moins vite => Cartilage cicatrise très lentement. De+ avec l âge, le cartilage se calcifie et s ossifie => réduit l apport nutritionnel aux chondrocytes - Bcp de fibres collagène + qq fibres réticulées ou élastiques - en général, cartilage entouré par du tissu conjonctif dense non orienté (= périchondre) d où viennent les nutriments qui diffusent jusqu au chondrocytes ( la+abondante dans le cartilage). Chondrocytes fabriquent la matrice et font croître le cartilage grâce à la croissance interstitielle et par apposition - 3 types: I) Cartilage hyalin: fibres de collagène, très répandu (cartilage des articulations, nez, jointure côtes-sternum, larynx, trachée, bronches) II) Cartilage élastique: fibres d élastine (trompe d Eustache, oreille externe, épiglotte) III) Fibrocartilage: grosses fibres de collagène en faisceaux // + chondrocytes entre faisceaux (disques intervertébraux, cartilages spongieux des genoux) E) Tissu osseux - utile pour protéger les tissus fragiles - os renferment des cavités qui servent au stockage des graisses + synthèse des globules rouges et blancs - matrices des os ressemble aux matrices des cartilages mais +dures et +rigides car contient +de fibres collagènes et surtout contient dépôts de sels de calcium inorganique - ostéoblastes élaborent la portion organique de la matrice => puis sels minéraux se posent entre fibres de collagène => ostéoblastes se transforment en ostéocytes qui sont dans les lacunes - tissu osseux très vascularisé et innnervé F) Tissu musculaire - responsable des mvt des membres et de la plupart des organes internes - musculaires, appelées fibres, possèdent des myofilaments (actine myosine) responsable de la contraction musculaires => musculaires allongées se raccourcissent - 3 types: I) Tissu musculaire squelettique: => muscles squelettiques (ou striés) attachés au squelette => quand contraction, muscles tirent sur les os => mvt => longues et cylindriques avec plusieurs noyaux II) Tissu musculaire cardiaque: III) Tissu musculaire lisse: => parois du => contractions propulsent le sang dans le corps => striées mais avec 1 seul noyau et avec des jonctions ouvertes => pas de stries, fusiformes avec 1 noyau => muscles lisse pour parois des organes creux (tube digestif, estomac, intestins, utérus, vaisseaux sanguins, ) G) Sang - Sang = tissu conjonctif car baignent dans une matrice liquide (plasma) - Fibres du sang = protéines fibreuses solubles (fibrinogène) => se transforment en fibres insolubles et visibles (fibrine) quand sang coagule H) Tissu nerveux (cerveau, moelle épinière, ganglions et nerfs) - 2 types de : - neurones (émettent et acheminent les influx nerveux) => ramifiés ou étoilés pour transmettre les influx électriques sur des grandes distances - gliales => pas conductrices de signaux mais isolent, soutiennent et protègent les neurones fragiles I) Vieillissement - Tissu épithélial s amincit et se fragilise - Moins de collagène => tissus se réparent +difficilement => tissu musculaire, osseux et nerveux s atrophient - Circulation moins efficace => réduit l apport de nutriments aux tissus d où la fragilisation et le vieillissement des tissus 3. Le Système nerveux (introduction) Système nerveux SN périphérique SN central SN végétatif SN somatique moelle épinière cerveau SN sympathique SN parasympathique - SN central => formé à partir du tube neural de l embryon => composé de la moelle épinière et de l encéphale (cerveau) - SN Périphérique => formé à partir de la crête neurale de l embryon => composé des nerfs périphériques - SN autonome = SN végétatif ou SN viscéral => s occupe des muscles lisses, glandes et muscle cardiaque (système involontaire) - SN somatique => s occupe des muscles squelettiques (=> système volontaire) => contient des neurones sensitifs (ds ganglions proches de la moelle épinière) et les axones des motoneurones (= neurones qui activent les muscles) - SN sympathique => en activité lorsqu on est sous stress, pour nous mettre en action (marcher, courir) - SN parasympathique => en activité lorsqu on est au calme (repos, digestion) => utilisation minimale d énergie - voies afférentes => transmettent l info de la périphérie au SNC (= voie sensitive) - voies efférentes => transmettent l info du SNC à la périphérie (= voie motrice)

A) du Système nerveux 2 grands types de : 1. neurones: - nerveuse excitable qui transmet le flux de l information par signaux électriques - flux de l information selon différentes parties du neurone: boutons synaptiques des épines dendrites corps axone boutons synaptiques etc - vit toute une vie, ne peut pas se diviser (amitotique) => pas remplacé si détruit, ne peut pas survivre sans un apport important et continuel d O2 et de glucose 2. gliales (=gliocytes): - plus petits que les neurones, ils entourent et protègent les neurones 6 types: - astrocytes (liens entre neurones et capillaires notamment pour l approvisionnement en nutriment des neurones) [SNC] - microglies (protègent et réparent les neurones endommagés ou anormaux et éliminent les agents étrangers) [SNC] - épendymocytes (avec cils => tapissent l encéphale et la moelle épinière => facilite la circulation du liquide cérébro-spinal) [SNC] - oligodendrocytes (forment la gaine de myéline des axones des neurones du SNC) [SNC] - gliocytes ganglionnaires (entourent le corps des neurones situés dans les ganglions) [SNP] - neurolemmocytes ou cellules de Schwann (forment les gaines de myéline des axones du SNP) [SNP] Myéline = substance graisseuse qui isole les axones sauf qq nœuds de Ranviers => PA saute d un nœud à l autre B) Système Nerveux Central Chez l embryon, tube neural se développe avec 5 élargissements (parties): encéphale = partie du cerveau - télencéphale (donnera les 2 hémisphères cérébraux) - diencéphale (formera l hypothalamus, le thalamus, l épithalamus) - mésencéphale (donnera le mésencéphale) - métencéphale (formera le pont et le cervelet) mésencéphale + métencéphale + myélencéphale = tronc cérébral - myélencéphale (formera le bulbe rachidien) Puis en dessous pousse et se développe la moelle épinière Distance entre SNC et l organe: SNC distance grande ganglion parasympathique (neurones multipolaires) distance petite organe [sens de l influx: ] SNC distance moyenne ganglion sympathique (neurones multipolaires) distance moyenne organe [sens de l influx: ] SNC distance petite ganglion spinal (neurones unipolaires) distance grande organe [sens de l influx: ] C) SN sympathique et parasympathique 1. Neurotransmetteurs Voie sympathique: acétylcholine [dans ganglions] noradrénaline (=norépinephrine) [dans muscles lisses, glandes, muscle cardiaque] acétylcholine [dans médulla surrénale] noradrénaline (=norépinephrine) et adrénaline (=épinephrine) [dans le sang pour aller jusqu aux muscles lisses, glandes, muscle cardiaque] acétylcholine [dans les ganglions] et acétylcholine [dans muscles lisses, glandes, muscle cardiaque] Voie parasympathique: Voie somatique: acétylcholine [dans les muscles squelettiques] 2. Ganglions Ganglions sympathiques => dans la chaîne sympathique (proche de la colonne vertébrale = ganglions paravertébraux) ou proche de l aorte (ganglions prévertébraux) Ganglions parasympathiques => proches de l organes qu ils innervent (ganglions terminaux) 3. SN parasympathique a) Nerfs issus des régions crâniennes (tronc cérébral) du SNC nerfs III, VII et IX innervent l œil, glandes du nez, de la bouche, de l oreille et de l œil nerf vague (X) innerve coeur poumons, foie, estomac, rate, glande surrénale, rein, intestins (grêle et gros) Nerfs issus des régions sacrales (moelle épinière) du SNC nerfs S2, S3 et S4 innervent gros intestins, vessie et organes génitaux b) Axone préganglionnaire va jusqu au ganglion proche de l organe qu il innerve c) Synapse dans le ganglion terminal [acétylcholine] d) Axone postganglionnaire transmet l influx aux effecteurs [acétylcholine] 4. SN sympathique a) Nerfs issus des régions thoraco.lombales (moelle épinière) T1 à L2 b) Axone préganglionnaire va jusqu à la chaîne paravertébrale par un rameau c) Synapse dans le ganglion sympathique [acétylcholine] ou proche de l organe innervé [acétylcholine] d) Axone postganglionnaire => soit transmet l influx directement [noradrénaline] => soit libère [noradrénaline ou adrénaline] dans le sang pour aller vers l organe concerné SN sympathique => innerve tous les organes internes (comme SN parasympathique) mais aussi surface interne de la peau et muscles squelettiques. Douleur référée => (par le SN sympathique) région de la peau qui est douloureuse et qui signale une douleur d un organe interne (mal au bras gauche pour le cœur p. ex.) D) SN Somatique Neurone dans SNC Axone Neurone sensitif Ramifications axonales Axone Neurone général Dendrites 4. Système nerveux (système somatosensoriel) A) Récepteurs sensoriels 1. Classification - par le type de stimulus (5): Mécanorécepteurs (sensibles aux déformation du tissu => toucher, pression, vibration, étirement) Thermorécepteurs (sensibles aux changements de température) Photorécepteurs (sensible à l énergie lumineuse => rétine) Chimiorécepteurs (sensibles aux substances chimiques en solution => odeur, goût) Nocicepteurs (sensibles aux stimulus potentiellement nuisibles => info interprétée par le cerveau comme une douleur) - par la situation anatomique (3): Extérocepteurs (sensibles aux stimulus de l environnement => sur ou proche de la surface du corps => toucher, pression, douleur, température, organes des sens) Intérocepteurs (sensibles aux stimulus internes, dans les viscères et les vaisseaux => douleur, malaise, faim, soif) Propriocepteurs (sensibles aux informations des mouvements, position du corps dans l espace => dans les muscles, tendons, ligaments, articulations, tissu conjonctif des muscles et des os, oreille interne) - par la complexité de la structure (2): Terminaison libre: Terminaison capsulée: => Terminaison dendritique de neurones sensitifs (tissu épithélial et conjonctif) [douleur et température] => Disque de Merkel (couche profonde de l épiderme) [toucher léger, pression légère] => Plexus de la racine des poils (entoure la racine des poils) [toucher léger, mouvement des poils] => Corpuscule de Meissner (papilles du derme, sous l épiderme, peau glabre (= sans poil)) [toucher discriminant] => Corpuscule de Krause (idem que corpuscule de Meissner mais dans les muqueuses) => Corpuscule de Pacini (profondeur du derme, tissu sous-cutané) [pression intense, vibration de haute fréquence => adaptation rapide] => Corpuscule de Ruffini (derme, tissu sous-cutané, capsule articulaire) [pression intense et continue => adaptation lente]

2. Potentiel récepteur, codage Récepteurs sensoriels associés aux neurones sensitifs réagissent aux sons, pressions, etc. Quand stimulus absorbé par le récepteur => conversion en énergie électrique (=transduction) => potentiel gradué local (= potentiel récepteur) => sommation de potentiels gradués locaux => dépolarisation (= potentiel générateur) => l intensité du stimulus n est pas retransmise par l intensité du PA mais par la fréquence des PA. B) Afférence dans la moelle épinière Aα: Afférence primaire des fuseaux, afférence des organes tendineux Vitesse: 90 m/sec Localisation: corne ventrale de la moelle épinière (VI, VII, IX) Pour réflexe d étirement et tendineux (passe par ce motoneurone car c est le plus gros donc le plus rapide) Aβ: Afférence secondaire des fuseaux, divers récepteurs cutanés Aδ: Vitesse: 60 m/sec Localisation: corne ventrale de la moelle épinière (III, IV, V, VI) Douleur rapide piquante Vitesse: 25 m/sec Localisation: corne ventrale de la moelle épinière (I, IV, V) C: Douleur lente, brûlante Vitesse: 1 m/sec Localisation: corne ventrale de la moelle épinière (II) 5. Moelle épinière A) Substance grise (partie dorsale = sensitive, partie ventrale = motrice) [MARIEB P.442] Substance grise entourée de substance blanche (myéline), sert à acheminer influx de la périphérie vers l encéphale et vice versa. Est aussi le centre des réflexes spinaux 1. Cornes dorsales (sensitives) (=> nerfs dorsaux = sensitifs) Contient les neurones sensitifs somatiques (des muscles squelettiques) 2. Cornes ventrales (motrices) (=> nerfs ventraux = moteurs) Contient les neurones moteurs somatiques (des muscles squelettiques) Dans ces cornes, les motoneurones les plus latéraux s occupent des extrémités du corps (doigts, ) et les plus médians des parties les plus proches du corps (épaules, ) 3. Cornes latérales (sensitives et motrices) Contient les neurones sensitifs viscéraux (des muscles lisses, du muscle cardiaque, des glandes) dans sa partie la plus dorsale et contient aussi les neurones moteurs viscéraux dans sa partie la plus ventrale 4. Généralités 31 paires de nerf spinaux (formés d une racine ventrale et d une racine dorsale sortent de la moelle) sortent au dessus de la vertèbre correspondante. Il y a ensuite des rameaux (ventraux et dorsaux) qui se disséminent dans le corps [Attention: il y a 7 vertèbres cervicales et 8 nerfs cervicaux] Racine dorsale: contient un ganglion spinal formé de neurones sensitifs pseudo-unipolaires [ganglion = groupe de neurones] ganglion spinal = ganglion rachidien reçoit les signaux sensitifs et les transmet à la moelle Racine ventrale: reliée à une chaîne de ganglions sympathiques (qui suit la colonne vertébrale) envoie les signaux moteurs par les motoneurones depuis la moelle vers la périphérie Moelle ne suit pas la colonne vertébrale jusqu à la fin => nerfs descendent en forme de queue de cheval Somatotopie = carte de la sensibilité du corps (partie inférieure de la moelle s occupe des partie inférieure du corps) Dermatome = région spécifique nerveuse (seulement sensitives) de la peau (=> des lambeaux de peau sont innervé par des nerf correspondant à certaines vertèbres) Injections péridurales pour anesthésier se font en dessous des vertèbres lombaires 2 et 3 B) Réflexes (dans substance grise) 1. Réflexe tendineux On tire trop fort jusqu à casser le tendon => réflexe pour lâcher ou tirer moins fort - fibres sensitives dans le tendon («il va casser») envoie l info à la corne dorsale de la moelle entre la corne dorsale et la corne ventrale, interneurone inhibiteur (qui empêche le mouvement info transmise au motoneurone α (= gros motoneurone) (dans la corne ventrale) qui tire moins fort ou lâche 2. Réflexe d étirement Mauvaise estimation d un poids => réflexe pour tirer plus fort - fibres musculaires intrafusales (5 à 10 au centre du muscle, responsable de la sensibilité au contraire des fibres extrafusales responsables de la force) se contracte => transmet l info à l axone qui l entoure si la force est adaptée ou pas info transmise directement à la corne ventrale (sans interneurone) => aux motoneurones α (fibres extrafusales qui tirent plus fort) et γ (= petit motoneurone). Les motoneurones γ augmente et ajuste la sensibilité du réflexe en faisant se contracter les fibres intrafusales Les 2 types de réflexes fonctionnement avec la méthode du thermostat C) Substance blanche (faisceaux ascendants) [MARIEB P.443] Substance blanche: cordons dorsaux, cordons latéraux, cordons ventraux, sillon ventral et septum dorsal (fine couche fibreuse) 1. Système épicritique (= toucher fin et proprioception) Dans le cordon dorsal: - faisceau gracile: => traite les infos du tronc inférieur et des jambes => est le plus médial des 2 faisceaux - faisceau cunéiforme: => traite les infos du tronc supérieur, des bras et du cou => est le plus latéral des 2 faisceaux Les axones entrent (dans le cordon dorsal) de plus en plus médialement à mesure qu on descend des cervicales au sacrum. Les voies sensitives (donc afférentes) sont dans le cordon dorsal (faisceaux gracile et cunéiforme) alors que dans les parties latérales et ventrales 2. Système protopathique (= toucher grossier, douleur, température) - faisceaux spino-thalamique ventral: => traite les infos de toucher grossier => nerf entre par la corne dorsale (gauche p. ex) de la subst. grise puis traverse la ligne médiane et monte dans la partie ventrale opposée (droite) de la moelle épinière - faisceaux spino-thalamique latéral: => traite les infos de la douleur et de la température => nerf entre par la corne dorsale (gauche p. ex) de la subst. grise puis traverse la ligne médiane et monte dans la partie latérale opposée (droite) de la moelle épinière - faisceaux spino-cérebelleux croisé (ou ventral): => traite les infos de proprioception du tronc inférieur et des jambes => nerf entre par la corne dorsale (gauche p. ex) de la subst. grise puis traverse la ligne médiane et monte dans la partie ventrale opposée (droite) de la moelle épinière - faisceau spino cérebelleux direct (ou dorsal): => traite des infos de proprioception du tronc inférieur et des jambes => nerf entre par la corne dorsale (gauche p. ex) de la subst. grise mais ne traverse pas la ligne médiane et monte dans la partie dorsale du même côté (gauche) de la moelle épinière Pour la voie protopathique, c est le contraire de la voie épicritique puisque les parties les plus médiales concernent l info des nerfs entrant au niveau des cervicales et les parties les plus latérales concernent les nerfs qui entrent au niveau du sacrum. 3. Deux voies vers le thalamus a) Epicritique Ganglion spinal [ 1er neurone] moelle épinière cerveau [ 2ème neurone] b) Protopathique thalamus VPL [ 3ème neurone] Cortex [ 4ème neurone] Ganglion spinal [ 1er neurone] moelle épinière [ 2ème neurone avant de monter] (VPL = Ventral Postérieur Latéral) Dans les 2 voies, la décussation (franchissement de la ligne médiane de la moelle) se fait juste après le 2ème neurone. Dans le lobe pariétal, sillon central => devant le sillon = cortex moteur / derrière le sillon = cortex somatosensoriel => lieu de proprioception au fond du sillon, entre les 2 cortex => logique que la proprioception soit entre la partie motrice et la partie somatosensorielle.

6. Système nerveux, l œil 1. anatomie de l œil - 6 muscles sont fixés sur l œil: le droit supérieur, le droit inférieur, le droit latéral, le droit médial, l oblique supérieur (passe par la trochlée = poulie) et l oblique inférieur. Il y a également le muscle de la paupière inférieure et celui de la paupière supérieur qui vont se fixer sur le tarse inférieur et supérieur (feuillet de tissu conjonctif dense). - en partant de l extérieur, l œil est entouré de la sclère, de la choroïde (qui amène le sang) puis de la rétine (qui contient les photorécepteurs). Le tout englobe le corps vitré (gélatine liquide qui maintient la forme de l œil). - devant, il n y a aucune de ces couches et l œil et formé (en partant de l extérieur) par la conjonctive (qui tapisse seulement le blanc et l intérieur des paupière), par la cornée qui elle ne recouvre que l iris et la pupille, et derrière la pupille se trouve le cristallin (attaché au corps ciliaire [=muscle] par de petits ligaments). Le cristallin peut être étiré (par le corps ciliaire) pour changer la forme de la pupille - la glande lacrymale (en haut latéralement à l œil) déverse ses sécrétions sur l œil qui vont ensuite être recueillies par les canaux lacrymaux (médialement à l œil) et qui vont ensuite se déverse dans le nez. - myopie => œil trop allongé => voit bien de près mais mal de loin => verre concave - hypermétropie => œil trop court => voit bien de loin mais mal de près => vers convexe 2. photorécepteurs - dans la rétine: point aveugle = zone d entrée du nerf optique fovéa = pt à l arrière où la couche de nerf et bcp + faible => la lumière arrive plus facilement jusqu aux photorécepteurs => c est le point où l acuité visuelle est la + forte. En fait, la rétine est si mince à cet endroit, que la lumière arrive presque directement sur les photorécepteurs. macula, zone ovale qui entoure la fovéa où la rétine est aussi assez mince (mais moins que la fovéa). C est avec la macula et la fovéa et la macula qu on observe qqh, le reste des récepteurs de la rétine sert à nous donner une idée générale et grossière du champ visuel - la rétine n est pas sensible à la lumière mais détecte les contrastes - photorécepteurs: cônes (pour le jour) et bâtonnets (pour la nuit) donc la fovéa contient presque que des cônes [=> les animaux ont+ de bâtonnets => voient mieux la nuit]. - trajet de la lumière: traverse la partie nerveuse de la rétine pour stimuler les photorécepteurs. Les photorécepteurs transforment l énergie lumineuse en signaux électrique (= transduction) puis envoient l influx (en sens inverse de la lumière, dans la partie nerveuse de la rétine) jusqu aux neurones bipolaires, puis aux ganglionnaires qui envoient des PA qui transmettent l influx jusqu aux aires visuelles du cortex occipital. - Il y a encore les horizontales et les amacrines qui, avec les neurones bipolaires sont chargées d analyser l image reçue. - le nerf optique de chaque œil convergent pour former le chiasme. Dans le chiasme, une partie des fibres croise la ligne médiane (les axones de la partie médiane, mais les axones de la partie latérale de l œil ne croisent pas) [=> ce qu on voit avec l œil droit est traité par le cerveau gauche] pour aller jusqu à l aire visuelle 7. Système nerveux: systèmes modulateurs diffus 1. Neurotransmetteurs - acétylcholine: utilisés dans tous les muscles squelettiques, dans certains neurones du SN autonome et dans une grande partie du SN central - catécholamines: dopamine, noradrénaline et adrénaline => toutes synthétisées à partir de la tyrosine. Mais la synthèse s arrête à la dopamine si le neurone fonctionne avec de la dopamine ou se poursuit jusqu à l adrénaline si le neurone a besoin d adrénaline: Tyrosine L-Dopa Dopamine Noradrénaline Adrénaline Les neurones peuvent être dopaminergique, noradrénalinergique ou adrénalinergique selon le neurotransmetteurs qu il utilise. - histamine, sérotonine: aussi synthétisé à partir d un acide aminé (comme la tyrosine pour les catécholamines) 2. Trouble des centres dopaminergiques Les centres dopaminergiques sont: la substance noire qui est en relation avec le cortex orbitofrontal et le striatum (= noyau caudé + Putamen, striatum contient 80% de la dopamine totale du cerveau) qui contient le nucleus accumbens (=centre de plaisir) - Parkinson: dégradation et mort des neurones de la substance noire car ces neurones ne peuvent plus faire le lien avec le striatum qui est impliqué dans le système moteur. Mais avec du L-Dopa ont peut augmenter l efficacité de la dopamine et diminuer les effets de Parkinson - Schyzophrénie: production excessive de dopamine => influence le cortex orbitofrontal 3. Effets psychostimulants sur les terminaisons catécholaminergiques - amphétamines bloque le recaptage de noradrénaline dans la synapse => noradrénaline stagne dans la fente synaptique et prolonge son effet - cocaïne bloque le recaptage de dopamine dans la synapse => dopamine stagne dans la fente synaptique et prolonge son effet 8. Système nerveux: système moteur Cortex moteur se situe sur le dessus du cerveau, devant le sillon central et s étend un peu sur les côtés du cerveau. L aire motrice primaire (aire 4) aussi appelée aire pyramidale et c est de là que partent les tractus cortico-spinaux (= faisceau pyramidaux, du cerveau à la moelle). Chaque partie de l aire motrice correspond à une partie précise du corps (épaule, œil, langue, genou, etc.). C est ce qu on appelle l homoncule moteur. L aire prémotrice (aire 6) est située à l avant de l aire motrice et elle s occupe des habiletés motrices apprises systématiquement => ce sont des activités musculaires complexes qu on fait naturellement avec rapidité (on peut écrire et parler en même temps). Il y a encore les aires du langage et de la vue. La voie cortico-spinale est très ventrale-médiale au niveau du myélencéphale (ou du bulbe rachidien). A la limite entre le cerveau et la moelle épinière, le 80% des fibres croisent la ligne médiane et passent un peu plus dorsalement et latéralement. Au niveau de la 7e cervicale, le 20% des fibres restantes croise à l endroit où elles sortent. Plus bas, au niveau thoracique, puis lombaire-sacré, le faisceau pyramidal est très latéral. Attention, au niveau du mésencéphale (au-dessus du myélencéphale), les fibres de motricité de la face ne passent pas par la moelle mais vont directement du cerveau aux muscles. A) 2 grandes voies motrices 1. Cortex cérébral striatum (noyau caudé + putamen) [Striatum + pallidum = noyaux de la base] pallidum parties ventrales antérieures et ventrales latérales du thalamus (thalamus = porte d entrée vers le cortex moteur) Cortex moteur voie cortico-spinale qui se divise en 2 faisceaux: pyramidal latéral (80%) et pyramidal médial (20%) 2. Cortex cérébral noyau olivaire inférieure noyaux pontiques cortex cérébelleux [cortex cérébelleux + noyau dentelé = cervelet] noyau dentelé parties ventrales antérieures et ventrales latérales du thalamus (thalamus = porte d entrée vers le cortex moteur) Cortex moteur voie cortico-spinale qui se divise en 2 faisceaux: pyramidal latéral (80%) et pyramidal médial (20%) Quoiqu il en soit, tout passe par la voie cortico-spinale => elle est extrêmement importante. Les gens qui ont des lésions dans le striatum, le pallidum, le thalamus ou le cortex moteur ont de la peine à initier des mouvements

Cervelet reçoit les infos de proprioception, de toucher, de vue, équilibre => infos nécessaires pour qu il puisse corriger les «erreurs» de motricité et corriger la posture p. ex. ou permettre la coordination. Le cervelet ne peut pas agir directement par la moelle épinière => passe par le tronc cérébral pour commander les voies motrices principale et secondaire et passe par le thalamus pour commander les aires motrices. Le cervelet a pour but de comparer sans cesse les intentions du cerveau et les mouvements réels. Les noyaux basaux ont plutôt un rôle dans la mise en place de programmes moteurs et agissent sur le cortex moteur par l intermédiaire du thalamus => noyaux de la base ont une fonction + cognitive que le cervelet. B) Substance blanche (faisceaux descendants) [MARIEB P.444] 1. Le tractus moteur comprend 2 groupes: - le tractus de la voie motrice principale (= tractus cortico-spinaux + cortico-nucléaires) => contraction des muscles squelettiques (motricité volontaire). Tractus corticospinaux => muscles des membres supérieurs et inférieurs. Tractus cortico-nucléaires => muscles de la tête et du cou - le tractus de la voie motrice secondaire Les voies motrices sont composées de deux neurones: le motoneurone supérieur (neurones pyramidaux) et le motoneurone inférieur. 2. - tractus cortico-spinal latéral: Faisceau part des aires motrices du cerveau et descend assez ventralement. Au niveau du bulbe rachidien (juste avant la moelle), décussation et le fibres descendent latéralement pour transmettre l info aux neurones moteurs inférieurs (qui s occupent des muscles squelettiques) motricité volontaire (voie motrice principale) - tractus cortico-spinal ventral: Faisceau part des aires motrices du cerveau et descend assez ventralement le long de la moelle. Décussation juste avant de faire synapse avec des neurones moteurs inférieurs qui sortiront de la moelle au même niveau (pour commander les muscles squelettiques) motricité volontaire (voie motrice principale) - tractus tecto-spinal ventral: transmet influx du cerveau pour la coordination réflexe et les yeux - tractus vestibulo-spinal ventral: transmet influx pour le maintien de la posture (debout et marche) du tronc et de la tête (à partir de l organe de l équilibre dans le vestibule de l oreille interne) motricité involontaire - tractus rubro-spinal latéral: transmet influx pour le maintien de la posture des membres inférieurs (voie motrice secondaire) - tractus réticulo spinal ventral, latéral, médial: transmet influx pour le tonus musculaire (=> posture) et les viscères C) Histologie du cerveau 1. Couche moléculaire => contient les dendrites des de Purkinje 2. Couche des de Purkinje => contient les corps cellulaires de ces 3. Couche granuleuse => contient bcp de granuleuses et aussi les axones dec de Purkinje, des fibres grimpantes (excitatrices) Dessous cette couche granuleuse se trouve la substance blanche qui contient entre autre des fibres moussues (excitatrices) qui vont jusqu aux granuleuses => à part les fibres grimpantes et les granuleuses, toutes les sont inhibitrices Le sens des signaux part depuis les fibres grimpantes et les fibres moussues (jusqu aux granuleuses), se poursuit dans les fibres // à la surface du cerveau et arrivent aux dendrites des de Purkinje puis dépolarise toute la de Purkinje donc le PA replonge dans le cerveau (en direction du thalamus) L apprentissage moteur (piano, vélo, etc.) se fait par l amélioration de l efficacité des synapses (meilleure connexion) entre les fibres // et les de Purkinje 9. Les poumons - Poumons droit => 3 lobes, poumon gauche + petit (2 lobes) à cause du cœur - poumons protégés par la cage thoracique - entourés d une plèvre (feuillet viscéral collé aux poumons et feuillet pariétal collé à la cage thoracique: entre deux, cavité pleurale remplie d un film de liquide) => lubrifiant qui permet le glissement entre poumons et cage thoracique tout en les gardant collés. 1. Inspiration - innervation du diaphragme => contraction => s abaisse => augmente le volume pulmonaire (grâce à la plèvre, poumons suivent le diaphragme) - innervation des muscles intercostaux => contraction => les côtes se soulèvent et ça augmente le volume des poumons - le volume augmente => P intrapulmonaire < P atmosphérique => appelle d air 2. Expiration passive (une fois que les poumons sont gonflés): - relâchement du diaphragme => remonte => diminue le volume des poumons => P intrapulmonaire (par rapport à l extérieur) => (appel d air vers l extérieur) - comme le diaphragme, élasticité de toute la paroi thoracique => revient à une position normale - les poumons ont une tendance naturelle à se rétrécir sur eux-mêmes => expulse l air - tension des alvéoles qui ont tendance à rapetisser (pas complètement à cause du surfactant) Depuis la bouche et le nez, le conduit respiratoire se divise en 2 bronches (une pour chaque poumon) puis se divise de plus en plus jusqu aux bronchioles et aux alvéoles où a lieu l échange gazeux. Il y a également une artère pulmonaire (chargée en CO2!!!) et une veine pulmonaire (chargée en O2!!!) par branche (pour les échanges gazeux dans le sang) qui se divisent en capillaires très fins, reliés aux alvéoles. Hile = endroit où la plèvre s arrête et revient sur elle-même 3. Division des bronches et échanges gazeux Les poumons sont formés de lobules (1-2 cm) délimités par de vaisseaux lymphatiques. Les 2 bronches (qui s enfoncent dans le hile) se divisent en bronches secondaire, tertiaires, etc. jusqu à devenir des bronchioles (1 mm de diamètre, il n y a plus de cartilage à ce stade) qui pénètrent les lobules. Ensuite on trouve des bronchioles terminales qui se divisent en bronchioles respiratoires (déjà qq alvéoles), conduit alvéolaire (déjà entièrement couvert d alvéoles), atrium, sac alvéolaire, alvéoles (100-150 µm de diamètre). En tout, dans les deux poumons, il y a 3x 10 puissance 8 alvéoles => 70 à 80 m carré de surface d échange. Chaque sac alvéolaire est entouré d un nid capillaire. Les artères suivent les bronches et ses division mais une fois que l échange a eu lieu dans les capillaires, les veine ne suivent pas toutes les divisions des bronches dans le sens inversent Elles se regroupent et repartent en suivant les conduits respiratoires des bronches seulements. Alvéoles => pneumocytes de type I (forme la paroi très fine des alvéoles), pneumocytes de type II (sécrètent le surfactant). Diffusion d O2 et de CO2 entre alvéole et les GR: couche de surfactant, paroi épithéliale alvéolaire, membrane basale épithéliale, espace interstitiel, membrane basale capillaire, endothélium capillaire, plasma, membrane du GR. Le CO2 est aussi un peu transporté par le plasma. 10. Les os A) Fonctions - soutien: os permettent d encrer bcp de structures et d organes de notre corps (muscles notamment) - protection: crâne et cage thoraciques servent à protéger l encéphale et les poumons, cœur - mouvement: les muscles, fixés sur les os, agissent comme des leviers pour bouger notre corps - stockage: graisse et calcium entreposé dans les os - formation des globules rouge et blanc: se fait à partir de la moelle des os B) Classification Os formé d os compact (dense, lisse, homogène) et d os spongieux (comme une éponge, avec des travées) - os longs => un corps long et deux extrémités, généralement os des membres - os courts => forme à peu près cubique (rotule, os de la main ou du pied) - os plats => assez aplatis (côtes, crâne, omoplate) - os irréguliers => aucune forme classifiable (os iliaque, vertèbres) C) Structure Généralement: extérieur = os compact recouvert de périoste, intérieur = os spongieux (= moelle rouge) tapissé d endoste Os longs: 1. Diaphyse => cylindre d os compact qui contient un canal médullaire (contenant la moelle jaune qui stock du tissu adipeux) au centre et des orifices sur les côtés pour les vaisseaux sanguin et les nerfs 2. Epiphyse => extrémité d un os (+ large que la diaphyse) formé d une couche d os compact et rempli d os spongieux. Epiphyse distale => loin du corps ( proximale) 3. Ligne épiphysaire => frontière entre la diaphyse et l épiphyse d un os jeune, responsable de la croissance de l os, formé de cartilage de conjugaison 4. Périoste => couche fibreuse de tissu conjonctif dense non orienté qui recouvre et protège la diaphyse. Il contient surtout des ostéoblastes (produisent la matière osseuse) et des ostéoclastes (détruisent la matière osseuse). Il est attaché à l os par des fibres de collagène (fibre de Sharpey) 5. L endoste => fine membrane de tissu conjonctif à l intérieur de l os qui contient aussi des ostéoclastes et des ostéoblastes 6. Cartilage articulaire => cartilage hyalin qui recouvre les épiphyse pour les articulations

L os compact est formé de centaines d ostéon (cylindre de plusieurs lamelles dont les fibres de collagène sont orientées différemment pour la solidité). Chaque ostéon a un canal de Havers au centre où passent des vaisseaux sanguin et des neurones. De+, il y a des canaux transversaux (de Volkmann) pour les connections sanguine et nerveuse entre le périoste, les ostéons et le canal médulaire. Entre les lamelles: lacunes (avec ostéocytes) reliées entre-elles et au canal de Havers par des canalicules. L os spongieux est constitué de travées pas vraiment organisées. Il contient la moelle rouge qui forme les sanguines Chimiquement: - constituants organiques => (ostéocytes, ostéoblastes, ostéoclastes) => matériau ostéoïde (glycoprotéines, fibres de colagènes) - constituants inorganiques => sels minéraux: calcium et phosphate essentiellement (pour la dureté de l os) D) Développement (calcification = ajout de calcium!!!) 1. Ossification intramembraneuse (os plat généralement): - formation d une matrice osseuse à l intérieur de la membrane: mésenchymateuse se transforme en ostéoblaste => sécrétion de matière osseuse (ostéoïde) qui se calcifie [ostéoblastes deviennent ostéocytes + matière osseuse]. Puis les ostéoclastes rongent l os de l intérieur => forme l os spongieux. - formation de l os fibreux et du périoste: les matériau ostéoïde se multiplient et bâtissent un réseau de travées. En même temps, mésenchymateuses forment le périoste autour de la membrane fibreuse - formation de l os compact: les mésenchymateuse de la couche interne du périoste sécrètent de l ostéoïde => bouche les trous des travées => forme l os compact. mésenchymateuse + fibre donne le périoste fibreux. 2. Ossification endochondrale (os long): - point d ossification au milieu de l os (qui n est encore que du cartilage hyalin). Périoste pénétré par des vaisseaux sanguins => le cartilage commence à se transformer en ostéoblastes (sur la couche externe). - formation d une gaine osseuse à partir des ostéoblastes (seulement sur la couche externe, à l intérieur c est tj du cartilage) => ostéoblastes sécrètent de l ostéoïde => formation de la gaine osseuse - le cartilage interne se calcifie et la matrice cartilagineuse se désintègre - vaisseau sanguin (bourgeon conjonctivo-vasculaire) envahit la place laissée libre par la matrice cartilagineuse désintégrée - formation d os spongieux à partir des ostéoblastes et formation du canal médullaire grâce aux ostéoclastes - juste avant la naissance: apparition des points d ossification secondaire (un dans chaque épiphyse) car le cartilage se désintègre et un nouveau bourgeon arrive aux extrémités => ossification des épiphyse idem que pour la diaphyse. 3. Croissance des os (jusqu à 18 ans pour les filles, 21 ans pour les garçons) Dans chaque épiphyse: couche de cartilage de conjugaison formé de colonnes de chondrocytes => les chondrocytes des extrémités de multiplient et grossissent (=> allonge la colonne et donc l os) alors qu au centre la substance fondamentale se calcifie et que les chondrocytes meurent => remplacés par des ostéoblastes et des ostéoclastes (qui eux rongent la substance fondamentale califiée). => canal médullaire croît en longueur lui aussi. La croissance se termine quand la zone de cartilage s ossifie également. En largeur, la couche externe du périoste s épaissit + que l endoste qui ronge la couche interne du périoste. La croissance est réglée par l hormone de croissance (GH) => stimule le foie qui fait produire les chondrocytes dans les épiphyses. Les hormones thyroïdiennes régule la croissance pour garder des bonnes proportions alors que la testostérone ou les oestrogènes masculinise ou féminise le squelette et le font arrêter de grandir à temps. E) Homéostasie osseuse 1. Remaniement osseux: L os est tout le temps en modification => résorption ou dépôt de matière osseuse (dépôt pour consolider un os après une fracture par exemple). Ce remaniement dépend des régulations hormonales (parathormone et calcitonine). Manque de Ca+ dans le sang => parathormone (sécrétée par les glandes parathyroïdes) stimule la résorption (=> ostéoclastes ronge l os et libère du calcium dans le sang). Trop de Ca+ dans le sang => calcitonine (sécrétée par la glande thyroïde) stimule les dépôts (en inhibant les ostéoclastes => dépôts de calcium dans l os). 2. Consolidation des fractures fracture => hématome (poche de sang qui entoure la blessure) car les vaisseaux sanguins de l os ont été coupés => depuis l hématome, reformation des vaisseaux sanguins qui permettent de former des fibres de collagènes ( endothéliales qui forment la paroi des vaisseaux sanguins se divisent et régénèrent les vaisseaux sanguins => migration des fibroblastes => synthétise des fibres de collagène => migration des ostéoblastes) => formation de cartilage osseux tout autour de la fracture et l os se régénère ensuite à l intérieur (ostéoblastes sécrètent ostéoïde et se transforment en ostéocytes) => puis ostéoclastes détériore les parties trop grosses et lime l os. Types de fracture: fermée (cassure nette sans ouverture de la peau), ouverte (cassure nette qui troue la peau), plurifragmentaire (os brisé en morceaux), tassement (os écrasé), enfoncement localisé (la partie fracturée de l os est poussée vers l intérieur), engrenée (les parties fracturées sont poussées l une vers l autre), en spirale (cassure irrégulière, l os a tourné sur lui-même), en bois vert (fracture incomplète, os écorché). 3. Pathologies (Maladies des os généralement dues à des troubles hormonaux [résorption ou dépôt de calcium intensif]) - stéoporose: résorptions trop rapides par rapport aux dépôts - ostéomalacie: minéralisation insuffisante des os => os mous et fragiles - maladies osseuses de Paget: résorption osseuse interne et ossification externe exagérées et anormales Vieillissement des os: ostéons inachevés, mauvaise minéralisation, diminution de l irrigation sanguine => l os reste mais devient un tissu mort 4. Fibroblastes - Fibroblastes synthétise ttes les nécessaires à la formation des fibres du tissus conjonctif. => Collagène, Elastine, fibres réticulées (ttes formées par RE) => synthèse de sous forme soluble => vers substance fondamentale par exocytose => forme les fibres. - Fibroblastes (jeunes) => bcp plus de mitochondries, RE, organites, etc. que fibrocytes (vieilles) 5. Les tissus conjonctifs - Tissu conjonctif mésenchymateux (embryonnaire) => donne naissance à toutes les formes de tissus conjonctifs. - Tissu conjonctif lâche => présent presque partout entre fibres musculaires => enveloppe la plupart des organes. - Tissu conjonctif dense => fixe l épithélium de la langue au muscle de la langue par ex. => forme les ligaments, tendons, aponévroses. => fibres légèrement ondulées => quand on tire dessus, s allonge => élastique. Bcp de fibres => très résistant - Tissu conjonctif non-orienté => forme les capsules articulaires - Tissu conjonctif élastique => cordes vocales, aorte, disque intervertébraux. 11. Les muscles 1. Fonctions - mouvement du corps humain => tous les mvts du corps sont dû aux contractions musculaires - maintien de la posture => ajustements continuels des muscles pour qu on puisse rester assis, debout, etc. - stabilité des articulations => les muscles sont très importants pour maintenir les articulations en place (épaule par ex) - dégagement de chaleur => contraction musculaire implique une perte et un dégagement de chaleur (pour maintenir la température du corps stable) 2. Caractéristiques - excitabilité (percevoir un stimulus et y répondre) - contractilité (réduction du muscle jusqu à 70%) - extensibilité (faculté de s étirer) - élasticité (qu on les étire ou qu on les contracte, les fibres musculaires reprennent leur taille normale après) A) Muscles squelettiques (=> volontaire) 1. Structure - Fibre musculaire entourée d une couche de tissu conjonctif lâche (endomysium). Plusieurs fibres entourée d une couche + épaisse de tissu conjonctif (périmysium) = faisceau. Plusieurs faisceaux entourés d une couche encore + grossière de tissu conjonctif dense (épimysium) = muscle. Plusieurs muscles entouré d une couche de tissu conjonctif dense orienté (fascia) = groupe musculaire. - Muscle desservi par une artère, des veines et des fibres nerveuses afférentes et efférentes qui se divisent et se répartissent vers chaque fibre musculaire. - Attaches directes => épimysium soudé au périoste d un os ou au périchondre d un cartilage (attaches directes peu fréquentes dans le corps) - Attaches indirectes => périmysium joint un tendon (cylindrique) ou une aponévrose (plate) puis s attache à l os. - Agencement des faisceaux: parallèle (biceps) penné (muscle droit de la cuisse) tendon qui passe sur toute la longueur du muscle et les fibres musculaires se fixent dessus convergent (grand pectoral) circulaire (muscle des lèvres) => permet de fermer l organe

2. Anatomie d une fibre musculaire - Membrane plasmique de la fibre = sarcolemme. - Plusieurs noyaux ovales situés tout près de la membrane - Cytoplasme d une fibre = sarcoplasme => réserve importante de glycogène et de myoglobine (réserve d O2) - Chaque fibre = faisceau de centaines de myofibrilles //. Chaque myofibrille se décompose en sarcomère - Pour chaque sarcomère, il y a un large bande foncée (bande A) au milieu et deux minces bandes claires (bande I) sur les côtés. Chaque bande A est coupée au milieu par une zone + claires (zone H) et chaque zone H est divisée en 2 par une ligne M. Au milieu des bande I, il y a une ligne Z. Entre deux stries Z = sarcomère (= +petite unité contractile) - Toutes les stries dues aux filaments d actine (filament mince, Ø 5-7 nm) et de myosine (filament épais, Ø 12-16 nm) - Réticulum sarcoplasmique entoure chaque myofibrille avec un réseau de tubules longitudinaux. Au niveau des zones H et de la jonction entre les bandes A et I => les tubules se rejoignent latéralement et forment des citernes terminales. Entre deux citerne terminales => Tubule T (transversal => dans le même sens que les stries). Fonction du RS => régler la [Ca]. 3. Contraction (= glissement des filament d actine entre les filaments de myosine) Nerf moteur (dans la moelle) Corps du motoneurone (corne ventrale) motoneurone sort de la moelle division de l axone (jonctions neuromusculaires sur plusieurs fibres différentes) jonction neuromusculaire => synapse (acétylcholine libérée dans la fente synaptique) acétylcholine se fixe sur le récepteur déclenche PA dans la fibre musculaire contraction - myosine => «clubs de golf» assemblé en faisceau avec les têtes qui dépassent. Tête => tendance naturelle à se coller sur l actine - actine => «collier de perles» enroulés. Mais les sites de liaisons sur les perles sont recouverts de filaments de tropomyosine (maintenus par la troponine) - contraction: a) PA se propage jusqu aux tubule T b) PA déclenche la libération de calcium qui sort des citernes terminales c) Ca se lie à la troponine qui change de configuration et fait rouler les filaments de tropomyosine => sites de liaison d actine sont exposés. d) Les têtes de myosine se lient à l actine de par leur attirance naturelle (dès qu elle est chargée en ATP) e) ATP dégradé en ADP + P grâce à l ATPase (= hydrolyse de l ATP) => fournit de l énergie => tête de myosine pivote et tire le filament d actine f) du fait qu elle ne soit plus chargée en ATP, la tête de myosine se libère de l actine et reprend sa forme initiale avant d être rechargée en ATP => cycle - chaque fibre musculaire ne possède qu une jonction neuromusculaire - plaque motrice (= partie du sarcolemme où se trouve la jonction neuromusculaire) plissée => + de récepteurs d acétylcholine - unité motrice = ensemble de fibres musculaires (de 4 à plusieurs centaines) innervée par un motoneurone. Les fibres d une même unité motrice sont réparties dans le muscle et pas toutes regroupées => force de contraction dépend du nombre d unités motrices recrutées. Chaque fibre n est innervée qu une seule fois mais motoneurone innerve plusieurs fibres. Pour des mvts de force ou d action grossière: nbre de fibre innervé par un motoneurone est élevé, 120-130 (quadriceps). Pour des mvt fins et précis: nbre de fibres innervé par un motoneurone est très faible, 5-6 (yeux). 4. Métabolisme des muscles: régénération de l ATP a) Par la créatine phosphate: Créatine Phosphate (stocks importants dans les musculaires) + ADPá créatine + ATP = forte concentration d ATP Pour les efforts instantanés, courts et puissants (sprint, haltérophilie) b) Par la filière anaérobie: glucose et acide gras dégradés et transformé en pyruvate + 2 ATP => pyruvate transformé en acide lactique [filière rapide] Pour les efforts intermittents avec besoin de puissance (tennis, football, nage 100m) => attention, on utilise aussi bcp la filière aérobie (on est essoufflés) c) Par la filière aérobie: pyruvate transformé dans les mitochondries à l aide d O2 => produit bcp d ATP, H2O et CO2 [filière lente] Pour les efforts longs et endurants avec besoin de peu de puissance (triathlon, 5000m) 5. Divers - Fatigue soit musculaire ou psychologique. Fatigue musculaire = incapacité physiologique du muscle à se contracter (manque partiel d ATP) => contractures et crampes = muscle reste contracté car plus assez d ATP pour séparer la myosine de l actine. L accumulation d acide lactique => fatigue le muscle. - Seulement 25% de l énergie utilisée par le muscle fournit un travail mécanique, le 75% de l énergie est dissipé sous forme de chaleur. - Force de contraction => dépend du nbre de fibres utilisées (=> du nbre d unités motrices recrutées), de la taille et de la masse du muscle, du degré d étirement du muscle. - Trois types de fibres musculaires: a) Fibres rouges à contraction lente (type I) => couleur rouge due à l abondance de myoglobine. Les fibres rouges sont la majorité des fibres musculaires. Elles sont résistantes à la fatigue, endurantes et ont la capacité de se contracter longtemps. b) Fibres blanches à contraction rapide (type II) => Ø 2 fois + gros que type I. Se contracte rapidement mais pas longtemps. Contiennent de grosses réserves de glycogène c) Fibres intermédiaires à contraction rapide sont plutôt roses et sont entre les deux autres types de fibres au niveau du Ø. - Effets de l entraînement: muscle gagne en taille ou/et en force et/ou devient + efficace et résistant à la fatigue. A l inverse, l inactivité amène un affaiblissement et la diminution de la taille du muscle - muscle se développe à partir du mésoderme. En vieillissant, le nbre de fibres musculaires diminue et il y a de + en + de tissu conjonctif => muscles deviennent + fibreux et tendineux => on perd du poids et de la force B) Muscles lisses (=> involontaire) Muscle lisse => paroi des organes creux, des différents tuyaux, des viscères - fibre en forme de fuseau (Ø 2-10µm, longueur: 50-200µm) avec le noyau au milieu - RS peu développé, pas de stries - filaments épais (myosine) et fins (actine) organisés différemment que dans les muscles squelettiques - généralement 2 couches de muscle lisse perpendiculaires => contraction resserre ou dilate la lumière des organes ou des tuyaux (phénomène appelé péristaltisme) => permet de faire avancer le sang, le bol alimentaire, etc. C) Muscle cardiaque (=> involontaire) - muscle strié mais les fibres n ont qu un noyau et n obéissent pas à la volonté - infarctus => lésion nécrotique des tissus (=> cardiaques meurent) => remplacé par du tissu conjonctif mais affaiblit le cœur car ce n est pas un tissu qui peut se contracter. 12. Les articulations (jonction entre 2 os pour permettre le mvt sans frottement) Classification selon la structure: fibreuse, cartilagineuse, synoviale. Classification selon la fonction: synarthrose (immobile), amphiarthrose (semi-mobile), diarthrose (mobile) A) Articulation fibreuse => os reliés par du tissu fibreux (conjonctif) => pas de cavité articulaire ni cartilage [articulations fibreuses sont presque immobiles] - sutures: uniquement entre les os du crâne qui s emboîtent => très fine couche de tissu conjonctif fibreux dense (collagène) => s ossifie et se calcifient avec l âge (=> forme alors des synostoses = ossification d une articulation) => articulation immobile présente seulement chez l enfant - syndesmoses: os reliés par du tissu fibreux en un faisceau (ligament) ou en une membrane (membrane interosseuse) => tibia-fibula par exemple. Articulation syndesmose lorsque le mvt n est pas nécessaire car permet un peu de jeu mais pas de mvt réel - gomphoses: articulation alvéolo-dentaire (=>entre gencive et dent: ligament fait de tissu conjonctif riche en fibre de collagène) B) Articulation cartilagineuse => cartilage hyalin => pas de cavité articulaire - synchondroses: os reliés par une lame de cartilage hyalin => sert à la croissance osseuse (entre diaphyse/épiphyse, côtes/sternum) et s ossifie avec l âge => synostose - symphyses: surface articulaire des os recouverte de cartilage hyalin => entre deux surface articulaire: disque fibrocartilagineux (entre vertèbres, symphyse pubienne) C) Articulations synoviales => grande liberté de mouvement 1. 5 caractéristiques générales des articulations synoviales: Cartilage articulaire: les surfaces articulaires des 2 os sont recouvertes de cartilage hyalin => fonctionne comme une éponge: mvt => liquide sort du cartilage pour éviter le frottement. Repos => une partie du liquide est capté par le cartilage Cavité articulaire: articulation contient une cavité remplie de liquide synovial Capsule articulaire: capsule entoure la cavité => couche externe (capsule fibreuse) fusionnée au périoste, couche interne (membrane synoviale => tissu conjonctif lâche) Liquide synovial: lubrifiant visqueux remplissant la cavité, liquide diffusant depuis le plasma à travers le tissu osseux Ligaments: renforcent l articulation => la plupart sont intrinsèques, d autres sont indépendant et peuvent être des ligaments internes ou externes à la capsule ( dans certaines articulations, coussinets adipeux amortisseurs entre capsule fibreuse et membrane synoviale ou os, ou encore disque ou ménisque entre surface articulaires) - Bourses et gaines de tendons: souvent associées aux articulations synoviales => empêchent le frottement avec certaines structures autour des articulations. Bourse = sac fibreux contenant un film de liquide synovial. Gaine de tendon = bourse qui entoure un tendon pour le protéger des frottements

2. 3 facteurs de stabilité d une articulation synoviale Surface articulaire: + la surface d articulation est grande et + les os s ajustent bien, + l articulation est stable (hanche) Ligaments: unissent les os, donnent la direction des mvt possibles et empêchent les mvt indésirables ou excessifs => + il y a de ligaments, +l articulation est stable Tonus musculaire: tendons des muscles qui traversent les articulations garantissent la stabilité car le tonus musculaire (tension constante des muscles) tirent sur les tendons => sorte de ligament supplémentaire. (Tonus musculaire très important pour la stabilité de l épaule et du genou) 3. Mouvements Origine du muscle liée à l os le - mobile, insertion du muscle liée à l os qui bougera lorsque le muscle se contractera. Le mvt peut être non axial, uniaxial, biaxial ou multiaxial a) Mouvement de glissement: os plats qui glissent l un sur l autre b) Mouvements angulaires: Flexion: angle entre 2 segments diminue => les 2 os se rapprochent Extension: inverse de la flexion => dans les mêmes articulations. Angle entre 2 segments augmente => les os s éloignent Abduction: membre s écarte de la ligne médiane, dans le plan frontal Adduction: inverse de l abduction => membre se rapproche de la ligne médiane dans le plan frontal. Circumduction: le mvt décrit un cône => l extrémité distale du membre fait un cercle alors que l articulation, l extrémité proximale reste fixe (faire 1 cercle avec la jambe) c) Rotation: mvt d un os autour de son axe longitudinal (hanche, épaule) d) Mouvements spéciaux: Supination («soutenir») => radius // à l ulna, et pronation («pronation») => radius croisé sur l ulna Inversion => plante du pied s abaisse vers l intérieur, éversion => plante du pied se soulève vers l extérieur Protraction => mâchoire projetée en avant, rétraction => c est l inverse, mâchoire revient en place Elévation => scapula qui monte, abaissement => c est l inverse, la scapula descend Opposition => articulation en selle du pouce permet des mouvement d oppositions (le pouce peut toucher les autres doigts) 4. Types d articulations synoviales a) articulation plane: surface articulaires plates => mvt de glissement (entre les os du carpe ou du tarse) b) articulation trochléenne: cylindre qui s insère dans un demi-cylindre => ne permet que la flexion et l extension (genou, coude) c) articulation à pivot: cône de l axis (vertèbre C2) s insère dans l atlas (vertèbre C1) et ne permet qu une rotation uniaxiale (pour faire non de la tête). Autre exemple, rotation du radius autour de l ulna d) Articulation condylienne: similaire à l articulation trochléenne mais surface articulaire ovale et pas cyrculaire => biaxiale et permet un peu adduction/abduction et pas seulement flexion/extension (poignet, doigt) => forcément permet aussi une sorte de circumduction e) Articulation en selle: ressemble à l articulation condylienne mais permet une + grande liberté de mvt (pouce) f) Articulation sphéroïde: multiaxiale => grande liberté de mvt (épaule et hanche) 5. Structure de quelques articulations: - coude: ajustement précis entre humérus et ulna => articulation trochléenne - épaule: tête de l humérus s insère dans la cavité glénoïdale piriforme de la scapula => articulation la + mobile du corps. Ligaments de l articulation sont surtout antérieur - genou: très complexe, flexion, extension et un peu rotation. Trois sous-articulations: fémur patella et 2 articulations entre condyles du fémur et ménisques latéral (externe) et médial (interne), liés au tibia. - hanche (coxo-fémorale): emboîtement de la tête sphérique du fémur dans la coupe creuse de l acétabulum de l os iliaque 6. Déséquilibre homéostatique des articulations - entorse: élongation ou déchirure des ligaments d une articulation - lésions du cartilage: rupture des ménisques (en général intervient lorsque le cartilage est soumis en même temps à une forte pression et à des mvts de rotation) - luxations: déplacement des os de leur position normale => s accompagne d entorses et d une immobilité articulaire - inflammations: bursite (inflammation d une bourse à cause d une pression ou friction excessive), tendinite (inflammation des gaine de tendon) - arthrite: inflammation ou dégénération d une articulation => arthrose (= arthrite chronique => durcissement des cartilages, os), arthrite rhumatoïde (système immunitaire attaque les tissus de l articulation), arthropathies goutteuses (concentration d acide urique trop élevé dans le sang => se dépose dans les tissus de l articulation) - vieillissement: les articulations fonctionnent bien jusque vers 60 ans mais avec l âge, usure du cartilage, disque intervertébraux exposés à une rupture (hernie), arthrose = cellule LEC = Lieu Extra Cellulaire LIC = Lieu Intra Cellulaire RE = Réticulum Endoplasmique // = parallèle [Na] = concentration (de sodium en l occurrence) GR = Globules Rouges Copyright Mathias Favez, Echallens/CH, 2006