Stratégie 5: Se poser des questions en lisant 6 e Se poser des questions en lisant, c est : demeurer en interaction avec le texte tout au long de ma lecture; anticiper ce qui est important dans ma lecture; mieux identifier l information; prendre conscience de ce que je comprends ou ne comprends pas; identifier des questions auxquelles je n ai pas les réponses (ce que je veux savoir); réagir au texte. Un lecteur efficace se pose des questions avant et pendant sa lecture. Cela lui permet d identifier les informations importantes en fonction de son intention de lecture, d ajouter ces informations aux connaissances qu il a déjà en mémoire et de se construire une compréhension personnelle du texte. Il pourra ainsi mieux réagir au texte et sera en mesure de savoir si cette lecture répond bien à ses intentions de lecteur. 1
SUGGESTION POUR L ENSEIGNEMENT EXPLICITE DE LA STRATÉGIE SE POSER DES QUESTIONS EN LISANT 1 Quand nous ne comprenons pas, quand nous voulons savoir, quand nous sommes curieux, quand nous voulons clarifier, quand nous voulons participer, quand nous voulons nous faire rassurer, etc. 2 L auteur ne peut pas nous répondre «en direct» comme si on lui parlait. Par contre, en me posant des questions, je serai capable de repérer une réponse à ma question si elle apparait pendant que je lis. Présentation de la stratégie et de son utilité L enseignant annonce la stratégie qui sera travaillée (se poser des questions en lisant). Il demande : Pourquoi devons- nous nous poser des questions en lisant Dans quelle situation posons- nous des questions à nos parents, à nos amis, à nos enseignants 1 Est- ce que l auteur peut nous répondre 2 À partir de cette discussion et des réponses des élèves, l enseignant indique que peu importe notre intention de lecture, lorsque nous nous posons des questions en lisant, nous restons actifs et nous pouvons facilement faire des liens avec nos connaissances antérieures. De plus, lorsque nous lisons dans l intention précise d apprendre des nouvelles informations que nous allons réutiliser, le fait de se poser des questions en lisant nous aide à bien comprendre l information et à identifier nos pertes de compréhension. Dans certains contextes, il est gagnant de remplir une partie du tableau en 3 colonnes (SVA)* avant la lecture pour guider notre questionnement en cours de lecture. * (S : ce que je Sais, V : ce que je Veux savoir, A : ce que j ai Appris) Modélisation 3 Une imprimante à pizza Texte tiré et adapté du site http : www. lesdebrouillards.com, Marie- Claude Ouellet, 10 juin 2013 L enseignant présente le texte 3 au TNI ou à l aide d un rétroprojecteur. Il fait ses prédictions et active ses connaissances antérieures. Il lit le texte dans l intention de s informer sur cette drôle d imprimante. L enseignant lit et se questionne à voix haute, dans le but de donner accès à ses réflexions aux élèves. Chaque fois qu il se pose une question sur le texte, il dessine un point d interrogation à l endroit où il a arrêté sa lecture pour se questionner. Il pose la question à voix haute, émet des hypothèses, des réflexions et poursuit sa lecture. Lorsque le texte lui permet de répondre à son questionnement, il en fait la remarque. Après la modélisation, l enseignant explique comment cela l aide à comprendre le texte. Il explique qu il trouve certaines réponses à ses questions dans le texte et qu il est plus facile d identifier et de retenir des informations lorsqu elles répondent à un questionnement. Pour les questions restées sans réponse, elles peuvent devenir le point de départ d une recherche ou nous donner envie de lire davantage sur le sujet. 2
Pratique guidée et autonome 4 Le Tlachtli ou le jeu de ballon Aztèque Source : http://www.roll- descartes.net/ 5 Le commentaire permet de colliger le questionnement Par la suite, les élèves peuvent refaire la même démarche en sous- groupe avec un autre texte 4. Ils indiquent les endroits où ils se questionnent par un point d interrogation et ils peuvent ajouter un commentaire dans la marge 5. L enseignant circule entre les équipes pour guider les élèves dans l application de la stratégie. Une mise en commun peut être faite afin de mettre en lumière la variété des questionnements valides. Pour la pratique autonome, nous vous suggérons d utiliser un texte de la classe 6. 6 Cette stratégie s applique facilement dans tous les textes courants. 3
VERSION ENSEIGNANT Se poser des questions en lisant 1 Ai- je bien lu, ça alors! Une compagnie texane, aux États- Unis, est en train de développer une imprimante 3D qui fabrique de la pizza! 1 2 Pourquoi la NASA investit- elle autant d argent dans de la pizza Cette compagnie a inventé une imprimante 3D capable de fabriquer des biscuits nappés d une couche de chocolat. Séduite par cette technologie, la NASA a donné 125 000 $ à cette entreprise afin qu elle développe une imprimante à pizza pour ses astronautes. 2 Photo : Dreamstime 3 Comme le texte parle de menu varié, je suppose qu il y aurait différents choix de garnitures. Ce serait une excellente façon de fournir un menu varié aux astronautes qui passeront plusieurs années dans l espace, notamment ceux qui voyageront en direction de Mars. 3 4 Ça répond un peu à ma question. Pourquoi la pizza L imprimante 3D fonctionne en créant couche par couche pour reproduire l objet en entier. La pizza est faite de couches superposées 4. 5 Je me demande si les cartouches sont périssables 6 Ok, ce n est pas rien et ça répond à ma question. Au lieu d utiliser du chocolat, cette machine fonctionnera avec des cartouches remplies d éléments nutritifs en poudre (protéines, sucres) 5 et d autres remplies d eau et d huile. La machine pourra imprimer et chauffer en même temps. Pour préparer la pizza, la première cartouche disposera une couche de pâte. Puis, une seconde cartouche ajoutera la sauce tomate. Finalement, on remplacera le peppéroni et les légumes en saupoudrant la pizza avec des protéines animales et végétales. D après le responsable de l entreprise, les denrées contenues dans ces cartouches restent comestibles pendant une trentaine d années 6. 7 Je me demande si un jour cette technologie sera accessible à tous. Ça pourrait être bien pratique, quoique je préfère encore cuisiner! À quand le pâté chinois ou les millefeuilles concoctés par une imprimante 3D 7 Texte tiré du site http : www.lesdebrouillards.com, Marie- Claude Ouellet, 11 juin 2013 4
Se poser des questions en lisant Une compagnie texane, aux États- Unis, est en train de développer une imprimante 3D qui fabrique de la pizza! Cette compagnie a inventé une imprimante 3D capable de fabriquer des biscuits nappés d une couche de chocolat. Séduite par cette technologie, la NASA a donné 125 000 $ à cette entreprise afin qu elle développe une imprimante à pizza pour ses astronautes. Photo : Dreamstime Ce serait une excellente façon de fournir un menu varié aux astronautes qui passeront plusieurs années dans l espace, notamment ceux qui voyageront en direction de Mars. Pourquoi la pizza L imprimante 3D fonctionne en créant couche par couche pour reproduire l objet en entier. La pizza est faite de couches superposées. Au lieu d utiliser du chocolat, cette machine fonctionnera avec des cartouches remplies d éléments nutritifs en poudre (protéines, sucres) et d autres remplies d eau et d huile. La machine pourra imprimer et chauffer en même temps. Pour préparer la pizza, la première cartouche disposera une couche de pâte. Puis, une seconde cartouche ajoutera la sauce tomate. Finalement, on remplacera le peppéroni et les légumes en saupoudrant la pizza avec des protéines animales et végétales. D après le responsable de l entreprise, les denrées contenues dans ces cartouches restent comestibles pendant une trentaine d années. À quand le pâté chinois ou les millefeuilles concoctés par une imprimante 3D Texte tiré du site http : www.lesdebrouillards.com, Marie- Claude Ouellet, 11 juin 2013 5
VERSION ENSEIGNANT Se poser des questions en lisant LE TLACHTLI OU JEU DE BALLON AZTÈQUE 1 Pourquoi parle- t- on de l ancien Mexique Y a- t- il un nouveau Mexique Peut- être est- ce simplement parce que les frontières ont été redessinées 2 Intéressant! 3 Ça veut donc dire que les Aztèques utilisaient déjà le caoutchouc. 4 Ça représente combien de livres 5 C est un peu comme au football. 6 Ok, ça semble assez difficile. 7 C était donc «le jeu»le plus payant que de passer la balle dans l anneau. 8 Wow, c étaient des vedettes les joueurs de tlachtli! 9 Ai- je bien lu, on tuait les perdants! 10 Ok, en tout cas, ça m indique de 2 kilos c est lourd! Le tlachtli était un jeu de ballon pratiqué par les Aztèques, les habitants de l'ancien Mexique. 1 C'était comme un mélange de football et de basket 2. Cela se passait il y a quelques centaines d'années, avant même la découverte de l'amérique. Le terrain, de 36 mètres de long, était entouré d'une haute barrière. Un cercle, semblable à un panier de basket, était fixé verticalement dans la barrière, à 2 ou 3 mètres de haut. Il était placé sur le côté, au milieu du terrain, au- dessus de la ligne de séparation des deux camps. Deux équipes de 10 joueurs chacune jouaient avec une balle en caoutchouc 3 très dur qui pesait 2 kg environ. 4 Par comparaison, un ballon de foot aujourd'hui pèse moins de 500 grammes. Chaque camp devait renvoyer la balle dans le camp ennemi sans qu'elle touche terre 5. Les joueurs ne pouvaient lancer la balle qu'avec les hanches, le dos, les coudes et les genoux. On ne devait se servir ni des mains, ni des pieds, ni de la tête 6. On ne pouvait pas, non plus, aller dans le camp ennemi. - Si on ne pouvait pas renvoyer la balle dans le camp adverse, les ennemis marquaient 1 point. - Si on réussissait à faire passer la balle dans l'anneau de la barrière, on marquait 5 points. 7 Maintenant, attention! Les vainqueurs étaient applaudis et recevaient des cadeaux: des bijoux et des capes de plumes 8. Mais les vaincus étaient parfois sacrifiés en l'honneur du dieu des jeux appelé Xoloth 9. Aussi, il faut savoir que beaucoup de joueurs étaient blessés ou tués par la lourde balle. 10 Tiré du site http://www.roll- descartes.net/ 6
Se poser des questions en lisant LE TLACHTLI OU JEU DE BALLON AZTÈQUE Le tlachtli était un jeu de ballon pratiqué par les Aztèques, les habitants de l'ancien Mexique. C'était comme un mélange de football et de basket. Cela se passait il y a quelques centaines d'années, avant même la découverte de l'amérique. Le terrain, de 36 mètres de long, était entouré d'une haute barrière. Un cercle, semblable à un panier de basket, était fixé verticalement dans la barrière, à 2 ou 3 mètres de haut. Il était placé sur le côté, au milieu du terrain, au- dessus de la ligne de séparation des deux camps. Deux équipes de 10 joueurs chacune jouaient avec une balle en caoutchouc très dur qui pesait 2 kg environ. Par comparaison, un ballon de foot aujourd'hui pèse moins de 500 grammes. Chaque camp devait renvoyer la balle dans le camp ennemi sans qu'elle touche terre. Les joueurs ne pouvaient lancer la balle qu'avec les hanches, le dos, les coudes et les genoux. On ne devait se servir ni des mains, ni des pieds, ni de la tête. On ne pouvait pas, non plus, aller dans le camp ennemi. - Si on ne pouvait pas renvoyer la balle dans le camp adverse, les ennemis marquaient 1 point. - Si on réussissait à faire passer la balle dans l'anneau de la barrière, on marquait 5 points. Maintenant, attention! Les vainqueurs étaient applaudis et recevaient des cadeaux: des bijoux et des capes de plumes. Mais les vaincus étaient parfois sacrifiés en l'honneur du dieu des jeux appelé Xoloth. Le tlachtli était un jeu très dur et même très dangereux. Les joueurs se protégeaient avec de petits coussins aux coudes et aux genoux. Malgré cela beaucoup étaient blessés ou même tués par la lourde balle. Tiré du site http://www.roll- descartes.net/ 7