Forme et matérialité en architecture LA FACADE 2 ème année architecture LMD Module: Théorie du projet Semestre: 1 Dr Azeddine BELAKEHAL, Maître de Conférences Département d architecture, Université Mohamed KHIDER 2010-2011
Façade
La façade est un élément de la ville et de son architecture. Elle est à la fois expression de l habitat (espace intérieur) et figure de la forme urbaine (espace extérieur). La façade est donc le lieu de transition entre ces deux espaces contradictoires
La forme de l'habitation reflète l'âme de l'habitant. Ce reflet s exprime à travers la dualité entre un dedans et un dehors et celle entre un haut et un bas. Cette configuration matérialisée en la façade concrétise, selon les termes de Merleau-Ponty le langage de la chose même: son expression.
Morphologiquement, la façade constitue une épaisseur, qui varie de la section d'un verre à celle d'un mur et au delà à une profondeur de tout un espace.
Une façade est généralement composée d'un certain nombre d'étages assez distincts favorisant la surface de la façade bordée par les différentes limites. Celles-ci peuvent aussi être soit distinctes de cette surface ou en font partie intégrante.
Sur la surface de la façade s'établit un jeu d'éléments divers dont les percements (fenêtres, portes, autres sortes d'ouvertures), la texture et la décoration.
FACADE LIMITES EPAISSEUR ELEMENTS
La façade: une figure géométrique aux limites précises, peu précises ou imprécises!?
Limites de la façade Limites horizontales Haute Construction-Ciel Basse Construction-Terre
Limites verticales gauche Construction-Voisinage droite Construction-Voisinage
Absence de limites entre les figures Continuité Fusion Unité Masse
La continuité dans l architecture vernaculaire
La continuité dans l architecture moderne
La continuité dans.l architecture moderne
La continuité dans l architecture moderne
La continuité dans l architecture contemporaine
Présence de limites entre les figures Articulation Séparation Autonomie Légèreté
Netteté des limites horizontales basses
Netteté des limites horizontales basses
Netteté des limites horizontales basses
Netteté des limites horizontales basses
Netteté des limites horizontales basses
Renforcement des limites horizontales basses
Renforcement des limites horizontales basses
Renforcement des limites horizontales basses
Renforcement des limites horizontales basses
Renforcement des limites horizontales basses
Renforcement des limites horizontales basses
Renforcement des limites horizontales basses
Renforcement des limites horizontales basses
Renforcement des limites horizontales basses
Absence des limites horizontales basses
Absence des limites horizontales basses
Absence des limites horizontales basses
Absence des limites horizontales basses
Netteté des limites horizontales hautes
Netteté des limites horizontales hautes
Renforcement des limites horizontales hautes
Renforcement des limites horizontales hautes
Renforcement des limites horizontales hautes
Renforcement des limites horizontales hautes
Renforcement des limites horizontales hautes
Renforcement des limites horizontales hautes
Renforcement des limites horizontales hautes
Renforcement des limites horizontales hautes
Renforcement des limites horizontales hautes
Netteté des limites verticales
Renforcement des limites verticales
Renforcement des limites verticales
Renforcement des limites verticales
Renforcement des limites verticales
Absence des limites verticales
Epaisseur de la façade
Relations entre les éléments de la façade
Gradation - progression : C est le rythme où la structure répétitive offre aux éléments et aux intervalles intermédiaires un changement de forme, de nombre, de dimension et d orientation. La différence altère donc sans hiérarchie la ressemblance.
Gradation
Hiérarchie: C est un ordre plus complexe par la combinaison d éléments en rapport avec une échelle d importance. Elle est crée au moyen de la variation des dimensions relatives et/ou de la disposition et de la singularité de la forme par rapport à un contexte (centralité, axialité )
Contraste: Le contraste est une source de tension qui régit les différentes parties de l objet architectural grâce à son pouvoir d opposer deux éléments de nature contraire (clair-sombre, grand-petit ). Une façon très sûre pour y parvenir est que l élément en contraste domine les autres éléments par sa masse, sa taille, sa couleur ou se distingue par sa forme
Contradiction: C est le cas où il y a une réunion d éléments incompatibles sans qu ils soient nécessairement de nature contraire. La contradiction adaptée, qui est flexible dans la mesure où elle réalise un compromis ou un ajustement entre des éléments contradictoires.
La contradiction juxtaposée, qui est choquante vu la superposition et la sur contiguïté d éléments contradictoires dans le même ouvrage
Complexité: C est le cas d un objet formel qui contient plusieurs structures formelles coordonnées et superposées. Les éléments sont groupés de façon à offrir à l observateur plusieurs interprétations.
Symétrie: La symétrie assure à l œil une satisfaction d équilibre total dans la mesure ou tout est organisé par paires de part et d autre d un axe. Des développements ultérieurs furent apportés à ce principe de composition ont abouti à l obtention de symétries basées sur des opérations de translations, rotations, réflexions et de leurs combinaisons.
Symétrie: évolution des versions
Asymétrie: Inspiré des autres domaines de l art tels que la peinture et la sculpture, l équilibre asymétrique fût introduit en architecture afin de palier à l évidence de la symétrie comme source de complexité et de richesse.
Soumettant la composition à la propre logique de la gravité de l objet considéré, cette forme d équilibre fait dégager deux principes fondamentaux de composition : 1. le rapport horizontalité / verticalité 2. le rapport gravité / bras de levier.
Série et alignement: C est la plus simple forme de la répétition. Toutefois, un certain degré de complexité peut être apporté par la disposition en rangées superposées d éléments identiques variant d une rangée à l autre