Synthèse de mémoire de master



Documents pareils
Rapport : Sur mandat de Promotion Santé Suisse Avenue de la Gare 52, 1003 Lausanne

«Le Leadership en Suisse»

Circonscription de. Valence d Agen

Étude 2013 sur la. reconnaissance des bénévoles. Contenu. Comment les bénévoles canadiens souhaitent-ils que leurs contributions soient reconnues?

Dossier de suivi de stage d observation en entreprise en classe de 3 ème

Les étudiants dans le rouge : l impact de l endettement étudiant

Activité collaborative en ligne. Isabelle GRAND, IAE/IUP Santé

Berne, mai Questions fréquentes au sujet de l aide sociale

Est-ce que les parents ont toujours raison? Épisode 49

UNIVERSITE DE GENEVE CONFERENCE UNIVERSITAIRE DES ASSOCIATIONS ETUDIANT-E-S ETRE «PARENTS-ETUDIANTS» A L UNIVERSITE DE GENEVE

(CC )

RÈGLEMENTS, POLITIQUES ET PROCÉDURES

Données de catalogage avant publication (Éducation, Citoyenneté et Jeunesse Manitoba) ISBN

Le nouvel acheteur de solutions informatiques. Les lignes d affaires adoptent les technologies Cloud Infobrief IDC, sponsorisée par Cisco mars 2015

UN DISPOSITIF DE FORMATION PARENTALE DANS UN MUSEE

Le TDAH, c est quoi?

Le profil HES Dossier destiné aux HES. Contenu Sommaire I. Introduction II. Revendications III. Mesures à prendre par les HES IV. Prochaines Démarches

LE PLAISIR D APPRENDRE POUR APPRENDRE

LE PROGRAMME D APPRENTISSAGE ET DE LEADERSHIP DU PERSONNEL ENSEIGNANT Résumé : Rapport de recherche

Un autre signe est de blâmer «une colère ouverte qui débute par le mot TU».

I. LE CAS CHOISI PROBLEMATIQUE

Sans formation à l aide sociale que faire?

Les «devoirs à la maison», une question au cœur des pratiques pédagogiques

Préparation d une maturité avec mention bilingue français-allemand ou français-anglais

(septembre 2009) 30 %

Faculté de Psychologie et des Sciences de l Education

Table des matières. 1. Mesures législatives Loi sur la protection des personnes recevant des soins Généralités 3 Principaux éléments 3

Epilepsies : Parents, enseignants, comment accompagner l enfant pour éviter l échec scolaire?

Fiche : lectures obligatoires

Guide d utilisation en lien avec le canevas de base du plan d intervention

Contribution à la Consultation nationale des acteurs du soutien à la parentalité

Dossier Pédagogique Mercredis du Pass Âge (11-14 ans)

Organisation de dispositifs pour tous les apprenants : la question de l'évaluation inclusive

Ma tablette et moi. Guide à l usage des élèves et des parents

Enquête auprès des personnes favorables au don d organes

D ASSURANCE MÉDICAMENTS

«ENFANTS ET INTERNET» BAROMETRE 2011 de l opération nationale de sensibilisation :

GROUPE DE SPECIALISTES SUR UNE JUSTICE ADAPTEE AUX ENFANTS (CJ-S-CH) QUESTIONNAIRE POUR LES ENFANTS ET LES JEUNES SUR UNE JUSTICE ADAPTEE AUX ENFANTS

La mobilité des demandeurs d emploi et des stagiaires en formation

Devoirs, leçons et TDA/H1 Gaëtan Langlois, psychologue scolaire

SAINT JULIEN EN GENEVOIS

La transition école travail et les réseaux sociaux Monica Del Percio

L influence des medias sociaux auprès des entreprises dans le choix d un partenaire financier. réalisée par

Enseignement au cycle primaire (première partie)

La recherche et vous. Pourquoi accepter ou refuser de participer à un projet de recherche?

Les bonnes pratiques pour les travaux scolaires à la maison

Carnet de Liaison Année scolaire :... /... Nom :... Prénom :... Classe :...

RENTRÉE 2013 : le Département remet à tous les collégiens de 6 e un ordinateur portable. d emploi. mode. parents

L utilisation de l approche systémique dans la prévention et le traitement du jeu compulsif

Abteilung für schulische Evaluation

Conseil Municipal des Enfants à Thionville. Livret de l électeur et du candidat

«Le regard des Français sur les Aidants»

Classe ipad. Recommandations suite à l an 1 du projet

Les Canadiens continuent de négliger des moyens simples de régler leurs dettes personnelles plus rapidement

Ligne directrice du cours menant à une qualification additionnelle. Musique instrumentale (deuxième partie)

Les dirigeants face à l innovation

STAGE ENTREPRISE. Chers Parents,

Service de Formation à la Vie Autonome

Passeport pour ma réussite : Mentorat Vivez comme si vous mourrez demain. Apprenez comme si vous vivrez éternellement Gandhi

Comment susciter la participation des étudiant e s et en tirer parti?

TEMPS D ACTIVITÉ PÉRISCOLAIRE (TAP) RÈGLEMENT INTÉRIEUR Commune de Mallemort

Cette année, 79% des français achèteront leurs cadeaux de Noël sur Internet

Normes de mise en œuvre des programmes et applications concrètes. En vigueur à compter du 1 er janvier 2014

Fiche entreprise : E10

Nom Prénom :... Mon livret de stage

sur les bourses et les prêts d études (LBPE)

Le DSI du futur Rapport d'étude

Sondage sur la volonté d améliorer la gouvernance

Chapitre 3 Le modèle genevois d organisation du travail de maturité

RÈGLEMENT DES SERVICES DE RESTAURATION SCOLAIRE ET D ACCUEIL PÉRISCOLAIRE DE LA VILLE DE SEICHAMPS

EVALUATION DU POINT FORT 1 «LANGUE ET FORMATION» : RAPPORT INTERMEDIAIRE

Permettez à un jeune de consolider sa formation professionnelle à l international dans le domaine de l humanitaire, +

Ateliers du Bureau des dossiers professionnels et sociaux ***

Chaque Jour, les enfants sont victimes d intimidation.

Mes parents, mon éducatrice, mon éducateur, partenaires de mon développement! Parce que chaque enfant est. unique. mfa.gouv.qc.ca

Le résumé ci-après condense un certain nombre de résultats sélectionnés. Le rapport intégral peut être obtenu auprès de Pro Senectute Suisse.

CONFÉRENCE DE PRESSE 4 septembre 2013 à Paris

LES ÉLÈVES INSCRITS EN FORMATION PROFESSIONNELLE ET LEURS BESOINS SPÉCIFIQUES DE SOUTIEN À LA PERSÉVÉRANCE ET À LA RÉUSSITE. QUI SONT-ILS VRAIMENT?

PROJET D ETABLISSEMENT

INDICATEUR DU COUT DE LA RENTREE 2015 DOSSIER DE PRESENTATION

POLITIQUE EN MATIÈRE DE SURVEILLANCE VIDÉO (adoptée le 15 janvier 2010)

Analyse des questionnaires d évaluation parents et enfants Juin 2015

Le Département remet à tous les collégiens un ordinateur portable. ORDIVAL. d emploi. mode PARENTS

La littératie numérique est-elle vraiment une littératie? Pour quelle raison se soucie-t-on de la définition de la littératie numérique?

Profil B ou profil E? Aide à la décision

Adapté avec la permission du Ministère de l Éducation, Nouveau Brunswick

Plan d action de développement durable Le développement durable, une question de culture

BILAN DE L EDUCATION PHYSIQUE A L ECOLE PRIMAIRE RAPPORT DE LA COMMISSION DES INSPECTEURS DU VALAIS ROMAND (CPI)

Baromètre 2014 de la conciliation entre vie professionnelle et vie personnelle. - Volet employeurs - Décembre 2014

LES MISSIONS D UN RÉFÉRENT

LIVRET DE STAGE. Etablissements Scolaires / Administrations SOMMAIRE

La situation de la sécurité des clés USB en France

L école doit être redéfinie comme un lieu de vie et d apprentissage

Etre citoyen, c'est avoir des droits, mais aussi des devoirs.

Un contrat de respect mutuel au collège

ACCORD SUR L EGALITE PROFESSIONNELLE ENTRE LES HOMMES ET LES FEMMES

CONDITIONS DE REUSSITE, DISPENSES, REPORTS ET CREDITS DANS L ENSEIGNEMENT SUPERIEUR

Etude RSA / IFOP : Nos ados sont-ils vigilants sur Internet?

3 SOUTIEN À L ÉDUCATION INTERCULTURELLE (allocation supplémentaire 30212)

Transcription:

Synthèse de mémoire de master Département des sciences de l éducation Centre d enseignement et de recherche francophone des enseignant-e-s du secondaire I et II (CERF) Comment les enseignants soutiennent-ils l implication des parents dans les devoirs à domicile de leur enfant au Cycle d Orientation? http://www.francoismaret.ch/dotclear/index.php?dessins/2009/05 Sous la direction de Tania OGAY SEPTEMBRE 2013 RUFFIEUX Séverine

Le 20 avril 2012, je recevais l autorisation d interviewer des enseignants au sein du Cycle d Orientation du Belluard. En effet, je les ai questionnés sur leurs perceptions des devoirs à domicile, leurs croyances sur les familles ainsi que sur leurs aides apportées aux parents afin de soutenir l élève à faire ses devoirs. Cette récolte de données terminée m a permis de rédiger mon mémoire de master pour l obtention de mon diplôme d enseignement au secondaire I. Voici ici la synthèse de ce travail dont le but était de comprendre comment les professeurs d un même établissement conçoivent les devoirs à domicile et ce qui les pousse à proposer des aides aux parents. Grâce à ce mémoire de master, j ai eu l occasion d en apprendre plus sur les devoirs à domicile. Cette pratique pédagogique a été l objet de nombreuses études jusqu à nos jours. Les résultats ont montré que ceux-ci peuvent être tantôt positifs et tantôt négatifs pour les élèves. De plus, il existe différents types de devoirs. D autre part, des études ont souligné les différentes façons dont les parents peuvent s impliquer dans les devoirs de leur enfant. Les recherches sur l implication des parents dans les devoirs ont soulevé des points positifs et négatifs. Ces résultats contradictoires peuvent s expliquer par le fait que ces travaux prennent les devoirs dans leur ensemble sans tenir compte de leurs différents types. De plus, bien souvent, les recherches sur l implication des adultes ont fait varier les parents en comparant leur niveau socio-économique, leur style de famille ou encore leur capital culturel. Comme le propose une chercheuse (Kim, 2009) dans une étude, j ai choisi d accepter les familles avec leurs barrières individuelles et de m interroger sur les barrières scolaires en interviewant des professionnels. Toutes ces considérations m ont amenée à poser trois questions de recherche : 1. Quelles perceptions les enseignants ont-ils des devoirs? 2. Quelles sont les croyances des enseignants sur les familles? 3. Comment les enseignants aident-ils les parents à s impliquer dans les devoirs de leur enfant? 2

Pour répondre à ces questions, j ai mis en place un guide d entretien me permettant de recueillir les propos des instituteurs sur ces sujets. J ai ensuite délimité un échantillon composé de six maîtres de classe enseignant en première année dans des classes EB ou PG. Ce choix s est rapidement imposé à moi pour plusieurs raisons : Effectivement, la première année du CO est un passage marqué par de nombreux chamboulements chez l adolescent. Tout d abord, les élèves changent de degré scolaire. Ensuite, il existe une baisse de la motivation à cet âge. Durant cette période, les jeunes construisent leur identité donc la relation avec les parents doit se réajuster. Et pour finir, ils souhaitent être plus autonomes. C est pourquoi, les parents s immiscent moins dans les devoirs à domicile. De plus, j estime que les professeurs de classe sont des enseignants ayant davantage de contacts avec les parents d élèves, grâce aux réunions de parents, par rapport aux professeurs de branches. Afin de traiter ces données, j ai, dans un premier temps, transcrit les entretiens. Puis, j ai procédé à une analyse de contenu appelée : analyse catégorielle. Celle-ci m a amenée à classer les propos des enseignants dans différentes catégories définies au préalable dans le but d en faire l analyse et de répondre à mes questions de recherche. Grâce à ce matériel, j ai obtenu les résultats suivants : 1. Les interviewés définissent les devoirs comme une tâche permettant d assimiler, d entraîner la matière vue en classe. Il est nécessaire qu elle soit réalisée seule afin d en vérifier la compréhension de la théorie. C est pourquoi, ils prennent le temps d expliquer la consigne pour éviter l excuse du lendemain : «Je n ai pas fait mes devoirs car je n ai pas compris la consigne». Les enseignants donnent des devoirs dans le but de consolider les apprentissages faits en classe. Ils voient dans cette activité pédagogique la possibilité de montrer aux parents le travail réalisé en classe. Par contre, tous les instituteurs ne pensent pas que les devoirs soient nécessaires pour créer un lien entre l école et les parents. Il est aisé d admettre que leur vision du devoir à domicile influence leur pratique. Cela peut s éclaircir par la compréhension culturelle de cette activité ainsi que leurs expériences avec les devoirs en tant qu élève, parent ou enseignant. 3

Assurément, les professeurs interrogés affirment donner principalement des devoirs de pratique. Et cela se justifie facilement grâce à leur conception du devoir à domicile. 2. Les instituteurs perçoivent les parents de différentes façons. La plupart des enseignants sont conscients des différences entre les familles du fait qu elles doivent faire face à des barrières individuelles telles que la langue, les compétences, le travail, etc. C est pourquoi, ils attendent de leur part une implication indirecte dans les devoirs, c est-à-dire surtout un soutien dans les structures (contrôle des devoirs, créer un environnement propice) et, montrer de l intérêt pour ce que fait leur enfant. Ce souhait est positif car cette forme d implication est bien accueillie par l élève puisqu il gère seul son travail tout en sachant qu il peut compter sur ses parents s il en a besoin. Et d autre part, elle est compatible avec les obstacles des parents et a pour but d éviter les inégalités entre les élèves. Malheureusement, cette intention de bien faire a des répercussions sur l implication des parents. En effet, étant conscients des obstacles individuels empêchant l implication des parents, les interviewés ont tendance à avoir peu d attentes envers ceux-ci. Cette vision pourrait se transformer en un obstacle scolaire diminuant l implication parentale et favorisant une rupture de partenariat entre l école et la famille. J émets l hypothèse que ces attentes résonneraient auprès des parents comme une faible perception de leur efficacité. Les parents ne se sentant pas les bienvenus, ne s impliqueraient pas. 3. Les enseignants interviewés n aident pas à proprement parler les parents à s impliquer dans les devoirs de leur enfant. Effectivement, ils m ont fait savoir qu ils proposaient aux parents les structures établies par l école telles que les devoirs guidés, l aide à la tâche, l étude surveillée, etc. Ces structures ont été mises en place par l établissement dans le but de faire face à la diminution du nombre de devoirs non faits et afin de diminuer les inégalités entre les élèves. Suite à ce constat, j ai essayé de trouver des explications m aidant à comprendre pourquoi les professionnels ne prodiguaient pas de conseils aux parents concernant leur implication dans les devoirs. En premier lieu, je pense que ces aides proposées sont liées à leur perception du devoir à domicile. Les instituteurs perçoivent cette activité comme une tâche que 4

l élève doit pouvoir faire seul à la maison afin d entraîner la matière abordée en classe. Ils préfèrent que les parents s impliquent de façon indirecte dans les devoirs sans que leur aide interfère avec l apprentissage. Alors, finalement, pourquoi les professeurs aideraient-ils les parents à s impliquer dans les devoirs si l enfant doit effectuer seul cette activité? Dans un deuxième temps, les résultats indiquent également que la façon dont les enseignants perçoivent les familles influence aussi leur proposition d aides. La plupart des professionnels interrogés sont conscients des différences entre les parents. Les instituteurs reconnaissent qu ils n ont pas tous les mêmes moyens de s impliquer à cause de leurs barrières individuelles. En acceptant les familles telles qu elles sont, les enseignants ne proposent pas d aides aux parents dans le but de ne pas les surcharger et de ne pas créer d inégalités entre les élèves. Malgré tout, comme déjà mentionnée, cette bonne volonté crée une barrière scolaire. Cependant, ces conceptions des familles ne doivent pas être un frein à l implication des parents ni à la relation entre les parents et l école. Il est nécessaire pour la réussite scolaire et le bien-être de l élève que les enseignants et les parents soient des partenaires. Pour cela, l école doit aider les professeurs à travailler sur leur perception de l efficacité des parents. Toutefois, il ne suffit pas de dire aux professionnels de croire en l efficacité de ceux-ci pour les convaincre. Au contraire, l école doit sensibiliser les instituteurs à la diversité des familles et les inciter à appréhender cette notion d efficacité. Il faut la construire ensemble en essayant de comprendre pourquoi les parents ne s impliquent pas, de savoir comment les enseignants peuvent les y inviter? Pour cela, je propose différentes pistes : On pourrait imaginer de mettre sur pied une formation continue afin de permettre aux professionnels de réfléchir sur l efficacité des parents. Qu attendent-ils des parents? Quelles sont les conséquences de ces attentes? Que pourraient-ils faire pour que les parents se sentent les bienvenus? Je propose également une journée pédagogique sur le thème de l implication dans les devoirs. Il serait utile d informer les enseignants que leurs attentes ou leur perception de l efficacité des parents a une incidence sur l implication de ceux-ci. Ainsi les parents ne seraient pas toujours remis en cause. Cette journée pédagogique pourrait aussi être cantonale afin de comparer les perceptions des instituteurs entre les CO et de récolter les expériences 5

faites dans les différents établissements. Les enseignants pourraient aussi sensibiliser leurs élèves sur l importance des échanges avec leurs parents concernant leurs devoirs, leurs difficultés ou leurs besoins. Une autre proposition serait aussi d inclure les parents dans ce processus. Il est vrai que la réunion individuelle des parents serait un lieu propice pour discuter des devoirs. Je conçois que les parents et le professeur prennent un peu de temps pour en discuter. L élève exprimerait ses sentiments face à cette tâche. Les parents parleraient de leurs moyens mis en place et de leurs difficultés. Et l enseignant proposerait des solutions en fonction de leurs besoins. Nous trouvons ici un réel partenariat, une relation entre les différents acteurs afin de favoriser la réussite scolaire de l élève. Les résultats de ce travail de master ont ouvert quelques pistes pouvant faire l objet d autres études. Il serait pertinent de comparer la perception de l efficacité des parents et les aides proposées avec les perceptions d enseignants provenant d autres CO du canton. Finalement, cette recherche m a donné une meilleure idée des devoirs, de leurs avantages et de leurs désavantages. Cela n est pas inutile puisqu en tant qu enseignante j en donne tous les jours. J ai été surprise de voir que la perception des professeurs sur les parents avait une conséquence sur l implication de ceux-ci. Assurément, c est l effet Pygmalion. J ai tendance à oublier ce genre d effet dans ma pratique quotidienne. Ce constat va me permettre dans l avenir, je l espère, d inviter les parents à s impliquer dans les devoirs à domicile de leur enfant au Cycle d Orientation et ainsi de créer une réel partenariat centré sur l échange et l apport mutuel dans le but de soutenir l adolescent. Givisiez, le 15 septembre 2013 Séverine Ruffieux 6