Etablissements de prise en charge des seniors



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Transcription:

Etablissements de prise en charge des seniors Claudine Fabre

I. Introduction Qui est vieux? Dans le langage courant, le terme de personnes âgées sousentend un individu retraité ou > 65 ans Sous cette étiquette = grande disparité d âge et de situation On a des jeunes vieux < 65 ans mais dont leur état physique ou psychique les apparentent t à des sujets de 80 ans Et des vieux jeunes dont leur intégrité motrice, psychique et sociale sont intactes Vieillissement : processus qui convertit l adulte en bonne santé en adulte fragile avec une augmentation des risques de maladies, blessures et mort (Miller, 1999). Le vieillissement n est ni un processus de dvp ni une maladie bien qu une grande proportion de gens âgés présente souvent des symptômes infra- cliniques. i

Vieillissement : Labellisation de plusieurs catégories par âge chronologique Âge chronologique gq = calendrier civil Jeunes vieux: 65-74 ans Moyens vieux : 75-84 ans Vieux-vieux : 85-99 ans Très vieux : > 100 ans

Les besoins des personnes d un tel éventail d âge et de situation sont si différents Multi-institutionnel Le dispositif institutionnel spécifique ne s adresse pratiquement qu aux personnes âgées qui commencent à avoir des difficultés d autonomie : * Économique * Et/ou physique * Et/ou mentale Formules d hébergement multiples mais restriction des choix possibles entre le prix et les places disponibles

II. Historique des formules d hébergement et prise en charge * Avant le XIX siècle Travail jusqu au décès Hospice : maladie, pauvreté, vieillesse * XIX siècle et première moitié du XX siècle Différenciation i entre hôpital et hospice Hôpital = spécialisé dans le soin Hospice = lieu d hébergement et d assistance pour les pauvres et les incurables de tout âge Installation de nouveaux problèmes : urbanisation délocalisation des familles vieillissement l hospice Création de maisons de retraite en parallèle avec Hospice = indigents

Différenciation entre maison de retraite et milieu hospitalier Maison de retraite = lieu d hébergement avec parfois un aménagement de cure médicale Milieu hospitalier = soin * A partir des années 60 * Valorisation de la personne âgée par rapport à leur pouvoir d achat * Hiérarchisation des établissements en fonction du prix * Explosion des établissements * Evolution actuelle : ouverture de maison de retraite à caractère libéral * XXI siècle : les réseaux gérontologiques : Centres Locaux d Information et de Coordination (CLIC)

Réseaux gérontologiques Intérêts: intrication entre le médical et le social Equipe multidisciplinaire: infirmière, ergothérapeute, assistante sociale, psychologue ) Gestion des pathologies complexes et du contexte social Coordination entre personnel hospitalier et libéral dans la perspective d un maintien à domicile durable: * tout en sécurité * convivialité * hygiène Possibilité de réseaux spécifiques: diabète, addiction mais aussi atelier mémoire, prévention des chutes en relation avec l hôpital local

III. Présentation de la population La personne âgée à domicile : quelques chiffres * 2002, en France : 9,7 millions de PA de plus de 65 ans soit 16,3% de la population totale * 75 ans et plus : 4,6 millions de personnes soit 7,7% 7% de la population totale française (3,8% en 1950) 630 000 seulement hébergées é en dehors de leur domicile il soit plus de 9 personnes âgées sur 10 vivent chez elles

Evolution de la population accueillie Prévalence de la démence en maison de retraite passée de 39 à 71% en une dizaine d années Nouveau besoin spécifique de santé * Les handicapés mentaux qui vieillissent, structure d accueil jusqu à la retraite et puis?... * La population psychiatrisée pour laquelle les hôpitaux psychiatriques considèrent qu ils n ont plus à l assumer au long cours en dehors des périodes de crise Sur le plan social, d autres nouveautés apparaissent * Les immigrés vieillissants pas toujours bien intégrés dans la population française * Les marginaux vieillissants en situation de grande précarité

Problèmes de santé physique selon le sexe et l âge (en %), Guilbert et al, 2003 Hommes Femmes Classes d âge Avoir une maladie Avoir un handicap Avoir une maladie Avoir un handicap chronique physique chronique physique 60-75 ans 46,9 20,9 45,92 22,6 60-64 ans 43,8 21,3 42,2 23,3 65-69 ans 48,1 19,5 45,9 18,4 70-75 ans 48,88 22,1 49,2 26,8

IV. Classification des structures accueillant des personnes âgées de façon permanente 1. Création du sigle : Etablissements d Hébergement pour Personnes Agées (EHPA) Dépendantes (EHPAD) 2000 : 10 400 établissements dont * 6240 maisons de retraite * 3120 foyer-logements * 1040 unités de soins de longue durée Création du sigle EHPA(D) en vue de regrouper progressivement les maisons de retraite médicalisée, les maisons de retraite non médicalisée et unités de soins longue durée sous un même label pour : Réforme de tarification Regrouper les établissements à caractère sanitaire ou médicosocial sous un même label But : Améliorer le niveau de qualité de prise en charge globale de la personne âgée dépendante Evolution du niveau des soins médico-techniques Classification en EHPAD pas systématique : demande à faire par l institution

EHPAD = tout établissement médico-social d hébergement signataire d une convention tripartite (accord entre département, assurance maladie et l établissement lui même) Cette convention est fixée sur la base du respect d un cahier des charges applicable aux établissements hébergeant des PA dépendantes et à une valeur d engagement dans une démarche d assurance qualité de la part de tous les partenaires c est-à-dire les responsables d établissement et les autorités de tutelle La convention détermine 3 objectifs : * un tarif hébergement, déterminé annuellement par le préfet * un tarif dépendance, évalué par la grille AGGIR gradué en fonction du niveau de dépendance et dont le montant est arrêté par le président du Conseil Généralé * un tarif soin versé directement par l assurance maladie à l établissement

EHPAD : triple tarification Soin Dépendance Hébergement Pour une demande de classement en EHPAD il faut : Présence obligatoire d un médecin coordonnateur rôle de celui-ci : assurer la coordination la formation des différents intervenants médicaux et paramédicaux afin de garantir la continuité et la qualité de la prise en charge

Evaluation par la grille AGGIR : 17 variables (Autonomie, Gérontologie, Groupes Iso-Ressources) Dix variables dites discriminantes se rapportant à la perte d autonomie physique et psychique sont utilisées pour le calcul du GIR Cohérence Orientation Toilette Habillage Alimentation Élimination Transferts Déplacements à l intérieur Déplacements à l extérieur Communication à distance (ex: téléphone) ) Sept variables dites illustratives se rapportant à la perte d autonomie domestique et sociale qui n entrent pas dans le calcul du GIR mais apportent des informations nécessaires à l élaboration du plan d aide: Gestion personnelle de son budget et de ses biens Cuisine Ménage Transports Achats Suivi du traitement Activités de temps libre

Chaque variable discriminante s apprécie selon 3 modalités notées A, B ou C A = accomplit seul totalement et correctement les actes quotidiens B = effectue partiellement les actes C = ne fait pas les actes

La grille AGGIR : constitution de 6 groupes en fonction des résultats 1. Déments grabataires 2. Grabataires lucides ou déments déambulants 3. Lucides mais dépendants au niveau locomoteur 4. Aide ponctuelle au repas, au activité corporelle, et lors des transferts 5. Aide à la toilette, au ménage, au repas 6. Pas de dépendance pour les actes de la vie courante Groupe 1 (GIR 1) : perte de l autonomie mentale, corporelle, locomotrice et sociale nécessitant la présence indispensable et continue d intervenants Groupe 2 (GIR 2) : personne confinée au lit ou au fauteuil dont les fonctions mentales ne sont pas totalement altérées, nécessitant une prise en charge pour la plupart des activités de la vie courante ainsi que les personnes dont les fonctions mentales sont altérées mais qui ont gardé leurs capacités motrices

Groupe 3 (GIR 3) : personne qui ont conservé leur capacité mentale, leur autonomie motrice partiellement, nécessitant quotidiennement et plusieurs fois par jour des aides pour leur autonomie corporelle Groupe 4 (GIR 4) : personnes qui n assument pas seules leur transfert (se lever, se coucher, s asseoir) mais qui une fois levée peuvent se déplacer à l intérieur du logement. La grande majorité s alimente seule. Appartiennent aussi à ce groupe, les personnes qui n ont pas de problème locomoteurs mais qui doivent être aidées pour l habillage, la toilette, les repas Groupe 5 (GIR 5) : personne ayant besoin simplement d une aide pour la toilette, la préparation des repas et le ménage Groupe 6 (GIR 6) : personne qui n ont pas perdu leur autonomie pour les actes de la vie courante S l l 4 i GIR t d it à l APA (Aid P li é à Seul les 4 premiers GIR ouvrent droit à l APA (Aide Personnalisée à l Autonomie)

2. Présentation des structures d hébergement Les diverses formules d hébergement présentées sont classées en fonction à la fois de l autonomie du sujet dans la structure collective et tla dépendance d physique et/ou psychique de la personne

2.1 Logements-foyers Création : année 1960 Public : Personne valide Groupe de logements autonomes assortis d équipements ou de services collectifs (restauration, blanchissage, infirmerie qui sont des aides au maintien à domicile) Usage facultatif Entrée en logement-foyer : directe Volonté du sujet Certificat médical possible attestant d une vie autonome Ces logements (vide ou meublé) = type F1 ou F2 intégrés dans une même résidence Logement adapté par rapport à l habitat original du sujet Indépendance Sécurité Relations Statut : public (70%) ou privé Tarif : mensuel = F1bis = 269 Є à 696 Є

Pb des logements foyers : installation de la dépendance des sujets accueillis au départ autonomes Certains : présence d une section de cure médicale évolution du profil des personnes accueillies Double problème si installation progressive de la perte d autonomie: * suivi médical non approfondi sans connaissance des troubles induisant la dépendance car personnel non qualifié (pas de gériatre) * prise en charge inadaptée des incapacités liées aux déficiences (personnel para-médical insuffisant, inadaptation architecturale face à la dépendance) Solution : personnel libéral mais pas de coordination par rapport à un EHPAD Installation du handicap plus précocement (livre blanc de la gériatrie)

2.22 Résidences Services Définition : ensemble hôteliers spécifiques aux personnes âgées (appartements de standing à louer ou acheter) Fonctionnement : même principe que les logements foyers Statut t t :privé Exemple : les Hespérides, Les Jardins d Arcadie 2.3 Hébergement en famille d accueil moins de 1%

2.4 Maisons de retraite avec ou sans cure médicale Statut : public, privé à but non lucratif (association, congrégation ) ou privé (gestion par des sociétés) Rôle : hébergement dans un cadre collectif, soins Prise en charge globale (restauration, ménage ) Chambre double ou individuelle Accueil : * PA autonomes ou dépendantes du fait d une pathologie chronique stabilisée ne nécessitant pas à priori des soins techniques lourds * Toute catégorie sociale quel que soit le statut ou la domiciliation mais peuvent être réservées ou accorder une priorité en fonction par exemple : * De la domiciliation * De la profession (gestion par des caisses de retraite, des organismes mutualistes) t * De la religion (congrégations, fondations )

2.4.1 Maison de retraite sans cure médicale Fonction d hébergement Suivi médical assuré la plupart du temps par des libéraux extérieurs du libre choix de la personne 2.4.2 Maisons de retraite avec cure médicale Cure médicale Fonction : Au sein d un établissement, hébergement et surveillance médicale de personnes ayant perdu leur capacité d effectuer seules les actes de la vie quotidienne et qui nécessitent un traitement d entretien et des soins paramédicaux 3 objectifs pour ce type de place épargner l angoisse du transfert préserver l autonomie de vie éviter les hospitalisations injustifiées Tarif : 44 euros / jour + frais de dépendance

2.5 Unités de vie Intégration dans un quartier ou une commune rurale Mode de vie familial et participatif Personne valide Possibilité d apporter son mobilier Solution intermédiaire entre domicile et institutionnalisation Grande similitude avec les logement foyer (appartement) D autres proposent une vie plus familiale organisée autour d un grand séjour commun chacun disposant d une chambre individuelle (co-location) le tout géré par une maîtresse de maison Disposition de service de soutien au maintien à domicile En principe p : télésurveillance 2 principes essentiels * maintenir la personne âgée dans l environnement géographique qui lui est familier * stimuler son autonomie

2.5 Unités de vie Tarif 2007 : le grand écart pour une même région Type F1 bis : loyer 427 euros + charges 700 euros pour 1 personne, 1031 euros pour 2 personnes + prestation dépendance Type F1 bis : loyer 360 euros + charges 440 euros pour 1 personne, 605 euros pour 2 personnes + prestation dépendance

2.6 MARPA (Maison d Accueil Rural pour Personnes Agées) Création : mutualité sociale agricole Implantation : milieu rural = maintien du sujet dans son environnement Fonctionnement : combinaison i d appartement individuel id (± petit jardin) et d espaces de vie commune Mêmes caractéristiques ti que les unités de vie c est à dire structures non médicalisées de 15 à 20 personnes Maintien du sens des responsabilités, pas de prise en charge totale

2.7 MAPAD : maison d accueil pour personnes âgées dépendantes Statut : public ou privé Public : personnes âgées dépendantes (60 à 80 personnes) Perte d autonomie physique et/ou psychique Intégration possible du Cantou au sein de l établissement pour les plus désorientées s il en existe un 2.8 Les Cantous Maisons individuelles ou espace spécifique Accueil : 12 personnes désorientées ~ Gestion: rattachement souvent à un établissement plus important Les résidents sont souvent associés aux tâches quotidiennes

2.9 Unités de soins Alzheimer Cinq critères de reconnaissance Population atteinte de démence Environnement architectural spécifique : espaces de déambulation, points de rencontre, issue fermées, accès à l extérieur possible, aspect convivial Personnel formé, expérimenté et spécialisé en évitant le turn over pour assurer une relation personnalisée avec le patient Soutien des familles : à l aide d entretien systématiques avec l équipe médicale Projet médical de soins spécifiques centré sur MA : activités stimulante, accompagner mais ne pas faire à la place

2.10 Soins de suite et de réadaptation (SSR) Terme remplaçant moyen séjour Objectif : * traitement ou surveillance des malades requérant des soins continus * rééducation principalement afin de récupérer au max l autonomie perdue But : retour à domicile SSR = cadre du secteur de soins et non d hébergement Tarif : forfait journalier payé par la sécurité sociale Le patient est reconnu «malade» 2.11 Unités de soins longue durée (SLD) ex-services de long séjour qui ont été creés en 1975 dans le cadre de la transformation des hospices

Population : patients dépendants Unités de soins longue durée aide d une tierce personne obligatoire et/ou nécessité d un suivi médical rapproché du fait d un risque de décompensation aigü important Patients non pris totalement en charge financièrement par la sécurité sociale Une part hébergement est facturée au patient, à la famille, à la communauté Pb des SLD par rapport au financement : c est souvent les pathologies en SSR qui ont laissé des séquelles ou qui persistent Transfert au domicile ou en EHPAD Patients stabilisés ou à faible niveau de soin

2.12 Accueil de jour Structure permettant etta t de prendre pe de en charge thérapeutique des personnes âgées malades, en général atteintes d une pathologie démentielle, une à plusieurs journées par semaine afin de stimuler les capacités restantes, assurer un soutien psychologique au patient et indirectement à sa famille Structure différente de l hôpital de jour car ce n est pas un lieu de diagnostic

V. Structures de passage 1 Résidence d hébergement temporaire But : * soulagement momentané des familles (week-end, end vacances, indisponibilité temporaire ) * préparation p de la personne âgée à quitter son domicile au profit d une institution * permettre à la personne âgée de surmonter des périodes difficiles (hiver, convalescence ) 2 Clubs de seniors Equipement léger de quartier qui offre des possibilités d action et d animation aux personnes âgées avec la participation de celles-ci et le recours d animateurs Contribution au maintien de la vie sociale des seniors

3.3 Les Fédérations 1. Fédération Française d Education Physique et de Gymnastique Volontaire (FFEPGV) www.ffepgv.org «La prévention de la santé par le sport est le concept qui inspire toute la politique de la Fédération» 2. Fédération Française de la Retraite Sportive (FFRS) www.ffrs-retraite-sportive.org «La F.F.R.S. est une fédération multisport adaptée aux plus de 50 ans. Elle favorise en toute sécurité la pratique conviviale, hors compétition, des Activités Physique et Sportives»

3.4 Associations 1. Sport, Initiative Et Loisir Bleu (SIEL Bleu) www.sielbleu.org «Acteur de prévention-santé qui utilise notamment l'activité physique adaptée comme moyen d'action» 2. Les aînés ruraux www.ainesruraux.org «C'est une éthique que nous revendiquons : utilité, responsabilité, solidarité, ouverture, échange et amitié»

VI. Conditions d entrée dans les hébergements 1/ Logement-foyer * Âge: avoir 60 ans et bénéficier d une retraite ou justifier d une retraite anticipée Au-delà de 85 ans : entrée difficile * Ressources : pouvoir payer le loyer et avoir suffisamment pour vivre * Santé : être valide, pas de trouble psychique, pas être atteint d une maladie nécessitant l assistance régulière d une tierce personne ou prise en charge par elle-même ou un organisme à condition que la personne reste autonome (ex: diabète) 2/ Maison de retraite Plutôt que l état de santé, on prend en considération la possibilité qu a la personne d accomplir sans aide les actes de la vie quotidienne Validité Invalidité sont remplacés par Autonomie-Dépendance

3. Unités de soins longue durée (SLD) Pas de choix mais une nécessité médicale besoins médicaux besoins de surveillance altération soudain de l état létat de santé Admission = décision médicale pas de subordination à une limiteit d âge La personne peut venir d un logement social (foyer-logement, maison de retraite ) ou le plus souvent d un service hospitalier (SSR, chirurgie ), rarement directement du domicile à cause d un manque de places

VII. Raisons d entrée en hébergement «sécurisé» Veuvage et ses conséquences : isolement (+ éloignement géographique), ennui, peur Crainte par rapport à l avenir : Prévention du handicap lié au vieillissement (maison mal adaptée: escalier, grand jardin, chauffage ) Sécurité affective : rapprochement du lieu géographique des enfants Choix du logement foyer Liberté et Indépendance : ex : pas de contrainte d heures pour les repas Choix de la maison de retraite Mettre un terme à l isolement plus facilement Se décharger des tâches et soucis de la vie quotidienne