CONVENTIONS INTERNATIONALES RELATIVES AUX DROITS DE L'HOMME



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CONVENTIONS INTERNATIONALES RELATIVES AUX DROITS DE L'HOMME Etat des engagements des pays membres de la Francophonie Source Nations Unies Février 2004 Organisation Internationale de la Francophonie - Délégation aux Droits de l'homme et à la Démocratie 1

Les informations contenues dans ce document ont été extraites du site Internet des Nations Unies. Elles sont consultables sur le site de la Délégation aux Droits de l'homme et à la Démocratie à l'adresse http://democratie.francophonie.org Merci de communiquer à la Délégation les erreurs ou omissions que vous pourriez constater. Délégation aux Droits de l'homme et à la Démocratie 13 quai André Citroën 75015 Paris tél : (33) 1 44 37 33 01 fax : (33) 1 44 37 33 45 courriel : ddhd@francophonie.org Organisation Internationale de la Francophonie - Délégation aux Droits de l'homme et à la Démocratie 2

6. Convention relative aux droits de l enfant Adoptée le 20 novembre 1989, entrée en vigueur le 2 septembre 1990 Etat des ratifications au 10 janvier 2003 : Pays Date signature Ratification Réserve et Déclaration Albanie 26/01/1990 27/02/1992 pas de réserve Belgique 26/01/1990 16/12/1991 voir la réserve Bénin 25/04/1990 03/08/1990 pas de réserve Bulgarie 31/05/1990 03/06/1991 pas de réserve Burkina Faso 26/01/1990 31/08/1990 pas de réserve Burundi 08/05/1990 19/10/1990 pas de réserve Cambodge non signé 15/10/1992 pas de réserve Cameroun 25/09/1990 11/01/1993 pas de réserve Canada 28/05/1990 13/12/1991 voir la réserve Cap-Vert non signé 04/06/1992 pas de réserve Centrafrique 30/07/1990 23/04/1992 pas de réserve Comores 30/09/1990 23/06/1993 pas de réserve Congo (Brazzaville) non signé 14/10/1993 pas de réserve Congo (Rép. Dem. du) 20/03/1990 28/09/1990 pas de réserve Cote d Ivoire 26/01/1990 04/02/1991 pas de réserve Djibouti 30/09/1990 06/12/1990 voir la réserve Dominique 26/01/1990 13/03/1991 pas de réserve Egypte 05/02/1990 06/07/1990 voir la réserve France 26/01/1990 07/08/1990 voir la réserve Gabon 26/01/1990 09/02/1994 pas de réserve Guinée non signé 13/07/1990 pas de réserve Guinée Equatoriale non signé 15/06/1992 pas de réserve Guinée-Bissau 26/01/1990 21/08/1990 pas de réserve Haiti 26/01/1990 09/06/1995 pas de réserve Laos non signé 08/05/1991 pas de réserve Liban 26/01/1990 14/05/1991 pas de réserve Lituanie non signé 31/01/1992 pas de réserve Organisation Internationale de la Francophonie - Délégation aux Droits de l'homme et à la Démocratie 26

Luxembourg 21/03/1990 07/03/1994 voir la réserve Macédoine non signé 02/12/1993 pas de réserve Madagascar 19/04/1990 19/03/1991 pas de réserve Mali 26/01/1990 21/09/1990 voir la réserve Maroc 26/01/1990 21/06/1993 voir la réserve Maurice non signé 26/07/1990 voir la réserve Mauritanie 26/01/1990 16/05/1991 voir la réserve Moldavie non signé 26/01/1993 pas de réserve Monaco non signé 21/06/1993 voir la réserve Niger 26/01/1990 30/09/1990 pas de réserve Pologne 26/01/1990 07/06/1991 voir la réserve République tchèque 22/02/1993 22/02/1993 pas de réserve Roumanie 26/01/1990 28/09/1990 pas de réserve Rwanda 26/01/1990 24/01/1991 pas de réserve Sainte-Lucie 30/09/1990 16/06/1993 pas de réserve Sao Tome-et-Principe non signé 14/05/1991 pas de réserve Sénégal 26/01/1990 01/08/1990 pas de réserve Seychelles non signé 07/09/1990 pas de réserve Slovénie non signé 06/07/1992 voir la réserve Suisse 01/05/1991 24/02/1997 voir la réserve Tchad 30/09/1990 02/10/1990 pas de réserve Togo 26/01/1990 01/08/1990 pas de réserve Tunisie 26/02/1990 30/01/1992 voir la réserve Vanuatu 30/09/1990 07/07/1993 pas de réserve Viet Nam 26/01/1990 28/02/1990 pas de réserve Organisation Internationale de la Francophonie - Délégation aux Droits de l'homme et à la Démocratie 27

Réserves et déclarations à la Convention relative aux droits de l enfant, au 8 février 2002 : Belgique Déclarations interprétatives : "1. Concernant le paragraphe 1er de l'article 2, le Gouvernement belge interprète la non discrimination fondée sur l'origine nationale comme n'impliquant pas nécessairement l'obligation pour les États de garantir d'office aux étrangers les mêmes droits qu'à leurs nationaux. Ce concept doit s'entendre comme visant à écarter tout comportement arbitraire mais non des différences de traitement fondées sur des considérations objectives et raisonnables, conformes aux principes qui prévalent dans les sociétés démocratiques. 2. Les articles 13 et 15 seront appliqués par le Gouvernement belge dans le contexte des dispositions et des limitations énoncées ou autorisées aux articles 10 et 11 de la Convention européenne de Sauvegarde des Droits de l'homme et des Libertés fondamentales du 4 novembre 1950, par ladite Convention. 3. Le Gouvernement belge déclare interpréter le paragraphe 1er de l'article 14 en ce sens que, conformément aux dispositions pertinentes de l'article 18 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques du 19 décembre 1966 ainsi que de l'article 9 de la Convention européenne de Sauvegarde des Droits de l'homme et des Libertés fondamentales du 4 novembre 1950, le droit de l'enfant à la liberté de pensée, de conscience et de religion implique également la liberté de choisir sa religion ou sa conviction. 4. Concernant le paragraphe 2 b (v) de l'article 40 le Gouvernement belge considère que l'expression `conformément à la loi in fine de cette disposition signifie que : a) cette disposition ne s'applique pas aux mineurs qui, en vertu de la loi belge, sont déclarés coupables et condamnés en seconde instance à la suite d'un recours contre leur acquittement en première instance; b) cette disposition ne s'applique pas aux mineurs qui, en vertu de la loi belge, sont directement déférés à une juridiction supérieure telle que la Cour d'assises." Canada "(i) Article 21 En vue de s'assurer le plein respect de l'objet et de l'intention recherchés au paragraphe 20 (3) et à l'article 30 de la Convention, le Gouvernement du Canada se réserve le droit de ne pas appliquer les dispositions de l'article 21, dans la mesure où elles pourraient entrer en conflit avec les formes de garde coutumière au sein des peuples autochtones du Canada. (ii) Article 37 (c) Le Gouvernement du Canada accepte les principes généraux prévus à l'alinéa 37(c) de la Convention, mais se réserve le droit de ne pas séparer les enfants des adultes dans les cas où il n'est pas possible ou approprié de le faire." Déclaration interprétative : "Article 30 Le Gouvernement du Canada reconnaît que, en ce qui concerne les questions intéressant les autochtones du Canada, il doit s'acquitter de ses responsabilités aux termes de l'article 4 de la Convention en tenant compte des dispositions de l'article 30. En particulier, en déterminant les mesures qu'il conviendrait de prendre pour mettre en oeuvre les droits que la Convention garantit aux enfants autochtones, il faudra s'assurer de respecter leur droit de jouir de leur propre culture, de professer et de pratiquer leur propre Organisation Internationale de la Francophonie - Délégation aux Droits de l'homme et à la Démocratie 28

religion et de parler leur propre langue en commun avec les autres membres de leur communauté." Djibouti Déclaration : [Le Gouvernement de la République de Djibouti ne se considérera pas] liée par les dispositions ou articles incompatibles avec sa religion, et ses valeurs traditionnelles. Égypte Réserve formulée lors de la signature et confirmée lors de la ratification : Attendu que la loi islamique est l'une des principales sources du droit positif égyptien et que tout en considérant qu'il est impératif d'assurer par tous les moyens aux enfants la protection dont ils ont besoin, ladite loi, contrairement à d'autres types de droit positif, ne reconnaît pas l'adoption, Le Gouvernement de la République arabe d'égypte émet des réserves sur toutes les dispositions de la Convention concernant l'adoption, et en particulier celles des articles 20 et 21. France Déclarations et réserve faites lors de la signature et confirmées lors de la ratification : "1) Le Gouvernement de la République déclare que la présente Convention, notamment l'article 6, ne saurait être interprétée comme faisant obstacle à l'application des dispositions de la législation française relative à l'interruption volontaire de la grossesse. 2) Le Gouvernement de la République déclare, compte tenu de l'article 2 de la Constitution de la République française, que l'article 30 n'a pas lieu de s'appliquer en ce qui concerne la République. 3) Le Gouvernement de la République interprète l'article 40 paragraphe 2 b) V, comme posant un principe général auquel la loi peut apporter des exceptions limitées. Il en est ainsi, notamment, pour certaines infractions relevant en premier et dernier ressort du tribunal de police ainsi que pour les infractions de nature criminelle. Au demeurant les décisions rendues en dernier ressort peuvent faire l'objet d'un recours devant la Cour de Cassation qui statue sur la légalité de la décision intervenue." Luxembourg Réserves : "1) Le Gouvernement luxembourgeois considère qu'il est dans l'intérêt des familles et des enfants de maintenir la disposition de l'article 334-6 du code civil libellé comme suit : Art.334-6. Si au temps de la conception, le père ou la mère était engagé dans les liens du mariage avec une autre personne, l'enfant naturel ne peut être élevé au domicile conjugal qu'avec le consentement du conjoint de son auteur. 2) Le Gouvernement luxembourgeois déclare que la présente Convention n'exige pas de modification du statut juridique des enfants nés de parents entre lesquels existe une prohibition absolue à mariage, ce statut étant justifié par l'intérêt de l'enfant, tel que prévu à l'article 3 de la Convention. 3) Le Gouvernement luxembourgeois déclare que l'article 6 de la présente Convention ne fait pas obstacle à l'application des dispositions de la législation luxembourgeoise relatives à l'information sexuelle, à la prévention de l'avortement clandestin et à la réglementation de l'interruption de la grossesse. 4) Le Gouvernement luxembourgeois considère que l'article 7 de la Convention ne fait pas obstacle à la procédure légale en matière d'accouchement anonyme qui est considéré comme étant dans l'intérêt de Organisation Internationale de la Francophonie - Délégation aux Droits de l'homme et à la Démocratie 29

l'enfant, tel que prévu à l'article 3 de la Convention. 5) Le Gouvernement luxembourgeois déclare que l'article 15 de la présente Convention ne tient pas en échec les dispositions de la législation luxembourgeoise en matière de capacité d'exercice des droits." Mali "Le Gouvernement de la République du Mali déclare, compte tenu du Code de la Parenté du Mali, que l'article 16 de la Convention n'a pas lieu de s'appliquer." Maroc Le Gouvernement du Royaume du Maroc dont la constitution garantit à chacun l'exercice de la liberté du culte, formule une réserve concernant les dispositions de l'article 14, qui reconnaît à l'enfant le droit à la liberté de religion, puisque l'islam est religion d'état. Maurice [Maurice], ayant examiné la Convention, adhère à celle-ci en formulant une réserve expresse au sujet de son article 22. Mauritanie Lors de la signature : "En signant cette importante Convention, la République islamique de Mauritanie formule des réserves à l'égard des articles ou dispositions susceptibles d'aller à l'encontre des croyances et des valeurs de l'islam, religion du Peuple et de l'état." Monaco Déclaration : "La Principauté de Monaco déclare que la présente Convention, notamment son article 7, ne saurait affecter les règles définies par la législation monégasque en matière de nationalité." Pologne Réserves : En ce qui concerne l'article 7 de la Convention, la République de Pologne entend que le droit de l'enfant adoptif de connaître ses parents naturels sera limité par les décisions judiciaires autorisant les parents adoptifs à garder secrète l'origine de l'enfant; L'âge au-delà duquel l'on peut appeler au service militaire ou à un service similaire ou enrôler aux fins de faire participer à des actions militaires est inscrit dans la législation de la République de Pologne. Cette limite d'âge ne peut être inférieure à celle prévue à l'article 38 de la Convention. Organisation Internationale de la Francophonie - Délégation aux Droits de l'homme et à la Démocratie 30

Déclarations : La République de Pologne considère que la réalisation par l'enfant des droits qui lui sont reconnus dans la Convention, en particulier de ceux découlant des articles 12 et 16, doit s'inscrire dans le respect de la puissance parentale conformément aux coutumes et aux traditions polonaises portant sur la place de l'enfant au sein et en dehors de la famille; En ce qui concerne le paragraphe 2 f) de l'article 24 de la Convention, la République de Pologne estime que les conseils aux parents ainsi que l'éducation en matière de planification familiale doivent rester conformes aux principes de la morale. Slovénie La République de la Slovénie se réserve le droit de ne pas appliquer le paragraphe 1 de l'article 9 de la Convention du fait que la législation interne de la République de Slovénie donne le droit aux autorités compétentes (centres de service social) de déterminer au sujet de la séparation d'un enfant de son/ses parents sans une révision judiciaire préalable. Suisse Déclaration : "La Suisse renvoie expressément au devoir de tout État d'appliquer les normes du droit international humanitaire et du droit national, dans la mesure où celles-ci assurent mieux à l'enfant protection et assistance dans les conflits armés. Réserves : "a) Réserve portant sur l'article 5 : La législation suisse concernant l'autorité parentale demeure réservée; b) Réserve portant sur l'article 7 : Est réservée la législation suisse sur la nationalité, qui n'accorde pas un droit à l'acquisition de la nationalité suisse; c) Réserve portant sur l'article 10, paragraphe 1 : Est réservée la législation suisse, qui ne garantit pas le regroupement familial à certaines catégories d'étrangers; d) Réserve portant sur l'article 37, lettre c : La séparation des jeunes et des adultes privés de liberté n'est pas garantie sans exception; e) Réserve portant sur l'article 40 : Est réservée la procédure pénale suisse des mineurs qui ne garantit ni le droit inconditionnel à une assistance ni la séparation, au niveau personnel et de l'organisation, entre l'autorité d'instruction et l'autorité de jugement. Est réservée la législation fédérale en matière d'organisation judiciaire sur le plan pénal, qui prévoit une exception au droit de faire examiner par une juridiction supérieure la déclaration de culpabilité ou la condamnation, lorsque l'intéressé a été jugé en première instance par la plus haute juridiction. La garantie de la gratuité de l'assistance d'un interprète ne libère pas définitivement le bénéficiaire du Organisation Internationale de la Francophonie - Délégation aux Droits de l'homme et à la Démocratie 31

paiement des frais qui en résultent." Tunisie Déclarations : 1. Le Gouvernement de la République tunisienne déclare qu'il ne prendra en application de la présente Convention aucune décision législative ou réglementaire en contradiction avec la constitution tunisienne. 2. Le Gouvernement de la République tunisienne déclare que son engagement pour l'application des dispositions de la présente Convention sera pris dans les limites des moyens dont il dispose. 3. Le Gouvernement de la République tunisienne déclare que le préambule ainsi que les dispositions de la Convention, notamment l'article 6, ne seront pas interprétées comme faisant obstacle à l'application de la législation tunisienne relative à l'interruption volontaire de la grossesse. Réserves : 1. Le Gouvernement de la République tunisienne émet une réserve sur les dispositions de l'article 2 de la Convention qui ne peuvent constituer un obstacle à l'application des dispositions de sa législation nationale relative au statut personnel, notamment en ce qui concerne le mariage et les droits de succession. 2. Le Gouvernement de la République tunisienne considère les dispositions de l'article 40 paragraphe 2 b) v) comme posant un principe général auquel la loi nationale peut apporter des exceptions comme c'est le cas pour les jugements prononcés en dernier ressort par les tribunaux cantonaux et les chambres criminelles sans préjudice du droit de recours devant la cour de cassation chargée de veiller à l'application de la loi. 3. Le Gouvernement tunisien considère que l'article 7 de la Convention ne peut-être interprété comme interdisant l'application de sa législation nationale en matière de nationalité et en particulier les cas de la perte de la nationalité tunisienne. Organisation Internationale de la Francophonie - Délégation aux Droits de l'homme et à la Démocratie 32