Panorama Social Les Pays et Maisons du département août 2012



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Transcription:

Conseil Général des Côtes d Armor Panorama Social Les Pays et Maisons du département août 2012 Pays du Trégor Goëlo Département des Côtes d Armor MDD de Lannion Lannion Pays de Guingamp Pays de St Brieuc (hors agglo.) MDD de Guingamp MDD de Loudéac Rostrenen MDD de Saint Brieuc MDD de Dinan Guingamp Saint-Brieuc Agglomération St-Brieuc Dinan Rostrenen Pays de Dinan Pays du contours communes Centre Ouest Bretagne contours EPCI contours territoires d étude communes Loudéac Pays du Centre Bretagne 15 ter, bd Jean Moulin 44100 Nantes Cedex 4-02.51.80.69.80 24, rue de l Yser - appt 224-67000 Strasbourg - 03.90.41.09.18 13, rue Alphonse Daudet 75014 Paris Cedex - 01.45.86.18.52 www.lecompas.fr www.e-compas.fr contact@compas-tis.com

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Réalisation d un diagnostic des besoins en vue de préparer le schéma départemental d action sociale La position de chef de file de l action sociale dont est doté le Conseil général depuis la loi du 13 août 2004 lui confère un rôle de pilotage, de coordination et de mise en œuvre des actions favorisant la lutte contre les exclusions et l accompagnement des citoyens vers l autonomie. Le Département, chargé de construire une politique publique d action sociale en faveur des publics vulnérables, a ainsi fait le choix d élaborer son Schéma Départemental d Action Sociale pour la période 2013-2017. Les premiers travaux ont été amorcés en mars dernier par la réalisation d un panorama social du Département. Ce travail de recueil et de structuration des données, mené par le cabinet Compas, a pu être réalisé grâce au concours des services internes de la Collectivité et des partenaires du Conseil général. Aujourd hui achevé, il doit permettre d objectiver et de partager la connaissance qu ont les différents acteurs des besoins des costarmoricains. Le panorama social forme ainsi un socle de connaissances permettant de mieux comprendre les territoires et les publics auprès desquels les acteurs départementaux de l action sociale interviennent. Il est également un support de discussion et de réflexion puisqu il permet aux différents acteurs de l action sociale d échanger et de confronter leurs analyses aux différents chiffres et statistiques. Enfin, ce panorama social est également un outil d aide à la décision favorisant l identification et la détermination des problématiques prioritaires au niveau départemental, problématiques qui formeront la base de la réflexion sur les orientations du Schéma. Le document présenté ci-après reprend ainsi l ensemble des données recueillies au cours de ces trois derniers mois et s attache à présenter, selon les publics ou les thématiques, les grandes caractéristiques du Département. La volonté affichée a été celle de mettre en évidence les spécificités territoriales de chaque pays, échelon de mise en œuvre de la politique d action sociale. Méthode : notre choix d indicateurs Les indicateurs présentés dans ce document ont été conçus pour comprendre la réalité économique et sociale des territoires de la façon la plus fine possible. Ils permettent notamment la comparaison entre les territoires, en signalant les plus fragiles et les plus dynamiques. Notre analyse repose sur une batterie d indicateurs élaborés à partir de nos bases de données alimentées depuis 20 ans dans de très nombreux domaines, de la démographie aux revenus en passant par l emploi. L utilisation des données implique cependant quelques précautions, pour plusieurs raisons : - certaines populations n apparaissent pas ou quasiment pas dans les enquêtes. Le recensement de la population de l Insee mesure mal par exemple la population sans logis, les gens du voyage, ou les étrangers sans papier notamment. Les enquêtes sur les revenus ne prennent pas en compte les personnes vivant en collectivité, en particulier les personnes âgées vivant en maison de retraite ou les étudiants en cité universitaire, etc. - chaque indicateur repose sur des choix de méthode qui lui sont propres, qui doivent être pris en considération. - on ne dispose pas d indicateurs dans tous les domaines. On ne connaît par exemple la population active d un quartier ou d une commune qu avec un retard de deux ans environ. 3

Sommaire Les jeunes actifs... 30 Taux d activité... 30 TERRITOIRE... 8 Découpage territorial...8 Les maisons du département et territoires d étude...8 Les maisons du département et intercommunalités...8 CONTEXTE DÉMOGRAPHIQUE... 9 Les populations...9 Population départementale...9 Populations communales... 10 Les mouvements de population... 12 Soldes migratoires et naturels... 12 Nouveaux arrivants... 13 Les ménages... 14 La taille des ménages... 14 La structure par âge... 15 Moins de 20 ans... 15 La pyramide des âges au dernier recensement... 16 La structure par âge des territoires d étude... 17 L évolution de la pyramide des âge depuis 1999... 18 FAMILLES / ENFANCE... 19 Les structures familiales... 19 Évolution des familles (avec enfant(s) de moins de 25 ans)... 19 Familles monoparentales (avec enfant(s) de moins de 25 ans)... 20 Écarts à la moyenne nationale des familles monoparentales... 21 La petite enfance... 22 Les naissances... 22 La prestation d accueil du jeune enfant... 23 Aide sociale à l enfance... 24 Enfants pris en charge par l ASE... 24 Informations préoccupantes... 25 JEUNES... 26 La population jeune... 26 15-24 ans... 26 Le lieu de vie des jeunes... 28 Lieu de résidence... 28 Lieu de résidence antérieure... 28 Le niveau de formation des jeunes... 29 Niveaux de formation... 29 PERSONNES ÂGÉES... 31 La structure par âge... 31 La population âgée... 31 Les 75 ans et plus... 32 Lieu de vie des personnes âgées... 35 A domicile... 35 La population âgée dépendante... 37 Allocataires de l Allocation Personnalisée à l Autonomie... 37 Ratio aidants/aidés... 38 LOGEMENT... 39 Le parc de logements... 39 Ensemble des logements... 39 Ancienneté des logements... 39 Statut d occupation... 40 Densité du parc social... 41 RESSOURCES DES MÉNAGES... 42 Une estimation des revenus après prestations... 42 Répartition par déciles des revenus par unité de consommation... 42 Les revenus avant redistribution... 43 Revenu médian... 43 Répartition par déciles des revenus par unité de consommation... 44 Évolution 2000-2009 des revenus par unité de consommation... 46 Évolution récente des revenus par unité de consommation... 47 Revenus selon l âge de la personne de référence du ménage par unité de consommation... 48 Revenus selon le statut d occupation du logement par unité de consommation... 49 Prestations sociales... 50 Ensemble des allocataires CAF et MSA... 50 Minima sociaux... 50 Couverture Maladie Universelle - Complémentaire... 52 Bénéficiaires du minimum vieillesse... 53 ACTIVITÉ - CHÔMAGE - INSERTION... 54 L activité des résidents... 54 Taux d activité... 54 Catégories socio-professionnelles... 55 4

Stabilité de l emploi... 56 Le chômage... 57 Demandeurs d emploi de catégories ABC... 58 Catégories des demandeurs d emploi... 58 Évolution des demandeurs d emploi A... 59 Allocations de solidarité... 59 Le revenu de solidarité active... 60 Taux de couverture des ménages... 60 Evolution depuis la décentralisation... 61 Typologie des allocataires RSA... 61 Allocation Adultes Handicapés... 62 RESSOURCES DES TERRITOIRES... 63 Le capital économique... 63 La polarisation de l emploi... 63 Le capital humain... 64 La formation... 64 Les équipements... 67 Les commerces de proximité... 67 SANTÉ... 68 Les Affections de Longue Durée... 68 Part des personnes bénéficiaires de l ALD... 68 L offre médicale... 68 Les aides à la complémentaire santé... 69 Les pensions d invalidité... 69 ANNEXE... 70 Pays du Trégor Goëlo... 71 Pays de Guingamp... 72 Pays de St Brieuc (hors agglo.)... 73 St Brieuc Agglomération... 74 Pays du Centre Bretagne... 75 Pays du Centre Ouest Bretagne... 76 Pays de Dinan... 77 Ville de St-Brieuc... 78 5

Les grandes tendances TERRITOIRE CONTEXTE DÉMOGRAPHIQUE Le département le moins peuplé des départements bretons... voir p. 9 Une forte augmentation de population dans les années 2000... voir p. 10 Un solde migratoire très favorable... voir p. 12 Une personne sur 4 n habitait pas, 5 ans auparavant, sa commune de résidence actuelle... voir p. 13 Beaucoup de personnes seules... voir p. 14 Une faible part de moins de 20 ans... voir p. 15 Une population âgée fortement représentée... voir p. 16 Une vieillissement important de la pyramide des âges... voir p. 18 FAMILLES / ENFANCE Les familles avec enfant(s) augmentent moins vite que les ménages... voir p. 19 Une faible part de familles monoparentales au regard de la moyenne française... voir p. 21 Un taux estimé de fécondité supérieur aux taux régional et national... voir p. 22 15 000 enfants couverts par une prestation PAJE... voir p. 23 2 844 enfants pris en charge par l ASE fin 2009, soit le plus fort taux breton... voir p. 24 Un taux de prise en charge des enfants de moins de 20 ans par l ASE variant de 21.6 à 25.4 selon les MDD... voir p. 25 1 360 informations préoccupantes enregistrées dans le département... voir p. 25 JEUNES Une diminution des 15-24 ans dans la population départementale... voir p. 26 La moitié des jeunes adultes vivent en logement autonome... voir p. 28 37% des jeunes costarmoricains ne résidaient pas sur la même commune 5 ans auparavant... voir p. 28 Des jeunes de niveau de formation intermédiaire... voir p. 29 Une proportion élevée de jeunes actifs... voir p. 30 PERSONNES ÂGÉES Une forte évolution attendue de la population âgée... voir p. 31 Une proportion élevée de 75 ans et plus dans la population... voir p. 32 1 personne âgée sur 10 réside en établissement... voir p. 35 45 % des personnes âgées à domicile vivent seules... voir p. 36 Plus de 13 700 personnes âgées bénéficiaires de l APA... voir p. 37 Un ratio aidants/aidés attendu à la baisse... voir p. 38 LOGEMENT Une augmentation du nombre de logements qui compense largement la diminution de la taille des ménages... voir p. 39 Une part élevée de propriétaires... voir p. 40 Une très faible densité du parc social... voir p. 41 RESSOURCES DES MÉNAGES Une dispersion de revenus bien inférieure à la moyenne nationale... voir p. 42 Un revenu médian inférieur à la moyenne nationale... voir p. 43 Plus de 10% des ménages déclarent moins de 650 par mois aux impôts... voir p. 44 6

Un creusement des écarts entre ménages et entre territoires... voir p. 46 La crise touche en priorité les ménages les plus pauvres... voir p. 47 Un écart de ressources élevé entre les Côtes d Armor et la France chez les 75 ans et plus... voir p. 48 33% à 43% des ménages connus par la CAF et la MSA selon les territoires... voir p. 50 Près de 19 000 ménages (soit 7% des ménages) bénéficient des minima sociaux... voir p. 50 Le RSA activité touche 31% de ménages supplémentaires par rapport au RMI... voir p. 51 Une très faible couverture par la CMU-C... voir p. 52 3 900 personnes bénéficiaires du minimum vieillesse, soit 2.4% des retraités... voir p. 53 ACTIVITÉ - CHÔMAGE - INSERTION Un fort taux d activité féminin... voir p. 54 Peu de cadres parmi les actifs occupés... voir p. 55 Le Pays du Centre Bretagne, un pays ouvrier... voir p. 56 Sur-représentation du temps partiel... voir p. 56 Un taux de chômage inférieur de 1 point à la moyenne de France métropolitaine... voir p. 57 36 550 demandeurs d emploi fin février 2012... voir p. 58 Une augmentation de 8.8% en une année des demandeurs d emploi en fin de mois... voir p. 59 Près de 3 000 personne bénéficiaires des allocations de solidarité... voir p. 59 Un faible taux de couverture des ménages par la RSA... voir p. 60 Une augmentation de 30% depuis 2003... voir p. 61 Un fort taux de couverture par l AAH... voir p. 62 RESSOURCES DES TERRITOIRES Deux territoire d emplois : l agglomération de St Brieuc et le Pays du Centre Bretagne... voir p. 63 Une personne sur 5 de niveau bac+2 et plus... voir p. 64 Un écart à la moyenne nationale qui se creuse sur la part des hauts niveaux de formation du Pays du Centre Bretagne. voir p. 65 Un niveau de formation plus élevé chez les hommes que chez les femmes sur le Pays du Trégor Goëlo : une situation atypique au regard de la moyenne nationale... voir p. 66 SANTÉ Une faible part de bénéficiaires de l ALD... voir p. 68 2 500 ménages ont fait l objet d une proposition d ACS. Près de 1 100 ménages ont bénéficié d une aide locale à la complémentaire santé... voir p. 69 ANNEXE 7

TERRITOIRE Découpage territorial z Les maisons du département et territoires d étude Pays du Trégor Goëlo Département des Côtes d Armor MDD de Lannion MDD de Guingamp Lannion Pays de Guingamp Pays de St Brieuc (hors agglo.) MDD de Loudéac Rostrenen MDD de Saint Brieuc MDD de Dinan Guingamp Saint-Brieuc Agglomération St-Brieuc Dinan Rostrenen Pays de Dinan Pays du contours communes Centre Ouest Bretagne contours EPCI contours territoires d étude communes Loudéac Pays du Centre Bretagne z Les maisons du département et intercommunalités 8

CONTEXTE DÉMOGRAPHIQUE Les populations z Population départementale Le département le moins peuplé des départements bretons. Population totale au 1er janvier 2010 Départements Population 01/01/2010 Rang MAX : NORD (59) 2 572 000 1er INSEE estimations localisées de population CHARENTE-MARITIME (17) 622 000 38ème AIN (1) 596 000 39ème COTES-D'ARMOR 592 000 40ème INDRE-ET-LOIRE (37) 591 000 41ème EURE (27) 587 000 42ème MIN : LOZERE (48) 77 000 96ème Total France métropolitaine 62 791 000 Source : INSEE, estimations localisées de population 1 050 000 Nombre d'habitants au 1er janvier 2010 : les départements bretons Supérieure ou égale à 800 000 [ 500 000 ; 800 000 [ [ 300 000 ; 500 000 [ Inférieure à 300 000 900 000 750 000 600 000 450 000 Côtes-d'Armor Morbihan Finistère Ille-et-Vilaine Le département des Côtes d Armor se situe en 40ème position des départements de France métropolitaine. Il est le département le moins peuplé des 4 départements bretons. Evolution de la population entre 1999 et 2010 INSEE estimations localisées de population Moyenne France + 7.3 % Supérieure ou égale à + 14.2 % [ + 7.3 % ; + 14.2 % [ [ 0.0 % ; + 7.3 % [ Diminution Départements Evolution 1999-2010 Rang MAX : CORSE-DU-SUD (2A) + 20,8% 1er PYRENEES-ATLANTIQUES (64) + 9,2% 31ème RHONE (69) + 9,2% 32ème COTES-D'ARMOR + 9,1% 33ème LOT (46) + 8,9% 34ème VAUCLUSE (84) + 8,7% 35ème MIN : HAUTE-MARNE (52) - 5,7% 96ème Total France métropolitaine + 7,3% + 15,0% + 13,0% Source : INSEE, estimations localisées de population Evolution du nombre d'habitants entre 1999 et 2010 : les départements bretons + 11,0% + 9,0% + 7,0% + 5,0% Ille-et-Vilaine Morbihan Côtes-d'Armor Finistère BRETAGNE Bien qu ayant connu une forte croissance de population, proche de la moyenne bretonne, celle-ci est inférieure à celle observée dans le Morbihan et l Ile et Vilaine. Les Côtes d Armor se situent néanmoins en 33ème position des départements de France métropolitaine et rejoint ainsi le tiers des départements français au développement démographique le plus élevé. 9

z Populations communales Une forte augmentation de population dans les années 2000 Contexte démographique - Les populations - La population «municipale» comprend toutes les personnes qui vivent effectivement dans la commune. On y trouve aussi bien les ménages qui demeurent en logement individuel, que les étudiants en cité-universitaire, les personnes âgées en maison de retraite, où les personnes en habitat mobile, etc. La population «comptée à part», comprend les personnes qui habitent hors de la commune, mais qui y ont gardé une résidence : les étudiants qui poursuivent leurs études dans une autre ville, les militaires ou personnes âgées qui ont conservé un logement mais qui ne vivent plus dans la commune notamment. 587 520 personnes ont leur résidence habituelle sur les Côtes d Armor en 2009. Les Côtes d Armor ont gagné 45 150 habitants entre 1999 et 2009. La population du département a ainsi augmenté de 8 % sur cette période. Le Pays du Centre Bretagne a vu sa population diminiuer de 2% entre 1999 et 2009. Il est le seul territoire d étude à avoir connu une diminution de population sur cette période (-780 habitants). C est le Pays de St Brieuc (hors agglo.) qui en gagnant 10 440 habitants entre 1999 et 2009 a vu sa population augmenter le plus fortement sur cette période (+14 %). Le Pays de Dinan a connu également une forte croissance de population, en gagnant 12 600 habitants en 10 ans, ce territoire a vu sa population augmenter de près de 13%. On note, par ailleurs, une très légère diminution de population sur la Ville de St-Brieuc (-0,2%) alors que la population de l ensemble de l agglomération briochine a augmenté de 6,4% sur cette période. La population totale d une commune est la somme de la population municipale et de la population comptée à part. La somme des populations totales des communes n est pas équivalente à la population française, car elle comprend des doubles comptes. Un étudiant «compté à part», par exemple, peut être enregistré dans deux communes à la fois au sens de la population totale, une fois dans la commune de ses parents, une fois là où il étudie. Seule la population municipale est dite «sans double compte» : la somme est égale à la population totale. Parmi la population habituelle des Côtes d Armor on recense 14 390 personnes vivant en communauté (hors logement ordinaire). - 10 150 personnes résident en service ou établissement de moyen ou long séjour, maison de retraite, foyer ou résidence sociale - 730 personnes sont membres d une communauté religieuse - 30 personnes vivent en caserne, quartier, base ou camp militaire - 2 510 personnes sont comptabilisées pour leur résidence habituelle dans un établissement hébergeant des élèves ou étudiants - 10 personnes résident en établissement social de court séjour - 140 personnes vivent dans une autre catégorie de communauté (les établissements pénitentiaires sont inclus dans cette catégorie) - 820 personnes sont recensées en habitation mobile, ou comme mariniers ou sans-abris Toutes ces catégories de populations sont incluses dans la population municipale des communes des Côtes d Armor. Sur l ensemble de ce document, toutes les analyses portant sur la population des territoires utilisent la population statistique de référence correspondant à la population municipale. 10

Contexte démographique - Les populations - Taux de variation de la population municipale entre 1999 et 2009 en % Pays du Trégor Goëlo [+16%, +20%] [+12%, +16%[ Lannion Pays de Guingamp Pays de St Brieuc (hors agglo.) [+8%, +12%[ [+4%, +8%[ [+0%, +4%[ Diminution Guingamp Saint-Brieuc Agglomération St-Brieuc Dinan Rostrenen Pays de Dinan Pays du Centre Ouest Bretagne Loudéac Pays du Centre Bretagne Source : INSEE, RP, 1999-2009 11

Les mouvements de population Contexte démographique Le solde naturel correspond à la différence entre les naissances et les décès. Le solde migratoire est la différence entre les entrées (immigrants) et les sorties (émigrants) d un territoire donné, à titre permanent, pour une année donnée. z Soldes migratoires et naturels Un solde migratoire très favorable Le solde naturel est l une des composantes de l évolution de la population. Il correspond à la différence entre les naissances et les décès. Sur les Côtes-d Armor, il est négatif depuis le début des années 80. Le solde naturel le plus favorable correspond à la période 1962-1968 où 1870 naissances de plus que les décès sont recensées chaque année. C est sur la période 1990-1999 que ce solde naturel a été le moins favorable avec 730 décès de plus que les naissances recensés chaque année. 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 Le solde migratoire est la deuxième composante de l évolution de la population. Il correspond à la différence entre les arrivées et les départs de populations. Sur les Côtes-d Armor, alors qu il était négatif (1170 départs de plus que les nouveaux arrivants recensés chaque année) avant le début des années 70, il est positif depuis cette période. Le solde migratoire le plus favorable correspond à la période la plus récente (1999-2009) où 4630 nouveaux habitants de plus que ceux partis sont recensés chaque année. Les soldes migratoires et naturels observés sur les territoires d études varient fortement d un territoire à l autre. Ainsi on observe les tendances suivantes: - Pays du Trégor Goëlo : un solde naturel négatif depuis le milieu des années 70 pour un solde migratoire très favorable depuis la fin des années 60. - Pays de Guingamp : Des départs plus nombreux que les nouveaux arrivants jusqu au milieu des années 70 et une tendance inverse depuis. - Pays de St-Brieuc (hors agglomération) : un solde migratoire très favorable et croissant depuis le début des années 70, pour un solde naturel quasi nul. - St-Brieuc agglomération : l un des seuls territoires d étude au solde naturel positif. Un territoire qui s est fortement peuplé avant le milieu des années 75 et dont le solde migratoire s est fortement ralenti voire inversé depuis. - Pays du Centre Bretagne : un territoire qui s est fortement dépeuplé dans les années 60, et dans une moindre mesure jusqu au début des années 2000 mais qui a connu un regain de population depuis le début des années 2000 grâce à des arrivées de populations beaucoup plus nombreuses que les départs. - Pays du Centre Ouest Bretagne : un solde naturel paticulièrement défavorable avec beaucoup plus de décès que de naissances, ceci quelques soient les périodes d étude. Un solde migratoire nouvellement positif. - Pays de Dinan : un territoire qui a accueilli beaucoup plus de nouvelles populations qu il n en a laissé partir depuis le début des années 2000, pour un solde naturel quasi nul. - Ville de St-Brieuc : des mouvements de population qui s équilibrent (autant d arrivées que de départs) sur la ville de St-Brieuc, pour un solde naturel quasi nul. Tendances : soldes naturels et soldes migratoires Au cours des dix dernières années, le solde naturel est passé de 209 à 255 000 habitants supplémentaires par an, selon l Insee. Cet indicateur mesure la différence entre les naissances et les décès chaque année sur le territoire français. La hausse est d importance, puisque ces 46 000 personnes supplémentaires représentent une progression de 23 %. Elle est liée à la remontée de la fécondité (+44 000 naissances annuelles sur la période) et au maintien de la hausse de l espérance de vie (- 2 000 décès annuels). Plus des trois quarts de la progression annuelle de la population est liée au solde naturel. Le solde migratoire est la différence entre les entrées et les sorties d un territoire à un moment donné. Au niveau national, c est l écart entre l immigration les étrangers qui s installent durablement en France et l émigration les résidents français qui s installent à l étranger. Depuis 10 ans, ce solde est en hausse. En 2003 et 2004, il a dépassé les 100 000 personnes, niveau que la France n avait pas connu depuis les années 1970 même si à l époque la population totale était plus importante qu aujourd hui. Le solde migratoire annuel cumulé a atteint 900 000 dans les années 2000, contre 600 000 dans les années 1990. Depuis 2007, le solde s est à nouveau réduit (+70 000 par an). Ces chiffres doivent être considérés comme des ordres de grandeur : on connaît les entrées (légales) mais on ne dispose pas d information précises sur les sorties, qui sont estimées de façon très approximative. 12

z Nouveaux arrivants Contexte démographique - Les mouvements de population - Une personne sur 4 n habitait pas, 5 ans auparavant, sa commune de résidence actuelle 25,5% de la population de 5 ans et plus des Côtes-d Armor en 2008 ne résidait pas sur la même commune en 2003. Ainsi les 139 870 nouveaux arrivants sur leur commune de résidence représentent environ une personne sur 4. La part des nouveaux arrivants (ayant changé de commune entre 2003 et 2008) sur les Côtes-d Armor est supérieure à celle observée sur la France Métropolitaine. Les Côtes-d Armor regroupent 363 780 personnes de 5 ans et plus habitant le même logement en 2003 et en 2008. Ainsi, ce sont 44 080 personnes de 5 ans et plus qui ont changé de logement au sein de leur commune de résidence sur cette période. Parmi les habitants sédentaires (ne changeant pas de commune de résidence), la rotation au sein du parc de logements est de 10,8%. D un territoire à l autre, la variation du poids des nouveaux arrivants et du taux de rotation dans les logements s explique majoritairement par deux facteurs : le poids des nouvelles constructions et le type d habitat dominant. Les nouvelles constructions attirent de nouveaux habitants : il s agit d «arrivées nettes» de populations. Alors que selon le type d habitat du territoire, c est le rythme de renouvellement de la population qui diffère, avec un renouvellement généralement plus rapide dans le parc locatif (et notamment le parc locatif privé) que chez les propriétaires, et dans les petits logements que dans les grands logements. Le taux de rotation au sein de la commune (la part des habitants changeant de logement sans changer de commune de résidence) est minimal sur le Pays du Centre Ouest Bretagne (7,9%) et maximal sur Saint-Brieuc Agglomération (15,1%). Quant au renouvellement de la population, il est minimal sur le Pays du Centre Bretagne avec 22,3 % de nouveaux arrivants et maximal sur le Pays de Guingamp avec 27,1% de nouveaux arrivants. Les nouveaux arrivants sur leur commune de résidence (depuis 2003) Pays du Trégor Goëlo Poids des nouveaux arrivants en % Lannion Pays de Guingamp Pays de St Brieuc (hors agglo.) [28, 31] [26, 28[ [24, 26[ [22, 24[ [19, 22[ Guingamp Saint-Brieuc Agglomération St-Brieuc Dinan Rostrenen Pays de Dinan Pays du Centre Ouest Bretagne Loudéac Pays du Centre Bretagne Source : INSEE, RP 2008 13

Les ménages Contexte démographique La taille moyenne des ménages reflète le nombre de personnes vivant par ménage (ou résidence principale). z La taille des ménages Beaucoup de personnes seules En 2008 le nombre moyen de personnes par ménage des Côtes-d Armor est inférieur à celui observé sur la France Métropolitaine. On recense en moyenne 2,2 personnes par ménage sur les Côtes-d Armor. Cette faible taille moyenne des ménages est liée à la structure de population du département, plus âgée qu en moyenne en France métropolitaine. C est sur le Pays du Centre Ouest Bretagne que la taille moyenne des ménages est la plus faible en 2008, avec 2,1 personnes par ménage. La taille moyenne des ménages la plus élevée se retrouve sur le Pays de St Brieuc (hors agglo.) avec 2,3 personnes par ménage. Si la taille moyenne des ménages en 2008 était restée au niveau de celle observée en 1962 (3,2 personnes par ménages), la population des Côtes-d Armor serait de 828 940 habitants, soit 241 420 habitants de plus que la population recensée en 2008. La diminution de la taille moyenne des ménages est liée notamment aux phénomènes de décohabitation, de séparation et de vieillissement de la population. Sur le Pays du Centre Ouest Bretagne la taille moyenne des ménages observée (de 2,1 personnes par ménage) correspond à la répartition suivante des types de ménages : pour 100 ménages, 37 sont des personnes seules, 31 sont des couples sans enfant, 21 sont des couples avec enfant(s) et 4 sont des familles monoparentales avec enfant(s) (le complément regroupe les autres catégories de ménages). En comparaison, sur le Pays de St Brieuc (hors agglo.) la répartition des ménages est la suivante : pour 100 ménages, 31 sont des personnes seules, 33 sont des couples sans enfant, 27 sont des couples avec enfant(s) et 5 sont des familles monoparentales avec enfant(s). La plus forte diminution de la taille moyenne des ménages entre 1999 et 2008 est observée sur Saint-Brieuc Agglomération qui est passée de 2,32 à 2,15 personnes par ménage en 8 ans. Tendances : la taille des ménages baisse Le nombre moyen de personnes par ménage est passé de 2,9 à 2,3 entre le milieu des années 1970 et 2007. Deux grands facteurs influencent cette évolution : les modifications de la structure par âge de la population et du mode de formation des couples. Vers la cinquantaine, s amorce le départ des enfants : les ménages âgés sont de taille réduite et leur part dans l ensemble s accroît ce qui joue sur la taille moyenne des ménages. En même temps, les jeunes attendent plus longtemps pour former un couple et les couples qui existent se défont plus souvent qu autrefois. La diminution de la taille des ménages a un effet massif dans le domaine du logement. Si l on compte 2,88 personnes par ménage (comme en 1975), 63 millions de personnes ont besoin de 21,9 millions de logements. Avec 2,3, il en faut 27,4 millions. D où une partie de la pénurie de ces dernières années. L Insee prévoit que la taille moyenne devrait approcher les deux personnes par ménage en 2030, accroissant encore la demande. L évolution pourrait être moins accentuée pour deux raisons : d une part, la fécondité remonte depuis 10 ans, d autre part les scolarités ne s allongent plus, ce qui devrait stabiliser l âge de la formation des couples. Quoi qu il en soit, le besoin en logement, notamment pour les jeunes adultes en couple, restera l un des enjeux sociaux forts des années qui viennent. 14

Contexte démographique La structure par âge z Moins de 20 ans Une faible part de moins de 20 ans Poids des moins de 20 ans dans la population Départements Part des moins de 20 ans 01/01/2010 Rang MAX : SEINE-SAINT-DENIS (93) 28,9% 1er MANCHE (50) 23,4% 58ème VIENNE (86) 23,4% 59ème COTES-D'ARMOR 23,3% 60ème MOSELLE (57) 23,3% 61ème DEUX-SEVRES (79) 23,3% 62ème MIN : CREUSE (23) 19,0% 96ème Total France métropolitaine 24,5% Source : INSEE, estimations localisées de population Part des moins de 20 ans dans la population totale 1er janvier 2010 INSEE estimations localisées de population Moyenne France 24.5 % Supérieure ou égale à 26.5 % [ 24.5 % ; 26.5 % [ [ 22.5% ; 24.5 % [ Inférieure à 22.5 % Avec seulement 23% de moins de 20 ans dans sa population et 28% de 60 ans et plus, le département des Côtes d Armor apparaît comme un département «âgé» : il est le département le plus âgé des 4 départements bretons et se situe en 60ème position des départements de France métropolitaine. 27,0% 26,0% 25,0% Part des moins de 20 ans dans la population totale 2010 : les départements bretons 24,0% 23,0% Côtes-d'Armor Finistère Morbihan Ille-et-Vilaine BRETAGNE moins de 10 ans 10-19 ans 20-39 ans 40-59 ans 60-74 ans 75 ans et plus Côtes-d'Armor 12% 11% 21% 27% 17% 11% Finistère 12% 12% 23% 27% 15% 10% Ille-et-Vilaine 13% 13% 27% 26% 13% 8% Morbihan 12% 12% 22% 28% 16% 10% BRETAGNE 12% 12% 24% 27% 15% 10% France métropolitaine 12% 12% 26% 27% 14% 9% Source : INSEE, estimations localisées de population 15

Contexte démographique - La structure par âge - z La pyramide des âges au dernier recensement Une population âgée fortement représentée En 2008, l âge moyen de la population française se situe autour de 40 ans (38 ans pour les hommes et 41 ans pour les femmes). La pyramide des âges présentée ci-dessus compare la structure par âge des Côtes-d Armor (dont l âge moyen est de 43,1 ans) à celle de la Bretagne (dont l âge moyen est de 41 ans). Globalement la population des Côtes-d Armor est plus âgée que celle de Bretagne. Entre 1999 et 2008, l âge moyen de la population des Côtes-d Armor a augmenté, passant de 41,6 ans à 43,1 ans. La pyramide des âges de la population des Côtes d Armor est marquée par un déficit de populations de jeunes adultes (en âge de suivre des études supérieures ou d accès au premier emploi) et une sur-représentation des populations âgées. Méthode : la pyramide des âges La pyramide des âges est une représentation graphique de la répartition par âge et par sexe de la population une année donnée. Elle est composée de deux histogrammes, l un pour les hommes (à gauche), l autre pour les femmes (à droite). Les effectifs de chaque âge sont représentés par une barre, des plus jeunes aux plus vieux, de haut en bas. La forme de la pyramide est influencée par la fécondité, la mortalité et les migrations. Cette représentation permet de lire graphiquement les grands événements démographiques. Tout en haut, on remarque l écart d espérance de vie entre hommes et femmes, les secondes étant beaucoup plus nombreuses. Ensuite, on voit très nettement le gonflement lié au baby-boom : les plus âgés des enfants de cette période ont 65 ans. On note enfin la baisse des naissances enregistrée au milieu des années 1970 et la relative stabilité depuis. 16

Contexte démographique - La structure par âge - z La structure par âge des territoires d étude Les pyramides des âges des populations des différents territoires d études sont très différentes selon les Pays : - Pays du Trégor Goëlo : ce Pays présente une structure par âge plus âgée que la structure départementale, avec un déficit de populations de moins de 50 ans au regard de la moyenne des Côtes d Armor. L âge moyen de la population du territoire est de 44.7 ans contre 43.1 en moyenne départementale. Entre 1999 et 2008 la structure par âge de la population du Pays du Trégor Goëlo a connu un déficit accentué des jeunes adultes et une forte augmentation de sa population âgée de 50 ans et plus. - Pays de Guingamp : La structure par âge de ce pays est très proche de la moyenne départementale avec une part des moins de 20 ans légèrement supérieure à celle observée sur les Côtes d Armor. Entre 1999 et 2008 la structure par âge de la population du Pays de Guingamp a connu une forte augmentation de sa population d enfants de moins de 10 ans et des 50-65 ans. - Pays de St-Brieuc (hors agglo.) : On observe sur ce territoire une sur-représentation des jeunes enfants et des adultes de 30-35 ans par rapport à la moyenne départementale, pour une légère sous-représentation des adultes de 40 ans et plus. Cette structure par âge de la population est caractéristique d un territoire qui s est fortement peuplé depuis le début de la décennie avec des arrivées importantes de familles avec enfants. Entre 1999 et 2008 la population du territoire a connu une augmentation des jeunes enfants (moins de 10 ans) et des jeunes ménages (35 ans et +). - St-Brieuc agglomération est le territoire d accueil des populations de jeunes adultes en âge de suivre des études ou d atteindre le premier emploi. La part des populations âgées est inférieure à celles observée en moyenne sur le département malgré la présence de populations résidant en établissement d accueil des personnes âgées. Entre 1999 et 2008 l agglomération de St-Brieuc a connu une diminution de sa population de jeunes ménages. - La population du Pays du Centre Bretagne se distingue de la population départementale par une légère sur-représentation des moins de 20 ans et des 70 ans et plus. Entre 1999 et 2008 le Pays du Centre Bretagne a connu une augmentation de sa population de jeunes enfants et de jeunes ménages. - Le Pays du Centre Ouest Bretagne est le territoire à la structure de population vieillissante la plus marquée, avec un fort déficit des populations jeunes, ceci jusqu aux 45 ans, et une sur-représentation importante des personnes âgées (d où un solde naturel fortement négatif). Entre 1999 et 2008 ce Pays a connu une diminution des populations jeunes jusqu à 40 ans environ. L âge moyen de la population a atteint 46.6 ans en 2008. - Le Pays de Dinan présente une structure de population très proche de la structure départementale avec un léger déficit des jeunes adultes en âge de suivre des études ou d atteindre le 1er emploi au regard de la population des Côtes d Armor. Entre 1999 et 2008, le Pays de Dinan a connu une forte augmentation de sa population de jeunes enfants et de jeunes ménages. - On note, sur la Ville de St-Brieuc, une structure par âge de la population caractéristique des Villes Centre. C est sur la ville de St-Brieuc que sont présents les jeunes adultes en âge de suivre des études secondaires ou d accès au premier emploi. Un déficit de familles avec enfants s observe sur la ville. Les établissements d accueil des personnes âgées présents sur le territoire génèrent une sur-représentation des populations âgées de 75 ans et plus. La ville de St-Brieuc a vu sa population de jeunes enfants et de jeunes ménages diminuer entre 1999 et 2008. Tendances : l évolution de l espérance de vie L espérance de vie atteint 77,8 ans pour les hommes et 84,5 ans pour les femmes en 2009. L «espérance» de vie est un calcul fictif : c est l âge moyen auquel peut espérer vivre un nourrisson, compte tenu des conditions de mortalité du moment. Mais ce bébé ne connaîtra pas tout au long de sa vie les conditions de mortalité de l année de sa naissance. Il vivra très probablement plus longtemps que l espérance de vie ne l indique, si la mortalité continue à diminuer. Les gains obtenus par les femmes sont moins rapides que ceux des hommes et l écart entre les sexes se resserre : de 8,3 ans en 1992, il est passé à 6,7 ans en 2009. Les modes de vie féminins sont de moins en moins différents de ceux des hommes qu il s agisse de durées d activité professionnelle, de consommation de tabac ou d alcool, etc. Mais l inégalité en la matière reste considérable : l espérance de vie des hommes est celle que les femmes avaient dans les années 1970. Les progrès qui ont le plus accru l espérance de vie proviennent pour l essentiel aux âges élevés, autour de 80 ans pour les femmes et 70 ans pour les hommes, principalement avec la réduction des tumeurs et des maladies de l appareil respiratoire. Cette évolution va-t-elle se poursuivre? Dans son scénario dit «central» de projection démographique, l Insee applique aux années futures les évolutions actuelles. Dans cette hypothèse, l espérance de vie atteindrait 91,1 ans pour les femmes et 86 ans pour les hommes en 2050. 17

Contexte démographique - La structure par âge - z L évolution de la pyramide des âge depuis 1999 Une vieillissement important de la pyramide des âges 1 1 1 1 1 1 1 1 Entre 1999 et 2008 le département des Côtes-d Armor a vu sa population de moins de 20 ans augmenter de 4,6% et sa population de 75 ans et plus augmenter de 31,8% (ceci pour une population totale qui a augmenté de 7,2% sur cette période). La structure par âge observée sur les Côtes-d Armor génère un indice de jeunesse de 0,84, inférieur à l indice de jeunesse métropolitain. Ainsi la part de la population jeune apparaît faible par rapport à la population âgée. En 2008, l indice de jeunesse (60 ans et plus / moins de 20 ans) varie de 0,61 sur le Pays du Centre Ouest Bretagne à 1,03 sur Saint-Brieuc Agglomération. Tendances : l évolution de la structure par âge de la population L âge moyen de la population est passé de 35 à 40 ans au cours de la seconde moitié du 20e siècle. La part des plus de 60 ans a augmenté de 16,4 % à 22 % entre la fin des années 1950 et aujourd hui, celle des moins de 20 ans a baissé de 34 % à la fin des années 1960 à 25 %. Ce phénomène va continuer dans les années qui viennent. Cette situation est due pour l essentiel à deux facteurs : l allongement de la durée de vie et la baisse de la fécondité survenue à la fin des années 1960. Deux bonnes nouvelles : le niveau de santé s améliore et l on contrôle mieux le nombre d enfants que l on met au monde. Les conséquences du vieillissement sont souvent exagérées. On vit plus vieux, mais aussi en meilleure santé : les sexagénaires de 2010 sont différents de ceux des années 1950, la notion d âge elle-même a évolué. Ce n est pas tant la baisse des naissances qui constitue un phénomène marquant - elle était déjà marquée dans les années 1920 et 1930 - que le baby boom qui forme un phénomène d exception. Il faut d ailleurs noter qu au fil du temps, vers 2020, 2030, le décès des baby-boomers (les derniers vont mourir vers 2060...) aura pour effet d aller dans le sens du rajeunissement de la population. Sans la dramatiser, il faut s adapter à cette évolution. En matière de retraites bien sûr, mais aussi de prise en charge des aînés, qui pourront de moins en moins l être par les femmes de la génération suivante, de plus en plus souvent actives et qui portent d autres aspirations. Des enjeux décisifs pour les services publics. Nos sociétés verront aussi de plus en plus de générations coexister, des arrières grands-parents aux petits enfants. 18

FAMILLES / ENFANCE Une famille monoparentale est constituée d un adulte isolé ayant la charge d un ou plusieurs enfants. L adulte est dans 90 % des cas la mère. Par «enfant» on entend les personnes âgées de moins de 25 ans. On ne considère que les enfants célibataires. Une famille nombreuse est une famille comprenant au moins trois enfants de moins de 25 ans. Les structures familiales z Évolution des familles (avec enfant(s) de moins de 25 ans) Les familles avec enfant(s) augmentent moins vite que les ménages Parmi l ensemble des ménages, les familles avec enfants de moins de 25 ans sont sous-représentées sur le département des Côtes d Armor au regard des moyennes régionale et nationale. Les familles avec enfant(s) ne représentent qu un ménage sur 5 sur le Pays du Trégor Goëlo et sur le Pays du Centre Ouest Bretagne. C est sur le Pays de St-Brieuc (hors agglo.) et le Pays de Dinan que le nombre de familles avec enfant(s) a le plus fortement augmenté. Celles-ci sont moins nombreuses en 2008 qu en 1999 sur Saint Brieuc agglomération, le Pays du Centre Bretagne et le Pays du Centre Ouest Bretagne. Depuis 1999, le département des Côtes-d Armor a gagné 2 320 familles avec enfant(s) pour 6 760 ménages. Parmi les 75 600 familles recensées, 14 570 sont des familles nombreuses et 13 560 des familles monoparentales. Le département des Côtesd Armor a ainsi gagné 2 930 familles monoparentales et perdu 905 familles nombreuses. Tendances : couples et familles, des structures plus souples Plus de ruptures, et aussi plus d unions : le couple se fait et se défait plus vite qu hier. On compte 130 000 divorces chaque année et le taux de divorcialité a dépassé les 10 pour 1 000 couples mariés, deux fois plus qu au milieu des années 1970. Et encore, les séparations de couples vivant en union libre ne sont pas mesurées. En même temps, le Pacte civil de solidarité (Pacs) continue son essor avec 200 000 contrats passés en 2000 pour 250 000 mariages. Mis en place fin 1999 pour proposer un cadre d union aux couples de même sexe, il s est très largement diffusés, ces derniers ne représentant plus que 5 % des Pacs conclus chaque année. Ces recompositions ne sont pas récentes. Elles se sont accélérées dans les années 1970 et sont largement entrées dans les mœurs. Le couple est plus souple, mais il demeure l horizon de la très grande majorité des adultes. Ce qui n empêche qu un plus grand nombre de personnes vivent seules, notamment du fait de ces séparations. 19

Familles / enfance - Les structures familiales - z Familles monoparentales (avec enfant(s) de moins de 25 ans) La part des familles monoparentales la plus importante s observe sur Saint-Brieuc agglomération (elles représentent une famille avec enfant(s) sur trois sur la Ville de St-Brieuc). La plus faible part s observe sur le Pays du Centre Bretagne où seules 13% des familles sont des familles monoparentales, suivi du Pays de St-Brieuc hors agglomération (15%). Si le nombre de familles avec enfants a diminué sur le Pays du Centre Ouest Bretagne on note sur ce territoire une augmentation importante de la part des familles monoparentales, passant de 10% en 1999 à 17% en 2008, rattrapant ainsi la moyenne départementale. Les familles monoparentales Pays du Trégor Goëlo Lannion Pays de Guingamp Poids des familles monoparentales parmi les familles avec enfant(s) de moins de 25 ans en % [20, 26] [16, 20[ [13, 16[ Pays de St Brieuc (hors agglo.) [12, 13[ [6, 12[ Guingamp Saint-Brieuc Agglomération St-Brieuc Dinan Rostrenen Pays de Dinan Pays du Centre Ouest Bretagne Loudéac Pays du Centre Bretagne Source : INSEE, RP 2008 20

Familles / enfance - Les structures familiales - z Écarts à la moyenne nationale des familles monoparentales Une faible part de familles monoparentales au regard de la moyenne française Depuis 1990 la part des familles monoparentale observée sur le département des Côtes d Armor a tendance à s éloigner de la moyenne départementale. Elle est, en 1999, inférieure de 3 points à celle observée en France métropolitaine, contre une différence de 2 points en 1990. Cette augmentation de l écart à la moyenne nationale se retrouve également sur la région Bretagne. L écart le plus fort concerne le Pays du Centre Bretagne. On observe un rapprochement de la moyenne nationale sur St-Brieuc agglomération alors que les autres territoires ont plutôt tendance à voir leur part de familles monoparentales s éloigner de la tendance nationale, avec des taux inférieurs à ceux observés en France métropolitaine. 1 1 1 1 1 21

Familles / enfance Le taux estimé de fécondité est le rapport entre la moyenne des naissances au cours des trois dernières années et la population féminine âgée de 15 à 44 ans (en âge d avoir des enfants). Il diffère de l indice conjoncturel de fécondité calculé par l Insee. La petite enfance z Les naissances Un taux estimé de fécondité supérieur aux taux régional et national 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 Le département des Côtes-d Armor a vu son nombre moyen de naissances par an augmenter entre 2004-2006 et 2007-2009. C est sur le le Pays du Centre Ouest Bretagne que l on recense le plus faible taux estimé de fécondité (5,5%) avec 273 naissances par an. Le taux le plus élevé se retrouve sur le Pays de St Brieuc (hors agglo.) : (7,4%) avec 1026 naissances par an. Avec 6510 naissances par an observées en moyenne entre 2007 et 2009 sur le département des Côtes-d Armor (au lieu de domicile de la mère), le taux estimé de fécondité du territoire (en moyenne, 6,8 naissances pour 100 femmes en âge d avoir des enfants) est supérieur à celui de Bretagne. En France, on recense en moyenne, entre 2007 et 2009, 6,4 naissances pour 100 femmes de 15-44 ans, avec une légère progression des naissances et du taux estimé de fécondité sur la période 2000-2009. Le taux estimé de fécondité de Côtes-d Armor est ainsi également supérieur à la moyenne métropolitaine. Tendances : l évolution de la fécondité Depuis le milieu des années 1990, la fécondité conjoncturelle est nettement orientée à la hausse en France : elle est passée de 1,66 à deux enfants par femme. Cette tendance est perceptible dans la plupart des pays d Europe, même si les niveaux divergent. La remontée de la fécondité résulte d abord d un effet dit de «calendrier». L indicateur conjoncturel mesure la fécondité une année donnée toutes générations confondues. Quand les couples décident simplement de reporter les naissances mais de faire autant de bébés au final, l indicateur diminue dans un premier temps, puis remonte avec la hausse de la fécondité aux âges plus élevés. C est ce qui se passe actuellement : les couples «rattrapent» leur retard... Mais le niveau de fécondité tient aussi à d autres facteurs, liés en particulier à la place des femmes. Les pays où la fécondité est la plus faible sont ceux où la venue d un enfant impose le plus souvent aux femmes d arrêter de travailler. La France est l un des pays où la conjonction de la maternité et de la vie professionnelle est à la fois la moins difficile en pratique et la plus valorisée socialement. Les politiques familiales développées accompagnent ce processus. Tout est loin d être simple dans notre pays, mais la situation est critique ailleurs... 22

Familles / enfance - La petite enfance - Depuis le début des années 2000 le nombre de naissances enregistrées chaque année a globalement augmenté. Un pic de naissances a eu lieu en 2006 où le département s approche des 6 750 naissances dans l année. Le plus faible nombre de naissances enregistré sur les Côtes d Armor l a été en 2001 où il était inférieur de 500 enfants à celui de 2006. z La prestation d accueil du jeune enfant 15 000 enfants couverts par une prestation PAJE La Prestation d'accueil du Jeune Enfant (PAJE) Nombre d'enfants de moins de 3 ans CAF+MSA Enfants couverts par au moins une allocation PAJE Nombre Part parmi les moins de 3 ans en % Enfants couverts par la PAJE - complément mode de garde* Nombre Part parmi les moins de 3 ans en % Enfants couverts par la PAJE - complément d'activité (temps complet ou temps partiel) Nombre Part parmi les moins de 3 ans en % Pays du Trégor Goëlo 3232 2565 79,4 1428 44,2 1137 35,2 Pays de Guinguamp 2758 2241 81,3 1296 47,0 945 34,3 Pays de St Brieuc (hors agglo.) 3077 2757 89,6 1707 55,5 1050 34,1 Saint-Brieuc Agglomération 3761 2565 68,2 1484 39,5 1081 28,7 Pays du Centre Bretagne 1465 1141 77,9 667 45,5 474 32,4 Pays du Centre Ouest Bretagne 810 599 74,0 336 41,5 263 32,5 Pays de Dinan 3793 3045 80,3 1887 49,7 1158 30,5 non ventilés 33 11 6 5 Côtes-d'Armor 18 929 14 924 78,8 8 811 46,5 6 113 32,3 * garde chez une assistante maternelle ou à domicile Source : MSA Armorique et CAF22, 31/12/2011 Parmi les 19 000 enfants connus par la CAF, environ 15 000 enfants bénéficient d une prestation PAJE. La garde chez une assistante maternelle (pour la plupart) ou à domicile concerne entre 40% et 55% des enfants selon les territoires. Elle est maximale sur le Pays de St-Brieuc hors agglomération et minimale sur le Pays du Centre Ouest Bretagne. 23

Aide sociale à l enfance z Enfants pris en charge par l ASE Familles / enfance 2 844 enfants pris en charge par l ASE fin 2009, soit le plus fort taux breton Départements Part 31/12/2009 Rang MAX : HAUTES-PYRENEES (65) 34,8 1er MEURTHE-ET-MOSELLE (54) 21,4 34ème PARIS (75) 21,3 35ème COTES-D'ARMOR 21,3 36ème DEUX-SEVRES (79) 21,2 37ème HAUTE-LOIRE (43) 20,4 38ème MIN : VAL-DE-MARNE (94) 10,3 96ème Total France métropolitaine 18,9 Sources : DREES 31/12/2009, INSEE estimations de population 25,0 Part des enfants pris en charge par l ASE au 31/12/2009 (pour 1000 personnes de moins de 20 ans) : les départements bretons Part des enfants accueillis à l'ase ou faisant l'objet d'une mesure éducative pour 1 000 moins de 20 ans au 31/12/2009 DREES INSEE estimations Moyenne France 18.9 Supérieure ou égale à 21.9 [18.9 ; 21.9 [ [15.9 ; 18.9 [ Inférieure à 15.9 20,0 15,0 10,0 Côtes-d'Armor Ille-et-Vilaine Finistère Morbihan BRETAGNE Avec 2 844 enfants pris en charge par l ASE fin 2009, le département des Côtes d Armor connaît un taux de prise en charge des enfants de moins de 20 ans assez élevé (un taux de 21.3 le plaçant en 36ème position des départements de France métropolitaine). Ce taux est le plus élevé des départements bretons. Effectifs au 31/12/2009 Enfants pris en charge par l'ase Part pour 1 000 jeunes de moins de 20 ans Evolution 2006-2009 Côtes-d'Armor 2 844 20,6 +4,6% Finistère 4 159 19,6 +12,6% Ille-et-Vilaine 5 033 19,6 +4,8% Morbihan 2 780 16,2 +6,1% BRETAGNE 14 816 19,1 +7,1% France métropolitaine 288 536 18,8 +4,0% Source : DREES et INSEE estimations de population Effectifs au 31/12/2009 Enfants accueillis à l'ase Part pour 1 000 jeunes de moins de 20 ans Evolution 2006-2009 Côtes-d'Armor 1 527 11,1 +24,3% Finistère 2 388 11,3 +11,5% Ille-et-Vilaine 2 677 10,4 +12,2% Morbihan 1 203 7-1,7% BRETAGNE 7 795 10 +11,7% France métropolitaine 144 446 9,4 +2,8% Source : DREES et INSEE estimations de population Aide sociale à l Enfance DREES 31/12/2009 Total enfants accueillis à l ASE 1 527 Enfants confiés à l ASE 1 462 Effectifs au 31/12/2009 Enfants bénéficiaires AEMO/AED Part pour 1 000 jeunes de moins de 20 ans Evolution 2006-2009 Côtes-d'Armor 1 317 9,6-11,7% Finistère 1 771 8,4 +14,0% Ille-et-Vilaine 2 356 9,2-2,5% Morbihan 1 577 9,2 +13,0% BRETAGNE 7 021 9 +2,4% France métropolitaine 144 090 9,4 +5,2% Source : DREES et INSEE estimations de population - Enfants confiés en famille d accueil 1 000 - Enfants confiés en établissement 433 - Adolescents autonomes 18 - Autres 11 Total enfants en établissement 435 Total enfants pris en charge par l ASE 2 844 Placements directs 65 - Enfants placés par le juge auprès d un tiers digne de confiance 63 - Enfants placés par le juge en établissement 2 - Délégation autorité parentale à un particulier ou à un tiers digne de confiance 0 Actions éducatives 1 317 - Actions éducatives en milieu ouvert 799 - Actions éducatives à domicile 518 Remarque : lorsque certaines données ne sont pas disponibles, la DREES effectue des estimations à partir des informations fournies par les départements ayant répondu à l enquête trimestrielle. Ainsi, les informations présentées ci-dessus peuvent différer quelque peu de celles fournies directement par les services du Conseil Général. 24