Au Fin Moka Un documentaire de Boris Joseph Une coproduction : A ProPos, Forum des images en association avec ARTE France (53 mn - 2005) jeudi 10 novembre 2005 à 22.25 ARTE France - Direction de la Communication 8, rue Marceau 92130 Issy-les-Moulineaux Contact presse Céline Chevalier / Nadia Refsi / Rima Matta 01 55 00 70 41 / 23 / 40 c-chevalier@artefrance.fr / n-refsi@artefrance.fr dossier de presse en ligne sur www.artepro.com plus d infos sur www.arte-tv.com
Le quartier Montmartre à Paris, début du XXI ème siècle. Dans le café "Au fin Moka", le temps semble s'être suspendu. Le temps, c'est justement un des sujets de conversation favoris de Georgette, la patronne, et de sa plus fidèle cliente, Fernande. Elle n'ont pas loin de 90 ans et sont parfois fatiguées, mais Georgette persiste à tenir son café et à accueillir les habitués, Fernande de son côté ne renonce pas à descendre quotidiennement boire son verre de Salers. Dans ce premier film, Boris Joseph enregistre avec un œil sûr le petit théâtre quotidien de Georgette et Fernande, la chronique du temps qui passe dans cet espace comme suspendu au cœur d'un présent agité qui n'entre que par brèves bouffées. Tous les jours, Georgette met en route la machine à café, nettoie le poêle, l allume, va dans la remise chercher du charbon, remplit le poêle, libère la vapeur de la machine à café. Des gestes qu'elle répète depuis plus de 40 ans. On découvre une femme au caractère complexe, au fort tempérament : à la fois nostalgique et lucide, fière de ne pas faire son âge, mais consciente qu elle n est pas éternelle. Puis Fernande entre en scène et s installe comme tous les jours depuis des années à la même place, «Bonjour messieurs dames». Comme un rituel, sans qu elle ait besoin de commander, Georgette lui sert son verre de Salers. En l'écoutant, on découvre une femme nostalgique, attachée à son quartier, la Butte Montmartre, encore imprégnée de ses rêves de jeunesse («Ah! j aurais aimé les planches»).
Et tout au long du film, les saisons et l'actualité font l'objet de commentaires des deux femmes : sarcasmes, fatalisme, enthousiasme, c'est une de leur manière de vivre le présent. Progressivement, Georgette et Fernande, tout d'abord apparues comme en représentation sur cette scène qu'est le Fin Moka, vont se dévoiler dans leur complexité, leurs souvenirs, leur vision distante du monde, mais aussi leur vulnérabilité et leur relation, faite d'attachement et d'irritation.
BORIS JOSEPH Boris JOSEPH est né en 1974 à Montmartre, où il vit toujours aujourd hui.il s intéresse très tôt à la photographie, et particulièrement au noir et blanc. Il commence sa pratique de la photo à Paris, à la recherche d endroits inconnus. Mais très vite, il se met à voyager, attiré par de nombreux pays : en 10 ans, il parcourra, essentiellement par la route l Inde, le Népal, la Chine, le Vietnam, mais aussi la Palestine, Israël, l Ethiopie, la Bolivie, le Chili, l Afrique de l ouest, la Mongolie, etc. Il fait des études d architecture et d arts plastiques, mais c est à la photographie et à la vidéo qu il consacrera tout son temps. Il gagne une première bourse en 1998, la bourse de l Aventure de la Mairie de Paris pour réaliser un reportage photographique sur les éleveurs nomades vivant autour du lac Morari en Inde. Au cours de ses voyages, il participe également à des chantiers humanitaires notamment dans un camp de réfugiés Tibétains, au Ladack, en partenariat avec les associations ICRA et Equilibre. Boris Joseph réalise aussi un reportage photographique pour l association Adeptes-Zanskar, plusieurs travaux pour le Secours Catholique, et un autre reportage sur la ville d Hébron en Palestine pour l ONG canadienne CPT. En 2002, il complète son travail sur l Inde, et plus particulièrement sur les intouchables du Bihar avec l association Ekta Parishad, ce qui va contribuer à enrichir sa passion pour ce pays. Après 3 mois en Inde, il passera 6 autres mois à traverser les frontières par la route, avec comme but principal, le Tibet. De ce périple, il rapporte en France des photos du pèlerinage de Saga Dawa, au Mont Kailash, et les expose au Festival off «Chroniques Nomades» de Honfleur en 2004. Ce reportage sera également publié dans le magazine «Passe-frontières» de juillet 2005. Entre ses nombreux voyages, il créé des sites Internet en freelance. Passant tout son temps à Montmartre, il y découvre par hasard un lieu dans lequel il filmera pendant 4 ans. Ce tournage donnera naissance à un documentaire, «Au fin Moka», (Production: À Propos, Forum des Images ; Distribution : À Propos ; 53mn) dont il est l auteur-réalisateur. Boris Joseph a obtenu pour ce documentaire, la bourse «brouillon d un rêve» de la SCAM (Société Civile des Auteurs Multimédia) en 2004. Le montage est effectué pendant 10 semaines au Forum des Images, avec Bernard Sasia, fidèle monteur de Robert Guédigian. Véritable passionné de voyage et d image, il est également président d une petite association humanitaire qui travaille en partenariat avec une association indienne, et qui soutient des enfants intouchables du Bihar en Inde.
FICHE TECHNIQUE Réalisateur....................Boris Joseph Image et son..................boris Joseph Montage.....................Bernard Sasia Mixage......................Jean-Marc Chick Musique originale...............jean-michel Martin Productrice....................Annie Serres Production Déléguée............A ProPos / Annie Serres - Gérard Queray En coproduction avec...........le Forum des images En association avec.............arte France Unité de Programme / Thierry Garrel.............................Chargée de Programmes / Marianne Lévy-Leblond Avec la participation du Centre National de la Cinématographie, et le soutien de la Procirep Société des producteurs, et de l ANGOA