IBM menace de quitter les organismes de standardisation



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Transcription:

La Lettre Innovation, Nouveautés, Evènements, et Pratiques des TI N 08/40 6 Octobre 2008 La pensée de la semaine La Bourse je m'en fous, j'ai choisi la vie. Guy Bedos IBM menace de quitter les organismes de standardisation http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-ibm-menace-de-quitter-les-organismes-de-standardisation-26992.html L'affaire OOXML n'en finit pas de faire des vagues. Après les critiques du Brésil, de l'afrique du Sud et du Vénézuela à l'égard du processus de standardisation par l'iso, c'est au tour d'ibm de réclamer plus de transparence au sein des organismes de standardisation. L'adoption d'ooxml de Microsoft comme un standard par l'iso et IEC ne plaît décidément pas. Après l'afrique du Sud, le Brésil et le Vénézuela qui ont contesté la décision, c'est au tour d'ibm de montrer les dents. Il menace en effet tout simplement de quitter les organismes concernés s il n'obtient pas de garanties sur «la qualité et l'ouverture de leurs procédures, leurs règles d'admission et leur politique à l'égard de la propriété intellectuelle.» IBM met en doute l'absence d'indépendance dans l'affaire OOXML Big Blue propose une nouvelle série de règles «qui assurent que les décisions technologiques, les votes et les résolutions de conflits sont menés équitablement par des participants indépendants, protégés de toute influence indue.» Aucun doute possible. IBM évoque pointe du doigt l'influence de Microsoft dans la décision OOXML. L'absence d'indépendance, ainsi que la procédure accélérée accordée à OOXML, ont été régulièrement évoquées tout au long de la procédure de standardisation du format bureautique de l'éditeur, par les tenants de son rival OpenDocument, au premier rang desquels IBM. Mais Big Blue se fixe d'autres objectifs dans le domaine. Il souhaite ainsi encourager les pays développés comme ceux en voie de développement à adopter des standards globaux ouverts et à participer à leur création. Il veut collaborer avec les organismes de standardisation et les communautés de développeurs pour s'assurer que les standards d'interopérabilité logicielle soient disponibles et implémentables gratuitement. Enfin, IBM veut aider à la création de politiques simples et claires pour les organismes de standardisation concernant la propriété intellectuelle qui permettraient à ceux qui développent ou implémentent des standards de prendre des décisions avec toutes les informations techniques et économiques nécessaires. L'ensemble de ces requêtes proviennent d'une réflexion qu'ibm n'a pas menée seul. Cet été, il a organisé des conversations en ligne avec 70 experts indépendants à travers le monde (universitaires, développeurs de standards, juristes, membres de l'administration et citoyens) sur cette question : «les organismes de standardisation ont-il vraiment gardé le contact avec les réalités commerciales, sociales, légales et politiques d'aujourd'hui?» Des suggestions ont été récoltées sur un wiki associé et un sommet (sur invitation) aura lieu en novembre à l'université de Yale pour proposer des recommandations issues de ces travaux. Ballmer : "Il faudra du temps pour supplanter Google" http://www.clubic.com/actualite-165530-ballmer-microsoft-google.html Steve Ballmer, le PDG de Microsoft, a donné une conférence au Churchill Club au fin fond de la Silicon Valley. En répondant aux questions de Ann Winblad, directrice de la société de capital-risque Winblad Venture Partners, plusieurs sujets ont été évoqués, notamment celui de la recherche sur Internet, des services web et du téléphone mobile. Ballmer estime que face à Google, Microsoft reste finalement le seul concurrent viable. Cependant, il ajoute que cela prendra un certain temps avant de proposer un moteur aussi performant : «nous devons redéfinir en profondeur l'expérience de la recherche ainsi que son modèle économique». Déjà, en 2006, Ballmer avait affirmé qu'il s'agissait d'un combat d'au moins cinq années. A l'avenir, Microsoft devrait continuer d'injecter 5 à 10% de ses revenus annuels globaux dans domaine de la recherche sur Internet. Pour ce qui est des services web de nouvelle génération, Ballmer pense que les produits tels que Google Apps ou Salesforce ne sont pas véritablement adaptés. Selon lui, Microsoft continuera de défendre un modèle hybride où le véritable logiciel sera couplé à des services enligne, c'est d'ailleurs ce que la firme entend développer au travers des nouveaux produits Windows Live. Dans le domaine de la téléphonie mobile, Ballmer estime que d'ici à la fin de l'année, 125 millions de smartphones auront été vendus cette année et d'ici cinq à dix ans, tous les téléphone vendus seront des smartphones. Selon Ballmer, les modèles propriétaires où le logiciel est véritablement fondu avec l'appareil (l'iphone, entre autres) n'auront pas beaucoup de chances de survie face aux solutions ouvertes telles que celles proposées par Microsoft, Symbian ou Android avant d'ajouter : «aujourd'hui, le marché du smartphone ressemble beaucoup à celui des PC en 1983». Finalement, le PDG de Microsoft estime que le domaine des nouvelles technologies semble bien moins affecté que d'autres secteurs par la crise qui touche les États-Unis. D'ailleurs, Microsoft continuera d'acquérir une vingtaine de sociétés chaque année. Apple, Microsoft et Sony partenaires pour la création d'un standard de données photo http://www.vnunet.fr/news/apple_microsoft_et_sony_partenaires_pour_la_creation_d_un_standard_de_donnees_photo-2028778 Apple, Microsoft et Sony, mais aussi Adobe, Nokia et Canon, sont à l'origine du projet Metadata Working Group, un nouveau système standard pour les données dédiées aux photos. Certains des plus grands noms de l'industrie du matériel et du logiciel consacrés à la photographie font équipe sur un nouveau projet visant à créer un système de métadonnées standard pour les images. Le Metadata Working Group a avancé les premières spécifications pour l'intégration de métadonnées dans des fichiers image. Microsoft, Apple, Adobe, Sony, Canon et Nokia sont les membres fondateurs de ce groupe. Le but de ce projet est de créer un système standard interopérable pour les données, qui pourra ensuite être utilisé par les logiciels de traitement et d'indexation d'images afin d'aider à l'organisation et à la classification de photos en fonction de critères comme l'emplacement, la date et le sujet. Ce système de métadonnées est particulièrement important pour les photographes professionnels, dont les archives photo comprennent souvent des milliers d'images. Toutefois, avec le passage progressif au numérique des albums photo familiaux, les métadonnées deviennent un enjeu de plus en plus important pour le grand public.

"Le manque d'interopérabilité des métadonnées a mené à une frustration significative du grand public comme des photographes professionnels, et nos sociétés ont dépensé des ressources considérables pour essayer de résoudre ce problème", a déclaré Josh Weisberg, directeur du Rich Media Group de Microsoft, et président du Metadata Working Group. "Le rassemblement de ces leaders de l'industrie autour du thème de l'interopérabilité des métadonnées est déjà une grande réussite qui, nous l'espérons, va mener à la création d'une technologie plus facile à utiliser pour les photographes." Les premières spécifications éditées mettent en avant des directives pour les sociétés concernant le stockage et la lecture des métadonnées, ainsi que des méthodes pour éviter les conflits entre les différentes normes. Un disque dur Flash de 256 Go chez Toshiba http://www.silicon.fr/fr/news/2008/09/29/un_disque_dur_flash_de_256_go_chez_toshiba La firme lance également des modules Flash compacts de 8 Go, 16 Go et 32 Go Toshiba distribuera dès le quatrième trimestre un disque dur SSD (Solid State Drive) d une capacité de 256 Go. Au format 2,5 pouces, il adopte une interface Serial Ata à 300 Mo/s. Le THNS256GE8BC utilise la technologie MLC (Multi-Level Cell), avec un contrôleur spécifique permettant d atteindre des débits supersoniques : 120 Mo/s en lecture et 70 Mo/s en écriture. Les autres caractéristiques et le prix de ce disque dur ne sont pas encore connus. Sa taille de 70,6 x 53,6 x 3 mm le rendra à même de remplacer tout type de disque dur 2,5 pouces classique. Son épaisseur très faible (3 mm) permettra également aux constructeurs de réduire sensiblement les dimensions de leurs produits. La compagnie profite de cette annonce pour lancer des modules Flash compacts (5 x 3 cm), spécifiquement dédiés aux marchés de l électronique embarquée et des produits ultraportables. Les THNSA08G0P4L, THNSA16G1P4L et THNSA32G1P4L offrent une capacité respective de 8 Go, 16 Go et 32 Go. Ils adoptent eux aussi une interface Serial Ata à 300 Mo/s. Leur vitesse s établit à 80 Mo/s en lecture pour 50 Mo/s en écriture. La disponibilité de ces produits est prévue pour le quatrième trimestre. Leur prix n est pas encore connu, mais nous pouvons parier qu ils seront compatibles avec ceux des netbooks à bas coût, où ils pourraient prendre place. Attaques par fichiers PDF : des experts sonnent l'alarme http://www.vnunet.fr/news/attaques_par_fichiers_pdf_des_experts_sonnent_l_alarme-2028790 Les attaques exploitant les vulnérabilités des fichiers PDF sont de plus en plus répandues, selon l'us Cert et Secure Computing. Plusieurs organisations de sécurité appellent à la vigilance des utilisateurs, suite à la découverte d'une nouvelle génération d'éléments malveillants utilisés pour l'exploitation des failles des fichiers PDF. US-Cert (US Computer Emergency Response Team) et Secure Computing ont émis des alertes après la découverte de plusieurs d'entre eux. Ces éléments sont de plus en plus répandus dans le monde de la cybercriminalité. Ces kits sont particulièrement dangereux car ils peuvent éviter les systèmes de sécurité, d'après Secure Computing. Les derniers logiciels incriminés cataloguent les utilisateurs infectés et choisissent de ne les attaquer qu'une seule fois, ce qui rend plus difficile pour les fabricants de repérer la source des attaques et d'empêcher d'autres infections. Des fichiers qui ne sont pas considérés comme risqués par les utilisateurs En plus de ces nouveaux outils, les chercheurs ont découvert des composants d'exploitation PDF ajoutées à des systèmes d'attaque existants. Le risque est encore augmenté par le fait que les fichiers PDF sont courants sur les PC personnels et de bureau, et qu'ils ne sont pas toujours considérés comme aussi risqués que les fichiers d'autres formats par de nombreux utilisateurs. "Le PDF (Portable Document Format) est l'un des formats de fichiers de prédilection pour de nombreuses entreprises actuelles, à cause de l'étendue de son déploiement sur différents systèmes d'exploitation", fait remarquer la société. "L'inconvénient est que ce format est affecté par des vulnérabilités connues et largement exploitées". US-Cert recommande que les utilisateurs se protègent de ces attaques en évitant les téléchargements de fichiers à risque ou non sollicités, qu'ils proviennent d'internet ou de leurs e-mails. L'organisation préconise également aux utilisateurs de maintenir constamment à jour leurs anti-virus et leurs systèmes, afin de disposer des dernières mises à jour de sécurité. Le mobile ajoute une clef à son trousseau communicant http://www.atelier.fr/usages/10/29092008/cle-intelligente--mobile--nissan--sharp--docomo-37222-.html Sharp et DoCoMo ont conçu un téléphone portable intégrant le système de clé intelligente développé par Nissan. Celui-ci permet d'ouvrir les portières de sa voiture mais aussi d'en démarrer le moteur à distance. La convergence entre les technologies mobile et automobile devrait franchir un nouveau pas grâce à Nissan, Sharp ainsi que DoCoMo, la filiale mobile de NTT. Ces derniers ont en effet conçu un téléphone portable intégrant le système de clé intelligente déjà élaboré par Nissan et présent en série sur près d'un million de ses véhicules depuis 2002. Le "Intelligent key system" utilise une technologie de communication sans fil à deux canaux grâce à laquelle il est possible d'effectuer les fonctions ordinaires d'une clé de voiture à distance, c'est-à-dire ouvrir et fermer les portières de son véhicule, mais également d'en démarrer et d'en arrêter le moteur. Dans les deux cas, les voitures sont équipées d'un système détectant la proximité de la clé. Le moteur peut par exemple démarrer lorsque la clé est repérée comme étant à l'intérieur du véhicule. L'intégration de cette technologie sur un téléphone portable a été rendue possible grâce à l'expertise de DoCoMo en matière de marketing et celle de Sharp en ce qui concerne le développement des téléphones. Nissan a pour sa part fourni un support pour assurer l'opérabilité de sa clé avec les véhicules. Après le MP3, l'appareil photo, le porte monnaie électronique ou la géolocalisation, les terminaux mobiles ajoutent donc une nouvelle corde à un arc déjà fort polyvalent. Commercialisation prévue en 2009 Ils intègrent pour ce faire des technologies de transfert de données courte, moyenne et longue portée de plus en plus variées, qu'il s'agisse du Wi-Fi, du Bluetooth, de l'infrarouge, de la NFC (Near Field Communication), du GSM/3G/Edge, du GPS etc. En ce qui concerne la clé intelligente Nissan, celle-ci fonctionne grâce à un capteur éléctromagnétique disposé sur l'une des portières du véhicule. Le prototype du mobile intégrant ce dispositif devrait être officiellement dévoilé lors du salon CEATEC Japon 2008, lequel débute le 30 septembre prochain et s'achève quatre jours plus tard. La commercialisation d'un tel téléphone est prévue à partir du second semestre 2009. Elle sera bien sûr confiée aux bons soins de DoCoMo. EDF satisfait de son portail achats http://www.decision-achats.fr/xml/breves/2008/09/26413/edf-satisfait-de-son-portail-achats/?ipagenum=1 Ouvert en avril 2006 dans le cadre de l optimisation de l organisation achats d EDF, le portail achats répondait à la volonté du groupe de constituer un outil unique à la disposition des acheteurs. L enjeu de ce portail était de basculer en ligne 100 % du processus achats, depuis l expression du besoin jusqu à la formalisation du contrat, en passant par la sélection des fournisseurs, la consultation en ligne et

le jalonnement des dossiers. Le développement de ce projet est aujourd hui considéré comme réussi par EDF, avec 4.000 utilisateurs EDF activés, 12.200 fournisseurs enregistrés et 24.300 consultations depuis l ouverture du portail. Ce portail achats s'appuie sur les solutions d'e-sourcing de l'éditeur BravoSolution, destinées à développer et optimiser les relations entre les fournisseurs, les clients internes et les acheteurs (grâce notamment à l automatisation de la réception des enveloppes suite aux appels d offre, la suppression des flux papiers, etc.). "Ces gains de logistique ont permis d atteindre le retour sur investissement en moins d un an", se félicite Yves Vignoles, responsable système d information achats chez EDF. Par ailleurs, le portail a permis de réaliser des gains de productivité avec la mise en place d un processus achats harmonisé et simplifié, facilitant l intégration du portail aux systèmes de gestion de l entreprise. Enfin, le déploiement de ce portail a permis à la direction achats d'edf de bénéficier désormais d'une vision globale sur les fournisseurs et les dossiers d achats, tant au niveau local qu au niveau groupe, à travers la mutualisation de données, et il contribue fortement à l amélioration du pilotage de l activité achats. La phase de formation des utilisateurs, qui a duré six mois, a été confiée à Cap Gemini. La création de binômes composés d une personne du métier et d un professionnel de l informatique ou bien des formateurs à double compétence achat-informatique a joué un rôle primordial à chaque étape du projet dans l adoption du portail, selon EDF. "L utilisation du portail n a pas été présentée comme une obligation et, grâce à la formation, son adoption par les différents utilisateurs a été très rapide", insiste Yves Vignoles. Larry Ellison (Oracle) étrille le cloud computing http://www.silicon.fr/fr/news/2008/09/30/larry_ellison oracle etrille_le_cloud_computing Ce qui n'empêche pas l'éditeur de passer des accords dans ce secteur Larry Ellison n'est pas le genre de type à pratiquer la langue de bois. Cette fois, le patron d'oracle s'en est violemment pris à la mode du cloud computing qui agite tous le secteur IT. Lors de son discours à la grand messe d'oracle, l'openworld, le p-dg n'a pas eu de mots assez durs pour qualifier cette tendance visant à externaliser les infrastructures, les services et les applications. En substance, Ellison épingle l'effet de mode autour de cette tendance : "Avec toutes ces annonces, absolument tout est cloud computing aujourd'hui", a-t-il déclaré selon des propos recueillis par le Wall Street Journal. Rires dans la salle. "Notre industrie est l'industrie la plus sujette aux modes, encore plus que la mode féminine. Je suis peut-être idiot, mais je ne comprends pas un mot de ce dont il retourne. De quoi parle-t-on? C'est du grand n'importe quoi. Jusqu'à quand ces idioties vont-elles durer?". Malgré cette attaque en piqué, Ellison admet que son groupe ne pourra pas faire l'impasse. "Nous allons faire des annonces concernant le cloud computing. Mais je ne vois pas comment nous pourrions nous différencier dans ce secteur". Oracle a ainsi passé un accord avec Intel visant à mettre en place des standards communs. Objectif : permettre aux grandes entreprises de pouvoir travailler sur des nuages publics et privés avec le même degré de sécurité, de souplesse et de performance. "Nous avons bien compris que les grandes entreprises souhaiteraient être en mesure d exploiter leurs systèmes fédérateurs sur des nébuleuses tant publiques ou privées, mais cela suppose que l informatique virtuelle soit rationalisée, sécurisée et standardisée. Or c est précisément ce à quoi Intel et Oracle s emploient actuellement.", explique Robert Shimp, Vice-Président d Oracle responsable de la Global Technology Business Unitqui semble mieux comprendre ce que veut dire cloud computing... L'éditeur s'est également associé à Amazon afin que ses clients puissent utiliser les systèmes de traitement à la demande d'amazon pour faire fonctionner de nombreuses applications populaires et mais aussi en construire de nouvelles. Oracle a également déclaré que ses sociétés clientes pourraient à présent acquérir des licences sur ses applications Database 11g, Fusion Middleware dans un environnement de cloud computing. Enterprise Manager sur l'ec2 (Elastic Compute Cloud), l'environnement d'amazon, est le premier sur la liste d'oracle. Richard Stallman dénonce le caractère propriétaire du Cloud computing http://www.zdnet.fr/actualites/informatique/0,39040745,39383753,00.htm?xtor=epr-100 Après Larry Ellison d'oracle, c'est au tour de Richard Stallman de critiquer l'effervescence autour du concept en vogue du Cloud computing. Sous un autre angle toutefois, pour l'inventeur de la licence GPL et fondateur de la Free Software Foundation (FSF). A ses yeux, le Cloud computing est «une stupidité» dont l'effet pernicieux est de se rendre pieds et poings liés à un fournisseur. Et loin d'être synonyme d'économies, l'une des promesses du concept, ces offres coûteront finalement très cher, a-t-il déclaré au quotidien britannique The Guardian. Elles contraignent ceux qui les adoptent à confier des informations à une tierce partie, estime l'opposant de longue date au principe des logiciels propriétaires. «Cette perte de contrôle est l'une des raisons pour lesquelles il ne faut pas utiliser les applications Web pour votre informatique. C'est aussi néfaste que d'utiliser un programme propriétaire.» «Sur votre ordinateur, optez pour un programme qui respecte la liberté», rappelle-t-il, comme à son habitude. «Si vous choisissez un programme propriétaire ou utilisez le serveur web d'un tiers, vous serez sans défense. Vous êtes à la merci de leurs développeurs.» Cet engouement pour le Cloud computing a été créé délibérément par une coalition d'entreprises, avance-t-il même, sans citer de nom. «Pire que de la bêtise, c'est une campagne marketing surfaite.» Moteurs de recherche : Microsoft installe sa R&D en Norvège http://www.zdnet.fr/actualites/internet/0,39020774,39383726,00.htm?xtor=epr-100 Microsoft va implanter le centre mondial de ses activités de recherche sur internet pour entreprises en Norvège, où il vient d'acquérir la société Fast Search & Transfer pour plus de 800 millions d'euros. "Nous disposons maintenant de laboratoires de recherche significatifs ici en Norvège (...) après l'acquisition de Fast", a déclaré mardi le PDG Steve Ballmer à l'issue d'une rencontre à Oslo avec le Premier ministre norvégien Jens Stoltenberg. 350 personnes pour la R&D "Le cœur mondial de notre R & D (recherche et développement, ndlr) pour les moteurs de recherche professionnels sera ici", a-t-il ajouté. Les effectifs en Norvège, où Microsoft a désormais trois sites (Oslo, Tromsoe, Trondheim), vont passer de 300 à 350 personnes, a précisé M. Ballmer. Spécialisé dans les technologies de recherche sur internet pour entreprises et créé en 1997, Fast Search & Transfer a été acquis par Microsoft en début d'année pour 6,6 milliards de couronnes norvégiennes ( 836 M). Yahoo ouvre un centre de R&D à Grenoble http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-yahoo-ouvre-un-centre-de-retd-a-grenoble-27038.html L'agglomération grenobloise confirme son statut de terre d'accueil des entreprises technologiques. Yahoo vient ainsi d'inaugurer un centre de R&D à Grenoble, en présence de Christine Lagarde, la ministre de l'economie et de l'industrie. Egalement présent, John

Linwood, le directeur de l'ingénierie internationale du portail, a justifié le choix de cette implantation par l'affluence d'ingénieurs dans la région, qu'il a qualifiée de future «Silicon Valley de l'europe». Un centre qui stimulera l'innovation européenne Le centre R&D grenoblois aura pour mission de «stimuler l'innovation technologique de Yahoo dans toute l'europe», à travers notamment la mise au point d'outils de recherche sémantique et le développement de Yahoo Answers (outil de questions-réponses entre internautes). Le site devrait compter plus de 200 salariés, ce qui en fait le plus grand centre de recherche de Yahoo en Europe. Le portail était déjà présent en Isère avant cette implantation à travers son rachat de Kelkoo en 2004. Le comparateur de prix est installé à Echirolles, une commune jouxtant Grenoble. Calcul distribué : le nombre premier à... 13 millions de chiffres http://www.zdnet.fr/actualites/informatique/0,39040745,39383706,00.htm?xtor=epr-101 La palme de la découverte du plus grand nombre premier, composé de 13 millions de chiffres, soit 2 43,112,609-1, vient d'être décernée par l'electronic Frontier Foundation (EFF) au projet de calcul distribué GIMPS (Great Internet Mersenne Prime Search). Parce qu'il a la forme compacte 2n-1, qui permet de ne pas lister les 13 millions de chiffres, ce nombre est appelé «nombre premier de Mersenne», du nom d'un moine français du 16e siècle. Ses responsables se sont servis d'un réseau de plusieurs millions de PC pour parvenir à ce résultat. Pour avoir fait avancer la science, ils empochent au passage une récompense de $100 000, comme le rapporte Science News. Un réseau de plusieurs millions de PC Le principe du calcul distribué ou partagé, parfois appelé grid computing, est d'exploiter la puissance informatique de machines lorsqu'elles sont inutilisées, comme la nuit ou le week-end. Elles sont souvent mises à disposition par leurs propriétaires de façon bénévole, en installant un petit programme. L'un des projets de ce type les plus connus est SETI@Home, qui analyse les signaux venant de l'espace dans l'espoir de détecter une vie extraterrestre. L'EFF ne s'arrête pas là, puisqu'elle promet $150 000 à qui obtiendra un nombre premier composé de 100 millions de chiffres, et $250 000 s'il atteint le milliard. Les clubs d'utilisateurs de SAP sondent les clients sur le contrat «Enterprise Support» http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-les-clubs-d-utilisateurs-de-sap-sondent-les-clients-sur-le-contrat--enterprise-support-27049.html A la suite de la substantielle modification par SAP des contrats de maintenance de ses applications de gestion, 31 clubs nationaux d'utilisateurs de ces logiciels, regroupés par le SUGEN (SAP User Group Executive Network), mènent de front une enquête auprès des clients de l'éditeur allemand. En France, c'est l'usf qui soumet le questionnaire aux utilisateurs francophones de SAP. Que pensent-ils de la généralisation du contrat «Enterprise Support» qui s'accompagne d'une hausse des tarifs de la maintenance? Les avis doivent être communiqués par les entreprises avant le 10 octobre 2008. Avec Home Library, Orange lance un disque dur accessible depuis le Web http://www.silicon.fr/fr/news/2008/10/01/avec home_library orange_lance_un_disque_dur_accessible_depuis_le_web Le point fort du produit : la possibilité d accéder au contenu du disque depuis tout poste connecté Dans sa stratégie de service, Orange franchit une nouvelle étape. L opérateur a réalisé, en collaboration avec la Cie, une nouvelle solution de stockage destinée au grand public. Le premier opérateur français a tablé sur un produit simple, la Home Library, un disque dur externe de 500 Go, accessible depuis le Web. L'offre reste limitée aux clients Orange. L unité de stockage, connectée à la Livebox via un port USB permet à chaque membre d un foyer de disposer de son propre espace et d y accéder par Internet (portail Orange) depuis un PC ou un Mac muni d une connexion internet. Les netbook et les mobiles munis d une connexion 3G peuvent eux aussi accéder au contenu du disque dur en mobilité. L accès à l espace de stockage s effectue avec un identifiant identique à celui utilisé pour les services Orange en ligne. Pour insérer un contenu dans la Home Library, un simple "copier/coller" suffit, l espace de stockage apparaissant sous la forme d un disque dur supplémentaire. L interface de la Home Library héberge également un deuxième espace de stockage, plus réduit baptisé "mes données". L utilisateur peut y stocker jusqu à 4 Go de données s il est abonné aux services internet et mobile, et seulement 2 Go, s il a juste souscrit un abonnement internet. L espace de stockage, "ouvert", permet à l utilisateur de stocker tous les types de fichiers. AAC (Apple, Realplayer), WMA (Microsoft), mp3 ou encore DivX sont, en principe, acceptés. La conservation des données et leur sauvegarde en cas d accident sera assurée par un logiciel de sauvegarde installé lors de chaque installation de la solution. Avec cette nouvelle solution, Orange mise sur un nouvel usage. Selon les estimations de l opérateur, 30% de la population est intéressé par un produit de ce type. D'autres acteurs proposent également des solutions de stockage en ligne. Neuf Cegetel (SFR) propose depuis plusieurs mois à ses abonnés un espace gratuit de 9 Go. La solution reste toutefois virtuelle. Orange en proposant un stockage "en dur", allié à un accès distant depuis le Web rassurer une clientèle peu attirée par le "tout internet". La Home Library sera disponible à partir du 10 octobre au prix de 149 euros TTC. L unité de stockage sera proposée à l achat sur le site d Orange ainsi que chez les revendeurs traditionnels. Un nouveau disque dur, d une capacité de 1 To (1000 Go) devrait suivre. Cinq conseils aux DSI pour mieux communiquer http://www.indexel.net/1_6_5285 3_/15/89/1/Cinq_conseils_aux_DSI_pour_mieux_communiquer.htm D'un côté, nombre d'utilisateurs dénoncent la mauvaise foi et le manque d'écoute de la DSI. De l'autre, les services informatiques ont l'impression que l'on ne mesure pas leurs efforts. Quelques conseils pour améliorer le dialogue. 1. Formaliser la communication 2. Mener des enquêtes utilisateurs bien dimensionnées 3. Prendre la température dans les couloirs 4. Eviter le jargon informatique 5. Informer de l'avancement des projets

Motorola mise fort sur Android http://www.silicon.fr/fr/news/2008/10/01/motorola_mise_fort_sur_android Le fabricant de mobile estime avoir sa carte à jouer avec l'os de Google Membre fondateur de l'open Handset Alliance, association de fabricants soutenant Android de Google, Motorola semble aujourd'hui vouloir aller plus loin. Le fabricant de mobile aurait en effet fait passer de 50 à 350 le nombre de ses collaborateurs affectés à l'équipe de développement pour Android. L'information n'a pas été confirmée par l'équipementier américain. Seul petit problème, Motorola s'était déjà engagé sur un autre projet open source mobile. En 2005, Motorola a annoncé que la moitié de ses mobiles seront à terme motorisés par un OS dérivé de Linux et de Java. Trois ans plus tard, on est loin du compte. Motorola rejoint l'open Source Development Lab (OSDL) composé de Palm, Siemens et TrollTech (Nokia). Mais là encore, rien de concret n'en sort. Face au buzz généré par Android, on comprend le choix de Motorola. Le groupe cherche la voie la plus porteuse et l'os de Google semble faire plus de bruit que toutes les initiatives open source mobiles connues jusqu'à aujourd'hui. Rappelons qu'android est également soutenu par d'autres fabricants comme Samsung ou LG. Selon le cabinet britannique, ABI Research, d'ici 2012 près d'un tiers des smartphones seront équipés d'un OS Linux. Un sacré bond en avant puisque aujourd'hui, le Pingouin n'est présent que dans environ 2% des terminaux mobiles intelligents..., largement distancé par Symbian, Windows Mobile et RIM OS. Il s'agit également pour Motorola de repartir dans le sens de la marche et de se distinguer d'une concurrence qui lui fait très mal. Car depuis le succès de la gamme Razr, l'américain plonge. Au deuxième trimestre, les ventes de mobiles reculent de 22% et la perte atteint $346 M. Après avoir perdu la deuxième place mondiale au profit de Samsung, le groupe a sauvé de justesse sa 3e place face à LG. Sous la pression de l actionnaire-raider Carl Icahn, la division téléphonie mobile a été séparée du groupe...en tout, 10.000 postes ont été supprimés. Motorola cherche donc désespérément à rebondir et estime qu'android pourrait constituer un bon tremplin. Google : 45% des produits sont encore en version bêta http://blog.abondance.com/2008/10/etude-google-45-des-produits-sont.html Le site Pingdom a fait ses comptes : sur 49 produits estampillés Google, 22 d'entre eux, soit 45%, sont encore en version bêta. Ce chiffre serait de 57% si on incluait dans l'analyse les sites des Google Labs. Les plus connus des sites en bêta sont Gmail, Google Docs, Orkut et Google Finance. Si cette phase de test est assez logique pour des produits récents comme Google Chrome ou Knol, on peut s'étonner que des sites comme Gmail ou Google Vidéo soient encore dans l'attente d'une version définitive... On peut effectivement se demander quels critères sont pris en compte par les ingénieurs (ou dirigeants) pour qu'un outil sorte de cette phase bêta? Qu'il soit stable techniquement? Un kit de développement pour connecter les objets aux applications Web http://www.01net.com/editorial/391914/un-kit-de-developpement-pour-connecter-les-objets-aux-applications-web/ Tikitag comporte une dizaine d'étiquettes RFID à coller sur des objets, déclenchant par exemple l'ouverture d'une page Web lors de leur lecture avec un mobile NFC. Avis à la population geek! Si vous êtes un passionné de la bidouille informatique, les lignes qui vont suivre devraient fortement vous intéresser. La filiale d'alcatel-lucent, dénommée Tikitag, vient d'annoncer aujourd'hui le lancement d'un drôle de kit permettant à tout un chacun de relier les objets du monde réel avec des applications en ligne. Ce kit se compose d'une dizaine d'autocollants contenant chacun une étiquette RFID, à coller où bon vous semble. Ces étiquettes sont décodées par un lecteur NFC (Near Field Communication), également compris dans le kit, ou par un téléphone équipé du NFC. Ce simple décodage va déclencher une série d'actions. «Par exemple, une société de nettoyage peut valider que le travail a bien été effectué dans une pièce, en approchant un lecteur NFC d'une étiquette. Des parents peuvent utiliser l'autocollant Tikitag pour relier un jouet de leur enfant à une histoire en ligne relative à cet objet. Ou pour déclencher l'envoi d'un SMS lorsque leur enfant rentre à la maison et passe son mobile devant un "tag". Un visiteur d'une galerie d'art peut passer son téléphone compatible NFC devant une oeuvre et voir la page Wikipédia de l'artiste sur son appareil, etc.», explique Anthony Belpaire, directeur général de Tikitag. Concrètement, le lecteur NFC, une fois l'étiquette RFID décodée, se connecte au serveur Tikitag, par l'intermédiaire de l'ordinateur s'il est relié au PC, ou par GSM si c'est un téléphone. Le serveur va alors lancer l'application ou la série d'actions liées à cette étiquette. Pour relier son objet au monde virtuel, il faudra se rendre sur le site de Tikitag, s'inscrire et télécharger un petit logiciel à installer sur son PC. Des modèles d'applications y sont disponibles et permettront, en quelques clics, de réaliser une connexion entre le réel et le virtuel : relier des objets avec des adresses Internet, relier des souvenirs équipés d'un tag NFC à des albums photo, relier une photo taguée à son profil sur le réseau social Netlog (le seul disponible pour l'instant), etc. Ceux qui le souhaitent pourront également créer leur propre modèle d'application. «Pour cela, il faudra utiliser notre API. Chaque développeur pourra ensuite rendre ses applications publiques sur notre site, pour que chacun puisse l'utiliser. Nous pourrons ainsi observer leur créativité», explique Anthony Belpaire. Le kit de démarrage Tikitag à 34,95 comprend un lecteur NFC avec connexion USB, dix tags NFC et l'accès au site communautaire, Tikitag.com. Bull passe la barre des 200 teraflops en Allemagne http://www.journaldunet.com/breve/france/31953/bull-passe-la-barre-des-200-teraflops-en-allemagne.shtml En tant que maître d'œuvre du projet allemand Jülich Research on Petaflops Architectures en matière de simulation numérique haute performance, Bull a annoncé avoir fourni un supercalculateur d'une puissance de 200 teraflops. Ce projet, réalisé en partenariat avec Intel, Sun et Partec, a été mené pour le centre de recherche allemand Forschungszentrum Jülich. Ce supercalculateur se présente sous la forme d'un cluster de serveurs Bull NovaScale, de serveurs lame Sun, de processeurs Intel Xeon et du logiciel de cluster de Partec. Microsoft prépare un OS pour le Cloud Computing http://www.01net.com/editorial/392091/microsoft-prepare-un-os-pour-le-cloud-computing/ Lors d'une conférence londonienne, Steve Ballmer, PDG de Microsoft, a dévoilé la sortie imminente d'un OS pour aider les développeurs à créer des applications de Cloud Computing. Accros du Cloud Computing, ne ratez pas la Professional Developers Conference, organisée par Microsoft du 27 au 30 octobre à Los Angeles. L'éditeur devrait en effet y dévoiler un tout nouveau système d'exploitation dédié au Cloud Computing.

Ce que l'on pourrait traduire par de l'externalisation poussée. Il s'agit pour l'entreprise de déployer ses applications non pas sur sa propre infrastructure mais sur des plates-formes d'hébergement d'applications, celle d'amazon ( EC2) ou de Google ( App Engine) par exemple. Et de payer en fonction de l'utilisation que l'on fait de la plate-forme (en termes d'utilisation des ressources serveurs et de transfert de données). Microsoft lui-même a lancé une telle plate-forme d'hébergement pour bases de données. Créer des applications et les porter dans le nuage Mais l'éditeur veut pousser le bouchon encore plus loin. Steve Ballmer, PDG de Microsoft, a dévoilé mercredi dernier lors d'une conférence à Londres la sortie prochaine de ce qu'il a appelé «Windows Cloud» - c'est un nom provisoire. Cet OS est destiné à aider les développeurs à créer des applications Web de type Cloud Computing. Peu de détails techniques sont connus pour l'instant. Disponible «dans le mois», l'os serait indépendant de la plate-forme sur laquelle il est installé : dans l'entreprise, sur le Web ou sur un équipement mobile. Autre indication, l'os autoriserait la réplication des données entre des serveurs éloignés géographiquement. Pour l'instant, a assuré Steve Ballmer, Windows Cloud ne devrait fonctionner que dans des centres de données Windows, puis, peu à peu, dans d'autres centres de données. Amazon répond en proposant... Windows De son côté, Amazon a annoncé ce que certains interprètent comme une réponse à Microsoft : l'environnement Windows, en 32 et en 64 bits, sur sa plate-forme de Cloud Computing EC2. Actuellement en bêta privée, le service devrait être lancé avant la fin de l'année et proposera Microsoft Windows Server et Microsoft SQL Server. De quoi, «déployer des site ASP.NET, faire de l'encodage audio et vidéo, des clusters haute performance et pleins d'autres applications basées sur Windows», assure Amazon. Jusque-là, Amazon proposait des environnements Unix (dont Solaris) et Linux. Sur l'environnement Windows, les services habituels de EC2 seront utilisables. Le mode de facturation du service sera calqué sur les autres environnements (paiement à la demande ou pay-asyou-go). Amazon prévient toutefois que le service Windows devrait être un peu plus cher que les autres, vu le prix des licences Microsoft. Un million de boîtes magiques pour les petits vénézuéliens http://linuxfr.org/2008/10/01/24551.html Durant la récente visite du président du Venezuela au Portugal, les deux pays ont signés plusieurs accords commerciaux, dont la commande d'un millions d'ordinateurs portables de fabrication portugaise à destination des écoles vénézuéliennes. Hugo Chavez a été jusqu'à demander l'installation sur ces machines de la distribution GNU / Linux portugaise Caixa Mágica seule, c'est à dire de ne pas y ajouter Microsoft Windows habituellement installé en double amorçage. Ces ordinateurs sont des Intel Classmate PC, et la distribution Caixa Mágica (nom signifiant Boîte Magique) qui est la plus connue au Portugal, est basée sur Mandriva Linux. Microsoft ouvrira un nouveau centre de R&D en France en e 2009 http://www.vnunet.fr/news/microsoft_ouvrira_un_nouveau_centre_de_recherche_et_developpement_en_france_en_2009-2028841 De passage en France, Steve Ballmer, PDG de Microsoft Corp. a annoncé l'implantation de trois "Search Technology Center" en Europe dont un en France. Steve Ballmer, PDG de Microsoft Corp., a annoncé, lors d une conférence de presse à Paris, la création de trois nouveaux "Search Technology Center" en Europe orientés dans la recherche et développement (R&D). L un d entre eux sera situé à Issy-les-Moulineaux dans les Hauts-de-Seine, un autre à Munich et le dernier à Londres. Le centre de recherche français devrait être opérationnel à partir de mars 2009 et employer à termes une centaine de développeurs. "Microsoft est en train de doubler ses efforts de R&D en Europe", a affirmé Steve Ballmer en rappelant les récentes acquisitions de startup par Microsoft sur le Vieux Continent, comme Musiwave en France. "La recherche est un service clé dans notre portefeuille de produit", a-t-il ajouté. "Microsoft est challenger dans le domaine de la recherche sur Internet et non pas leader". Pour accueillir, Steve Ballmer en France, Christine Lagarde, ministre de l Economie, de l Industrie et de l Emploi, avait fait le déplacement. André Santini, maire d Issy-les-Moulineaux et secrétaire d Etat chargé de la Fonction publique, a également assisté à cette conférence de presse. Le choix de la ville des Hauts-de-Seine pour l implantation d un Search Technology Center ne s est pas fait par hasard. Microsoft France compte inaugurer son nouveau siège social à Issy-les-Moulineaux dans le courant de l année prochaine. Les grandes comptes européens pensent déjà à Windows 7 http://www.zdnet.fr/actualites/informatique/0,39040745,39383814,00.htm?xtor=epr-101 Une étude réalisée auprès de grands comptes européens montre que la migration vers Windows Vista ne progresse pas : ils sont seulement 4% à l'avoir adopté. Et 30% des entreprises sondées étudient déjà Windows 7. Au lendemain du mea culpa de Microsoft sur les défauts de Windows Vista, un sondage enfonce le clou, confirmant le taux d'adoption toujours décevant de l'os. Presque deux ans après son arrivée, il reste loin derrière Windows XP dans les entreprises en Europe qui sont 58 % à l'utiliser. Seules 4 % ont installé Vista, a constaté le Corporate IT Forum (Tif) dans son rapport Reality Checker, qui se base sur les réponses de ses membres, tous des grands comptes européens. Les entreprises sont 35 % à se déclarer «pas encore intéressées» par Vista. Elles sont même 12 % à tester encore ou migrer vers Windows XP, contre 5 % pour Vista. Plus intéressant encore, elles sont plus nombreuses à s'informer sur son successeur, Windows 7 (30 %), contre 14% pour Vista. 7 % des entreprises exploitent ainsi toujours Windows 2000. Pas d'impératif professionnel justifiant la migration vers Vista Rappelons que Vista est disponible depuis novembre 2006 pour les entreprises. Après une adoption timide tout au long de 2007, des études publiées depuis ont révélé que seulement un quart des entreprises avait l'intention de migrer dans le courant 2008. Quant aux autres, pour justifier la décision de ne pas migrer, elles invoquent une absence d'impératifs professionnels qui rendraient l'opération nécessaire. Microsoft rencontre aussi des difficultés avec la dernière version de son navigateur, Internet Explorer 7. Un cinquième des entreprises interrogées, toujours utilisatrices d'ie6, ne se déclarent pas du tout intéressées. Près des deux tiers (65%) utilisent toujours IE 6, contre 4% pour IE 7. Mais 14% assurent le tester actuellement. Enfin près d'un quart des sociétés sondées (23 %) indiquent étudier son successeur IE 8. Sa deuxième version bêta est sortie, avec une mouture finale prévue d'ici la fin de l'année.