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Nicewiki 2006/2007 Antivirus Un antivirus est un logiciel destiné à rechercher, protéger et lutter contre les malwares, qui sont des programmes nocifs s introduisant sur un ordinateur à l insu de son utilisateur, tel que les virus informatiques, les spywares Il existe aussi bien des antivirus payants que gratuits (comme antivir ou avast). Les plus connus sont Norton Anti Virus ou Virus Scan. Afin de détecter les virus, le logiciel agit selon deux principes différents : le premier étant une analyse par signature qui renvoie à la détection de virus connus par comparaison de leur signature aux codes à vérifier. Cependant une mise à jour régulière est nécessaire pour son bon fonctionnement. La deuxième étant une analyse heuristique (basée sur l utilisation de règles empiriques) pour la détection de virus inconnus, au travers de leur logique de programmation et/ou par leur comportement d exécution. Dans son mode de fonctionnement, l antivirus présente deux aspects. D une part, le moniteur («on access») qui fait une surveillance permanente du système en temps réel dans le but d empêcher l ouverture de fichiers infectés. Cette méthode est efficace notamment pour les serveurs de courrier électronique. D autre part, le scanner («on demand») analysant le contenu d un disque dur, d un fichier mais également de la mémoire de l ordinateur. Cette analyse doit être lancée par l utilisateur quand il le désire. Généralement, les antivirus agissent au travers des deux modes mais il existe, cependant, des antivirus ne faisant qu une analyse à la demande (antivirus en ligne) ou n ayant qu un moniteur (antivirus générique). Il existe d autres logiciels complémentaires aux antivirus et dont le but est toujours la protection de l ordinateur : ceux sont par exemple les para feu (pour la sécurité des réseaux) ou les logiciels anti espions (pour éviter l insertion de programmes espions). Biens numériques : Les biens numériques sont des biens qui utilisent un système numérique c est à dire un système qui utilise les nombres plutôt que les lettres ou icônes pour acquérir, traiter, représenter ou encore diffuser des informations, des données. En effet, numérique signifie «relève des nombres», «qui se fait avec les nombres», qui est représenté par un nombre». Les biens numériques transforment donc en les dématérialisant l ensemble des objets physiques d autrefois (comme par exemple les photos ou encore tous documents papiers) par le biais de la numérisation, en simple information sous forme de nombre. 1/36

De manière plus concrète, les biens numériques sont des «créations intellectuelles» matérialisée sous la forme de fichier électronique, cela peut-être aussi bien un logiciel qu un film ou encore une musique ou une image. D autre part, il convient de présenter les principales caractéristiques des biens numériques puisque ces biens incorporent eux-même les outils et modèles qui vont permettre de lire l objet, de le reconnaître, de le faire connaître et de gérer le droit d usage. Blog Un blog est à la fois un outil et une forme d expression, matérialisés sous la forme d une page web. Si dans un premier temps les blogs ne se composaient que de listes de liens commentés, ils sont devenus aujourd hui très proches du journal intime pour certains et du journal de bord pour d autres. Les internautes les parcourant ont la possibilité de laisser des commentaires sur les sujets abordés. Véritable phénomène social, les blogs ont envahi la toile (certaines estimations évaluent le nombre de blogs à plusieurs dizaines de millions). Utilisés par les internautes de 7 à 77 ans, les blogs sont très vite devenus un véritable moyen de communiquer et d échanger des idées. Le monde de l entreprise s empare aujourd hui de ce phénomène de masse. Réel média, le blog leur permet de se rapprocher de leurs clients, de susciter un esprit d entreprise, de recruter, de fédérer une communauté, etc. Le développement des sociétés d hébergement de blogs est en pleine croissance. Le marché du blog a été propulsé au cours des années 2004/2005 et tenir un blog est désormais une pratique courante. En effet ces biens numériques ont connu un développement grandissant notamment du fait de l existence d Internet puisque ces biens permettent l usage des technologies et réseaux qui permettent une socialisation (téléchargement, blogs ). Centre d apprentissage virtuel (CAV) Virtual Learning Center (VLC) appelé également Plate-forme d'apprentissage en Ligne (PAL). C est un site web qui héberge du contenu didactique, pédagogique (textuel et multimédia), contrôle l'accès aux ressources, facilite les activités de tutorat et de pilotage de la formation, et gère la communauté d'apprenants. Il concrétise les stratégies de «Formations à distance» provenant des Technologies de l Information et de la Communication, soit la séparation physique entre enseignant et étudiant vers un apprentissage autonome. Le CAV permet d'autres fonctionnalités relatives aux référentiels de formation et à la gestion de compétences, à la gestion administrative, à la gestion des ressources pédagogiques ainsi qu à la gestion de la qualité de la formation. C est également une plate-forme flexible et personnalisable qui garantit une formation interactive en modalité synchrone (=en temps réel : chat, messagerie instantanée, téléconférence) et asynchrone (=en différé : forum, gestionnaire de fichiers (ftp), calendriers et planification des événements, tests effectués par les apprenants, wiki, virtual classroom, visioconférences, chat et vidéo, newsletter, email et FAQ, bibliothèque on line etc.). Basée sur les technologies de l e-learning et du mobile-learning, la formation à distance interactive facilite l accès et une diminution des contraintes espace-temps, une utilisation et une mise à jour en temps réel ainsi que le partage des expériences et l élargissement du milieu 2/36

d apprentissage (réseau Web). Un Centre d Apprentissage Virtuel développe ainsi la capacité d affronter et de résoudre les problèmes de façon collaborative. Centres de Relation Clients Multimédia. Conçues au départ comme soutien de l activité de l entreprise, les plateformes téléphoniques enrichissent la palette de service et deviennent un véritable vecteur commercial. Par exemple, dans le milieu bancaire, les groupes BNP Paribas, Crédit Lyonnais ou la Société Générale ont crée des centres d appel pour répondre aux attentes de la clientèle qui souhaite gérer librement leur compte sans être nécessairement dépendant de leur banque de proximité. Ce service est recherché à la foi par les clients et par les banques elles-mêmes. Les centres d appel complètent donc les services à distance existant déjà dans les entreprises. Cependant même si ce système présente de nombreux avantages, il pose néanmoins quelques inconvénients. Les avantages des CRCM. Le principal avantage et la proximité paradoxale qu apporte ce système. En effet, malgré une absence de contact direct avec le conseillé en vis-à-vis, la possibilité de dialoguer avec un employé dans une tranche horaire plus large ou l accès illimité sans horaire fixe des serveurs vocaux permet d amplifier la dimension humaine des services qui se mettent à la portée des clients. Ce système permet donc de répondre à une double demande des clients : la nécessité d avoir directement accès au compte et à sa gestion. la possibilité d avoir en ligne un conseillé pouvant répondre aux besoins des clients sans restriction temporelle et géographique. Enfin, il existe une dimension de support commercial puisque lors des communications sur les CRCM, des informations recueillies peuvent sont transmises et utilisées pour effectuer des propositions commerciales. Les inconvénients des CRCM. Les plates formes téléphoniques ne peuvent pas systématiquement apporter un service exhaustif. En effet, les problèmes de sécurité liés à la transmission d information par téléphone ne permet pas de traiter la totalité des demandes ; les entreprises sont alors amenées à réduire les actions des conseillés par téléphone. D autre part, les clients sont parfois réticents à parler de leurs difficultés ou de leur situation à un inconnu et sont souvent enclins à se rapprocher de leur interlocuteur habituel avec qui ils ont crées une relation privilégiée. Enfin, les centres d appel sont encore cantonnés aux tâches administratives. Comme le souligne Laetiti Van Eeckhout journaliste Le Monde: «le téléopérateur n est généralement pas considéré comme un commercial les centres d appel sont encore loin d être considérés comme un canal de distribution à part entière». Communautés de pratique Définition : 3/36

Selon Wenger et Dermott, une communauté de pratique est «un groupe qui interagit, apprend ensemble, construit des relations et à travers cela développe un sentiment d appartenance et de mutuel engagement». Caractéristiques : Une communauté de pratique se constitue lorsque des professionnels se regroupent et s organisent pour : Partager des informations et des expériences relatives à leur domaine d intervention Echanger et coopérer afin de résoudre ensemble les problèmes auxquels ils sont confrontés dans leurs activités professionnelles Apprendre les uns des autres et construire ensemble des connaissances. Il est à noter que les technologies de l information et de la communication favorisent ce fonctionnement, ainsi que le transfert de connaissances vers les organisations. Aujourd hui, les communautés de pratique doivent leur reconnaissance au développement des TIC. En effet, ces dernières contribuent à leur fonctionnement, en facilitant les échanges et l accès aux informations. Par ailleurs, au niveau professionnel, ces communautés constituent des lieux de professionnalisation utiles aux individus comme les services, les entreprises Enfin, il existe diverses formes de communautés de pratique : Taille L échéance (le court, moyen ou long terme) Locale ou distribuée Homogène ou hétérogène Interne ou externe Spontanée ou intentionnelle Institutionnalisée ou pas reconnue Communauté virtuelle En tant que canal de communication permanent, Internet favorise la formation de communauté. La communauté virtuelle est un terme générique regroupant en son sein d autres types de communauté tels que : communauté d intérêts, communauté de pratique, communauté d apprentissage. Le terme «communauté virtuelle» désigne des personnes réunies via Internet par des valeurs ou un intérêt commun (passions, loisirs ). L objectif de la communauté est de créer de la valeur à partir des échanges entre membres, par exemple en partageant des conseils, en débattant sur un sujet La mise en place d une communauté virtuelle peut être bénéfique pour un site web car elle crée un sentiment d appartenance chez les membres et permet de faire évoluer le site dans une démarche participative. Ainsi, il est nécessaire de cerner les objectifs de la communauté afin que celle-ci soit complémentaire au site web. Il est utile de baliser la communauté avec des règles de bon usage et de faire en sorte de s assurer du respect global de la législation, en assurant notamment le respect des libertés individuelles des membres. Ainsi, la mise en place d une «charte» définissant les droits et devoirs des membres de la communauté permet de faire partager un mode de fonctionnement. 4/36

Connaissances tacites et explicites Avant toutes choses, il convient de définir clairement ce qu est une connaissance. La connaissance se définit comme un ensemble de prévisions propre à un individu porteur qui peut se trouver modifié par l arrivée de nouvelles informations. Elle est la partie de la connaissance organisationnelle qui réside notamment dans les talents intellectuels et physique de l agent. Le concept de connaissance renvoie à la capacité de disposer d'une représentation mentale d'une réalité plus ou moins bien circonscrite, soit simplement informative, soit intégrant des modèles de compréhension ou de comportement plus ou moins élaborés. On peut donc dire qu'il y a connaissance lorsqu'on dispose face à un objet ou à une situation, de concepts pertinents et d'un minimum d'éléments sur les valeurs des grandeurs en cause ou sur leurs relations. La connaissance explicite est formelle. Elle peut être transmise facilement ou stocké dans des bases de données. Elle est donc transférable à travers le temps et l espace indépendamment des sujets de la connaissance sous forme orale, écrite ou électronique. Ces connaissances sont donc formalisables et par conséquent se prête à une large diffusion car elles apparaissent sous une forme tangible : un document papier peut être transféré par la poste, un document électronique peut être transféré par une messagerie électronique ou via un site web. La connaissance tacite est hautement spécifique à un contexte donné et comprend une dimension personnelle qui la rend difficile à formaliser et à communiquer. La connaissance tacite est profondément inscrite dans l action et dans l engagement individuel pour un contexte spécifique (un métier, une technologie, les activités d un groupe de travail ou d une équipe ). Ces caractéristiques la rendent particulièrement complexe à communiquer, il est alors nécessaire d utiliser un langage partagée et reconnue ainsi qu une interaction physique propre entre agents. Customer Relation Ship Management Le traduit par la Gestion de la Relation Client, dite CRM -, constitue un nouvel outil nécessaire dans l entreprise améliorant l interaction entre l entreprise et l utilisateur, c-à-d le client. Ce logiciel est notamment utilisé par les grandes et moyennes entreprises, dû à son coût élevé. Celui-ci est apparu au début des années 90, pour faire face aux insuffisances du Marketing de masse. Le CRM a pour objectif d identifier, d attirer et de fidéliser les meilleurs clients et d en tirer une certaine rentabilité. Ainsi, le CRM englobe l ensemble des activités et processus que doit mettre en place une entreprise pour interagir avec ses clients et ses prospects afin de leur fournir des produits et des services adéquats au moment voulu. Le CRM est donc dans une logique de Marketing relationnel valorisant : la relation client, la fidélisation client, l individualisation le suivi des achats du client. De ce fait, l entreprise va constituer des bases de données dans laquelle elle y répertorie un ensemble de données relatifs aux habitudes d achats du client, relatifs à des données démographiques, ou à des données concernant les prises de contact avec l entreprise. Toutes ces données sont divulguées par le client sans aucune contrainte, notamment lors des divers contacts passés entre l entreprise et le client tel que mailing, questionnaires,... L ensemble de ces données 5/36

sera par la suite traité par un outil appelé le datamining dont l entreprise va y extraire de nouvelles informations qui vont lui permettre de segmenter sa clientèle afin de proposer une offre plus personnalisée. Il faut préciser que l ensemble des outils du logiciel se caractérise par une automatisation des forces de vente. Aujourd hui, il existe près de 200 prologiciels disponibles sur le marché, dont l un d eux le plus connu est le E-CRM. Datamining Le datamining se traduit littérairement en français par «fouille de données» ou encore «forage de données». Comme sa traduction le laisse entendre cet outil permet de classer et d organiser des données ou informations afin de faire rejaillir une nouvelle information plus pertinente. C est pourquoi, certains auteurs parlent d intelligence artificielle, peut être à tort, puisque les informations sont réunies par l homme ainsi que les tris croisés qui permettent d en obtenir de nouvelles afin de répondre à la requête d une personne novice. Le datamining se sert des informations collectées dans de très grandes bases de données, on parle aussi d ERC ou progiciel de gestion, pour obtenir une réponse en s appuyant sur des statistiques poussées. Le résultat du datamining est de plus en plus utile dans notre société où toutes informations sur le consommateur ou utilisateur, selon que se place sur un marché ou une entreprise (ou une organisation), deviennent indispensables pour inciter à consommer ou utiliser tel ou tel type de produit et au-delà comprendre le raisonnement qui a fait que le consommateur ou l utilisateur s est servi ou non du produit. Le concept du datamining a donc un impact très important dans différents domaines comme le marketing pour définir et comprendre voire inciter la ménagère à acheter : analyse du panier de la ménagère ; dans le domaine de la distribution afin d améliorer les linéaires pour pousser les gens à l achat Il s agit donc d un outil puissant qui doit être conçu de manière à obtenir une information claire et précise, le plus rapidement possible. L objectif étant de répondre aux attentes des clients. En vocable approprié le datamining répond au Customer Relationship Management (CRM) ou la Gestion de la Relation Client. Le datamining est un outil d aide à la décision autant pour les entreprises que pour les clients. Il est toutefois important de souligner que dans notre air de «net économie» les informations collectées dans des bases de données provenant d Internet, de phoning ou tout autre moyen d accès à l information font l objet d une protection afin d empêcher les atteintes à la vie privée. Plusieurs textes ont été adoptés à cet effet : La Loi n 78-17 du 6 janvier 1978 relative à l informatique, aux fichiers et aux libertés ; Les délibérations de la Commission Nationale de l Informatique et des Libertés (CNIL) ; La Loi n 2004-801 du 6 août 2004 relative à la protection des personnes physiques à l égard des traitements de données à caractère personnel, transposant en droit français la directive européenne 95/46/CE, en maintenant tout en la remaniant la loi n 78-17. Datawarehouse L apparition de phénomènes économiques récents comme la mondialisation bouleversent l organisation de l entreprise, sa taille et ses problématiques. L enjeu consiste désormais à mieux connaître son environnement pour anticiper le marché et à appréhender une décision stratégique avant ces concurrents. 6/36

Pour y faire face, les Organisations se dotent d outils traitant rapidement et de façon pertinente l information. La qualité et l exhaustivité sont de sérieux avantages concurrentiels sur n importe quel marché. Les perpétuelles évolutions des Technologies de Information et de la Communication permettent de concevoir des systèmes d informations de plus en plus performants. A la base de ces systèmes, des entrepôts de données (immenses bases de données), classées par thèmes, coordonnent l information par le biais d associations sémantiques ou statistiques. Les données ne sont plus volatiles et la traçabilité des supports de décisions est intacte. Plus précisément, Bill Inmon définit le datawarehouse comme «[ ] une collection de données thématiques, intégrées, non volatiles et historisées pour la prise de décisions». Malgré tout, l application de ce concept requiert une organisation rigide et une implication quotidienne dans la normalisation et la codification des données. Aujourd hui, le datawarehouse devient la condition sine qua non de la performance des firmes, grâce aux nombreuses possibilités d études sur des sujets transversaux et organisationnels. Droit de propriété intellectuelle La propriété intellectuelle est une notion ancienne : ses grands principes remontent en France au Siècle des Lumières et toutes les dispositions législatives et réglementaires sont rassemblées dans le Code de la Propriété Intellectuelle. Les créations intellectuelles, en effet, peuvent faire l objet d un droit de propriété, voire d un monopole. La propriété intellectuelle inclut la propriété industrielle et la propriété littéraire et artistique : «chacun a le droit à la protection des intérêts moraux et matériels découlant de toute production scientifique, littéraire ou artistique dont il est l auteur» (Déclaration des Droits de l Homme et du Citoyens de 1789). La protection de ce principe, qui s articule avec la liberté du commerce et de l industrie, repose sur deux fondements : Moral : les créateurs doivent avoir reconnus et protégés leur qualité d auteur et en recevoir une reconnaissance morale et matérielle. Economique : de ce fait, l exclusivité est garantie et la loyauté dans les relations industrielle et commerciales. Ce droit, dans la pratique, se fonde donc sur un arbitrage entre l incitation à créer des innovateurs actuels et la préservation des capacités à utiliser cette création pour les créateurs futurs. Le droit de la propriété intellectuelle est un facteur de progrès et de développement dans la mesure où il encourage la création dans le domaine littéraire, artistique et industriel. Mais que peut-on réellement protéger? La protection des signes distinctifs : la marque est le signe distinctif d un produit ou d un service. La protection des innovations techniques : le brevet protège une invention qui se définit comme la solution technique apportée à un problème technique. Les créations ornementales : la protection des dessins et modèles s appliquent à l apparence d un produit ou d une partie de produit. Ainsi, on distingue les droits matériels, qui différencient le domaine du brevet et du copyright, des droits moraux qui relèvent du droit d auteur. Les droits d auteurs : Ils visent la recherche d un équilibre entre trois séries d intérêts : ceux des créateurs, ceux des investisseurs et l intérêt général (décrets et lois révolutionnaires de 1791 et 1793). 7/36

Les marques : Elles doivent amener à différencier sans équivoque possible les produits et services. Les brevets : C est un titre de propriété industrielle qui confère à son titulaire un droit exclusif d exploitation sur l invention brevetée, durant une durée limitée et sur un territoire déterminé, moyennant en contrepartie l obligation de divulguer au public son invention. Le copyright : Il couvre la partie patrimoniale du droit d un auteur sur les créations de son esprit, mais il ne protège que l expression d une idée. Il n est pas soumis à déclaration ou à divulgation Le respect de la propriété intellectuelle est aussi un enjeu pour le commerce international : elle est encadrée par des accords définis dans le cadre de l OMC comme les accords ADPIC signés en 1994 et est défendue par l OMPI, une agence de l ONU. e-administration Prévu pou fin 2007, mon service-public.fr devrait proposer un portail personnalisé pour les usagers intégrant tous les contenus de service-public.fr et un accès simplifié aux téléservices. Sous l égide de la Direction Générale de la Modernisation de l Etat, l e-administration vise la simplification des formalités administratives pour les usagers, les entreprises mais également pour introduire de nouveaux circuits de traitement de l information pour ses différents ministères (comme le Ministère des Finances avec Impots.gouv.fr et ses déclarations fiscales pré-remplies ). Par développement successif, une ligne téléphonique ouverte le 3939, des sites de centralisation de l information et mise sous plateforme commune de différents organismes à vocation publique (CAF, et sécurité sociale via le portail Adèle), la mise en place d une e-administration efficiente est devenue un objectif stratégique sur la scène internationale. En effet, membre actif d un groupe de travail de la Commission Européenne, la DGME y partage les bonnes pratiques et s y informe sur les projets européens en cours (e-migra pour la culture numérique des immigrés en Europe ; e-inclusion : terme qui regroupe les actions visant à réduire la fracture numérique et faisant partie du programme i2010 pour la société de l information.). C est aussi une opportunité pour proposer des mesures concrètes applicables à l ensemble des Etats-Membres.Dernière suggestion en date : la création d icônes européennes communes à tous les pays, susceptibles de favoriser le repérage et l accès de l usager/citoyen aux principaux services en ligne. e-banking e-banking : un service complémentaire? Le e-banking désigne l'ensemble des services bancaires assurés par voie électronique ("electronic banking") et donc par Internet : consultation de comptes, virements, achats de produits financiers, etc. Pour les institutions bancaires, l utilisation d Internet est devenu un outil stratégique. Selon la Fédération française, «actualité bancaire» du 27 janvier 2004, la moitié des internautes gèrent leurs comptes bancaires par le biais de cette technologie. Ceci est dû à de nombreux avantages tant en terme de gain de temps qu en terme de performance des outils mis à la disposition. La consultation et la gestion des comptes bancaires à distance sont très répandues et donc très utilisés par la clientèle de ces établissements. Grâce à Internet, le consommateur peut aisément mettre en concurrence les différentes banques, trouver les meilleurs prix (on parle de e-shopping bancaire). 8/36

De plus, le e-banking permet de libérer les clients des démarches en agence et de faire des économies en terme de coût de traitement des opérations courantes : alors qu une transaction en agence coûte 1 euro elle ne revient qu à 0.12 euro par Internet. La banque en ligne est certes un service très utile mais elle représente cependant des menaces qu il va falloir prendre en considération. Hormis les risques traditionnels (risque de crédit, d illiquidité, de taux d intérêt et d intermédiation) Internet introduit des dangers quant à la sécurité du système (risque informatique). Le développement d Internet comme support des activités bancaires et financières exige une vigilance accrue en matière de sécurité. Les clients peuvent avoir le sentiment d un manque de confidentialité. La crainte de vol d information, l atteinte à la vie privée, l usurpation d identité d un utilisateur autorisé, représentent autant de menaces auxquelles les établissements doivent s efforcer de répondre afin d assurer le bon déroulement des transactions. e-commerce: Il s'agit d'une sous activité du e-business (utilisation de la technologie Internet à des fins économiques). Le e-business se divisise lui-même en différentes sections selon que les échanges d'informations se déroulent entre une entreprise et des particuliers (B2C : Business to Consumer), entre deux entreprises (B2B : Business to Business), entre une entreprise et ses employés (B2E : Business to Employee) ou entre une entreprise et des collectivités territoriales (B2G : Business to government). Le e-commerce ou commerce électronique se définit comme la vente ou l'achat de biens et/ou de services en ligne quelques soient les agents concernés (sociétés, particuliers...). Pour effectuer ces échanges, les acteurs utilisent comme canal de distribution les réseaux informatiques, dont internet et l'intranet (ce dernier est surtout utilisé par le B2E). Le commerce électronique est un marché en pleine expansion, qui séduit chaque jour de nouveaux consommateurs et ce, dans toutes les catégories de population connectées. Cela s'explique dans le fait que les internautes sont face à une très grande diversité des produits et des services (allant des produits très classiques aux produits high-tech), ce qui leur permettent de traquer les bonnes affaires. Ces ventes à distance ne disposent pas de cadre règlementaire spécifique, mais cela n'exclue pas que les cybermarchands (vendeurs en ligne) doivent respecter le code de la consommation s'appliquant aux distributeurs physiques et régissant les ventes. Economie numérique Depuis le développement exponentiel des Technologies de l Information et de la Communication (TIC), les échanges sur les marchés économiques tendent à devenir de plus en plus virtuels. Cette révolution du tout numérique créée de nouveaux processus dans les structures organisationnelles impactant fortement le nouveau paysage économique international. Les ventes en ligne se multiplient, les consommateurs sont de plus en plus avertis. Pourtant, de nombreuses entreprises sont encore peu convaincues que l investissement dans les nouvelles technologies de l information et de la communication est un facteur clé de leur compétitivité sur les marchés quelque soit leur secteur d activité. Les évolutions de la concurrence, les transformations des relations avec les clients, fournisseurs et autres partenaires, la réorganisation 9/36

de l approvisionnement et des méthodes de conception et de production se font aujourd hui plus prégnantes. L économie numérique se définit donc synthétiquement comme l utilisation des TIC au niveau international afin de faciliter le commerce. L économie numérique est une lieu commun d échanges où particuliers, entreprises et administrations peuvent tirer profit de biens et services échangés et distribués de façon plus efficiente. La loi n 2004-575 du 21 juin 2004 pour la confiance dans l'économie numérique ou Loi Fontaine, du nom du Ministre de l'industrie d'alors, fixe les règles de droit applicables et encadre les services proposés par le biais d Internet. Elle se veut être la "Directive relative à certains aspects juridiques des services de la société de l'information, et notamment du commerce électronique, dans le marché intérieur" (Journal Officiel des Communautés Européennes) http://www.legifrance.gouv.fr/texteconsolide/pcebx.htm Les nouvelles règles de droit relatives à la communication au public en ligne sont rappelées, expliquées et classées par profils (internautes, consommateurs, salariés, agents publics, collectivités locales, cybervendeurs ou prestataires techniques). Il faut néanmoins rappeler que l économie numérique est indissociable de la notion de commerce électronique largement définie par la loi pour la confiance dans l économie numérique et caractérisable par l'échange de biens et/ou de services entre une entreprise, un particulier, une administration ou toute autre entité publique ou privée par le biais de réseaux électroniques externalisés (computer-mediated networks) comme Internet, par exemple. L économie numérique a considérablement modifié les conditions d échange en faisant évoluer la structure des marchés, les règles de concurrence et les modalités d intervention publique. Voir notion de commerce électronique entre particuliers et entreprises : Business to consumer (B2C) Voir notion de commerce électronique interentreprises : Business to business (B2B) Voir notion de commerce entre particuliers : Consumer to consumer (C2C) Voir polémique créée par la loi de confiance dans l économie numérique autour des libertés individuelles et des responsabilités des hébergeurs de sites web Voir e-administraton, e-gouvernement Voir e-business, e-banking Voir sécurité des paiements en ligne et faille des microprocesseurs et des logiciels de cryptage devenus incapables de répondre aux nouveaux types d'attaques Echange des Données Informatisé (EDI) L EDI est un concept d échange de données informatisé (Electronic Data Interchange) qui transfère,d application à application à l aide d ordinateurs connectés sur un ou plusieurs réseaux, des données structurées selon des messages préétablis et normalisés via un mode de communication électronique.ces messages utilisent un langage informatique commun :EDIFACT (Electronic Data Interchange for Administration Commerce and Transport) qui offre une modélisation normalisée des documents commerciaux et un ensemble de données standardisées et codifiées ou bien le standard GALIA pour le secteur automobile. Les documents échangés peuvent être des bons de commandes, factures, avis de livraison DEUX TYPES DE SOLUTIONS EDI : 10/36