Les EGEB sont soutenus par la Région de Bruxelles Capitale De SGWB worden gesteund door het Brussels Hoofdstedelijk Gewest hap://www.egeb sgwb.

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Les EGEB sont soutenus par la Région de Bruxelles Capitale De SGWB worden gesteund door het Brussels Hoofdstedelijk Gewest

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Eaux amies Imaginons ensemble des quarkers où l eau serait une amie : Autres solukons : infiltrakon évaporakon ralenkssement DécentralisaKon technique : agir là où l eau tombe solidarité de bassin versant

Open Source Super DesasphalKco Asphaltor Ixelligator Zinneke Parade : Donnons à l eau un droit de cité Ne la refoulons plus Considérons là dans ses rapports aux humains L eau crée du lien La qualité des liens et de nouveaux agencements humains peut donner de nouvelles formes à l eau dans la ville (les Nouvelles rivières urbaines)

La crise de l eau Hiver 2010 : Crise de la StaKon d épurakon Nord, conflit entre le service publique et le privé Le Bassin d orage est au Maelbeek ce que la StaKon d épurakon Nord est à la Région

Naissance des EGEB «Réconcilier la ville avec l eau» texte paru dans Bruxelles en Mouvement (IEB), mars 2010 Bruxelles et l eau vivent un moment cri5que majeur. Y a t il quelque chose à apprendre d une crise qui est un moment où les temps se contractent à outrance? Pour nous, c est le moment d arrêter de se fixer sur les seules causalités immédiates et d observer les flux portés par les temps longs de l Histoire. Historiquement, la ville a refoulé l eau. Ce phénomène est ancien et accompagne l idée de Progrès qui suppose que tout problème trouve une solu5on technique. Avec l industrialisa5on, les rivières perdent leur valeur économique, les moulins et les viviers disparaissent. L ul5me fonc5on des cours d eau est d être dépotoirs. Pour les hygiénistes de la ville, le voûtement des rivières est la solu5on retenue pour en faire des segments du réseau d égoupage en développement. L habitat et les voiries sont en pleine expansion, les sols s imperméabilisent. La plupart des eaux de ruissellement sont des5nées à l égout, ce qui rejepe de très grands volumes d eau polluée et entraîne des inonda5ons. L eau ne s infiltrant plus dans le sol, les nappes phréa5ques s épuisent et des sources se tarissent. Il faut faire venir l eau de bassins versants éloignés. La solu5on est technique : tuyauteries, pompes, filtra5on, réservoirs... Une par5e importante des 65 millions de m³ d eau potable que les Bruxellois consomment annuellement proviennent du bassin de la Meuse, pour se jeter ensuite dans celui de l Escaut en passant par les égouts. L eau technique est devenue jetable. Désormais, elle a un coût. La ville a perdu la percep5on de l écologie de l eau. L eau potable sert à tout par exemple laver la voiture, et l eau de pluie ne sert plus à rien, si ce n est à provoquer des inonda5ons. La Senne, enfouie, n est guère plus u5le. L eau est affaire de tuyauteries : elle se virtualise. La poli5que de l eau de plus en plus centralisée se limite à une ges5on de l entrée, de la sor5e et des tuyaux. L eau a fini par sor5r de l imaginaire de la cité, elle en a été refoulée perdant toute sa dimension sacrée, impayable, d élément fondateur de vie. Dans le même temps, l Europe a édicté l obliga5on de dépolluer l eau, ce qui n est pas contestable. Il est devenu urgent de construire une sta5on d épura5on. Or, un tel ou5l fonc5onne d autant mieux que les eaux y sont moins diluées. L ou5l est surdimensionné car il doit aussi gérer les rares eaux de crue. Ceci exige des financements gigantesques (1,5 milliard d euro pour Stepnord). Et comme l Europe interdit tout endepement public au delà des 3% annuels, c est dès lors le privé qui financera l ou5l, ce qui renforce un complexe technico financier aux dimensions toujours plus imposantes et de moins en moins contrôlable1. Le prix, de l eau, désormais, intègre sa dépollu5on et l eau devient un enjeu financier répondant aux critères de la finance globalisée2.un conflit se structure entre l autorité poli5que et la ges5on privée de l eau menant à la crise que l on connaît ; le citoyen toujours plus éloigné de la décision poli5que s en désintéresse d autant plus qu il paye pour un service ; la marchandisa5on accrue de l eau en fait de moins en moins un Bien commun CePe crise apparaît comme un retour du refoulé. Nous a5eignons le paroxysme d une vision du monde où chaque solu>on technique est prise dans une urgence apparente sans percep>on des temps longs, sans vision, comme bouchon dans l océan. Les ques>ons environnementales appellent à une autre manière de voir, complexe, écologique et osons le, poé>que. La ville peut renouer avec l eau en jouant sur la diversité de ses comportements et recréer, par de mul>ples disposi>fs techniques (citerne de récupéra>on, noue d infiltra>on, bassin ralen>sseurs, étangs, toitures vertes, rigoles, points d eau publics...) dans l en>èreté du bassin versant, l émergence de nouveaux cycles que nous appellerons Nouvelles rivières urbaines. Ce5e approche offre de nombreux avantages, comme la diminu>on des boues à épurer et des inonda>on, etc. L eau reprend sa place, elle donne vie aux végétaux, infiltre le sol et réalimente les sources. Les chemins d eau convivialisent les espaces publics, traduisent la topographie de la ville, redonnent une percep>on de la temporalité des cycles de l eau Dans ce5e vision, l ingénieur et le financier ne sont plus les seuls experts : ils sont accompagnés de l architecte, de l urbaniste, du géologue, du jardinier, du sociologue, de l ar>ste, de l animateur de quar>er, les habitants... Le citoyen devient également co producteur, il par>cipe. L économie se décentralise et crée de nouveaux mé>ers et emplois urbains. La ques>on n est plus seulement : comment gérer l eau ensemble? mais : quelle eau pour quelle ville?la Région est bien consciente de ces enjeux et, en tant qu acteurs de la société civile, nous nous proposons d ouvrir le débat par l organisa>on d États généraux de l eau à Bruxelles en intégrant la perspec>ve des temps longs, en formulant l hypothèse de Nouvelles rivières urbaines et une ges>on par>cipa>ve de l eau pour un Bien commun. Il est urgent de développer à Bruxelles une nouvelle culture de l eau et de nouvelles manières d agir. Pour la Plate forme Eau Water Zone : Alain Adriaens (vice président commission eau), Pierre Bernard (architecte), Antoine5e Brouyaux (citerneuse), Chloé Deligne (FNRS ULB), Kevin De Bondt (Earth System Science VUB), Marie Demanet (ERU?), Bernard Deprez (La Cambre Architecture), Camille Herremans (...), Emmanuel Legros (...), Jean Marie Lison (Parcours citoyen), Valérie Mahaut (Architecture et Climat UCL), Dimitri Phukan (Habitat et Rénova>on), Dominique Nalpas (Parcours citoyen), Liesbet Temmerman (chercheur), Bertrand Wert (conseiller en poli>ques d'innova>on) www.eauwaterzone.be

Naissance des EGEB en juillet 2010

Les lignes de force Les bassins versants Le canal de la Senne Les Nouvelles rivières urbaines Les quarkers La jeunesse L'économie de l'eau Le rapport citoyen polikque La Fête de l eau Les liens avec l enquête publique sur le Plan de geskon de l'eau (PGE)

Colloque # 1 : autour de l eau en ville, un cycle de nouvelles alliances? Dates : 6 et 7 mai 2011 Lieu : auditoire Dupréel (ULB) Jour 1 : L'Eau et la ville Les cycles de la parkcipakon et l'imaginaire urbain Jour 2 : Les Biens communs et l'eau Une économie plurielle de l'eau

Colloque #2 : du Maelbeek dans tous ses Etats aux EGEB, confluences futures? Jour 1 : L'expérience réalisée dans le bassin versant du Maelbeek Vers une Assemblée civile et polikque permanente? Une signalékque du Maelbeek Jour 2 : Rapport entre Nouvelles rivières urbaines et Bien Commun Plate forme d'évaluakon et de perspeckves d'avenir des EGEB Mise en relakon du Pouvoir et du Savoir

La structure des EGEB Les Plate formes : programmakon d ackvités Les Groupes de Recherche : programmakon des colloques The Water Cycle : feskval de films et débats au cinéma Nova 1 er Journal programme : 25 avril 12 juin 2 e Journal programme : 12 juin septembre Conférence de presse : entre le 1 er et 6 mai

1 er journal programme : ligne du temps

1 er journal programme : ligne du temps

Merci pour votre aaenkon!