CONE BEAM EN IMPLANTOLOGIE ORALE (Première partie : Généralités et maxillaire supérieur)



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CONE BEAM EN IMPLANTOLOGIE ORALE (Première partie : Généralités et maxillaire supérieur) L imagerie est devenue un élément déterminant du bilan pré opératoire en implantologie orale dont le cone beam s est avérée la technique de référence. Les différentes techniques d imagerie utilisées dans cette indication sont les suivantes : les techniques conventionnelles bidimensionnelles, comprenant:.radiographie panoramique.et bilan rétro-alvéolaire long cône ; les techniques numériques tridimensionnelles, avec :.la tomographie à faisceau conique («cone beam») ;.la tomodensitométrie ou scanner, dont les indications reposent aujourd hui sur les limites de la précédente méthode;.la simulation implantaire (Simplant*, Nobleguide* ) et la navigation robotique (Robodent* ) étant des applications informatiques des deux précédentes techniques. Toutes ces techniques ne nous semblent pas concurrentes mais complémentaires dans le cadre de la chirurgie implantaire. Nous tenterons dans cette étude d exposer, pour chaque technique ses avantages et inconvénients afin d en dégager les indications. LES TECHNIQUES DE RADIOLOGIE CONVENTIONNELLE LA RADIOGRAPHIE PANORAMIQUE. C est l examen de première intention, dont l intérêt est la visualisation sur un seul cliché de la totalité du système dento-maxillaire. Le principe est celui de la tomographie courbe qui résulte d un mouvement simultané et en sens inverse de la source de rayons X et du film radiographique au cours d une rotation (fig.2.1), réalisant une coupe tomographique relativement épaisse (zonographie : fig.2.2) incluant les deux arcades sur une même image dite panoramique. Fig.2.1 Principe de la tomographie.

Fig.2.2 Zonographie (coupe épaisse) Avantages : Obtention sur un seul cliché de la totalité du système dentomaxillaire. Estimation approximative de la hauteur d os, compte-tenu d un agrandissement vertical constant, d environ 1.20 mais pouvant être nul (grandeur nature) en panoramique numérisé. Coût relativement bas. Inconvénients : Dimensions mésiodistales non fiables car très variables en fonction de la morphologie du maxillaire et de la position du patient. Dimension vestibulolinguale ignorée. Par ailleurs, l image panoramique est comme nous l avons vu, une zonographie, limitée par son épaisseur, de 10 à 12 mm dans les régions postérieures et de 6 à 10mm parfois dans les régions antérieures; ceci explique que seules les structures incluses dans cette coupe tomographique soient nettes, que les incisives soient souvent floues, que l étude des sinus soit impossible par cette technique, et enfin que des structures anatomiques importantes tels le foramen mentonnier ou la canal mandibulaire voire un kyste ou une racine résiduels puissent passer inaperçues.

Fig.2.3 Panoramique mal réalisé, résumant la plupart des inconvénients de la zonographie: déformations, zones trop «claires» (noires) ou trop denses (blanches), canal mandibulaire et foramens mentonniers mal ou non vus Enfin, comme toute méthode conventionnelle bidimensionnelle, le panoramique ne permet pas d apprécier: -la qualité de l os spongieux, le noircissement obtenu étant fonction des doses émises, l épaisseur du procès alvéolaire, -la situation en profondeur des obstacles tels le sinus ou le canal mandibulaire. LE BILAN RETRO-ALVEOLAIRE LONG CONE permet l obtention d images 2D sans déformation, une approche de la hauteur d os et une étude mésiodistale plus fiables que sur le panoramique. Fig.2.4 Clichés rétro-alvéolaires long cône. Au total : Ces techniques d imagerie conventionnelle apparaissent d intérêt limité tant pour l étude du volume osseux disponible que surtout pour l étude de la qualité de l os.

LA TOMOGRAPHIE A FAISCAU CONIQUE (CONE BEAM) Le cone beam est devenu l examen de première intention et de référence en implantologie, le scanner restant indiqué dans certains cas particuliers. TECHNIQUE CONE BEAM EN IMPLANTOLOGIE ACQUISITION : En implantologie, la technique cone beam n exige qu une définition moyenne, avec voxels de 200 à 250 µm, et une dosimétrie basse, aux alentours de 50µSv par examen des deux maxillaires, pour les machines les moins irradiantes (Morita*, Newtom*). LOGICIELS DE RECONSTRUCTIONS D IMAGES Les données axiales DICOM sont exploitées en implantologie par deux types de logiciel, les logiciels de Reconstruction Dentascanner, adaptés aux mesures des volumes en implantologie (Dentascan*, Simplant* et tous logiciels de simulation implantaire) et les logiciels de Reconstruction Multiplanaire, utiles pour l exploration de tout type de pathologie. LOGICIELS DE RECONSTRUCTIONS DENTASCANNER. Ils permettent d obtenir des reconstructions verticales dans l axe des dents et des implants envisagés et donc des mesures fiables en épaisseur et en hauteur. Ils sont systématiquement exploités en implantologie. Les reconstructions axiales sont réalisées selon le plan occlusal. Fig.2.5 Reconstruction axiale de repérage des reconstructions coronales espacées tous les mm (régions de 47 et 37). Les reconstructions bidimensionnelles comprennent des reconstructions parallèles et perpendiculaires et à la courbure des maxillaires.

Les reconstructions panoramiques sont parallèles à la ligne tracée, donc à la courbure du maxillaire. Aucune mesure n est à réaliser sur ces «panoramiques» qui ne constituent que des images de repérage pour les reconstructions perpendiculaires. Fig.2.6 Reconstruction panoramique de repérage des reconstructions coronales. Le canal mandibulaire droit est surligné en rouge. Les reconstructions perpendiculaires à la courbure des maxillaires (reconstructions coronales obliques ou orthogonales ) sont affichées automatiquement par l ordinateur du scanner à partir d une ligne tracée parallèlement à cette courbure, au niveau du collet des dents. Elles sont en général pratiquées tous les mm. Les images étant reproduites grandeur nature (échelle 1/1), on peut mesurer l épaisseur et la hauteur de l os disponible avec une simple règle graduée sur chaque image de reconstruction perpendiculaire. On peut aussi utiliser des calques de la silhouette des implants, fournis par les producteurs d implants, à l échelle 1/1 (grandeur nature). Fig.2.7 Reconstructions coronales espacées tous les mm (région de 47: images 21 à 27). Le canal mandibulaire droit est repéré en rouge.

Les reconstructions tridimensionnelles, sont de plusieurs types : Les reconstructions en rendu de surface ont un intérêt limité en implantologie. Elles sont utiles en cas de perte de substance importante, pour apprécier son volume et sa forme avant greffe. Les reconstructions en «rendu de volume», d opacité variable, permettent de visualiser en trois dimensions les rapports d implants simulés avec les obstacles, les autres implants et les dents. Fig.2.8 Reconstruction tridimensionnelle en rendu de volume avec tranche coronale montrant les rapports de l implant avec le canal mandibulaire. LOGICIELS DE RECONSTRUCTION MULTIPLANAIRES: Equipant tous les cone beam et scanners, ils permettent l obtention, à partir des données axiales, de reconstructions strictement frontales et sagittales ainsi que tridimensionnelles. Ils sont plus précis que le dentascanner pour le diagnostic des pathologies fines, mais insuffisants pour l obtention de mesures précises des volumes. L UTILISATION D UN GUIDE RADIOCHIRURGICAL est préférable, afin de reporter en bouche du patient les constatations issues de l analyse 3D, et son usage est de plus en plus fréquent. Plusieurs types de guide radiologiques peuvent être retenus: - repères à type d axe : cônes de gutta percha, tenons ou tubes guide en titane, donnant en outre une indication sur l orientation idéale de l implant; guides triples, avec axe central et repères vestibulo-linguaux - guide en forme de prothèse provisoire: dents du commerce ou provisoire en résine, recouverte d une couche de baryte (radio opaque).

Fig.2.9 Guide radiochirurgical à type d axe (tube guide) en 37. L axe mésiodistal du tube devra être modifié avant chirurgie (reconstructions dentascanner). Fig.2.10 Guide radiochirurgical triple, avec repères vestibulaire et lingual en 37 (reconstructions multiplanaires). AVANTAGES DU CONE BEAM Par rapport aux techniques de radiologie conventionnelles : L examen cone beam permet de poser avec rigueur l indication opératoire, évitant les interventions chirurgicales inutiles et permettant a contrario la mise en place d implants qui paraissaient impossibles sur les seules données du panoramique dentaire. Il permet en outre une stratégie opératoire permettant de prévoir au mieux le nombre, la répartion, le diamètre, la

longueur et l orientation optima des implants, en fonction du volume osseux disponible, ainsi que de sa qualité et du projet prothétique. Enfin le cone beam a un interêt médico-légal reconnu aujourd hui. Par rapport au Scanner : le cone beam présente au moins cinq avantages : il est moins irradiant : l utilisation de faibles doses suffisant aux mesures des volumes ; il est moins coûteux ; il est plus souple dans sa réalisation : patient assis, debout ou couché selon la machine, il permet la reconstruction des données dans l axe exact du projet implanto-prothétique, les voxels étant isométriques, sans déformation, quel que soit l axe de reconstruction, il procure moins d artéfacts métalliques, notamment à l étage radiculaire et enfin il est au moins aussi précis que le scanner. Scanner Cone beam Fig.2.11 Comparaison des deux explorations tridimensionnelles: scanner et cone beam. Les mesures sont identiques. Le scanner est plus précis pour la visualisation des parties molles ( ) et le cone beam pour l analyse de l os alvéolaire ( ). Le cone beam est ainsi considéré comme la technique d imagerie 3D de référence en implantologie. ARTEFACTS ET LIMITES DU CONE BEAM Artéfacts : Artéfacts cinétiques: Ils sont plus fréquents qu au scanner du fait des temps de pose plus longs (jusqu à 30 secondes pour le Newtom 5G* et le Morita Accuitomo*). Ils sont dus aux mouvements du patient lors de la réalisation des coupes axiales. Ils se traduisent par un flou des contours

du procès alvéolaire et peuvent être responsables de mesures erronées, rendant l examen inexploitable en implantologie. Une contention fiable est donc indispensable en cone beam. Fig.2.12 Artéfacts cinétiques en cone beam : flou et double contours ( ) gênant l interprétation. L examen est à repratiquer. Artéfacts métalliques: Ils seraient moins importants sur certains cone beam bien calibrés, alors que les capteurs mal calibrés peuvent présenter des artéfacts encore plus importants et plus gênants qu au scanner. Les artéfacts «coronaires», à l étage des couronnes, sont comparables à ceux du scanner et sont souvent peu gênants pour la visualisation de la crête et du procès alvéolaire, tandis que les artéfacts radiculaires, à l étage des racines sont nettement moins importants et moins gênants qu en scanner. Fig.2.13 Artéfacts métalliques coronaires ( ) : peu gênants pour la visualisation de la crête ( ) qui est volontiers à distance des couronnes.

Fig.2.14 Artéfacts métalliques radiculaires en cone beam : peu ou pas gênants en reconstructions coronales pour la visualisation du volume. Ici région de 11( ) Les limites affectent le cone beam pour sa résolution en densité, d où l étude médiocre des parties molles apparaissant en général uniformément grises ou illisibles (fig. 2.9 et fig.2.12) et des densités. Les pièges des images cone beam concernent surtout les reconstructions panoramiques, comme au scanner: des fausses images de kyste peuvent apparaitre sur ces images panoramiques si la ligne de reconstruction passe en région vestibulaire ou linguale. C est pourquoi ces images panoramiques doivent être utilisées uniquement pour repérer les reconstructions perpendiculaires. Fig.2.15 Piège sur reconstruction panoramique: pseudo-kyste ( ) du au passage de la ligne de reconstruction en lingual ( ). CONCLUSION: Le cone beam s est imposé comme la méthode de référence et de première intention en implantologie. Cependant, la multiplication des appareils cone beam dans les cabinets dentaires devrait être soumise à une maîtrise codifiée de son usage afin d éviter les abus de l autoprescription qui pourrait se traduire par une augmentation significative de l irradiation de la population en pratique médicale.

LE SCANNER ou tomodensitométrie (TDM) s avère utile en implantologie dans certaines conditions. TECHNIQUE DU SCANNER REALISATION DU SCANNER C est celle du dentascanner : Les coupes axiales (perpendiculaires à l axe du corps) sont réalisées selon un plan parallèle au plan occlusal. Les coupes sont infra-millimétrique (0,5 à 0,6 mm), jointives ou mieux chevauchées, repérées sur un topogramme de profil. La «fenêtre» est de type osseux élargi (niveau = +1000 Unités Hounsfield, largeur = 4000 Unités Hounsfield) : le contraste des images obtenues permettra donc d explorer surtout les structures denses comme l os et les dents. L examen d un maxillaire demande 120 coupes de 0,6mm, du plan occlusal aux planchers orbitaires, incluant l ensemble des sinus maxillaires jusqu aux méats moyens. A la mandibule, une centaine de coupes de 0,6mm sont suffisantes en règle. Les reconstructions bidimensionnelles comprennent comme en cone beam des reconstructions panoramiques et perpendiculaires et à la courbure des maxillaires. Les reconstructions tridimensionnelles sont du même type aussi. Fig.2.16 Schéma récapitulatif des types d image en imagerie scanner : Coupes axiales (encadrées de rouge, directement pratiquées sur le patient, reconstructions panoramiques (encadrées de jaune) et coronales (encadrées de bleu).

Optimisation : Elle permet la limitation de la dose délivrée à la population générale et à chaque patient: d une part, par la justification de chaque examen, en se limitant à ses indications (dont l implantologie); d autre part, en limitant la dosimétrie: -scanner 64 barrettes, autorisant des temps de pose de à 1 à 4 secondes, -constantes minimales: en tension (80à 120 kv), et intensité (40 à 100 ma), -hauteur limitée de volume d os alvéolaire étudié au strict nécessaire. Ceci permet de limiter la dose délivrée, avec une DLP (PDL aux alentours de 40 mgy pour un scanner maxillaire, correspondant à une dose efficace de 40 x 0,0021= 0,084 msv, soit environ 84µSv voire moins avec les logiciels de reconstructions itératives (ASIR* pour les scanners GE*) permettant encore de réduire la dose délivrée ; enfin en confiant la réalisation de l examen à un radiologue entraîné. LES AVANTAGES DU SCANNER PRE-IMPLANTAIRE par rapport aux techniques radiologiques classiques sont fondamentaux: ce sont l étude mensurative du volume osseux dans les trois dimensions et une approche plus fiable de la qualité de l os disponible ; par rapport au cone beam, le scanner peut être indiqué : en cas d artéfacts cinétiques incoercibles ou prévisibles, chez des patients âgés (Parkinson) ou nerveux voire même chez des enfants, l optimisation permettant la distribution d une dose minime en un temps de pose ultra-court (une seconde pour certaines machines) ; pour l utilisation de certains systèmes d implantologie assistée par ordinateur (Positdental*) la précision densitométrique du scanner étant exigée pour les reconstructions 3D. ARTEFACTS, PIEGES ET LIMITES DU SCANNER: ils consistent en artéfacts, pièges et limite en résolution. ARTEFACTS: Ce sont les altérations de l image qui rendent celle-ci peu ou non interprétable. Ce sont : Les artéfacts métalliques: On distinguera les artéfacts métalliques coronaires, dus aux couronnes, peu gênants, puisque, en général, l édentement est responsable d une résorption, refoulant les crêtes alvéolaires édentées à distance des couronnes;

Fig.2.17 Artéfacts métalliques coronaires ( ) : peu gênants pour la visualisation de la crête ( ) qui est volontiers à distance des couronnes. les artéfacts métalliques radiculaires où les tenons intracanalaires restent des obstacles métalliques souvent gênants sur les reconsructions coronales. Scanner Cone beam Fig.2.18 Artéfacts métalliques radiculaires en scanner et en cone beam : barre noire empêchant la visualisation de la crête en scanner, artéfacts peu ou pas gênants en cone beam (même patient). Certains algorithmes de filtrage (reconstructions itératives) sont aujourd hui capables de les minimiser (Logiciel ASIR* de General Electric*).

Fig.2.19 Traitement d artéfacts métalliques par reconstructions itératives. Artéfacts avant (images du haut) et après traitement (images du bas). Les artéfacts cinétiques: Ces artéfacts de mouvements sont beaucoup plus rares qu en cone beam, du fait de la plus grande rapidité de réalisation des coupes axiales (1 à 10 secondes d immobilité requise). LES LIMITES DU SCANNER La limite en résolution, notamment sur les reconstructions et en cas d os très déminéralisé, peut rendre difficile de distinguer un canal mandibulaire non «corticalisé» d une lacune alvéolaire banale. C est la confrontation des coupes axiales et des reconstructions qui permet de déterminer avec précision le siège du canal mandibulaire. Fig.2.20 Limite en résolution spatiale du scanner : canal mandibulaire ( ) peu ou pas visible du fait de pixels anisotropes de 250 à 300 µm en moyenne.

Une autre limite tient au fait que les reconstructions perpendiculaires doivent être strictement orthogonales au plan d acquisition axial. Or l axe implantaire est souvent plus ou moins divergent par rapport au plan occlusal tant dans le plan vestibulo-lingual que dans le plan mésiodistal. Les solutions habituelles consistent en l usage de logiciels de simulation implantaire ou de reconstructions multiplanaires, permettant des reconstructions obliques dans l axe d un guide radio-chirurgical incliné dans le plan prothétique. Le cone beam, aux voxels isotropes, solutionne au mieux ce problème, puisqu il permet des reconstructions secondaires dans l axe idéal, sans déformation CONCLUSION SUR LE SCANNER. L examen tomodensitométrique garde encore quelques indications en implantologie, notamment en cas d artéfacts cinétiques en cone beam, incoercibles ou prévisibles chez des patients âgés (Parkinson) ou nerveux voire même chez des enfants, l optimisation permettant une dose minime en un temps de pose ultra-court (une seconde pour certaines machines). RADIOANATOMIE IMPLANTAIRE Elle est évidemment la même, quelle que soit la technique d imagerie 3D, scanner ou cone beam. LE VOLUME OSSEUX DISPONIBLE dans un site choisi est défini par la mesure: de l épaisseur de l os au niveau de la crête sur toute la hauteur du procès alvéolaire et de la hauteur d os disponible du sommet de la crête jusqu au premier obstacle anatomique individualisable : au maxillaire: les sinus maxillaires, les fosses nasales, le foramen incisif, à la mandibule: le canal mandibulaire, le foramen mentonnier, et pour certains le canal incisif. Maxillaire Mandibule Crête effilée Fig.2.21 Mesures de l épaisseur et de la hauteur au maxillaire et à la mandibule. En cas de crête effilée, on mesure la hauteur résiduelle pour 5 mm d épaisseur (épaisseur minimale théorique pour l insertion axiale d un implant standard).

RADIOANATOMIE DU MAXILLAIRE SUPERIEUR ANATOMIE DU MAXILLAIRE SUPERIEUR EN DENTASCANNER Fig.2.22 Dentascanner maxillaire, reconstructions tous les 2 mm (film 1) Tubérosité ptérygo-maxillaire ( ), canal grand palatin ( ), sinus maxillaire droit normal ( ), ostium infundibulaire perméable ( ).

Fig.2.23 Dentascanner maxillaire (film 2), avec reconstructions tous les 2 mm. Ostium infundibulaire obstrué ( ), sinusite purulente ( ), fosse nasale ( ), foramen et canal incisif ( )

Fig.2.24 Dentascanner maxillaire (film 3), avec reconstructions tous les 2 mm. Tubérosité ptérygo-maxillaire ( ), canal grand palatin ( ). La technique du dentascanner (Dentascan* de GE*, DentaCT*de Philips*, logiciels de simulation implantaire tel Simplant* ) s est montrée indispensable pour l appréciation des volumes en implantologie. La présentation sur film, grandeur nature, est encore très prisée, permettant une mesure directe à l aide d un simple double-décimètre, ou une simulation de pose d implant en superposant un calque de l implant grandeur nature sur les reconstructions dentascanner. Les directives européennes en Radiologie tendent à diminuer la place du film au bénéfice des supports informatiques, matériel (CD-Rom) et surtout virtuels (Internet via email et protocoles FTP). Les logiciels de simulation implantaire (Simplant*, Nobelguide* ) sont adaptés à cette mutation.

LES OBSTACLES ANATOMIQUES AU MAXILLAIRE SUPERIEUR LES SINUS présentent des variantes anatomiques et des aspects pathologiques. Normalement, les sinus sont des cavités aériques parfaitement noires, cernées par une paroi osseuse dense (blanche) et fine, et tapissées en dedans par une muqueuse très fine non visible habituellement, la membrane de Schneider ; le complexe ostio-infundibulaire, qui conduit de drainage principal vers la fosse nasale, est situé au sommet de la paroi interne sinusienne dans la région infundibulaire, aboutissant au méat moyen, sous le cornet moyen, est perméable. 1 2 Fig.2.25: Sinus normaux en reconstructions multiplanaires(1) et dentascanner (2). Ostium infundibulaire ( ) et méat moyen ( ) forment le complexe ostioinfundibulaire de drainage du sinus maxillaire. (SM: sinus maxillaire ; SF: sinus frontaux ; SS: sinus sphénoïdal ; SE: sinus ethmoïdaux ; FN: Fosse nasale).

Les variantes du normal sont les suivantes : Sinus hypoplasique souvent unilatéral (Fig.2.26), parfois bilatéral, surmontant un volume osseux important, même en zone édentée; Fig.2.26: Sinus hypoplasique à gauche. Volume osseux confortable en 26 ( ). Sinus hyperplasiques ou hyperpneumatisés, surmontant un volume osseux réduit, même en zone dentée (Fig.2.27). Fig.2.27: Sinus «hyperplasique», globalement procident à gauche. Volume osseux très réduit en 26 ( ). (Pour mémoire, granulome apical en région de 27, au volume osseux limité, bien qu il s agisse d une zone dentée.)

Sinus cloisonnés, aux cloisons souvent frontales, rendant parfois difficile voire impossible une greffe sous-sinusienne et pouvant permettre dans certains cas une implantation. Fig.2.28 Sinus cloisonné : les cloisons ( ), multiples, s associent à des cellules de Haller, cellules ethmoïdales basses sous orbitaires réduisant l ostium ( ) Les aspects pathologiques sont les suivants : Sinus procidents, notamment en cas d édentement ancien, le sinus s évaginant en bas et en avant, participant à l atrophie alvéolaire (Fig.2.29). Fig.2.29 Sinus procident, réduisant le volume osseux sous-jacent globalement à droite ( ) et partiellement à gauche ( ) laissant «saillir» en haut un volume osseux ( ) vestibulaire susceptible de recevoir un implant.

Sinus inflammatoires: sinusite d origine inflammatoire et/ou allergique dont les causes dentaires sont fréquentes, notamment en cas de sinusite unilatérale. Les causes dentaires sont dominées par le granulome ou le kyste apico-dentaire sous-jacent, ayant «rompu» le plancher sinusien et envahi la muqueuse et la cavité sinusienne; il peut s agir aussi de pâte dentaire intra sinusienne qui peut être à l origine d une aspergillose sinusienne; les communications bucco sinusiennes, souvent dues à une avulsion dentaire (dents de sagesses ), peuvent entraîner une sinusite pouvant perdurer, même après fermeture de la communication. Fig.2.30 Sinusite dentaire due à un granulome de 27 «ouvert» dans le sinus ( ). Fig.2.31 Sinusite dentaire due à un kyste de 16 développé dans le sinus ( ).

Fig.2.32 Aspergillome sinusien gauche du à la migration de pâte dentaire ( ). Noter les calcifications ( ) et la saillie de la «truffe» aspergillaire à travers l ostium et la paroi sinusienne ( ). Dans le cadre des sinusites, on distingue : les sinusites aigües, suppurées, volontiers cliniquement évocatrices (mouchage purulent, céphalées, fièvre, vertiges surtout en cas d atteinte sphénoïdale) associant radiologiquement épaississement muqueux irrégulier, festonné, bulleux, niveau liquide et ostium infundibulaire souvent obstrué (sinusite de confinement) ; Fig.2.33 Sinusite aigüe typique, suppurée: niveau liquide ( ), festonné et bulleux ( ). Obstruction ostiale ( ) : sinusite de confinement.

les sinusites chroniques, souvent asymptomatiques, associant épaississement muqueux régulier, en cadre e-t /ou polypoïde, calcifications linéaires internes, épaississement pariétal) souvent obstruction ostiale par l épaississement muqueux et/ou d autres causes: déviation du septum nasal, concha bullosa (Fig.2.36), cellules de Haller (Fig.2.28) Fig.2.34 Sinusite chronique sur communication bucco-sinusienne ancienne, comblée ( ). La sinusite a évolué pour son compte, avec comblement du sinus, obstruction ostiale ( ) et épaississement des parois sinusiennes ( ). 1 2 3 Fig.2.35 Trois aspects de sinusite chronique : 1.Epaississement muqueux en cadre régulier ( ) 2. Pseudokyste ou «polype» ( ) 3. Polypose ( ). 1 2 3 Fig.2.36 1. Deux causes de sinusite par obstruction ostiale: déviation septale ( ) et concha bullosa ( ). 2. Leur traitement: nasoplastie ( ) et méatotomie ( ). 3. Calcifications métaplasiques de la muqueuse aboutissant à l épaississement pariétal osseux ( ).

Sinus tumoral (carcinomes, localisation de lymphome ) imposant la réalisation d un scanner et/ou d une IRM et contre-indiquant le traitement implantaire en zone d os pathologique. Fig.2.37 Sinus tumoral : localisation de lymphome ( ) lysant les parois naso-sinusiennes et orbitaires. De même, pour tout os pathologique, l implantation est contre-indiquée, que l os soit dystrophique (Paget, ostéonécroses), infectieux (ostéites) ou dysplasique (dysplasie fibreuse, dysplasie cémento-osseuses ). LES FOSSES NASALES peuvent être aussi un obstacle en cas d atrophie osseuse sous-jacente ; elles peuvent présenter, comme nous l avons vu, une déviation de la cloison et ou un aspect bulleux des cornets moyens (concha bullosa) pouvant participer à l obstruction d une narine voire d un sinus maxillaire; elles peuvent être aussi le siège de pathologie inflammatoire (communication bucco-nasale par kyste, rhinite hypertrophique, polypose naso-sinusienne) ou tumorale (carcinomes, lymphomes ). 1 2 3 Fig.2.38 Fosses nasales: kyste apico-dentaire lytique ( ) responsable d une communication bucco-nasale.

1 2 3 Fig.2.39 Fosses nasales: polypose nasale ( ) et sinusienne dans une moindre mesure ( ). Les polypes nasaux envahissent les choanes, surtout à droite ( ). LE FORAMEN INCISIF peut aussi constituer un obstacle en cas de perte d une incisive centrale. Ce canal tend alors à se développer d avantage du côté de l édentement, participant à l atrophie du procès alvéolaire. Un kyste du canal palatin peut aussi être un obstacle à l implantation. 1 2 3 Fig.2.40 Anatomie du palais osseux : 1. Schéma par Kamina: foramen incisif, gouttière palatine, canal grand palatin. 2 et 3. Reconstructions 3D CBCT. Fig.2.41 Images 2D du cas 3, Fig.2.40: Foramen incisif et canal naso-palatin ( ). 1 2 3 Fig.2.42 1.Foramen incisif dilaté par l édentement de 11: atrophie palatine ( ) 2. et 3. Kyste naso-palatin, congénital, pouvant empêcher l implantation ( ).

SI LES APOPHYSES PTERYGO-MAXILLAIRES sont choisies comme site implantaire l artère palatine descendante est à repérer sur les images 2D et à éviter autant que possible en orientant l implantation selon un axe oblique en haut, en arrière et en dehors, idéalement simulée sur ordinateur à l aide d un logiciel. Fig.2.43 Canal grand palatin, voie de l artère palatine descendante ( ). Artère alvéolaire postéro-supérieure ( ), branche de l artère maxillaire ( ). EN CAS DE GREFFE SOUS-SINUSIENNE ENVISAGEE Il peut être utile de mettre en évidence l artère alvéolaire postéro-supérieure. Fig.2.44 L artère alvéolaire postéro-supérieure ( ) est objectivée sur les reconstructions 2D coronales et illustrée en 3D après colorisation (logiciel NVS*) où son trajet (en rouge) apparait extra pariétal et/ou pariétal et/ou pariétal interne. VARIANTES MORPHOLOGIQUES DU PROCES ALVEOLAIRE. Le volume d os disponible dépend aussi de l obliquité ainsi que des variations de la silhouette du procès alvéolaire, liées ou non aux phénomènes de résorption (concavité vestibulaire ou palatine maxillaire antérieure), visibles sur les reconstructions perpendiculaires. Fig.2.45 Rétrécissement à mi-hauteur du procès alvéolaire (région incisive ).