Hevra Kadicha HEVRA KADICHA : ACCOMPAGNER LE PASSAGE DANS L AU-DELA «Car l âme de l homme est une lumière de D.» LE DECES, UN PASSAGE Baroukh ata Hachem, Elokénou mélekh haolam dayan haèmèt. (Béni sois-tu Eternel, notre D., Roi de l univers, juge de vérité). C est la bénédiction qui célèbre le passage de la vie à l au-delà. Avec la Hévra Kadicha, sorte d assemblée de passeurs, le Consistoire propose l encadrement religieux adéquat pour accompagner les défunts. Hevra Kadicha est une expression araméenne qui signifie «la sainte assemblée». Elle désigne l ensemble des personnes, hommes et femmes, qui officient dans la préparation et l organisation de l inhumation. Pour postuler à la Hevra kadicha, il faut être sûr de sa foi et résolument tourné vers les autres. L âme ne saurait être accompagnée par le commun des mortels dans son dernier voyage pour siéger auprès de D. Cette mitsva est surnommée hessed chel émeth, «bonté de vérité» commentée ainsi par Rachi dans son commentaire biblique : «Comme le moment de sa mort approchait, Israël appela son fils Joseph et lui dit : Si j ai trouvé grâce à tes yeux, mets ta main sous ma cuisse, je te prie, et agis envers moi en bonté de vérité : je t en prie, ne m ensevelis pas en Egypte!» (Genèse XLVII, 29) Bonté de vérité : La bonté que nous exprimons envers les morts se nomme «bonté de vérité», car on ne cherche nulle récompense (de leur part). (Rachi) ACCOMPAGNER UN MOURANT À l heure où l euthanasie fait débat, nous considérons qu il faut respecter la vie jusqu au bout : rien, ni personne ne doit accélérer l arrivée de la mort. Quand on sent que la personne approche de la fin, on lui fera réciter le Chéma Israël ou le psaume 91 1. Premiers gestes au moment du décès Fermer les yeux et la bouche du défunt. Cacher le visage. Etendre les bras le long du corps, les mains ouvertes. Recouvrir le corps d un drap. Allumer une bougie ou une veilleuse au chevet du défunt. Couvrir les miroirs. Lire les psaumes en hébreu (à défaut en français) à son chevet. Appeler le Service de la Hevra Kadicha du Consistoire de Paris : 01 40 82 26 90 Appeler les pompes funèbres de votre choix et assurez vous qu elles fassent appel au Consistoire de Paris aussi bien pour la tahara (toilette) que pour l inhumation. 2. La toilette rituelle (réhitsa) ou purification (tahara) Cette toilette prépare le corps pour sa résurrection future. Pour cela, le corps est lavé selon un certain cérémonial durant lequel des versets bibliques sont récités, lors d ablutions. Puis le corps est revêtu d un linceul. Les hommes sont en plus recouverts du talit, dont on aura retiré les tsitsit (franges rituelles). Attention : Cette toilette répond à des règles précises. Elle doit être réalisée par des personnes habilitées et agréées par le Beth Din de Paris. 350
POMPES FUNÈBRES MARBRERIE FUNÉRAIRE À votre service 24 heures sur 24 ouvert dimanche et jours fériés Évite toutes démarches aux familles Roger Salomon WARGA Médaille de vermeil de la ville de Paris, Médaille du Combattant Volontaire de la Résistance Croix du Combattant CONVOIS ET TRANSPORTS FUNÉRAIRES PARIS - PROVINCE - ÉTRANGER EXHUMATIONS ET TRANSPORTS ACCÉLÉRÉS POUR INHUMATION EN ISRAËL WARGA S.A. Depuis plusieurs décennies au service de la communauté ACQUISITIONS DE TERRAINS EXPOSITIONS DE TRENTE MONUMENTS À PANTIN CONSTRUCTION DE CAVEAUX TOILETTES RITUELLES - GRAVURES ENTRETIENS DE SPULTURES CONTRATS PRÉ-OBSÈQUES FAIRE-PARTS IMMÉDIATS PARIS 15, rue Malher 20, rue Pavée 75004 Paris Tél. 01 42 77 98 00 Fax : 01 42 77 98 01 Métro Saint-Paul PANTIN 24/26, av. du Cimetiere Parisien 93500 Pantin Tél. 01 48 40 38 44 Fax : 01 48 40 91 38 Porte de la Vilette - Bus N 152 Notre magasin de PANTIN tient à votre disposition le nécessaire après l inhumation, pour le deuil «l Abel» ou le «Chiva»
Hevra Kadicha Assurez vous donc auprès des pompes funèbres que le Consistoire a été prévenu. 3. Veilleuses et kadich Les veilleuses sont des lumières contre l oubli. Elles sont allumées dans les synagogues pour perpétuer le souvenir de ceux qui nous ont quittés. A défaut de bougies, certaines possèdent un tableau d allumage électrique avec une plaque comportant le nom du défunt. Les personnes sans héritiers peuvent charger le Consistoire de s occuper de leur enterrement, de rappeler chaque année leur nom et de faire réciter un Kadich en leur mémoire dans les différentes synagogues. Pendant les sept jours du décès, ainsi que pendant le mois et l année de deuil, selon le degré de parenté, l endeuillé récite le Kadich en présence d un minian (quorum de dix hommes). LES FORMALITES EN CAS DE DECES AU DOMICILE - Déclarer le décès au bureau d Etat Civil de la Mairie du lieu du décès. - Lorsqu un décès survient le dimanche ou un jour civilement férié, déclarer le décès à la Mairie du 4 e arrondissement. Se munir du livret de famille ou de toutes pièces comportant des renseignements sur l état civil du défunt. - Pour Paris, la Mairie d arrondissement fera constater le décès par un médecin légiste. - La famille remettra le permis d inhumer aux pompes funèbres. DANS UN ÉTABLISSEMENT HOSPITALIER PUBLIC - Se présenter à l hôpital pour la reconnaissance du corps, muni des pièces d identité du défunt et des vôtres. - Il vous sera remis un document intitulé «BON A REGLER» à remettre aux pompes funèbres. DROIT A L INHUMATION Peuvent êtres inhumés dans un cimetière de la ville de Paris : Les personnes décédées à Paris, quel que soit leur lieu de domicile. Les personnes ayant leur domicile habituel à Paris, quel que soit leur lieu de décès. Les personnes titulaires d une concession dans un cimetière parisien, quel que soit leur lieu de domicile ou de décès QUE FOURNIR AU SERVICE HEVRA KADICHA DU CONSIS- TOIRE DE PARIS? La famille endeuillée doit fournir l attestation du décès, les coordonnées des Pompes Funèbres, la date et l heure du départ du lieu où se trouve le cercueil (domicile ou hôpital) l heure de l enterrement au cimetière. La famille peut s adresser à l entreprise de pompes funèbres de son choix, agréée par les services du Consistoire de Paris, pour l organisation des obsèques. 352
Hevra Kadicha LES SERVICES HEVRA KADICHA DU CONSISTOIRE DE PARIS : Le Consistoire de Paris dispose de plusieurs équipes qui se déplacent à Paris, en région parisienne, jusqu à un périmètre de 200 km autour de la capitale. Il peut ainsi aider des petites communautés démunies de structures adéquates. Le site du Consistoire de Paris propose le calcul des dates de Hazkara - Yartzeit (date des offices annuels) voir www.consistoire.org LE CONSISTOIRE DE PARIS VOUS FOURNIT : La liste des rabbins de la région, La liste des cimetières où se trouve un carré juif La liste des veilleurs qui peuvent lire les psaumes jour et nuit L équipe qui réalisera la toilette religieuse (hommes pour homme, et femmes pour femme). Le nom du défunt est systématiquement récité durant l année de deuil, durant les offices du Chabbat et des fêtes, dans la communauté du défunt. On peut placer une plaque, au nom du défunt, sur le panneau du souvenir d une synagogue consistoriale. Le Consistoire de Paris remet aux familles en deuil, un livret rédigé par le Grand Rabbin Michel Gugenheim qui donne tous les aspects concrets de la loi juive (halakha). Le Consistoire de Paris est à la disposition des familles pour organiser un minyane et tous les offices nécessaires. INCINERATION L incinération est interdite pour le judaïsme. Elle ne coïncide pas avec notre vision des restes du défunt. En conséquence, le Consistoire ne procédera pas à la purification rituelle, ni n enverra de rabbin, dans ce cas de figure. Tél. : 01 40 82 26 90 Portable : 06 09 21 15 04-06 11 74 86 29 Fax 01 40 16 99 64 Mail : Hevra@consistoire.org Heures de bureau En dehors des heures de bureau, permanence assurée (à l exception de Chabbat et des jours de fêtes religieuses) 354
Divorces A propos du Guet, acte de divorce Bien que le mariage soit, dès les premiers chapitres de la Torah, proposé comme un idéal de vie, le cas de la séparation est envisagé si l amour n est plus au rendez-vous. Pour rompre un mariage religieux, il faut procéder à une cérémonie religieuse qui consiste en ceci : le mari doit remettre à son épouse, en présence d un Beth-Din, un Guet ou acte de divorce. En France, cette démarche religieuse doit être précédée du divorce civil. TRÈS IMPORTANT : Le divorce civil ne constitue pas un divorce religieux. En d autres termes, même si le divorce a été prononcé par des tribunaux civils et que les époux ne vivent plus ensemble, la femme est toujours considérée mariée (échet ich). Si jamais elle avait des relations avec un autre homme, l enfant issu de cette union serait mamzer «adultérin», et ne pourrait jamais se marier. C est pourquoi le Beth Din met en garde les épouses en voie de divorce de la nécessité de contacter une autorité compétente qui expliquera tous les détails pratiques de cette législation. D autre part, dans le cas où le mari se montrerait récalcitrant à donner le Guet, il existe une jurisprudence en France qui peut le condamner à de lourdes peines d argent au titre de dommages et intérêts. Tél. : 01 40 82 26 80 Mail : divorces@consistoire.org Cellule soutien psychologique La Torah reconnaît la possibilité du divorce. Si au final on n arrive plus à vivre ensemble, mieux vaut se séparer. L objectif est de le faire en limitant les tensions. Pourquoi se déchirer jusqu à la haine? Comment protéger les enfants? Comment retrouver confiance en soi? Comment rebondir dans la vie pour réussir une nouvelle histoire? Depuis février 2000, le Consistoire de Paris propose aux couples qui divorcent religieusement (avec guet), un accompagnement psychologique, avant, pendant et après la procédure. Deux psychothérapeutes, de l association CHAAR (Comité Humanitaire d Aide à l Autonomie Retrouvée) sont disponibles les mardis matins pour 3 séances gratuites. 358 Michelle Bergheimer : 06 03 62 34 47 Paul Silam : 06 60 20 22 78 Il vous est également possible de poser vos questions via Internet, sur le site : www.topj.net/chaar ou sur le répondeur de l association : 01 34 19 29 07
Conversions Le service Conversion : LA POLITIQUE DE LA PORTE OUVERTE «Ton peuple sera mon peuple, ton D. sera mon Dieu» (Ruth I, 16) Des conversions depuis la nuit des temps Se convertir au judaïsme, c est décider de vivre selon les principes de foi d Israël et selon les commandements de la Torah. Par cette conversion, le nouveau venu exprime sa volonté d intégrer la vocation spirituelle du peuple juif, à savoir appartenir à «une royauté de prêtres et une nation vouée à la sainteté.» La conversion n est pas un phénomène nouveau. En fait, Abraham fut le premier converti, puisqu il découvrit D. de son propre chef alors que son père était idolâtre. Non seulement Abraham adhéra au monothéisme, mais il convertit de nombreuses personnes dans sa ville de Haran, selon l enseignement de Rachi : «Les âmes qu ils avaient faites à Haran : Abraham convertissait les hommes, et Sarah les femmes» (Gn XII, 5). Dans la Bible, deux personnages sont présentés en exemple de conversion, Yitro le beau-père de Moïse, ancien prêtre de Madian, qui déclara, après la sortie d Egypte : «Maintenant je sais que l Éternel (YHWH) est plus grand que toutes les divinités.» (Ex. XVIII, 11). Et Ruth, du pays de Moab, qui prononça cette belle formule : «Ton peuple sera mon peuple, ton D. sera mon Dieu.» (Ruth I, 16). Une communauté ouverte à tous Une communauté qui se ferme aux autres est une communauté vouée à l extinction. Chaque année des demandes venues de toute la France, arrivent au Consistoire de Paris et nous mettons tout en œuvre pour recevoir et guider les postulants dans leur quête. La réussite du candidat, c est aussi la réussite du service conversion. Les demandes sont multiples et variées. Certaines proviennent d enfants issus de mariage mixte (exogamique), d autres du conjoint ou de la conjointe non juif, d autres encore de personne n ayant aucune ascendance juive reconnue. Chaque situation est traitée avec attention. Il ne suffit pas de vouloir devenir juif pour le pouvoir. C est l engagement de toute une vie. Aussi, il est clairement exprimé au postulant, qu une conversion est l acceptation du joug de la royauté divine (ol malkhout chamayim), du joug de la Torah (ol Torah) et du joug des mitsvot (ol mitsvot). Dans le cas où la requête émane de la famille (mère nonjuive et enfants), nous procédons comme suit : Les enfants de moins 13 ans sont inclus dans la démarche parentale (ils passeront un examen niveau Talmud Torah) ; les plus grands devront faire une demande indépendante. Montrer son intérêt pour le judaïsme Pour se convertir, le candidat doit montrer son intérêt pour le judaïsme au travers de diverses obligations : Le respect de la cacherout Le respect du Chabbat et du Yom Tov La fréquentation régulière d une communauté (offices à la synagogue, cours, conférences, repas Chabbatiques, etc.) Savoir lire l hébreu La connaissance des bénédictions de base. Le site du consistoire service conversion donne, entre autres, les ouvrages de base à consulter et des annales d examens. Tél. : 01 40 82 26 40 Mail : conversions@consistoire.org 360
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