# Mai 2013 «Petits moments» p. 1 Un «petit» peu de lecture p.2 et 3 «Petit» rappel p.4 «Petites» annonces p.5
«Petits» voyages Julie, stagiaire éducatrice de jeunes enfants, a souhaité travailler sur le thème de l Espagne d octobre à avril. Les enfants ont ainsi fabriqué des castagnettes, décoré des taureaux à la façon de Gaudi, chanté en espagnol, dégusté des tapas. Pour finir en beauté, une troupe de danseurs de danse sévillane nous a offert un beau spectacle. Olé!!! Vendredi 17 mai, un spectacle d ombres chinoises animé par Christine Fricker du RAM, a été organisé dans la structure multi- accueil «Les Pitchouns». Nous avons ainsi conclu les 8 rencontres qui ont eu lieu tout au long de l année, avec les assistantes maternelles de la commune de Palavas- les- Flots. La journée a permis aux assistantes maternelles de bénéficier d un temps d échanges et de rencontres avec les professionnels de la structure, mais aussi de partager un moment de la journée avec les enfants, en particulier autour de l éveil musical et de profiter des infrastructures mises à leur disposition avec les enfants qu elles accueillent. A la crèche «Les Pitchouns»
Un «petit» peu de lecture Article extrait des Métiers de la Petite Enfance - Publié en avril 2012 «Intérêts des limites posées à l enfant» L enfant ne peut trouver en lui même et à lui seul les ressources nécessaires pour faire barrage à ses impulsions. Ne pas imposer une autorité extérieure à l enfant signifie l abandonner au chaos de ses impulsions. Les limites, les règles, les interdits protègent l enfant des dangers physiques et psychiques qui l attendent s il n arrive pas à canaliser ses pulsions. Nous posons des limites à l enfant dans le seul but de lui permettre d être un citoyen respectueux, de lui- même et des autres. C est parce que l enfant aura intégré les limites qu il aura accès à l autonomie, à la liberté. Il apparaît évident que si l adulte montre une incapacité à fixer des limites ou lui apprendre à respecter des règles, l enfant à son tour sera en difficulté. L enfant ne retient pas tant ce que veulent lui apprendre ses parents mais l exemple donné par leur comportement qui crée en lui, comme en un miroir, un véritable réflexe. Lu dans la presse A quel âge initier l autorité éducative? La première relation que l enfant connaît est le maternage. L adulte tente de répondre quasi instantanément aux besoins de l enfant. Puis, au fur et à mesure que l enfant acquiert de l autonomie, l adulte doit imposer des frustrations et des obligations. C est autour des 2 ème et 3 ème années de l enfant que l autorité de l adulte est indispensable. Pour poser l autorité Une règle claire pour l adulte et pour l enfant : La règle doit pouvoir s expliquer avec un langage simple et adapté à l enfant. L intérêt d avoir une règle est que, de façon exceptionnelle, on peut l enfreindre. La fermeté : La fermeté est indispensable. Il y a des transgressions qui ne peuvent pas être tolérées. L enfant cherche les limites et doit sentir qu on lui résiste, qu on le contient. Une règle constante et cohérente : La règle doit servir de repère à l enfant ; il est donc important qu elle soit toujours la même. Si, pour une raison précise, elle est transgressée, l enfant doit pouvoir l expliquer à l enfant. La verbalisation : La verbalisation est très importante car c est justement ce qui fait défaut à l enfant. L adulte doit lui donner les clés d une communication adaptée. L écoute : Il est indispensable de toujours prendre quelques minutes pour que l enfant puisse exprimer ses griefs. Le raisonnement logique : Chez le jeune enfant, l explication doit être simple et il ne doit pas être fait appel au raisonnement logique. Le «réfléchis à ce que je viens de te dire» place l enfant dans l incompréhension. C est vers l âge de 6 ans que l on peut faire appel à ce type de raisonnement. La culpabilisation de l enfant : La façon de communiquer avec l enfant doit avoir du sens. Exprimer ce que l on ressent donne des repères à l enfant : «je suis à bout» est préférable à «tu es impossible» ou «tu m épuises», qui stigmatisent l enfant et le rendent responsable. La moralisation : Le «ce n est pas bien» ne permet pas à l enfant de comprendre ce qu il doit faire pour avoir le geste, l attitude, la parole adaptés.
Un «petit» peu de lecture Article extrait des Métiers de la Petite Enfance suite - Publié en avril 2012 Lu dans la presse Les réponses miroir : Il faut éviter la réponse en miroir. En effet, lorsque l enfant pince, le pincer pour lui montrer que c est douloureux est destructeur. Cela sidère et empêche la pensée. L affection de l adulte à l enfant : Afin de supporter les frustrations et les obligations imposées par l adulte, il est nécessaire de rassurer l enfant sur l affection que nous lui portons. Il est important de transmettre à l enfant que ce n est pas lui qui est répréhensible mais son acte, et ainsi différencier l acte de l acteur. Il faut éviter de dire «tu es méchant», mais plutôt «ce que tu as fait est désagréable pour ton camarade». De la même façon, un enfant qui pleure trop longtemps après s être fait gronder doit pouvoir être consolé. «Je comprends ta peine, mais il est interdit de taper un petit camarade et je ne peux pas te laisser faire». L interdiction contre un moyen de se faire autrement : Si l enfant ne doit pas agir de telle façon, il doit lui être proposé une autre façon d agir : «non, tu ne peux pas arracher cet objet des main de ton camarade, mais tu peux le lui demander». Une sanction reste exceptionnelle : La sanction ne doit en aucun cas avoir recours à la violence. Toutefois, il est possible de demander à l enfant, à titre exceptionnel, de se calmer dans sa chambre, ou de lui supprimer un objet. La sanction ne doit pas porter sur quelque chose d important pour lui, comme le câlin du soir ou son doudou ; ce peut être de supprimer momentanément l objet avec lequel il a tapé son camarade. La peur de l enfant : L adulte ne doit pas être terrifiant pour l enfant. Il peut crier, se fâcher, mais pas hurler. Si l adulte perd son sang froid, il doit en parler avec l enfant, et peut lui dire : «je n aurai pas du m énerver de cette façon mais je suis fatiguée». Le chantage affectif : L enfant ne doit pas faire les choses pour faire plaisir à tata, maman ou papa, ce serait un leurrer l enfant. Il faut lui expliquer pourquoi, comme par exemple : «il est important que tu ne manges pas que des sucreries pour être en bonne santé». Les propos dévalorisants : Les propos dévalorisants tels que «tu es bête», «tu manges comme un cochon», blessent l enfant et lui font perdre son estime de soi tout comme la confiance naissante qu il a en lui. Les félicitations : Il y a des jours où l adulte est amené à dire tout le temps «non». Néanmoins, l adulte doit trouver le moyen de féliciter l enfant. Par exemple, lorsque, pour une fois, l enfant demande un jouet à son camarade, il faut valoriser cette compétence et le féliciter. Les répétitions : L enfant apprend par la répétition. Tout comme le plus grand répète ses tables de multiplication, le tout petit a besoin qu on lui répète les règles afin de les intégrer. Le positionnement de l adulte comme modèle : L apprentissage se fait essentiellement par l imitation. L enfant utilisera les techniques que l adulte a utilisées avec lui. L autorité éducative est une nécessité pour l enfant et pour l adulte qu il deviendra. Il nous faut accepter qu intégrer les règles, interdictions et obligations est un processus long et lent. Il faut patiemment guider l enfant afin qu il devienne un citoyen respectueux de lui même et des autres. Cela implique, pour nous, adultes, une réflexion de fond sur les principes et les valeurs que nous souhaitons transmettre aux enfants.
«Petit» rappel A Valergues, les travaux du centre de loisirs sont quasiment terminés, ne restent que les derniers aménagements qui vont venir mettre la touche finale à un outil extraordinaire qui permettra aux enfants de profiter d un parc peuplé d arbres, pour certains classés. Tout sera donc bientôt prêt pour accueillir les bambins des communes de Mudaison, Lansargues, Candillargues et Valergues à l orée de la saison estivale des centres de loisirs qui va débuter le lundi 8 juillet prochain. Afin de découvrir la nouvelle structure intercommunale, ce qui est toujours un événement heureux pour l ensemble des élus et des habitants du territoire, une matinée «portes ouvertes» est organisée le samedi 13 juillet 2013, de 10h à 13h dans le centre de loisirs à Valergues. Un moment de découverte et convivialité en perspective. Pour ce qui est des activités, les programmes qui ont été concoctés, par les équipes, seront bientôt disponibles dans les accueils de loisirs et sur le site internet du Pays de l Or. Centre de loisirs Avenue Frédéric mistral 34130 Valergues
«Petites» annonces Dates à venir pour les animations du RAM : ü Mardi 4 juin : Médiathèque ü Vendredi 7 juin : Clôture de l animation «des bébés et des livres» à la bibliothèque de Carnon à 17H30. ü Lundi 17 juin: Atelier «Vous avez la parole» ü Mardi 25 juin : Clôture de l animation «des bébés et des livres» à la médiathèque de Mauguio à 17H30 ü Jeudi 20 juin : Répétition générale pour le spectacle de fin d année Le vendredi 28 juin, spectacle de fin d année pendant lequel assistantes maternelles et enfants monteront sur scène, devant les parents et le reste de la famille ü La Grande Motte : Mardi 4 juin ü Mudaison : Lundi 10 juin ü Valergues : Mardi 11 juin ü Candillargues : Jeudi 13 juin ü St- Aunès : Mardi 25 juin ü Lansargues : Jeudi 27 juin Le vendredi 21 juin toutes les assistantes maternelles sont conviées à un rassemblement musical. Le point de ralliement se situe devant la Communauté d agglomération du Pays de l Or à 10h30. Martinette, nous animera un temps chanson, accompagnée de sa guitare. Ce moment sera suivi d un pique- nique tiré du sac. Les coordonnées du Ram Tél : 04.67.06.89.73 Mail : ram@paysdelor.fr Fête de fin d année : Nous avons programmé une fête de fin d'année vendredi 14 juin. Elle se tiendra à partir de 9h30 dans les locaux du centre de loisirs à La Grande Motte avec un spectacle:" Les aventures de Mr ROUGE" qui sera suivi d'un apéritif et d'un pique- nique tiré du sac.