SYNTHETISEURS (analogiques et modulaires) Musique électroacoustique marc.battier@paris-sorbonne.fr 2
Moog en studio Étude des musiques électroacoustiques marc.battier@paris-sorbonnne.fr 3
W. CARLOS - Switched on Bach (1968) X Brandenburg Concerto-Allegro Handel - Water Music - Bouree marc.battier@paris-sorbonnne.fr 4
MUSIQUE MIXTE Musique électroacoustique marc.battier@paris-sorbonne.fr 6
Expansion de la musique électroacoustique Musique électroacoustique marc.battier@paris-sorbonne.fr 7
L'informatique musicale Musique électroacoustique marc.battier@paris-sorbonne.fr 2
1957: première synthèse numérique du son par Max Mathews, chercheur aux Bell Telephone Laboratories (États-Unis) Vue de l ordinateur IBM 704, ca 1957 Musique électroacoustique marc.battier@paris-sorbonne.fr 3
1957: première synthèse numérique du son par Max Mathews, chercheur aux Bell Telephone Laboratories (Etats-Unis) Console opérateur de l ordinateur IBM 704, ca 1957 Musique électroacoustique marc.battier@paris-sorbonne.fr 4
Instrument virtuel programme MUSIC III (1963)
Instrument virtuel (compilateur acoustique, 1963) Musique électroacoustique marc.battier@paris-sorbonne.fr 7
Synthétiseur numérique 1975 : premiers synthétiseurs entièrement numériques. L'ordinateur est pensé pour produire le son musical en temps réel. Photo: Synclavier, New England Digital Corp. 1979 : le synthétiseur numérique devient un instrument adapté au jeu conventionnel Musique électroacoustique marc.battier@paris-sorbonne.fr 8
MIDI Music Instrument Digital Interface Musique électroacoustique marc.battier@paris-sorbonne.fr 9
1983 : MIDI Musical instrument Digital Interface MIDI est pensé comme un système de communication entre des dispositifs utilisés en musique. Il permet de transporter des informations et des commandes, comme le jeu d'un pianiste sur le clavier. Il n'a pas été pensé comme un système créant directement du son : il permet à un synthétiseur ou un échantillonneur d'être joué par un ordinateur (un séquenceur ou un logiciel de notation musicale). MIDI ne crée pas de sons. Il ne transporte pas de sons non plus: il communique des ordres et des informations qui sont traités par un dispositif de production de son (comme un synthétiseur, un expandeur, un échantillonneur, ou QuickTime). Musique électroacoustique marc.battier@paris-sorbonne.fr 10
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1983 : MIDI Musical instrument Digital Interface 1982 : réunion initiale au NAMM show (The International Music Products Association). 1983 : mise au point du principe définitif de MIDI (une seule révision). Années suivantes : sur la base de la définition de la norme MIDI, augmentation des possibilités (sasn modifier le système initial). Aujourd'hui, MIDI est intégré dans de nombreux logiciels et ne nécessite pas obligatoirement d'un dispositif spécial. Musique électroacoustique marc.battier@paris-sorbonne.fr 12
1983 : MIDI Musical Instrument Digital Interface Voix, sons électroniques et sons naturels liés par le montage numérique (séquenceur MIDI et audio) Justice Olsson, Up! (1990) At9m12.mp3 Musique électroacoustique marc.battier@paris-sorbonne.fr 13
Systèmes temps réel et interaction Musique électroacoustique marc.battier@paris-sorbonne.fr 14
Giuseppe Di Giugno, Ircam, ca 1977 Musique électroacoustique marc.battier@paris-sorbonne.fr 15
Synthétiseur numérique de Giuseppe Di Giugno, Ircam, ca 1977 Musique électroacoustique marc.battier@paris-sorbonne.fr 16
Pierre Boulez : Répons (1981-) Séminaire marc.battier@paris-sorbonne.fr 17
Processeur numérique de sons 4X de Giuseppe Di Giugno, Ircam (1981) Musique électroacoustique marc.battier@paris-sorbonne.fr 18
Années 1980 : interaction musicien machine Pierre Boulez, Répons La 4X effectue différents types d'opérations : - Transformation du timbre du son des solistes ; - Spatialisation du son des solistes ; - Spatialisation des sons transformés. Musique électroacoustique marc.battier@paris-sorbonne.fr 19
Années 1980 : interaction musicien machine Pierre Boulez, Répons Musique électroacoustique marc.battier@paris-sorbonne.fr 20
Années 1980 : interaction musicien - machine 1) Pierre Boulez, Répons Musique électroacoustique marc.battier@paris-sorbonne.fr 21
Années 1980 : interaction musicien machine Pierre Boulez, Répons Musique électroacoustique marc.battier@paris-sorbonne.fr 22
Années 1980 : interaction musicien machine Pierre Boulez, Répons Musique électroacoustique marc.battier@paris-sorbonne.fr 23
Années 1980 : interaction musicien machine Pierre Boulez, Répons Musique électroacoustique marc.battier@paris-sorbonne.fr 24
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Philippe Manoury - Jupiter (1987) Pour flûte et système temps réel Musique électroacoustique marc.battier@paris-sorbonne.fr 27
Interaction musicien-machine : Jupiter de Philippe MANOURY (1987) Dans cette œuvre, la flûte et l'ordinateur sont capables de dialoguer. Pour cela, il a fallu imaginer un moyen par lequel la machine pourrait suivre le jeu du flûtiste. C'est le «suivi de partition». Ici, le flûtiste Pierre-André Valade répète l'œuvre à l'ircam. Musique électroacoustique marc.battier@paris-sorbonne.fr 28
Flûte-MIDI Des capteurs placés sous les clés permettait de convertir recueillir les doigtés. Pour les convertir en notes MIDI, il fallait aussi capter le son et détecter l'octave. Musique électroacoustique marc.battier@paris-sorbonne.fr 29
Interaction musicien-machine : Jupiter de Philippe MANOURY (1987) La liaison de la flûte à l'électronique passe par le principe des «événements» : ce sont des marqueurs placés dans la partition de la flûte. Ils permettent à l'ordinateur de suivre le jeu de l'instrument. Un événement est repéré par un numéro situé sous une note. Lorsque cette note est jouée, elle est reconnue par la machine, qui possède sa propre partition. Musique électroacoustique marc.battier@paris-sorbonne.fr 30
Interaction musicien-machine : Jupiter de Philippe MANOURY (1987) Ainsi, au début de l'œuvre, dès l'introduction de la flûte (solo), la machine attend de recevoir un do#. Lorsque ce do# est joué, il est reconnu comme le premier événement. L'ordinateur joue alors sa partie : reproduire le do# de la flûte en transposant cette note. Le do# suivant est l'événement n 2. La machine compte les do#. Certains ne sont pas des événements, cependant, mais si l'instrumentiste ne joue pas toutes les notes (et tous les do# de ce passage), il peut se produire un décalage, qui sera alors rattrapé par d'autres moyens. Musique électroacoustique marc.battier@paris-sorbonne.fr 31
Philippe Manoury - Jupiter (1987) Musique électroacoustique marc.battier@paris-sorbonne.fr 32
Interaction musicien-machine : Jupiter de Philippe MANOURY (1987) Que fait l'ordinateur? Il réalise plusieurs types d'opérations. La principale consiste à transformer les notes jouées par la flûte. Pour cela, il doit «suivre» l'exécution instrumentale. Le logiciel exécute d'abord un «suivi de partition», puis réagit en fonction de ce qui est joué. Musique électroacoustique marc.battier@paris-sorbonne.fr 33
Interaction musicien-machine : Jupiter de Philippe MANOURY (1987) Musique électroacoustique marc.battier@paris-sorbonne.fr 34
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Jupiter de Philippe Manoury : distribution des haut-parleurs autour du public. Spatialisation tétraphonique (4 canaux) Musique électroacoustique marc.battier@paris-sorbonne.fr 38