Le ministère de l'intérieur Hôtel de Beauvau Exposition «Femmes et hommes du ministère de l Intérieur dans la Grande Guerre» 2014 20 et 21 septembre
LE MINISTÈRE DE L INTÉRIEUR ouvre ses portes, pour la dixième fois, pour les Journées du Patrimoine des 20 et 21 septembre 2014. C est l occasion pour tous les visiteurs de découvrir cette institution régalienne qui, depuis plusieurs siècles, œuvre pour garantir la sécurité des Français. La visite se déroule dans l hôtel particulier du XVIII e siècle de la place Beauvau. Vous y découvrirez différents salons, dont la salle des fêtes, mais aussi la galerie des portraits des différents ministres de 1790 à nos jours et mon bureau. Quatre pièces sont inscrites au titre des monuments historiques depuis 1970. L histoire de ce ministère est aussi celle des différents corps de métiers qui le composent : préfets, personnels de l administration, de la police, de la gendarmerie et de la sécurité civile. 2014 est l année du centenaire de la Grande Guerre. Pour les Journées du Patrimoine, j ai tenu à rendre hommage aux femmes et aux hommes de tous corps et de tous grades qui se sont illustrés lors de cette période en leur consacrant une exposition, intitulée «Femmes et hommes du ministère de l Intérieur dans la Grande Guerre» évoquant le contexte politique et administratif à la veille de la guerre et la vie au front et à l arrière, afin de mettre en valeur les missions et l action des agents du ministère et des femmes appelées à suppléer les hommes partis au front. Enfin, vous pourrez visiter l une des geôles des résistants de la Seconde guerre mondiale, témoin de l occupation d une partie des locaux du ministère par la Gestapo, conservée depuis la Libération. Cette pièce conserve les inscriptions de résistants laissées comme marques de leur passage entre deux interrogatoires, émouvantes traces de leur force de caractère et de leurs espoirs. Riche de son histoire et des hommes qui l ont servi, le ministère de l Intérieur vous est aujourd hui ouvert. Je vous souhaite la bienvenue. Bernard CAZENEUVE Ministre de l Intérieur 3
Sommaire Plan de la visite...p.5 Animation musicale...p.6 Exposition de véhicules...p.7 L hôtel de Beauvau... p.8 Exposition : Femmes et hommes du ministère de l Intérieur dans la Grande Guerre...p.12 Questionnaire sur la Grande Guerre pour les enfants...p.14 Projection du documentaire : «Jean Moulin, préfet et héros de la Résistance»...p.15 La geôle des résistants...p.16 Le jardin et le hall Georges Sand...p.18 Réponses au questionnaire pour les enfants...p.18 Informations pratiques Espace de restauration Un kiosque approvisionné en boissons et en collations est ouvert dans le hall George Sand. Espace de vente Un espace situé dans le hall George Sand, dédié à la vente d ouvrages, vous proposera des livres sur la Résistance et sur les institutions de la République. 5 Toilettes Les toilettes se trouvent dans la cour face au hall George Sand. Livre d or Un livre d or est à votre disposition à la fi n du parcours, près de la sortie. N hésitez pas à y apporter vos remarques, témoignages ou suggestions. 5 5 4
Circuit journées du patrimoine 2014 place Beauvau accès visiteurs au ministère de l Intérieur rue des Saussaies 1 4 2 3 7/9 4 11 6 5 13 P 8 7 11 9 place des Saussaies 1bis 3 5 7 sortie 9 10 11 rue Cambacérès 13 15 1 présentation de véhicules de la Grande Guerre et de véhicules contemporains 2 salons de l'hôtel Beauvau 3 4 salle des fêtes : Femmes et hommes du ministère de l'intérieur dans la Grande Guerre animation musicale 5 espace vente 6 Kiosque gournand 7 toilettes 8 9 10 documentaire «centenaire de la Grande Guerre» exposition sur les geôles des résistants - documentaire «Jean Moulin» geôle des résistants 11 cour Fourneret escaliers 5
Animation musicale 4 La musique des gardiens de la paix de la préfecture de police Créée en 1929, la musique des gardiens de la paix est une formation professionnelle de 114 musiciens, issus pour la plupart des conservatoires nationaux. Elle prête son concours lors des grandes cérémonies protocolaires et se compose de deux ensembles, l orchestre d harmonie et l orchestre batterie-fanfare. L orchestre de la garde républicaine Créé en 1848, cet orchestre se compose de deux grands ensembles : l orchestre d harmonie, composé de 80 musiciens, et l orchestre à cordes, de 40 musiciens. Issus des conservatoires supérieurs nationaux, ils sont recrutés par concours. Leur répertoire couvre l ensemble du répertoire musical classique du XVII e siècle à nos jours. La musique de la gendarmerie mobile Orchestre militaire, la musique de la gendarmerie mobile est formée d un orchestre d harmonie et d un orchestre de batterie-fanfare. Elle est présente à l occasion de toutes les grandes cérémonies et manifestations militaires partout en France. Le chœur de l armée française Formation spéciale de la garde républicaine, le chœur de l armée française est le seul chœur professionnel exclusivement composé d hommes en France, 45 chanteurs recrutés parmi l élite des professionnels français. Le chœur participe à des manifestations offi cielles, des saisons musicales ou des festivals, en France et à l étranger. Son répertoire s étend de la chanson traditionnelle et populaire aux grandes œuvres classiques lyriques composées pour voix d hommes. L orchestre départemental des sapeurs-pompiers des Yvelines L orchestre départemental des sapeurs-pompiers des Yvelines fait partie du service d incendie et de secours. Composé de 55 musiciens, il accompagne les cérémonies offi cielles, commémoratives et festives. La musique de la police nationale Créée en 1956, la musique de la police nationale comprend un orchestre d harmonie et un orchestre de batterie-fanfare qui participent à la préservation, à la promotion et au renouvellement d un riche patrimoine musical. Elle contribue à porter l image de la police française au-delà des frontières. 6
Exposition de véhicules Cour d honneur 1 Centenaire de la Grande Guerre Véhicule de premier secours Delahaye 43 PS (année 1911) Pompe à bras Échelle Rosalie Taxi de la Marne Renault type AG-1 Gendarmerie nationale Renault Clio III RS Matra Jet 6 (année 1966) Moto BMW 1200 RT Moto BMW R 60/2 Police nationale Car de police HY surnommé «panier à salade» Renault Clio III RS Moto BMW avec fanion de la Section Motocycliste d Escorte (SME) des CRS Moto BMW R 60/2 Cour Fourneret 11 Gendarmerie nationale Renault Juvaquatre Police nationale Véhicule ancien de maintien de l ordre Peugeot J5 (CRS) Citroën Visa PIE avec insigne de la Police nationale Sécurité civile Renault Trafi c d intervention des démineurs Robot de déminage TÉODOR 7
L hôtel de Beauvau 2 3 Construit en 1770, cet hôtel particulier a conservé le nom de l un de ses habitants, le maréchal de Beauvau-Craon. Siège du ministère de l Intérieur depuis 1861, on l appelle communément la «Place Beauvau». Acheté par l État en 1859, sous Napoléon III, cet emplacement avait été choisi en raison de sa proximité avec l Élysée. Les grilles Beauvau La création des grilles, côté place Beauvau, a été commandée par le banquier César-Ernest André en 1856. Elles ont été réalisées par le serrurier Roy pour l entrée monumentale de l hôtel. Ce chef d œuvre de ferronnerie a fait perdre au portique initial son couronnement de pierre.. L escalier d honneur Débutant en haut et à gauche de la volée de marches que l on trouve après avoir franchi le perron de la cour d honneur, l escalier d honneur mène aux appartements du ministre. Le marbrier Coquet aîné et l entrepreneur Laurent lui donnent sa forme définitive en 1859. 8
L antichambre Les panneaux fi xés sur les boiseries de cette antichambre présentent les portraits des ministres de l Intérieur de 1790 à aujourd hui. 176 personnalités ont occupé cette fonction à ce jour, parfois à plusieurs reprises. Le salon du ministre On y observe une pendule à colonnes, marbre blanc et bronzes dorés, époque Louis XVI ; le cadran est signé Le Dunois. De ce salon, par la porte mitoyenne, les visiteurs peuvent apercevoir le bureau du ministre de l Intérieur. Le bureau du ministre Dans la vaste pièce de travail du ministre, on remarque, dès l entrée, son bureau. Il est de style Empire, en acajou. Il présente une ornementation de bronzes et d appliques dorées. Réalisé en 1812 par les élèves de l école impériale des arts et métiers, on le donne comme ayant été celui de Jean-Jacques Cambacérès, duc de Parme, 2 e consul et archichancelier de l Empire, qui n a cependant jamais été ministre de l Intérieur. 9
Le salon Érignac Anciennement «salon vert», ce salon a été rebaptisé «salon Érignac» en l honneur du préfet Claude Érignac assassiné en Corse le 6 février 1998. C est une salle de réunion très utilisée. On peut observer deux consoles en bois peint blanc, rechampies d or, dessus de marbre blanc, d époque Restauration (1824). La salle des fêtes Elle a été construite en 1900 par l architecte Edouard Paulin grâce à un crédit spécial ouvert à l occasion de l Exposition Universelle. Cette grande salle sert à des évènements tels que les réceptions, les conférences de presse, les séminaires ou l accueil des médias lors des scrutins électoraux, par exemple. Aux murs, vous remarquerez les copies d une imposante tenture d Abbeville - «Le sacre de Charles X» - créée en 1824 à l occasion même du sacre royal. Suite de la visite de l hôtel de Beauvau en page 18 10
Exposition 3 Femmes et hommes du ministère de l Intérieur dans la Grande Guerre 1914-1918 Service historique de la défense, Vincennes 11
ECPAD / France / 1916 / Isidore Aubert Pour commémorer la Première Guerre mondiale, le ministère de l Intérieur rend hommage à l action de ses agents, qu ils soient policiers, gendarmes, sapeurs-pompiers ou membres de l administration préfectorale. À un détail près : en 1914, ce ministère se composait uniquement de l administration centrale, du corps préfectoral et de la police d État (police judiciaire et Sûreté générale). Le rattachement de la gendarmerie nationale au ministère de l Intérieur date de janvier 2009. Gage de qualité, l exposition a été labellisée par la Mission du Centenaire dans le cadre d une commission spécifi que associant un conseil scientifi que. Cette exposition se décline en quatre volets. L introduction explique comment s est déclenchée la guerre. Elle présente notamment un calendrier des dates clés, un organigramme du ministère à cette époque et évoque Clemenceau, ministre de la Guerre, ainsi que les différents ministres de l Intérieur de la période 1914-1918 qui s y sont succédé. L entrée en guerre est illustrée par un ordre de mobilisation générale et des faits historiques, tels que le rôle des taxis de la Marne. Des documents mettent en valeur des messages codés, la surveillance des étrangers, les bulletins de recherche des déserteurs, une citation à l ordre du régiment d un commissaire de police. Collection Eric Deroo 12
Collection Union maisons de Champagne L administration au front présente le rôle des gendarmes, des sapeurs-pompiers et du corps préfectoral. Certains d entre eux sous-préfets, préfets ont demandé à combattre alors que leurs fonctions ne les y obligeaient pas. En parallèle, le ministre de l Intérieur transmit une circulaire à l ensemble des préfets pour qu ils maintiennent les services administratifs en place, malgré l omniprésence des Allemands. La vie à l arrière dépeint la vie administrative au quotidien, sous plusieurs angles : rationnement et ravitaillement, situation des étrangers, gestion des réfugiés, réquisition de main d œuvre, en particulier féminine, bombardements (aménagement des caves pour le travail et la vie familiale, notamment à Reims), création de brigades mobiles pour faire face à la criminalité, rôle des gendarmes prévôtaux, rapports des préfets sur la gestion de la vie quotidienne, censure des journaux. Les panneaux sont illustrés par des photographies d époque et des documents d archives. Pour compléter ce voyage dans le temps, plusieurs uniformes portés en 1914 balisent le parcours : gardien de la paix, sapeurs-pompiers, préfet et gendarme en mission de prévôté. Enfi n, un documentaire d une trentaine de minutes éclaire cette période par les témoignages d universitaires ( 8 sur le plan). Archives municipales de Toulouse 13
Les enfants, vous êtes les bienvenus au ministère de l Intérieur! Au cours de votre visite de l exposition consacrée à la Grande Guerre, vous trouverez ce personnage accroché à certains panneaux. 2 Regardez le numéro qu il porte sur son t-shirt : c est le numéro d une question bien précise! Par exemple, quand vous verrez le numéro 1, vous saurez que vous trouverez sur le panneau la réponse à la question 1. Prêts? Partez! Question 1 : En 1914, quels pays sont alliés de la France? Royaume-Uni - Autriche-Hongrie - Russie (entoure les bonnes réponses) Question 2 : Quel était le surnom donné à Clemenceau? Celui-ci faisait référence à sa force de caractère. Le loup - Le lion - Le tigre (entoure la bonne réponse) Question 3 : A quelle date la France entre-t-elle en guerre? juin 1914 - août 1914 - novembre 1914 (entoure la bonne réponse) Question 4 : Combien de gendarmes sont morts pour la France entre 1914 et 1919? 1 500-400 - 880 (entoure la bonne réponse) Question 5 : Quelle somme d argent était donnée pour aider un enfant réfugié pendant la guerre? 1 000 francs - 10 francs - 0,5 franc (entoure la bonne réponse) Question 6 : Où sont transférées les écoles pour protéger les enfants des bombardements? dans les hôpitaux - dans les églises - dans les caves (entoure la bonne réponse) Question 7 : La guerre fait augmenter les prix des aliments, qui sont multipliés par : 2-10 - 100 (entoure la bonne réponse) 2 Question 8 : Quel était le surnom donné aux conductrices de tramway à Paris, au cours de la Grande Guerre? la tramwoman - la wattwoman - la traminotte (entoure la bonne réponse) Quand vous aurez terminé, vous pourrez trouver les bonnes réponses en page 18. Mais attention, pas de triche! 14
Jean Moulin résistant et préfet d Eure et-loir. Projection du documentaire : «Jean Moulin, préfet et héros de la Résistance» 9 Né à Béziers le 20 juin 1899, Jean Moulin suit les pas de son père, professeur d histoire, très investi dans la politique, en choisissant de faire carrière dans l administration préfectorale, au détriment d une carrière artistique. Plus jeune sous-préfet, puis préfet de France, il occupe les fonctions de sous-préfet de 1925 à 1937, puis celles de préfet de 1937 à 1940, année de sa révocation par le régime de Vichy. Son tempérament et ses qualités se révèlent dès juin 1940, lors de l exode. Alors préfet d Eure-et-Loir, il reste à Chartres, sans lien avec le gouvernement en fuite, et avec peu de moyens, pour maintenir le calme, secourir et nourrir une population terrorisée par les bombardements et l avancée des troupes allemandes. En juin 1940, lorsque les Allemands entrent dans Chartres, ils tentent de lui faire signer de force un document accusant à tort une troupe de tirailleurs sénégalais d atrocités envers des civils. Il refuse et tente de se suicider plutôt que de se soumettre, mais il survivra. Après sa révocation par le régime de Vichy en novembre 1940, il entre dans la clandestinité sous le pseudonyme de «Max». A Londres, le général de Gaulle le charge d unifi er l ensemble des mouvements de Résistance afi n de former le Conseil National de la Résistance, dont la première réunion a lieu le 27 mai 1943 à Paris. Malgré les menaces qui pèsent sur lui, Jean Moulin décide de réunir, le 21 juin 1943, les chefs de la Résistance sud à Caluire-et-Cuire, près de Lyon, au domicile du docteur Dugoujon. A la suite d une dénonciation, il y est arrêté, ainsi que sept membres de l étatmajor sud de l Armée Secrète. Jean Moulin est identifi é, interrogé et torturé par Klaus Barbie, chef de la Gestapo, au fort de Montluc à Lyon. Il est ensuite transféré à Paris où il subit de nouveaux interrogatoires. Durant toute la durée de son calvaire, il ne révèle rien. Il meurt, le 8 juillet 1943, en gare de Metz, dans le train qui le conduit en Allemagne. 15
Visite de la geôle des résistants 10 Le 14 juin 1940, l armée allemande pénètre dans Paris. Le 10 août, elle réquisitionne les immeubles du ministère de l Intérieur situés rue des Saussaies et rue Cambacérès pour y installer la «SIPO und SD», la police de sûreté allemande, composée de l ensemble police criminelle/police politique (Gestapo) et du service de sécurité du parti nazi (SD). Entre 1941 et août 1944, ces locaux sont utilisés par la Gestapo, qui a son siège au 72, avenue Foch, pour y interroger des personnes suspectées et arrêtées. Chaque jour, vers 8 heures, puis vers 13 heures, des gardes SS, ou parfois des soldats de la Wehrmacht, font le tour des prisons parisiennes pour y prendre les «convoqués» de la journée. Des «locaux de sûreté» sont alors improvisés dans de nombreux endroits du bloc de la rue des Saussaies et de la rue Cambacérès afi n de garder les prisonniers à portée de main, avant ou entre deux interrogatoires. L objectif est de limiter ainsi au maximum les risques d évasion ou de communication avec l extérieur. Ces locaux sont des réduits extrêmement exigus, obscurs et inconfortables, réservés à l origine au matériel des femmes de ménage. Dans l un d eux, on retrouve scellé au mur un gros anneau de fer qui servait à enchaîner les détenus jugés récalcitrants. A la Libération, ces locaux carcéraux improvisés retrouvent des usages normaux. Cependant quatre geôles sont demeurées intactes depuis le mois de mai 1942 qui vit le début de leur utilisation intense : trois sont situées aux 4 e et 5 e étages de l immeuble Brossolette, la quatrième au 2 e étage du 11 rue Cambacérès. C est cette dernière qui vous est présentée lors des Journées du Patrimoine. 16
Les inscriptions des résistants Dans ces cagibis sans fenêtre et sans air, les résistants ont vécu des heures terribles. Privés de nourriture, parfois torturés par l angoisse d un nouvel interrogatoire, d une déportation, du poteau d exécution. Dans une volonté désespérée de laisser une marque de leur passage, ces prisonniers ont utilisé, pour tracer ou graver leurs émouvants messages, des outils dérisoires : petit crayon (parfois simple fragment de mine), épingle enfoncée dans le revers du veston, pointe ramassée dans la cour de prison, fragments de bois ou pointe de l ongle... Dans ces messages en forme de testament, on retrouve des thèmes récurrents : amour, patriotisme, foi religieuse La haine y est curieusement absente. Inscriptions sur les murs des geôles des résistants. 17
Le jardin, situé à l arrière du corps central de l hôtel de Beauvau, est bordé par la salle des fêtes sur l aile gauche. Le jardin 4 Le jardin est bordé sur l aile gauche par la salle des fêtes, puis par le salon Erignac, le salon du ministre, les bureaux du ministre et de son directeur de cabinet au centre. Sur l aile droite, des bureaux ont été aménagés dans l ancienne orangerie. Le jardin, de superfi - cie moyenne, a été orné au XIX e siècle de 413 arbres commandés aux pépinières de Trianon. Le hall George Sand 5 Le hall conduisant à l immeuble Lamartine, hébergeant les services de restauration du ministère de l Intérieur rend hommage à George Sand, née Aurore Dupin le 1 er juillet 1804 à Paris. Femme de lettres et journaliste, son combat politique pour l émancipation de la femme l a conduite au ministère de l Intérieur, installé alors rue de Grenelle. Dans une lettre adressée le 24 mars 1848 à son fi ls Maurice Sand, elle lui écrivait : «Me voilà déjà occupée comme un homme d État. J ai fait deux circulaires gouvernementales aujourd hui, une pour le ministère de l Instruction publique, une pour le ministère de l Intérieur.» 2 Réponses : question 1 : Royaume-Uni et Russie, question 2 : le tigre, question 3 : août 1914, question 4 : 880 gendarmes, question 5 : 0,5 franc par jour et par enfant, question 6 : dans les caves, question 7 : par 10, question 8 : la wattwoman. 18
Conception et impression par les services du ministère de l'intérieur Dicom - 2014 Crédit photos : Dicom - Préfecture de police. Tous droits réservés - Collection du musée de la gendarmerie.