Méthodologie d analyse et de développement d un applicatif de test à des fins de diagnostic



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Méthodologie d analyse et de développement d un applicatif de test à des fins de diagnostic Application à des équipements électroniques critiques embarqués à des fins de Troubleshooting (Locavar) DESCHAMPS Frédéric Direction Technique De L Innovation LGM Frederic.deschamps@lgm.fr COURTIAL Sébastien, Direction Opérationnelle LGM Ingénierie Sebastien.courtial@lgm.fr MALEMANT Pascal, Direction TEchnique LGM Ingénierie Pascal.malemant@lgm.fr Résumé Cet article est très préliminaire. Le texte en bleu identifie les parties qui seront développées. Cet article a pour but de présenter une méthodologie permettant de spécifier puis développer une séquence de tests permettant de localiser des modules défaillants au sein d un équipement embarqué critique. Il présente les étapes mises en œuvre afin de tenir des exigences de type taux de localisation, taux de couverture et durée du test. Le processus a été industrialisé. Un retour d expérience est discuté puisque cette méthode, qui évolue encore à ce jour, a été mise en œuvre sur 10 équipements différents, qui ont été soumis à l injection de panne pour vérifier la pertinence de l ordonnancement des tests définis. II. CONTEXTE TECHNIQUE Lorsqu une défaillance est détectée sur une Unité Remplaçable en Ligne (URL) d un système, elle est déposée et remplacée par un nouvel équipement (maintenance de niveau 1). A l issue, l équipement est testé au niveau 2 afin d identifier et échanger l Unité Remplaçable en Atelier (URA) en panne. Cette dernière est testée au niveau 3 sur un banc de test in situ afin d identifier le composant en panne et d effectuer sa réparation. Cet article porte sur la maintenance au niveau 2 permettant d identifier l URA en panne. Index Terms Troubleshooting, Locavar, Logigramme de recherche de panne, Banc de test,, Couverture, test, Testabilité, Diagnostique I. INTRODUCTION Certains opérateurs mettent en oeuvre des bancs de tests génériques afin d assurer un diagnostique sur des équipements électroniques complexes (pouvant contenir jusqu à 20 cartes dont certaines ont plus de 1000 composants). Ces bancs de tests sont utilisés par des maintenanciers afin d identifier le module électronique en panne et le remplacer dans un temps limité. Parfois il est demandé de localiser la panne au niveau groupe de composants. Les performances des tests mis en œuvre sont spécifiées en termes de MTTR, performance de localisation (probabilité de déposer la carte réellement en panne) et en taux de couverture. Il est nécessaire de définir une méthodologie robuste prenant en compte une certaine variabilité des données d entrées (présence ou non d AMDEC, présence ou non d étude orientée test, etc. ) car elle doit s appliquer à un grand nombre de calculateurs de fournisseurs différents. La démarche mise en œuvre s applique à des équipements déjà développés. Il s agit donc, à partir de ces éléments et du dossier de conception et de définition, de définir un Logigramme de Recherche de Panne (LRP) selon une méthode systématique qui débouchera sur la rédaction d une spécification d interface matérielle entre le banc générique et le calculateur, ainsi que la spécification logicielle de la séquence de test implémentée dans le banc générique.

Identif ication Is olement C ontinu ité M is e so us tensi on & con som mation Te s t de c ommun ic at ion T ests int ég rés T é léc ha rge ment logic iel de ma inte nanc e Te s t E /S cha r gé e s Banc générique Interface d adaptation Calculateur (URL) 4. Compte tenu de la durée du projet et des nombreuses applications de test à bâtir, la méthode doit être reproductible par différents intervenants, donc industrialisable. Module (URA) III. DEFINITION DES OBJECTIFS Les séquences de test sont établies à partir de 3 critères de performance : Taux de détection : représentation de la capacité à détecter une panne {Formule du taux de couverture} {Exemple de Spécification : 95%} Taux de localisation : représentation de la capacité du test à identifier correctement l URA en panne. {Formule du Taux de localisation + Schémas} {Exemple de Spécification : 90% à 1 LRU, 95% à 2 et 100% à 3} MTTR : durée du test et de l échange URA {Exemple de Spécification : 4 heures comprenant téléchargement du logiciel de test} 5. L ordonnancement des tests doit être dicté par la tenue les objectifs de localisation, couverture et MTTR. La méthode doit permettre l évaluation simple et simultanée de ces objectifs.. 6. Les tests étant réalisés boitier fermé ils ne permettent pas de localiser sans erreur l URA en panne.. Dans cas il est nécessaire d accéder à des signaux internes afin de lever des ambigüités. Cet accès s effectue par exemple au moyen de des cartes prolongatrices ou d outillages spécifiques ; qui induisent un impact en termes financier et en durée de test car ils complexifient fortement les manipulations. {Image et principe de la carte prolongatrice}. V. PRINCIPE DU LRP Un exemple simplifié est indiqué afin de montrer le principe de la localisation de panne. L équipement analysé est composé de 4 cartes A, B, C et D. Les tests permettent de valider certaines parties de ces cartes. Par exemple le test 1 permet de valider, partiellement, 2 blocs de la carte A, ainsi qu une partie des cartes B et C. Ces exigences sont les principales prises en compte pour orienter les choix en matière de test. IV. PROBLEMATIQUES RECONTREES La méthodologie est définie pour répondre aux problématiques suivantes : {Illustration des limites et problème à illustrer / Clarifier} 1. Des AMDEC sont disponibles, mais elles sont dans la plupart des équipements orientées sécurité. Elles ne sont donc pas directement applicables pour supporter la création d un LRP. 2. L équipement est parfois très complexe, avec de multiples reconfigurations et des voteurs intégrés. Cette complexité doit être prise en compte, notamment via l estimation de couverture de test (notamment sur les FPGA). 3. Les tests internes ont été développés par le fabricant pour la phase de validation (fin du cycle en V) et de fin de production (ATP). Ces tests n ont pas été développés pour faire de la localisation d avarie mais pour prouver le bon fonctionnement.. Les combinaisons entre les tests permettent soit de dédouaner certaines parties d une carte soit d en incriminer. Si Test1 = NOK Si Test3 = NOK Si Test3 = OK Si Test2 = OK Si Test2 = NOK A, B ou A B ou C C B Un ordonnancement correct permet de localiser l URA en panne. Il est même possible parfois de localiser le groupe de composants en panne et ainsi d orienter la recherche de niveau 3. Ci-dessous est présenté un LRP : les Test de Bon Fonctionnement (TBF) s enchaînent sur la première colonne,

dès que l un est NOK, les Tests de d Avarie (TLA) prennent le relais. {Développer règles de découpage} VI. ETAPES DE LA METHODE Le processus est découpé en 2 sous-processus : A- Définition du LRP en fonction des exigences de taux de couverture, taux de localisation et durée du test. B- Codage semi-automatique à partir de la spécification de LRP afin de limiter le nombre d erreur et simplifier la validation du logiciel de test. A. DEFINITION DU LRP Les étapes sont les suivantes A chaque bloc se voient associées les informations suivantes : description fonctionnelle, entrées, sorties, limites, blocs amont et avals, etc de façon à le caractériser. {à développer} Etape 2 : Chaque test disponible est ensuite décrit puis sa couverture est renseignée (quels sont les blocs testés? à quel taux?) Il est possible de déterminer une première estimation du taux de couverture et au besoin de spécifier les tests manquants l. Il est possible dès cette phase de fournir une première estimation du taux de couverture. {à développer} {A développer} Etape 1 : cette phase consiste à réaliser à découper le système en bloc élémentaires. Un exemple réel de découpage d un boîtier de 12 cartes moyennement complexes est fourni ci-après : {Développer argumentaire sur ce point important point clef}

Etape 4 : Les performances finales sont alors calculées : Exemples de blocs {Développer justification % de couverture sur la base exemple avec composants électroniques et lien avec AMDEC} {Développer lien avec étape suivante} B. CODAGE SEMI-AUTOMATIQUE L implémentation de la séquence de test est réalisée au moyen d un outil de génération de code semi-automarique ayant le LRP en données d entrée. {A développer} Etape 3 : L étape suivante est l ordonnancement des tests qui permet de tenir l exigence du taux de localisation, ainsi que la durée maximum du test. Ces critères de performance sont estimés afin de vérifier la tenue des objectifs en permanence. {Développer ce point - deuxième point clef}. Le schéma cidessous présente le canevas utilisé pour la séquence de test. L ordre des chapitres est dicté par des considérations physiques, sécuritaires et fonctionnelles des équipements. (i.e. s assurer que l isolement est correct afin d assurer la sécurité de l opérateur et d éviter de dégrader le matériel, puis s assurer que l alimentation est correcte, et ainsi de suite). Identification Isolement {Partie à développer : évoquée mais pas détaillée car très liée au langage utilisé pour codage des tests. Mention de la partie génération de squelette de code} VII. RETOUR D EXPERIENCE Cette démarche a été mise en œuvre sur plus de 10 boîtiers de complexité variable. Le tableau ci-après résume quelques caractéristiques. Continuité TABLE I. ELEMENTS Mise sous tension & consommation Test de communication Tests intégrés Type boîtier Puissan ce NB de cartes / blocs max Table Column Head ajoutés retenus Nb de pas de tests 4 / 30 50 3 43 340 A compléter Téléchargement logiciel de maintenance Test E/S chargées VIII. CONCLUSION {La conclusion est à développer pour illustrer certains points } {Explication des codes pour la gestion des couvertures partielles de chacun des tests au niveau unitaire}. Cette méthode permet de réaliser des LRP de façon simple et systématique qui répondent à des exigences chiffrées de localisation et couverture.

L implémentation et la maintenance des séquences sur banc de test sont facilitées par le codage semi-automatique à partir du LRP. La mise en œuvre de cette méthode a permis de s adapter à un grand nombre de cas avec notamment des applications de puissance ou des calculateurs sécuritaires très complexes tels que des pilotes automatiques. Des développements futurs sont prévus notamment une automatisation plus poussée de l ordonnancement. L applicabilité de cette démarche à un niveau système de type systèmes distribués à base de COTS est également envisagée. [1] Norme CEI [2] GAM EG [3] MIL HDBK338 [4] Papier de PM2006 [5] Papier sur comparaison fiab [6] FMD97 [7] A COMPLETER REFERENCES